Sauvés ou presque

Write by deebaji

Alfred était coincé au service de police, il était occupé à défaire les câbles de communications afin d’empêcher les flics de débarquer et de nous saisir. Pendant ce temps, Jeremy et moi, nous étions coincés dans la salle du coffre et nous commencions à nous vider de notre oxygène petit à petit. Nous allions bientôt mourir et depuis notre légère discussion téléphonique, Alfred n’avait toujours pas réussi à nous rejoindre ou à nous sortir de là, il était coincé et perdu. En vérité, s’il l’avait pu, il se serait immédiatement libéré pour nous sortir de ce bourbier dans lequel nous nous étions fourrés. Alfred était coincé, les flics du service de police le collaient de partout et il n’avait aucune occasion pour se défaire d’eux. Il fallait faire vite, mais comment ? Comment faire lorsqu’on est entouré de vieux pourris qui parlent mal et qui font des blagues lourdes. Le pire avec ces gens-là, c’est qu’il faut rigoler à leur vieille blague de merde sinon, ça s’envenime et ils vous pourrissent la vie. Mais Alfred ne s’est pas laissé faire, il savait que quelque chose se passait mal de notre côté à la banque et qu’on avait besoin de son aide, le plus vite possible. Il savait que s’il ne nous aidait pas dans les temps nous serions soit morts soit sais par les agents de police qui arriveraient à la banque. Le temps lui était compté, qu’est ce qu’il pouvait bien faire ;   ​​DANS LA PEAU D’ALFRED ; (Ce passage de l’épisode est un passage où Alfred joue un rôle de personnage principal dans l’épisode parce que c’est selon ses dires que l’épisode est retranscrit) Mes amis, mes frères, Jeremy et Caleb étaient coincés à la banque. Comment est-ce que je pouvais bien faire pour les sortir de cette galère ? Et puis merde, avec tous ces flics qui me suivaient de près, ça n’était pas du tout chose facile d’arriver à me défiler rapidement pour leur venir en aide. En plus Jeronimo m’avait laissé tout seul. Où est ce qu’il avait bien pu aller se fourrer ce vieux flic. Il fallait que j’essaie de me libérer pour juste quelques minutes de ces flics, je me disais que cela me permettrait certainement d’avoir suffisamment de temps pour désactiver le système de protection de la salle du coffre. Il fallait que je le fasse sans qu’ils ne remarquent quoi que ce soit lorsque j’essaierais de me libérer. Mais comment est ce que je pouvais bien pouvoir faire pour détourner leur attention ? Je n’en avais pas la moindre idée. Et plus le temps passait, plus les chances de survie de Jeremy et de Caleb s’amenuisaient. Il fallait que je me créée une sortie et que je détourne un peu leur attention. Ne serait-ce que le temps de sortir mon ordinateur et d’accéder au poste de contrôle virtuel du système de sécurité. Une idée me vint alors à l’esprit. Si je voulais qu’ils s’éloignent de moi, il fallait juste que je leur montre qu’ils me déconcentraient et que c’était potentiellement dangereux de rester près de moi lorsque j’effectuais mon travail. J’ai donc attendu que les flics se rapprochent suffisamment et j’ai relié deux câbles qui étaient censés ne pas se rencontrer pour que ça fasse des étincelles et pour qu’ils s’éloignent et ils y ont réagi comme je l’avais prédit ; Acteurs de scène : Alfred (moi), Monsieur Kelly (policier) et Monsieur Stéphane (policier)   M. Kelly : Hé !! Qu’est ce qui se passe là ? C’était quoi ça ?!! M. Stéphane : Ouais c’était quoi ça ? Je crois que ça a pété par ici. Qu’est ce que tout cela veut dire ? M. Kelly : Eh, réponds, on te parle là ! Moi : Oh et bien, c’est juste un câble qui était défectueux qui m’échappé parce que je ne suis pas suffisamment concentré sur mon travail. J’aimerais que vous vous éloigniez un peu ; M. Stéphane : Ah bon ? Et pourquoi est ce qu’on devrait s’éloigner mon petit bonhomme ? Tu sais nous aussi on sait toucher à des câbles, monter et démonter c’est notre passe-temps. M. Kelly : (rire de goujat, à gorge déployée) Ah haha, haha, elle était bien drôle ta blague. C’est vrai que nous aussi on sait démonter et remonter des choses si tu vois ce qu’on veut dire par là ? Moi : Oh