Révélations

Write by YadRosa

Jason faisait le tour de l'usine pétrolière avec son père lorsqu'il vit Alexandra arriver. Elle n'avait pas l'air contente:

- Bonjour monsieur Lombardi, dit-elle de sa fine voix. 

- Ah ! Bonjour Alexa. Quelle surprise ! 

Il lui fit la bise. 

- J'espère que vous allez bien, reprit elle. Je suis passée à la maison mais Martha m'a dis que vous étiez ici. J'ai décidé de passer faire un coucou. 

- C'est gentil à toi. Je discutais avec Jason de certains trucs mais puisque tu es là, je vais vous laisser discuter entre jeunes. Je serai dans mon bureau au cas où, ajouta t-il à l'endroit de son fils. 

Puis il s'en alla. 

- Salut Jay. 

- Salut.

- Je peux te parler s'il te plaît ? demanda t-elle en ignorant la froideur avec laquelle il lui avait répondu. 

- Ok. Suis moi. 

Ils se dirigèrent vers un coin calme. 

- Je t'ai appelé hier en vain, commença Alexandra lorsqu'ils furent assis. 

- J'étais occupé, maugréa t-il

- Humm. Hier j'étais passée à la maison et tu as soudainement disparu alors que la servante m'avait affirmé que tu étais là. Je peux savoir pourquoi ? lui demanda t-elle sur un ton plein de reproches.

- Écoute Alexa, je n'ai pas de compte à te rendre sur mes allées et venues, tu n'es pas ma mère à ce que je saches. 

- C'est que... 

- Non, laisses moi terminer. Et s'il te plaît, arrêtes de me suivre partout, c'est carrément gênant. 

Elle parrue offensée et des larmes lui montèrent aux yeux. 

- Ne le prends pas comme ça s'il te plaît. C'est juste que.. je t'aime Jay.

- Ce n'est pas réciproque, je te l'ai toujours dis. Tu es très belle Alexa, plusieurs mecs aimeraient sortir avec toi, essaya t-il de la consoler.

- Plusieurs... mais pas toi n'est ce pas ? 

- Je... 

- Non, arrête. J'en ai assez entendu, coupa t'elle en le fusillant du regard. 

Elle se leva en hâte et partit vers sa voiture en pleurant.  

- Alexa attends. Alexa ! Alexa ! 

 Elle ne se retourna même pas et entra dans la voiture qui démarra en trombe. Jason secoua la tête d'un air désespéré et se dirigea vers le bureau de son père. Celui-ci avait observé la scène depuis la fenêtre de son bureau. Dès que Jason l'eut rejoint il le regarda d'un air compatissant :

- Tu ne l'aimes pas n'est ce pas ? 

Jason paru gêné :

- Non papa. Mais maman insiste pour que je la courtise. Et elle n'arrête pas de suivre mes faits et gestes. Elle est belle mais ce n'est vraiment pas mon type de femme. 

- Je sais. Ta mère est comme elle est, mais elle t'aime. Cependant tu es assez grand pour décider avec qui tu sors. Je te conseillerai juste de choisir la bonne.

- Merci pour tes conseils père. 

- C'est mon devoir Jason. 

Puis ils s'étreingnirent .


****

John et Isabelle était assis à une table.

- Isa, qu'est ce qui t'as pris de m'appeler hier à pareil heure ?

- N'en fais pas tout un plat répond t-elle d'un air exaspéré. 

Il lui pris violemment la main:

- Tu me connais suffisamment, ne joue pas à ça avec moi. Si jamais par ta faute Ken soupçonne quelque chose, tu le payera. 


- Tu n'as pas intérêt à me menacer John, dit elle en retirant sa main. 

Il se détendit soudain, elle sourit:

- C'est bien. 

- Alors, c'était quoi l'urgence ? 

- Rien, oublies ça 

Il paraissait sur le point d'exploser mais ne dis mot. 

