CAPTIVES TOME1

Partie 10

*** Ridwane Diallo ***

Je suis si contente, je vais aller au maroc, je vais au maroc, je vais prendre l’avion pour la première fois de ma vie. Je suis sur un petit nuage et je chantonne sans arrêt. ma bonne humeur se ressens à des kilomètres. ça sera la première fois d'aller en excursion.

je ne suis pas issu d’une famille riche non loin de là mon père c’est un simple boulanger a présent  et ma mère se débrouille dans un petit conteneur au marcher de koloma ou elle vend des pagnes wax. 

On a quitté Labé cela fait des années. mon père étant un éleveur qui avait beaucoup de têtes de bœufs, du jour au lendemain il décida de venir tenter sa chance a Conakry, dans le commerce. c’est ainsi qu’il a vendu tout son bétails et vint à conakry, a l’époque les terrains ne coutaient pas chers il a acheté deux parcelles de terre au quartier Bambeto et y construisit un bâtiment de cinq chambre salon, des toilette externe et une cuisine externe. Après les travaux ma mère mes frères et moi vinrent tous le retrouver.

Il entreprit le commerce de bétail, mais ça n’a pas marché. Ensuite il a cherché du travail dans une boulangerie ou il travailla quelques années. lorsqu’il appris tous les rouages du métier, il fit construire avec le peu d’économie qu’il avait un four à pain sur notre propriété. Aider de mes frères les affaires marchaient plutôt bien d'autant plus tout le quartier se ravitaillait en pain chez nous. On menait une vie vraiment tranquille à l'abri du besoins.

Mais comme on le dit souvent l’homme est un éternel insatisfait. Mon père au lieu de continuer avec sa petite vie tranquille avec femme et enfants, à noter que ma mère lui a fait cinq enfants dont deux fille et trois garçons mes Aînés Amadou, le meilleur ami de Hasmiou saïkou celui qui vient avant moi. je suis l’ainée des filles et après moi vient les jumeaux une fille et un garçon qui ont 12 ans. 

Donc je disais que comme Monsieur mon père ne voulait pas d’une petite vie bien tranquille, il lui fallait un peu la pimenter. Donc il alla épouser deux femmes en l’intervalle de trois ans, deux femmes !!! Dès que la deuxième a fait un gosse. Il alla épouser une troisième. La deuxième a 4 enfant aujourd'hui et la troisième 3. Maintenant on est 12 enfants. 

Évidemment les charges se sont multiplier ainsi que les conflits et tous ce que vous imaginez qui a trait à un foyer polygame.

Malgré la rentabilité du four cela ne suffisait plus a couvrir toutes les dépenses. on a du serrer la ceinture et partager tout avec nos demis frères.  

Lorsque j’ai eu le bepec  je pensais encore finir dans un de ces lycées publique malgré ma forte moyenne, mais mon père m’a appelé pour me demander dans quel  lycée je souhaite poursuivre mes études. j’étais sur le cul. mon vieux même pour avoir milles francs avec lui il faut se lever de bonheur. non je devrais avoir mal compris sa question je me ressaisis et j’ai juste donné au hasard le nom de mon lycée de rêve sans grande conviction parce que je savais déjà qu’il allait se lever et me demander si je pense qu’on cueille l’argent. mais encore à ma grande surprise il me dit d’accord d’aller prendre tous les renseignement et lui remettre j’étais au bord des larmes tellement j’étais contente moi Ridwane la fille d’un boulanger allait fréquenter l’un des lycées les plus prestigieux. 

Mais ma joie fit de courte durée, des que j’ai pénétré le milieu j’ai directement su que je n'étais pas a ma place. Tout ces gosses de riches plus snob les uns que les autres. J’ai vite compris qu’il faut que je reste a ma place. Donc je m'assoie au fond de la classe. Je ne parle presque a personne, me contente de suivre le cours. C'est lorsqu’on apporte parfois les feuilles des différentes évaluations que certains ont connus mon nom, parce que pour la plus part j’ai la plus forte moyenne. D'ailleurs c'est pourquoi certains daignes m'adresser la paroles. J’ai compris que si je veux avoir la même vie qu’eux un jour il me faut bosser dure fournir trois fois plus d'efforts et je n'avais pas le droit a l'échec. 

Parfois même trouver le transport pour me rendre en cour c'est des problèmes. je me lève de bonheur et marche une bonne distances avant de m'embarquer. heureusement qu’au village on est déjà habituer à marcher des kilomètres et des kilomètres. 

