Sandrine Odongo

Write by Boboobg


*Farah 

Si on m'avait dit il y'a un mois que je me retrouverai seul à élever Edna, je ne l'aurai pas cru. Et si on m'avait dit que ma fille serait blanche, et que Édouard refuserait sa paternité, j'aurai craché sur le visage de cette personne. 

Un mois déjà depuis cette nuit où il m'a jeté dehors, sous la pluie avec un nouveau né dans les bras. Sans se soucier de ce qu'on allait devenir. Que du jour au lendemain, je me suis retrouvé avec cinq bouches à nourrir et mon pauvre nom trainer dans la boue par ma chère ex belle maman. 

Le lendemain , il s'est empressé d'envoyer dans un camion de déménagement, la totalité des affaires que nous avions préparés pour Edna. Même le papier peint, ses vêtements, ses draps en petit morceaux. Je ne sais si sa mère ou lui qui l'a fait, mais cela m'a vraiment blessé. Le seul truc en état était le berceau de ma petite fille,qui n'avait qu'un pied cassé que papa Philippe l'a arrangé. 

La première semaine, j'avoue que j'ai voulu croire qu'il reviendrai sur sa décision en prenant du recul. Mais rien ne 's'est produit. J'ai pleuré dans les toilettes jusqu'à la deuxième semaines.  

Il m'arrive chaque jour que Dieu a fait de penser à lui, d'avoir envie de me serrer contre lui,qu'il me rassure que tout ça n'est qu'un mauvais rêve. Mais quand j'entends mon bébé qui pleure et Belle qui me demande où est papa Ed, je me rend compte que c'est vraiment la réalité. Qu'aujourd'hui moi Farah je suis la pute qui a voulu lui donner enfant d'un autre. 

Je ne crois pas en ces résultats d'analyses car je sais que c'est lui le père de Edna. Je n'ai jamais trompé aucun homme dans ma vie. J'ai touch été loyale dans mes relations. 

Mais ça ne m'empêche pas de me sentir tellement coupable vis-à-vis des filles. Elles avaient enfin un toît agréables où vivre, une figure paternelle et surtout une famille, une vraie. 

Maintenant, je ne sais même pas où nous en serons dans trois mois. 

Mon lait ne coule pas très bien , toutes mes économies passent dans le lait de la petite. Il me faut au plus vite trouvé un travail. Ce que je m'attelle depuis deux semaines, parceque bientôt je sais que je devrais recommencer à me battre. 

Pour la maison, maman Lambert a donné un préavis à ceux qui occupe ma maison, dans un mois nous retournons là bas. Bien sûr papa Philippe ne nous a pas chassé mais je préfère que nous partons car ça fait trop de gens dans cette petite maison. 

J'ai perdue la moitié de mon poids de grossesse en un mois. J'essaie de ne pas trop penser mais je n'y arrive pas, j'ai tellement mal surtout je penses qu'il y'a à peine un mois, j'attendais un heureux événement aux côtés d'un homme qui m'adorait ou qui semblait m'adorer. 

Moi (à la réceptionniste) : bonjour mademoiselle, je suis ici pour la pancarte. Je recherche du travaille. 

Elle : ok, attendez sur une table là bas. Je vais faire signe aux chef. 

Moi : ok merci. 

J'attends une dixaine de minutes puis un homme de type caucasien, taille moyenne et un petit ventre s'approche de moi. Il doit avoir la quarantaine. 

Lui : bonjour, vous êtes ? 

Moi : Farah Odongo, je passais par là et j'ai lu la pancarte. Je me suis dit que je pourrai venir me proposer. 

Lui : bonjour. Bon je vous le dit cache, vous n'êtes pas la première à venir. Donc que connaissez vous de la restauration. 

Moi : il y'a trois ans j'ai travaillé comme serveuse au tropicana. J'ai arrêté parcequ'il me fallait préparer mon bac. Et là j'ai du temps devant moi, surtout la nuit. 

Lui : et la journée ? 