mais, vous n’avez pas à me le dire pour que je comprenne, je vous rassure. Il faut juste que vous vous éloigniez un peu parce que c’est dangereux de rester ici et je ne garantie pas votre sécurité si ça pète. M. Kelly : Eh, tu joues à quoi là ? Tu nous menaces c’est ça ? M. Stéphane : Ouais tu nous menaces là  Moi : Oh non, pas du tout, pas du tout. J’aimerais juste travailler dans le calme et éviter par la même occasion qu’il ne vous arrive quoique ce soit. Vous êtes les défenseurs de la loi après tout. Notre devoir en tant que citoyen est de vous protéger également. M. Stéphane : Hum, ouais, t’as raison. Il me plait bien ce type, viens Kelly on s’en va, laissons le travailler. M. Kelly : Hum ouais, t’as sans doute raison, viens on va dans le café à Tatiana, il parait qu’il y a de belles filles à mater. M. Stéphane : Eh l’informaticien ; Moi : Oui Monsieur l’agent ? M. Stéphane : T’es sûr que tu veux pas venir avec nous mon pote ? Y’aura de belles filles dans le café d’à côté. Moi : Non ça ira je vous rassure. Une autre fois peut-être ? M. Stéphane : ouais c’est ça, une autre fois. Allez salut ! Moi : j’espère que vous vous amuserez bien avec les filles !! ​​Des filles… ouais c’est ça. Bon maintenant que je m’étais débarrassé de ces deux énergumènes vétérans, il fallait encore que je m’occupe de sauver Caleb et Jeremy qui risquaient leurs vies dans cette fichue salle du coffre. Et dire que si j’en avais fini plus vite avec eux, j’aurais pu les secourir. Mais le temps n’était pas aux remords et encore moins pour des regrets. Je me disais que je devais avoir certainement encore un petit bout de temps devant moi pour leur venir en aide et les sauver ainsi de ce trou dans lequel ils s’étaient fourrés sans même s’en apercevoir. Je devais faire vite. Je devais me presser parce que certes les flics (M. Kelly et M. Stéphane) m’avait dit qu’ils iraient boire un café chez je ne sais plus qui mais, ils pouvaient également débouler à tout moment et tout foutre en l’air. Il fallait donc que je fasse vite et que j’en finisse également dans ce maudit service de police. L’ambiance y était vraiment sombre et déprimante, on sentait toute la décrépitude de l’homme dans cet endroit et ce pas uniquement par les impressions mais également par les odeurs parce que ça puait la pisse, ça puait le vomi, tout était sale et mal entretenu, on aurait pu se croire dans une porcherie ou je ne sais quel autre bordel. Il fallait que je me casse d’ici au plus vite, et ce sans éveiller les soupçons ou même me faire repérer. Bien sûr, c’était facile à dire mais très compliqué à faire. Déjà il fallait qu’ils aient l’impression que tout fonctionnait dans l’enceinte du service pour me laisser partir et ensuite, il fallait également que je le fasse sans compromettre la mission parce que s’ils avaient accès de nouveau à la communication, à tout moment ils pouvaient recevoir un appel à l’aide leur indiquant que tel ou tel incident était entrain de se produire. J’étais comme on dirait, pris entre deux feux. Sauver la vie de mes amis à temps et les sauver par la même occasion de l’arrivée des policiers. Il fallait faire d’une pierre deux coups dans un temps extrêmement limité ; j’ai pris mon ordinateur et j’ai essayé d’accéder à l’emplacement de la Banque MCU afin de m’introduire dans leur serveur pour le pirater et me permettre ainsi d’être administrateur des fonctions et des règles d’emploi. Ce qui me permettrait de prendre le contrôle du système de sécurité et de désactiver les mesures de sureté installées dans la salle du coffre. Mais leur système était super sophistiqué à chaque fois que j’essayais de détourner le système, j’étais de retour à la case départ. Quelqu’un semblait me tourner en bourrique et pourtant, il n’y avait que moi qui était connecté sur ce fichu serveur ; Qui est ce qui pouvait bien se jouer de moi à ce point ? Si je le trouvais, je trouvais également le moyen de désamorcer le système de sécurité ce qui permettrait ainsi à mes amis, Jeremy et Caleb de se sortir de ce trou. Il fallait faire vite, mon temps était compté, je n’avais plus que quelques minutes à disposition pour sauver la vie de mes frères ; c’était carrément le pire jour de ma vie. Une minute, une seconde, une fraction de seconde perdue et je les verrais mourir sous mes yeux sans rien pouvoir faire. C’était d’ailleurs ce qui était entrain de se passer. Après être entré dans le serveur de la banque, j’ai eu un accès libre à toutes les caméras de surveillance qui se trouvaient en son sein ; y compris celles qui se trouvaient à l’extérieur. Histoire d’être averti lorsque la police débarquerait et de faciliter une échappatoire à Caleb et Jeremy. J’avais déjà établi un contact visuel, ça c’était fait. Jeremy s’était déjà endormi et Caleb allait lui aussi bientôt tomber dans les vapes. C’était de lui dont dépendait la réussite de mon opération. S’il venait à perdre connaissance je ne pourrais pas les secourir à temps même après avoir désactiver le système de sécurité. Il fallait donc que je prenne contact avec lui et que je lui demande de rester éveillé. J’ai téléphoné à Jimmy au cas où cela pourrait tourner mal et je lui ai dit de se positionner à l’entrée de la banque pour qu’il puisse intercepter Caleb et Jeremy lorsqu’ils sortiraient de la salle du coffre. Ainsi, il pourrait les aider à porter les sacs et les conduire immédiatement à la voiture avant de prendre la fuite aussi vite qu’ils l’auraient pu. C’était le minimum que je pouvais faire. Mais une autre idée me vint en tête. Au lieu de faire perdre du temps à Jimmy en le faisant attendre à l’entrée de la banque, il fallait que je le fasse entrer afin qu’il aide Jeremy et Caleb puis qu’il leur remette des oreillettes afin qu’on puisse se communiquer les issues de sorties sans risques. Et c’est ce qui s’est fait. Etant donné que les agents de sécurité s’étaient tous faits neutralisés par Jeremy et Caleb, Jimmy avait le chemin facile jusqu’à la salle du coffre. Il avançait en observant les civils qui se trouvaient à l’intérieur de la banque et faisait aussi attention à ne pas se faire neutraliser par l’un d’entre un. Jimmy possédait une arme mais, elle n’était pas chargée ; si jamais l’un d’entre eux tentaient un assaut contre lui et que les autres étaient enjoués par son acte de bravoure, ça tournerait rapidement au vinaigre avec Jimmy. Il fallait donc qu’il soit à la fois cruel et prudent lorsqu’il entrerait dans cette fichue banque pour se diriger ensuite vers la salle du coffre où étaient pris au piège Jeremy et Caleb. Je dois reconnaître que sur ce coup, Koba nous aurait été d’une grande aide avec sa carrure et sa force monstrueuse, il aurait mis quelques minutes à décourager tous ceux qui se trouvaient à la banque et qui essaieraient une quelconque rébellion. Bref, Jimmy avait pu entrer sans problèmes et se dirigeait maintenant vers la salle du coffre où Caleb et Jeremy étaient retenus piégés. L’entrée de cette salle du coffre avait été verrouillée à cause du système de sécurité qui s’était déclenché ; Et maintenant, il ne fallait plus seulement sauver mes amis mais également déjouer tout le système informatique de la banque, sans quoi je ne pourrais pas leur venir en aide et les libérer de cette prison sans oxygène ; ​​​(Conversation depuis les oreillettes entre Alfred(moi) et Jimmy) Moi : eh, Jim, tu m’entends ? Jimmy : skhsh… skshh…oui ça va j’arrive à t’entendre ! je suis dans la banque devant la porte de la salle du coffre ; elle est verrouillée frère. Qu’est-ce que je fais ? Moi : hum… Je vois… regardes à ta gauche, il doit y avoir des sortes d’interrupteur. Appuie depuis et dis ensuite ce qui se produit. Jimmy : Euh, ok attends, je dois appuyer sur lesquelles déjà ? Il y en à trois qui sont devant moi, un de couleur verte, un autre de couleur bleue et un troisième plus gros que les autres de couleur noire ; Moi : n’appuies rien, zoom avec ton oreillette sur l’objectif pour que je puisse voir ce qui se passe. Jimmy : (rire aux éclats) tu veux bien me dire comment je fais pour zoomer avec une oreillette frère ? Moi : (rire) oh ne t’inquiète pas pour ça frère, appuies juste sur le bouton pour augmenter le volume de l’oreillette et la magie opérera ensuite. Jimmy : Bon sang, t’es vraiment une bête en informatique tu sais ça toi ? Moi : (rire) ouais je sais, je sais ; merci. Maintenant, il faut qu’on se dépêche si non on va perdre Jey et Caleb ; Jimmy : Ouais t’as raison. C’est bon là ? Est-ce que t’arrives à voir ? Moi : Oui c’est parfait ! Jimmy : Okay. Alors c’est sur quel bouton que je dois appuyer frère ? Moi : Le noir, appuies dessus ; ensuite cours vers ta gauche, il y a un couloir tout droit au bout du quel tu verras une salle de machines. Il y a environ douze appareils branchés à cet endroit. Tout ce que t’as à faire, c’est tous les débrancher en moins d’une minute. Jimmy : Ok si je comprends bien… Moi : on n’a pas le temps de tout réexpliquer, cours Jimmy, cours ; ou nos amis seront morts. Moi : Okay, faisons comme ça alors. Je cours ;   ​Puis Jimmy se mit à courir, il courut si vite qu’il m’a dit qu’il ne sentait plus ses jambes toucher le sol. Il m’a sorti cette fameuse phrase de la fameuse chanson que tout le monde connait : « I believe i can fly, i believe i can touch the sky. » avant d’arriver enfin à la salle des machines ; ​​​​(Conversation entre Jimmy et Alfred) Jimmy : Okay, je suis dans la salle des machines mais, tu ne vas pas me croire je vois aucun appareil branché comment est ce que je fais mec ? J’ai l’impression d’être dans un vrai labyrinthe là. C’est quoi ce bourbier frère ? Moi : Pas de panique, je suis là pour te guider ne t’inquiète pas. Jimmy : Okay alors dis moi quoi faire. Le temps presse frérot. Faut qu’on fasse vite sinon je vais me faire prendre et Jey et Cal mourront dans cette fichue salle du coffre… Moi : t’as aucune inquiétude à avoir dirige toi juste vers la dernière rangée que tu vois en face de toi et débranche tout ce qu’il y a là. C’est là où se trouvent les appareils. Vite Jimmy, il faut faire vite !! Jimmy : Okay, okay. J’ai compris ! Bon j’y suis, maintenant à toi de me dire, c’est où le premier appareil ? Moi : celui sur ta gauche, débranche-le et, débranche tous ceux qui se trouvent à proximité de lui puis, cours parce que j’ai oublié de te dire, une fois que tous les appareils seront débranchés, le système de sécurité se mettra en auto destruction et toute la salle des machines va exploser.   Jimmy : Oups, tu ne pouvais pas le dire plus tôt ? Je viens de le débrancher, ma vie est fichue. Moi : Oups, mec, j’ai eu peur que tu te défiles alors je n’ai rien dit. Mais faut que tu te dépêches si non ça va vriller et tout va péter ici. Jimmy : Putain Alfred, tu me fais chier là ! ne déconnes pas comme ça frère, je te rappelle que j’ai une famille moi, je ne peux pas prendre autant de risques. Moi : On a tous une famille Jim, fais attention à toi je t’aime frérot.   Jimmy : Ouais c’est ça, quand je sortirai de ce bourbier tu verras de quel bois il se chauffe mon amour pour toi. Moi : Arrête tu vas me faire rougir… Jimmy : Raclure !! Oreillette de Jimmy : BOOM !! BOOM !! Skhsh… skhsh...; Moi : Allo ? Allo ? Oh putain, t’es mort ou quoi Jimmy ? Jimmy ??? Jimmy ??? Réponds ce n’est pas drôle.   ​​Après quelques instants, Jimmy reprit contact avec moi pour me dire qu’il avait débranché tous les appareils et qu’il avait réussi à se sortir indemne de la salle des machines ; Jimmy : Eh, t’es toujours là enflure ? Ou est ce que je suis au paradis là ? Putain, je savais que je ne devais pas jouer à ce jeu… Moi : toujours là pour vous servir, même au paradis. Et ça va chouines pas, t’es pas mort, je ne le suis pas non plus, t’as réussi à t’échapper à temps. Jimmy : ah, ouf. J’ai cru que c’était vraiment la dernière heure de ma vie que je passais là.  Et tout ça c’est à cause de toi mec ! Putain fais chier !! J’ai presque vu ma vie défiler là. Moi : Oui bah t’es pas mort. Le plus gros a été fait. Jey et Cal ont enfin de l’oxygène c’est déjà ça, ils sont sauvés. Maintenant il faut les sortir de là avant qu’il soit trop tard. Jimmy : Oh putain…Oh putain c’est quoi ça mec ? Moi : Quoi qu’est ce qu’il y a frère ? Moi : Allo ? Allo ?? Jimmy !! Jimmy !!! Putain ça recommence…

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