Mais par la grâce de Dieu tout cela se trouve derrière moi a présent. Il y'a des anges déguisé parmi nous et j'ai rencontré mon ange gardien en Yasmina. elle donne sans compter, c'est incroyable je me demande ce que j'ai fais pour la  mérité dans ma vie. Je ne manque plus d'argent de poches, je n’ai plus faim pendant les récréations. On reçoit nos nourriture de différents restaurants, a voir simplement les emballage tu es rassasié.

Chaque fois que j’y pense les larmes me montent aux yeux je l’en suis reconnaissante, je l’en serais toujours reconnaissante, jusqu'à a la fin de ma vie.

Je vois mon frère passer et je l'interpelle 

-kôtô je vais aller au maroc pour nôtre excursion 

-avec qu'elle argent il demande en fronçant les cils 

-la maman de ma copine Yasmina a payer pour nous 

-ah ok c'est bien elle est gentil tu en a informé papa 

-oui il dit qu'il n’ya pas de problème tant que c'est pas lui qui paye

-ok 

-euhh kôtô dit moi Hasmiou est bien au Maroc non ? Je demande le cœur battant 

-oui pourquoi ?

-je peux passer le saluer ça fait tellement longtemps. Vous êtes en contact ?

-oui mais rare sont les fois ou il m'appelle. Tu sais dans leur académie Militaire les téléphones sont interdite je crois qu'il profite des jours ouvrables pour appeler 

-mais il a duré là-bas 

-là-bas c'est comme une école aussi il y'a tous les cycles mais je crois qu’il a presque fini maintenant 

-ok tu sais c'est quel ville du Maroc

-Marrakech 

-super nous allons dans la même ville. Tu as le numéro sur le quel il t'appelle ?

-je crois oui laisse moi vérifier 

Il vérifie et me donne le numéro que j'enregistre sur mon phone 

-ma petite ton amie te met bien dhè ? Regarde le téléphone de ton grand frère tu ne peux pas me donner le tiens comme ça elle t'achète un autre 

-euhh kôtô je ne veux pas abuser, laisse je vais économiser mon argent de poche et te trouver un téléphone 

-ok petite sœur 

Je rentre dans ma chambre plus que contente. Enfin je vais le revoir après toutes ces années. Je fais mon sac.

****yasmina****

Notre avion le royal air Maroc atterrit a l'aéroport international de Marrakech. Nous récupérons nos sac et allons passer les contrôles douaniers. Je n'aime pas trop ces pays Arabes. Ils sont réputés être très racistes. Surtout les maghrébins.  Si ce n'était  a cause de Ridwane je n'aurais pas participé a l’excursion cette année. Elle m'a dit une fois qu'elle n’ya jamais participer qu'elle n'ai jamais sorti de la Guinée. Donc c'est une bonne occasion pour elle. Elle va découvrir autres choses.

Nous passons les contrôles de douane récupérons nos bagages et un bus nous attend a la sortie qui nous conduit à notre hôtel. Les chambres sont  réparti deux à deux j'occupe la même que Ridwane.

Nous prenons un bain et on se repose avant de se retrouver en bas pour diner. J’aperçois Kalil et Ahmed et je souris. depuis la dernière fois on se parle tout le temps au téléphone c'est vrai qu’on s'est beaucoup rapproché. J'apprécie celui que je découvre. Nos regards se croisent il me fait un clin d'œil. 

Apres le dîner on rentre tous se coucher.

J'émerge de mon sommeil peu à peu. Sentant comme si j'étais observé. j'ouvre doucement les yeux et rencontre deux pupilles vertes entrain de me fixer. Je souris et me relève. 

-Putain Kalil c'est quoi cette façon de faire ?

je me passe la main sur le visage. mon Dieu imaginez l'haleine matinale. Je me relève. Je veux aller au  toilette mais le bruit de l’eau m'indique que Ridwane y est. heureusement que je garde toujours un bain de bouche sur mon chevet de lit. Je m'éloigne et le prend

-qu'est-ce que tu fais la Kalil tu ne sais pas qu’il est interdit de rentrer dans la chambre des filles 

-je voulais te voir je n’en pouvais plus. tu m’a promis de descendre après le coucher mais je ne t’ai pas vu. 

-tu es la depuis longtemps ?

-Assez oui, tu es tellement mignonne quand tu dors tu fais des mimiques trop drôle.

Je ris, verse le liquide mentholé et le garde en bouche. 

-Yasmina je rêve de goûter a tes lèvres depuis que je t’ai vu il me dit en se rapprochant de moi, pourquoi tu me fais languir ? Tu ne sais pas que je suis fou de toi, tu veux me torturer c'est ça ?