Moi : je ne vais pas vous mentir monsieur, j'ai besoin de boulot mais j'ai aussi deux enfants en bas âge et des cours à l'université. Je peux travailler très dur et je m'adapte vite. Mais je ne peux travailler que la nuit. 

Lui (me regardant) : vous me semblez bien Farah mais es que je peux vous faire confiance ? 

Moi : vous pouvez monsieur. 

Lui : tu es métisse ? 

Moi : heu oui. 

Lui : ça tombe bien, les jolies filles attirent la clientèle et savent faire de la publicité. Donc on va faire ceci, tu travaillera quatre jours de la semaine, c'est à dire du jeudi soir au dimanche de dix huit heures jusqu'à la fermeture. Es ce que ça te va ? 

Moi : oui ça me va. 

Lui: j'aime la transparence Farah, les coups foirés je ne cautionne pas. Je te fait confiance parceque entre nous les métisses on doit s'entraider donc ne me le fait pas regretter. 

Moi : et pour le salaire ? 

Lui : tu es vivace toi. OK, normalement tu aura soixante dix milles le mois, si tu es toujours assidu mais les retards et les absences seront retirés de ta paye. Mais tu gardera tes pourboires. 

Moi : ça me va. 

Lui : bon aujourd'hui c'est mercredi, donc tu commencera demain . Moi c'est Pablo ! 

Moi : Heu Pablo, vous pouvez me faire un contrat s'il vous plaît ? 

Pablo (souriant) : tu es sérieuse ? 

Moi (le regardant) :très ! 

Pablo : tu n'es pas commun jeune fille. D'accord. 

Il m' a fait un contrat avant de me presenter aux autres, puis nous nous sommes dit à demain . 

Le salaire n'est pas fameux mais ça va m'aider pour les mois à venir. Avec Edna je ne peux pas faire mieux pour l'instant mais je finirai bien par trouver autre chose pour finir les fins de mois. 

La maison va me coûter trente milles, je devrais me débrouiller avec les vingt milles restant pour payer l'électricité, l'eau et l'école des filles ce qui est en soit impossible. Mais je vais trouvé quelque chose. Déjà dès qu'Edna a deux mois, on stoppe avec le lait, elle prendra de la bouilli de maïs. 

Je suis passé par le marché de massengo avant de continuer la route à pieds. C'est les jambes pleine de poussière que je suis arrivé à la petite maison de deux chambres qu'on se partage à sept plus le bébé. J'ai hâte que ce mois se termine qu'on puisse au moins retrouvé notre chez nous d'origine. 

Avant de faire quoi que ce soit, je dépose le sachet dans la cuisine qui est hors de la maison avant de tirer un seau d'eau et un pagne sur le fil direction la douche. Il est hors de question que je touche mon bébé avec autant de poussière sur le corps. 

En sortant de là, Naomie est déjà en train de s'occuper du marché que j'ai fait. J'entre dans la maison où Belle est devant la télé et Erica à Edna dans les bras accompagnés d'un livre. 

Moi : donne la moi ! 

Erica : elle n'arrête pas de pleurer. Maman Brigitte dit que c'est à cause de son ventre. 

Moi : je sais, bientôt ce sera fini (lui souriant) n'es pas mon bébé?

Edna est un enfant très calme. Elle ne pleure pas beaucoup mais depuis quelques jours, elle lave son ventre comme on dit alors elle pleure un peu plus. 

Je l'emmène dans la chambre où je m'étale sur le lit que la nuit nous partageons avec Erica et Belle, pendant que Naomie dort sur une éponge au sol avec Nina la fille des Itoua. Nous sommes vraiment trop serrés dans cette maison.

Mon téton dans sa bouche, elle tete comme elle peut. Je n'ai pas beaucoup de lait, maman Brigitte dit que c'est sans doute à cause de tout mes problèmes que mon organisme réagit ainsi. 

Ils ne me disent rien mais je sais qu'au fond, ils se posent des questions. Qui ne s'en poseraient pas ? 

Au delà de tout ça, mes problèmes d'argents, le manque d'Édouard et l'affreuse accusation d'infilité à mon encontre, j'adore ma fille. 

