So !
Write by Lulu-marie
Chapitre 36 : So !
**Ronel***
Sonia : La mère de Mélissa ne m'inspire pas confiance alors là pas du tout.
Moi : humm
Sonia : Elle a une idée derrière la tête j'en suis certaine.
Moi (souriant) : et tu es celle qui devine tout.
Sonia : Régi tu n'as pas remarqué ?
Silence
Sonia : Maman Ange tu m'entends?
Régina (la voix brisée) : Ouiii
Sonia (se retournant) : tu as quoi? Oh tu pleures?
Régina (snif) : ...
Je l'ai observé dans le rétroviseur effectivement elle pleure et elle s'échine à essuyer les larmes.
Sonia (me regardant) : tu peux garer sur le côté s'il te plait?
Moi : okay.
J'ai garé comme elle me l'a demandé et elle est passée à l'arrière.
Sonia : qu'est ce qui t'arrive? C'est le bébé ?
Régina (reniflant) : non
Sonia : Mathis te manque déjà?
Régina : mais non
Sonia : tu pleures pour quoi alors ?
Régina : Mélissa (snif)
Sonia : Mélissa ?
Moi (lui passant la boîte de mouchoir) : Tiens
Sonia (récupérant) : merci
Regina : je...quand j'ai écouté l'enregistrement, je me suis rendue compte qu'elle avait souffert avant de mourir (snif) elle a trop souffert. Comme si c'était pas suffisant pour elle de vivre une grossesse extra-utérine ; la douleur de l'accouchement, (snif) il a fallut qu'on lui injecte un poison dans le corps... ses derniers instants sur terre n'étaient que souffrance (snif).
Sonia (la prenant dans les bras) : oohh je vois que la grossesse te rend plus sensible.
Régina : ...
Sonia : en effet elle a souffert mais réjouis toi car justice a été rendue ce jour et son assassin est en prison, je suis sûre que la vie va lui infliger beaucoup plus de douleur qu'elle a fait subir à notre Méli.
Régina : c'était une bonne personne ; la personne la plus honnête que j'avais connu. Pourquoi le monde est si injuste et pourquoi les gens sont si mauvais (snif)?
Sonia : ...
Régina : j'ai peur qu'il m'arrive la même chose.
Sonia : quoi mais qu'est-ce que tu racontes, comment tu peux dire ça?
Régina : je ne sais pas, j'ai peut être des ennemis quelque part.
Sonia : Ne répète plus jamais ça, tu es ma sœur et rien ne t'arrivera okay?
Moi : ne dites pas ça, il ne vous arrivera rien.
Régina (essuyant les yeux): désolée je ne sais pas pourquoi je suis autant sensible.
Sonia : tant que je serais en vie, il ne t'arrivera rien.
Régina : ...
Sonia : tu veux qu'on t'emmène à l'hôpital voir si tu vas bien?
Régina : non, je vais bien.
Sonia : tu es sûre que ça peut aller ?
Régina : oui j'ai juste besoin de me reposer.
Sonia : okay (me regardant)on y va s'il te plait chéri
J'ai démarré et nous l'avons déposé chez elle.
...
Moi (fixant la route): qu'est ce que tu as foutu au tribunal ?
Sonia : j'étais trop énervée.
Moi (secouant la tête) : tu pouvais contenir un peu ta colère non?
Sonia : je te honnis c'est ça ?
Moi : comment avoir honte de toi? Tu es ma femme et je t'aime, je dis juste que tu ne devrais pas interrompre le juge de cette manière.
Sonia (me regardant) : C'est pas bien grave, cela ne l'a pas empêché de condamner la meurtrière en tous cas.
Moi (souriant) : ...
Sonia : Quoi? Pourquoi tu souris?
Moi : non rien je pensais juste...
Sonia : à quoi?
Moi : je ne t'ai pas dit que tu étais belle ce matin
Sonia : tu pensais? Donc pour toi tu penses seulement tu ne dis pas? Et non tu ne m'as rien dit.
Moi : pfff il faut toujours que tu prennes les choses à ta façon.