Je fais non de la tête, je pointe ma bouche pour l'indiquer que je ne peux pas. 

il se rapproche encore plus ses yeux sont des braises qui m'incendie. Il descend son regard vers ma petite poitrine ensuite mes jambes dénudées. je ne porte qu’un petit haut à bretelles et un short comme pyjama. Il monte sur le lit et se met en face de moi. il repousse les mèches de cheveux qui me tombent sur le vissage nos têtes sont assez proche. je fais le signe de non de la tête. Je veux me dérober mais il tient la nuque et pose brusquement ses lèvres sur les miennes. 

je sens quelque chose vibrer au fond de moi. Lorsqu’il presse ses lèvres charnues et si rose contre les miennes obligé d'avaler le liquide en bouche. J'entrouvre la bouche et sa langue envahit ma bouche. je sens une agréable décharge me secouer le bas ventre lorsque sa langue entre en contact avec la mienne. Je répond à son baissé en gémissant.  le baiser devient plus fougueux, plus passionné. Il me décolle de la tête du lit s'allonge en m'entraînant au dessus de lui. Tout en nous dévorant les lèvres. Je plonge ma main dans ses cheveux si soyeux si doux au toucher. Il passe sa main dans mon dos me pétri les fesses et me colle a sa bosse que je sens malgré son jeans. Il enlève mon haut et moi son t-shirt. Il me reverse et se met au dessus moi avant de m’embrasser le coup le menton et les lèvres…

La porte s’ouvre a la volé ce qui nous fait sursauter, je me colle a lui pour cacher mes seins la peur au ventre 

-YASMI…

Je souffle de soulagement je pensais que c'était un surveillant. Nous nous relevons je porte mon haut. Je regarde vers la porte Halimatou est arrêté son regard passe de moi à Kalil 

-Bonjour je ne savais pas que tu étais occupé. Bon je repasse

-non entre Kalil s’en allait 

-Mais..

-Kalil on se retrouve en bas

-hmm ok fit-il résigné

Il se lève et sort 

-qu'est-ce que tu voulais 

-c'est depuis quand avec Kalil ?

-depuis un moment déjà pourquoi ?

-rien je demande juste je ne savais pas 

-ok alors tu es au courant a présent ma chère tante c'est mon petit ami

-ok cool. Passe moi ton sèche-cheveux j'ai oublié le mien 

-ok

Je le sors et lui remet. Elle s’en va

-Ridwane tu compte habiter dans les toilettes j'ai envie de faire pipi moi

-vous avez fini vos choses ?

-qu'elle chose? dit donc sort de la!

Elle sort, je me précipite pour faire pipi 

Je passe un temps fou a me toucher les lèvres ce baiser oh lala. Je ressens encore ses lèvres sur les miennes je ferme les yeux et inspire profondément. Je prend mon bain et sors 

-thiaaaa Mina tu n'a pas peur de te retrouver dans cette position avec un homme ? Et si tu tombais enceinte ?

-hahahahaha ne soit pas bête tu veux, tu fais comme si tu ne savais pas comment on faisait les bébés 

-hmm fais attention quand même 

-t’inquiet je connais mes limites. 

-ok je veux appeler un numéro d’ici, j'ai mon cousin qui est dans l’académies militaires ici à Marrakech. Je veux aller le voir

-ok appel le, qu’il t’indique on va prendre un dépôt et nous y rendre 

-okayyy fit-elle en inspirant profondément 

-qu'est-ce qu’il y’a ?

-je stresse 

-Ayi !! tu stresses pour appeler ton cousin ?

-hmm hmm

-hahahahaha tu es amoureuse de lui ?

-Non bien sûr que non !!! elle s'insurge. 

-laisse tomber Ridwane tu as tous les symptômes d’une fille amoureuse, je crois qu’ Ahmed n’a pas la moindre chance

-il me plaît bien mais Mina on appartient a des mondes totalement différent 

-arrêt avec ces préjugés déjà qu’on est tous égaux devant Dieu. Ce qui compte c'est la valeur intrinsèque des gens. En plus je connais Ahmed depuis le primaire, il n'est pas de ce genre 

-bof je ne sais pas on verra bien 

-Ok. Ne stresses pas, c'est ton cousin appel le

-ok 

Elle prend le combiné toute tremblante. j'ai envi d'éclater de rire. Elle compose le numéro on aurait dit quelqu'un qui appuie sur les boutons qui commande la bombe nucléaire. Elle souffle et porte le combiné a ses oreilles 

-ÇA SONNE, ÇA SONNE …

elle s'exclame en se relevant brusquement et me regardant toute paniquée 

-tiens Mina pardon toi parle lui

-wééééé ça c'est quel modèle encore Ridwane ?

À suivre…