J'adore ses magnifiques yeux à la couleur indigo, ses petites lèvres rose, ses cheveux lisses, sa peau toute blanche. Je ne lui reproche de rien car avec un père ou pas, c'est ma fille et elle est parfaite à mes yeux. 


... Édouard Ngoma.... 

Vivre sans Farah et les filles, est très difficile. Pendant ce mois qui m'a paru une éternité, j'ai failli plusieurs fois dans mes moments de faiblesse aller la chercher. Mais je sais que je ne pourrai plus jamais la voir comme avant. 

Ce truc qui la rendais unique à mes yeux a disparu. J'ai l'impression que la Farah que je connaissais était une autre et celle qui m'a fait ça une autre. 

J'aurai pu lui offrir le monde et la lune si elle me l'avait demandé. Jamais, je n'aurai cru que non seulement elle me tromperait mais qu'elle m'attribuerait l'enfant d'un autre. 

J'arrête de penser à elle parceque à chaque fois ça me plonge dans une sorte de dépression et puis la colère me gagne. J'ai juste envie de lui faire autant de mal qu'elle m'en a fait. 

Même aujourd'hui, cette histoire est le sujet de tous les débats dans la famille. Maman s'étant chargé de divulguer cette information à tous les membres. 

J'ai été le plus bête des hommes à en croire leur dire. Surtout quand on parle de comment je la défendais, j'ai juste honte et leur donne raison.

Je plonge dans la rédaction de ce nouveau projet que papa m'a confié. Je ne vois même pas l'heure passé...

Quand mon assistante entre dans le bureau et m'annonce qu'une dame est là depuis une heure. 

Moi : elle vous a dit qui elle est ? 

Elle : non , elle a dit que vous l'attendez. 

Moi : ok faites là entrez. 

Cinq minutes plus tard, Sandrine Odongo dans toute sa splendeur fait son entrée en regardant partout avec ses yeux de lynx. 

Sandrine : alors tu ne me fais pas la bise ? 

Je me lève pour lui faire la bise avant de reprendre ma place derrière mon bureau. 

Moi : que me vaut l'honneur de votre visite ici ? 

Sandrine : c'est toi même qui m'avait donné ta carte en cas de besoin ou bien ? Donc me voilà, je suis dans le besoin ! 

Moi : et cela me concerne en quoi ? 

Sandrine : tu sais la maison que tu m'avais dit de trouvé et bien je l'ai trouvé hein. Mais j'ai besoin de payer quoi ! Un mois de garanti est déjà passé. Et vu que tu es le mari de ma fille, déjà que tu lui as fait un gosse et la dote je ne l'ai même pas encore aperçu, donc j'ai bien le droit de venir t'exiger une petite aide non ? 

Moi (amusé) : en tout cas Sandrine, vous au moins vous avez le mérite de ne pas jouer la comédie comme votre salope de fille ! 

Sandrine tique un moment face à cette insulte avant de se reprendre. 

Sandrine (souriante) : comme ça ma petite blanche qu'on regardait avec des yeux amoureux se trouve traiter de salope . Voyons ça ! 

Moi (la regardant) : et cela ne vous surprend pas n'es pas ? 

Sandrine (soutenant mon regard) : vous devez savoir que je ne suis pas du genre à être fidèle à un seul homme, pourquoi faire d'ailleurs ? Si Dieu lui même n'a pas mis de cadenas sur nos sexes pourquoi en mettre de nous même ? Et comme la société n'aime pas les gens différents, je passe toujours pour une salope et si vous traitez ma petite blanche de salope, du moins selon moi elle est la moins salope de mes filles mais bref je n'en ai rien à foutre. Ce qui m'intéresse en ce net moment, c'est oui ou non j'aurai ces petits billets que je demande. 

J'explose de rire, un rire franc car la sottise et l'audace de cette femme me sidère. Je comprends pourquoi toutes ses filles semblent si honteuse de l'avoir comme mère. 

Je decide alors de tester ses limites pour m'amuser. 