Sonia : toi même pfff
Moi (caressant sa cuisse) : je t'emmène déjeuner tu veux bien?
Sonia (me montrant ses dents): Chéri ne demande pas, agis seulement en plus il faut fêter la victoire de Mathis et notre mariage (me tendant sa main)
Moi (la saisissant): je suis d'accord. Nous n'avons toujours pas discuter du mariage, tu veux te marier quand ?
Sonia : après l'accouchement de ma sœur c'est mieux, j'aurais le temps de mieux m'organiser.
Moi : hummm j'espère que tu ne vas pas m'épuiser financièrement ?
Sonia (haussant les épaules): on verra bien, commence déjà par sélectionner le restaurant car je meurs de faim.
Moi : j'ai ma petite idée .
Je l'ai conduit au Berlin en prenant la peine de choisir une meilleure table.
Sonia : pourquoi ici?
Moi : c'est un bon restau la cuisine est excellente.
Sonia : tu as l'habitude de venir ici?
Moi : non mais je l'ai découvert grâce à un collègue.
Sonia : hummm
Une fois installé, j'ai appelé un serveur pour prendre la commande. Une jeune fille s'est présentée, elle a noté nos commandes mais pendant que je discutais avec elle sur le menu, ma femme a changé de visage.
La serveuse (souriant): ce sera tout?
Moi : oui.
Elle : très bien, ça ne sera pas long.
Moi : d'accord merci
Sonia(me regardant) : tu fais quoi comme ça?
Moi : quoi?
Sonia : la serveuse, tu la connais ?
Moi : non non
Sonia : alors c'est quoi ça tu lui fais les yeux doux devant moi?
Moi : qu'est-ce-que tu dis?
Sonia : Pourquoi tu regardes cette fille comme ça et pourquoi tu m'as amené ici?
Moi : comment? je ne te comprends pas et ne m'énerve pas s'il te plaît.
Sonia : Ah bon?
Moi : ne commence pas.
Sonia : te fous pas de moi Ronel la bague n'était pas à moi n'est-ce-pas ?
Moi : Quoi?
Sonia : c'est ta maîtresse ? je me demande si tu m'aimes vraiment.
Moi : mais chérie qu'est ce que tu racontes, tu es ma femme la mère de ma fille et nous allons nous marié...
Sonia (me coupant la parole) : Il n'y aura pas de mariage Ronel, tu ne m'as jamais demandé en mariage.
Moi (surpris) : Quoi?
Sonia : est ce que tu m'as demandé en mariage comme il faut Ronel? Je suis quoi pour toi?
Moi : tu parles de la dot? on le fera avant le mariage.
Sonia (se levant en repoussant la chaise) :...
Moi (le regardant) : non pas ici s'il te plaît.
Sonia : pourquoi pas ici? Qu'est-ce que j'ai de moins que les autres et tu ne peux pas me demander en mariage comme il se doit ?
Moi(dépassé) : Quoi?
Sonia (essayant d'enlever la bague ): Ne m'énerve pas.
Moi : quoi?
J'ai cru un moment qu'elle blaguait mais là ça devient sérieux quand elle a enlevé la bague de force. Mais qu'est-ce qui se passe là ?
Moi (me levant) : Ho ho ho ho qu'est-ce que tu fais?
Sonia (me jetant la bague) : Je te rends ta bague tu ne l'avais pas acheté pour moi j'en suis sûre. Tu as une maîtresse.
Moi : Quoi? Mais qu'est-ce que tu dis?
Sonia : restes bien loin de moi et de ma fille.
Moi : Mais pourquoi tu es si compliquée So? regardes tu fais une scène tout le monde nous regarde.
Sonia : Ronel tu dois arrêter de me mentir (s'en allant).
Moi (la suivant): mais qu'est-ce que j'ai fait ?
Sonia : ...
Moi (le cœur battant): Sonia.
Encore une fois elle refuse de m'épouser et cette fois ci c'est de la manière la plus horible, je vais finir pas croire qu'elle ne m'aime pas, qu'elle ne m'aimera jamais. Elle a d'autres projets dont je n'en fais pas partir. Je me demande toutefois pourquoi elle avait accepté la bague hier?