- L'échange se fera après demain à 00h. L'argent doit être viré dès le lendemain sur notre compte. Le Diable veut être lui même sur le terrain. J'accompagnerai Nico et toi aussi si éventuellement tu peux te libérer. 

- C'est une bonne nouvelle, dit John en levant son verre. J'aime quand tu fais bien les choses. À présent il faut que nous nous préparons pour faire passer l'argent sans éveiller les soupçons. 

- Tout est sous contrôle. Les hommes que Nico a soudoyé nous aideront. Tout se passera comme convenu. 

- OK, trinquons alors... 

- À nos projets, au pouvoir. 

- Santé. Dis moi, qu'as tu fais cette matinée ? lui demanda John en reposant son verre.

- J...  Je.., j'ai déjeuné avec Michel  et Jason ensuite je suis partie régler certaines affaires. 

- Quels genres d'affaires ?! lui demanda t-il en arquant un sourcil, intrigué. 

- Euuuh, c'est rien d'important. Certaines choses en rapport avec l'orphelinat. 

Il n'avait pas l'air convaincu et la regardait d'un regard insistant pendant qu'elle sirotait son jus. 

- Ok.  

Il reprit d'un air triomphant :

- J'ai réussi à faire signer les papiers à Kenny. Elle s'est rendu compte de rien. 

- Waouh !  s'exclama Isabelle. 

- À présent l'entreprise est entre nos mains. Plus que quelques semaines et elle et sa maudite fille se retrouveront sans un sou.

- Tu es le meilleur John, nous avons plusieurs choses à célébrer à ce qu'il paraît, dit Isabelle et souriant. Tu continues à lui donner les cachets ? 

- Justement, je voulais t'en parler. Son Psy lui a demandé de faire des analyses et il risque de découvrir... Nous devons l'en empêcher.

- Humm je vois. Envoie moi les coordonnées de ce Psy. Je m'en charge. 

- D'accord. Mais fais attention... 

Elle pouffa :

- Arrêtes avec tes "fais attention ", je ne suis pas pas idiote et n'oublie pas que c'est également grâce à moi qu'on est arrivé là. 

- Comme tu veux ma belle, dit-il un sourire narquois aux lèvres.

Elle se leva et prit son sac :

- Passe une bonne journée. Je t'appelle plus tard. 



****

- Allô, Firdha ? 

- Oui. C'est moi. 

- C'est Jason. 

Elle parrue surprise :

- Ah, comment tu vas ? 

- Je vais très bien, merci.. 

- Euuh... je me rappelle pas t'avoir donné mon numéro.... 

- Oui,  je.... j'ai... au fait j'ai lancé l'appel vers mon téléphone hier lorsque tu étais endormie. Ensuite je l'ai enregistré. 

- Com....

- S'il te plaît ne dis rien. Je sais que j'aurais pas dû le faire sans ta permission mais c'est que... Pardonne moi je t'en prie.

-....

- Firdha ? 

- C'est bon, c'est bon. Tu es pardonné. Mais ne le refais plus jamais. 

- Promis juré craché. 

Elle se mit à rire. 

- Au fait Firdha je voulais t'inviter à sortir. 

- Désolée Jay mais je suis extrêmement occupée. 

Il paru déçu :

- Ah ! Dommage pour moi. 

- Ça sera pour une prochaine fois si tu veux. 

- OK Firdha. Bye

- Bye Jay.

Lorsqu'elle raccrocha, elle soupira bruyamment. Elle n'avait rien à faire et s'ennuyait à mourir mais juste que le fait d'être aussi proche de Jason la troublait et elle ne voulait pas s'attacher à un homme. Pas maintenant.... 

- Salut querida, je suis rentrée... cria une voix dans le salon. 

Norah venait de rentrer, un paquet en main. 

- Bonne arrivée ma belle. Ça s'est bien passé ? 

- Oui, ça m'a fais du bien de discuter avec oncle Patrick. 

- J'en suis ravie. C'est quoi ce paquet ? demande t-elle en l'ouvrant.

- Je t'ai apporté à manger. 