Moi : donc tout ce qui vous intéresse c'est l'argent ? 

Sandrine : j'aime mes enfants, à ma façon mais je les aimes. Mais ce n'est pas l'amour que je ressens pour elles qui me nourri ou m'habille alors oui d'abord l'argent et tout les autres après ! 

Moi : et si je vous disais que maintenant que votre fille m'a blessé, humilié et souillé, je n'ai plus aucune raison de vous aider ? 

Sandrine : je te dirai que Farah a été bien sotte de te laisser lui filer entre les doigts. Mais qu'à telle fait ? 

Moi : elle m'a trompé, je ne sais avec combien ni où mais elle m'a trompé. Et sa fille est blanche ! 

Sandrine (la main sur la bouche) : phopohpoh et moi qui croyais que seul Sandrine avait tenu de moi ? Donc Farah me ressemble comme ça ? 

Moi : et ça ne vous choque même pas ! 

Sandrine : pourquoi ça me choquerait ? Bref cet argent je l'aurai ou pas ? 

Moi : qu'est ce que j'ai à gagner à vous donner de l'argents ? 

Sandrine : qu'est ce que tu gagnais à donner de l'argent à Farah, à t'occuper des enfants ? 

Moi : je pensais qu'elle m'aimait, qu'elle était loyale et honorable ! 

Sandrine : hum tu es vraiment long à la détente hein. Je te dis que j'ai besoin d'argents et je suis prête à le payer si tu veux ! 

Moi (comprenant) : je suis l'ex de votre fille ! 

Sandrine : ma foi tu es l'ex non ? Ex c'est le passé donc tu me donnera l'argent si je descend ma culotte ou pas ? 

Cette femme n'a pas de scrupule, je l'aurai foutu à la porte si mon cœur ne souffrait pas autant. L'idée de me venger d'elle de cette façon se met à germer dans ma tête. 

Moi : es ce que la marchandise est potable ? Je veux dire, vous avez porter Cinq grossesses ! 

Sandrine se lève, va vers la porte qu'elle ferme à double tour avant de s'avancer devant moi, de descendre sa fermeture. Elle porte un ensemble sous vêtements beige. Très conservés pour so' age, elle a un corps beau à regarder. Cette femme est vraiment belle ! 

Moi (essayant de me reprendre) : vous n'êtes pas sérieuse Sandrine ? 

Sandrine : je veux cet argent et toi tu m'a plu dès le premier jour. T'inquiète pas les jeunots ce n'est plus mon truc mais te goutter est une idée qui me plaît beaucoup ! 

Moi (écoutant ma conscience) : bien qu'elle m'est faite ainsi souffrir, je ne peux pas faire ça. Vous êtes sa mère Sandrine. Habillez vous, je vous donne l'argent et vous disparaissez ! 

Sans crier gare, Sandrine laisse tombé son soutient gorge pour laisser appâtre une petite poitrine encore ferme. 

Sandrine : tu viens ou tu veux que je te viole ? 

Moi : Sandrine 

Sandrine(suave) : oui je suis belle, oui je rivalise avec toutes mes filles même si chacune d'elle est une bombe. Si Farah est aussi belle, c'est bien parceque je suis sa mère. Alors viens goûter cher Édouard, vient goûter à la source ! 

Elle prend le fauteuil sur lequel elle était, le tire jusqu'au milieu de la pièce avant d'enlever son slip, de s'asseoir dessus et d'écarter ses jambes. 

Sandrine (se carressant le clitoris ) : Vient montrer à tata Sandrine comment tu bouges les reins mon beau Édouard! Je sais que tu en a envie ! 

J'avoue que l'invitation est trop alléchante pour que je m'éclipse. En couchant avec Sandrine, non seulement je me venges mais aussi je met fin à tous mes tourments parce qu'après cela, je ne penserai plus à elle. 

C'est avec une lenteur calculé que je me déshabille tout en regardant Sandrine se faire du bien avec ses doigts. 

Cette journée se termine plutôt bien. 



Farah, rebelle de la...