Moi : Sonia ?
Sonia (s'arrêtant) : Tu penses que moi fille de ADANDE j'allais me contenter de ton sourire et puis c'est tout?
Moi (le cœur battant): quoi?
Sonia : Tu n'as posé ton genoux à terre Ronel
Moi (perdu): Quoi?
Sonia : tu m'as laissé porter la bague sans même me la placé au doigt j'en déduis qu'elle n'était pas à moi, si c'était vraiment à moi tu ne l'aurais pas cacher dans la poche de ta veste.
Moi : mais c'est à toi, j'attendais le bon moment pour te faire ma demande.
Sonia : Faux
Moi : je te jure, tu m'as devancé en trouvant la bague.
Sonia : prouve le
Moi : comment?
Sonia : tu vois, tu n'es même pas capable de le prouver.
Moi (comprenant) : Okay okay je comprends maintenant, je suis désolé (posant un genoux à terre) de n'avoir pas vite compris le message. J'ai la chance de t'avoir à mes cotés, merci de m'avoir donner cette adorable fille Chancelle.
Sonia (souriant) : ...
Moi : tu es ma chance....aimerais tu devenir ma femme Sonia ?
Sonia (soupirant): j'ai dit ouiiii depuis.
Moi (lui passant la bague): je t'aime
Sonia (souriant): Est-ce que c'était si compliqué de faire les choses bien? J'ai parlé longtemps avant que tu ne comprennes le message.
Eux (autour de nous) : Félicitations bravo c'est réussit.
Moi (me levant) : alors...?
Sonia : je suis dingue de toi Ro
Moi (la serrant dans mes bras) : et pourtant tu as failli me quitter
Sonia (m'embrassant) : jamais, ça faisait partir du plan. Toi et moi c'est pour la vie.
Moi : du plan ?
Sonia : merci à tous
Eux : félicitations
Moi : merci.
Moi (lui chuchotant ): tu parles de quel plan?
Sonia : c'est ce que je voulais, une vraie demande en mariage, que le monde entier soit témoin.
Moi : attends tu veux dire que cette scène de jalousie était un coup préparé ?
Sonia : pas celui du restaurant en tous cas... C'était pas exactement prévu ainsi mais j'ai aimé la tournure.
Moi : ...et si je ne t'avais pas rattrapé ?
Sonia : je te connais trop bien chéri.
Plus que dépassé, je n'arrive pas à croire ce qu'elle vient de faire. J'ai eu la plus grosse peur de ma vie quand j'ai imaginé qu'elle allait vraiment me quitter.
Sonia : Tu m'offres un autre verre pour fêter ça ?
Moi : La prochaine fois préviens moi j'aurais l'air moins ridicule.
Sonia(s'asseyant) : fais moi un rappel alors.
Moi : c'est ce que je risque quand tu passes ta journée devant les séries télévisé?
Sonia : humm
Un monsieur : j'espère que je serai inviter au mariage toutes mes félicitations, c'était une demande exceptionnelle.
Sonia (souriant) : vous êtes le bienvenue, merci.
Une femme comme ça, je n'aimerais pas en avoir deux dans ma vie parcequ'elle me fait souffrir dans tout les sens du terme. Je jure, deux femmes comme Sonia dans ma vie et je suis mort avant même d'avoir réaliser mes projets. J'espère que ma fille ne lui ressemblera pas.
Sonia : souris un peu, on dirait que tu n'es pas heureux, à quoi tu penses ?
Moi : à ma fille.
Sonia : ne t'inquiète pas elle ne peut pas te ressembler.
Moi : c'est de ça j'ai peur justement qu'elle ne te ressemble pas toi.
Sonia (me fixant): Je ne veux pas gâcher mon moment hein.
Moi : sorcière, tu as failli me donner une crise.
Sonia(souriant) : c'est vrai ? Tu avais si peur que ça ?
Moi : pfff
**Mathis ***
Armand a bossé des mois durant sur cette affaire et il n'était pas question qu'on ait un échec, aujourd'hui c'est la journée des bonnes nouvelles, Antoine est libre le verdict était en sa faveur. