Rosine et le début des hostilités.
Write by Gilles N. ASSANI
LE JEU
Chapitre 3: Rosine et le début des hostilités.
*******Castro*****
Sans trop chercher à le convaincre de me donner une seconde chance, je me retournai dans le bureau pour ranger mes affaires. Aniou semblait être très surprit en me voyant ranger mes affaires.
Aniou : Casse tu as quel problème ? Et pourquoi tu ranges tes affaires ?
Moi : mon frère, le boss vient de me remercier. Si tu veux connaitre le motif de mon licenciement, alors sache juste que c’est à cause d’Advine ma petite amie.
Aniou : je ne te comprends pas du tout. Comment le patron peut-il te licencier à cause de ta vie privé ?
Moi : mon frère, c’est déjà fait ! On ne peut plus rien y faire.
Aniou : il y a toujours une solution mon frère. Toi-même tu sais que le patron est mon Oncle directe non ? Je te promets de lui parler en ta faveur.
Moi : je te comprends mon frère et je te remercie beaucoup pour ton soutien. Le problème est que l’oncle de la fille est le plus grand actionnaire de cette entreprise et l’ordre de me licencier vient de lui.
Je sentis un signe de désolation dans le visage d’Aniou et sans attendre je lui fit comprendre de ne pas s’inquiéter.
Moi : au revoir mon frère.
Je quittai le bureau la tête bien pleine et chargée par des idées qui me venaient de toutes parts. A mon arrivé à la maison, je retrouvai Advine qui était assise au salon dans une courte robe qui laissait voir ses cuisses. Etant préoccupé par ma nouvelle situation, je rentrai dans la chambre sans même prêter attention à ses salutations. Je rentrai dans la chambre à coucher mais elle me suivit en s’agrippant à mon épaule. Avec douceur, je la déposai sur le lit puis je lui expliquai que j’aimerais rester un peu seul. D’un saut, elle se retrouva sur moi en cherchant à me déboutonner. Je me relevai automatiquement puisque l’heure n’est pas aux plaisirs charnels.
Advine : tu as quoi bb ? pourquoi tu me rejette ?
Moi : je ne te rejette pas, mais c’est ce que je vis actuellement qui te rejette. Je viens de perdre mon emploi puisque ton oncle est un grand actionnaire dans l’entreprise pour laquelle je travaillais.
Advine : mais que pouvons-nous faire maintenant ? Mon oncle n’est pas du genre à lâcher facilement .
Moi : ne t’inquiète mon amour, on va surmonter ce problème.
Elle semble être rassurée alors, je tentai de la prendre dans mes bras quand j’entendis quelqu’un toquer à ma porte. Je vais ouvrir et imaginez qui vient d’apparaitre !!!
C’est Rosine ma petite amie avec qui j’avais fais cinq ans avant qu’elle n’aille à Londres pour ses études. Ça fait de nombreuses années que je n’avais plus de ses nouvelles ! Je l’aimais à la folie .
Elle m’embrassa en même temps et se mit à pleurer.
Rosine : bb j’ai rêvé de cet instant pendant des années. Mes parents n’acceptaient même pas que je revienne passer les vacances au pays avant la fin de ma formation. Tu es mon plus grand amour bb !!!
Je ne savais plus quoi répondre face à tout ceci. Après avoir essuyé son visage, elle déposa son sac et se dirigea directement vers la chambre à coucher. Je tente de l'en dissuader mais, elle fit comme si elle n’avait rien entendu.
Aussitôt qu’elle rentra dans la chambre, elle vit Advine qui était couchée sur le lit. Elle se retourna vers moi et reprit le sac qu’elle avait laissé.
Rosine : on dirait que tu n’as pas donné du temps à l’ennui aussitôt que je suis parti en Europe ! Donc pendant que moi je refoulais tous les hommes qui me couraient après, toi tu nageais au fond de la matrice des femmes ici. Oh mon Dieu ! Que j’ai été stupide !
Je tentai de la calmer, mais elle me rejeta en même temps.
Elle retourna vers Advine puis la regarda l’air menaçant.
Rosine : jeune fille ! ce n’est pas souvent prudent de danser sur une piste qu’on a pas prit le temps de maitriser. Je ne suis pas là pour te remettre tes idées au claire, mais je veux juste te dire qu’il y a très longtemps que je n’ai plus joué. Entraines-toi donc ma belle !!!
Pour la première fois, je vis Advine rester tranquille face à des menaces. Elle se contenta juste de sourire au coin du lèvre. De mon côté, j’observais cette scène sans avoir la force de prendre parti.
Après avoir proféré ses menaces, elle me donna un baiser sur ma joue avant de quitter la chambre avec un sourire narcissique.
Je revins vers Advine pour essayer de lui expliquer la situation, mais cette dernière se contenta de m’embrasser comme si le passage de Rosine l’avait laissé indifférente. Elle continua jusqu’au point où je fus activé complètement. Je voulu ensuite prendre les choses en mains, mais elle me repoussa en me regardant comme un soldat qui est entrain d'observer l’ennemi danser « Zrôpôtô de DJ Arafat » dans un champ de mine …..mdr!!
Advine : mon chéri, arrête de me regarder comme si j’étais une inconnue !! Je suis aussi une bonne joueuse. Relaces-toi et jouons mon amour. Tu ne seras pas déçu.
Pendant ce temps…………..
« « « « « « Gillo » » » » » » »
Merde !! Ce téléphone peut cesser de sonner enfin ?
Moi : allô !! Comment tu vas Janvier ?
Janvier : bonjour mon ami. je t’appelle juste pour que tu saches que j’ai déjà congédié le jeune homme qui sortait avec ta nièce.
Moi : enfin, tu m’annonces une bonne nouvelle !! Mais sache que ton neveu Aniou ne doit pas être au courant de l’autre affaire !! Sinon nous aurons très chaud.
Janvier : ne t’inquiète même pas ! D’ailleurs je ne vois même pas pourquoi tu poses cette question sachant bien que je ne peux dévoiler les secrets qui peuvent me plonger à un employé de mon entreprise!!!
Moi : c’est pour cette raison que j’ai profité des erreurs de jeunesse de la fille pour la renvoyer de la maison. Plus elle sera loin , moindre seront ses chances de découvrir le secret .
On m’appelle Gillo Akplogan. Je suis un homme d’affaire un peu puissant dans le monde du business béninois. Il y a de cela quelques années, je n’avais que 5% de part dans l’entreprise UNIR-INTERNATIONAL , mais j’ai actuellement 80% d’actions dans cette entreprise après la mort de mon jeune frère ; donc ma fortune s’est accru!! Après son décès, j’ai bénéficié de la majorité de ses biens sans oublier de maitriser ceux qui avaient une connaissance du dossier. Dans le monde des affaires, il faut savoir éviter les risques inutiles. A présent , c’est l’heure d’aller à l’église !