- Ah cool. J'avais une faim de loup. Viens Norah, assieds toi.

Norah parue inquiète:

- Qu'y a t-il ? 

- Bon, c'est par rapport à John. Je ne digère pas le fait de l'avoir vu avec une autre femme et franchement je voudrais savoir ce qu'il trame. Ça fait des années qu'il est à la tête de l'entreprise et personne ne sait comment vont les choses là-bas. 

- Je comprends. Tu voudrais qu'on enquête sur lui, c'est ça ? 

- Tout à fait. Je vais trouver un moyen de le démasquer mais j'aurai besoin de ton aide. 

- T'en fais pas Firdha, je te soutiendrai toujours. 

Ding dong.... 

- Laisse je vais ouvrir.

Norah resta figée quand elle vit la personne qui avait sonné. 

- Euuh bonsoir madame Kenny. 

- Bonsoir Norah, répondit elle calmement. Avant que tu ne dise quoi que ce soit, sache que je sais que Firdha est avec toi. Vous avez toujours été très proche et tu es sa seule amie. Elle ne peut être qu'ici. J'ai besoin de lui parler. 

- C'est que.... OK, entrez. 

- Merci. 

Elle entra en regardant autour d'elle. Firdha était de dos et pianotait sur son portable. 

- Qui est-ce Norah ?, demanda t'elle en hurlant.

(Silence) 

- Moi. 

Elle se retourna instinctivement. Sa mère était là. Elles se regardèrent comme si c'était la première fois qu'elles se voyaient. 

- Bon ben, je vous laisse, dit Norah en s'eclipsant. 

 Firdha et sa mère ne parlaient pas. Elles étaient là, à se dire des paroles muettes à travers leurs regards. 

- Tu m'invite pas à m'asseoir ? commença sa mère. 

- Tu n'as rien à faire ici. Vas t'en, je n'ai aucune envie de te voir. 

Sa mère prit place, comme si elle n'avait pas entendu ce qu'elle venait de dire.

- Écoute Firdha, tu dois rentrer à la maison. Tes petits frères ne cessent de me poser des questions auxquelles je n'arrive pas à répondre. S'il te plaît, arrête de jouer à la rebelle. Rentres. 

- Rebelle ? Moi rebelle maman ? T'ais-je une fois manqué de respect ? T'ais-je une fois crier dessus ? Ou tu me prends pour une quelconque fille ? 

- Désolée, c'est pas ce que je voulais dire, rétorqua sa mère en baissant la tête. 

- Mais tu l'as dis. Pour toi je n'existe plus. Tu viens ici et tu me dis que je manque à mes frères. Et toi maman et toi ? Est ce que je te manque ? Et ce que tu pense à moi quand tu déjeune ou que tu te mets au lit ?, dit elle en haussant le ton. 

- Firdha, je suis désolée. 

Firdha se leva visiblement au bord de la crise de nerf, elle avait les larmes qui lui montaient au yeux :

- Arrêtes maman, arrête de t'excuser sans cesse et de continuer de me blesser par après. Tu t'es pas demandé ce que je ressens moi. Tu ne penses qu'à toi qu'à tes enfants et à ton foutu mari. Moi, j'ai pas d'importance... 

- Ne dis pas ça ma belle. Je t'aime, déclara Kenny en pleurant.

- Non maman, je ne te crois plus. Vas t'en s'il te plaît. 

- B... 

- Vas t'en, je ne veux plus te voir hurla Firdha en pleurant elle aussi.

Sa mère se leva doucement en essuyant ses larmes et se dirigea vers la porte:

- Je reviendrai Firdha, jusqu'à ce que tu acceptes de me pardonner. 

-....

Kenny soupira et ouvrit la porte. 

- Maman.. 

Elle se retourna.

- Fais attention, sois prudente surtout en ce qui concerne John. 

Elle courut et se dirigea vers sa chambre avant que sa mère ne puisse lui demander ce qu'elle voulait dire. Kenny resta debout, la main sur la portière pendant quelques minutes puis s'en fut. 




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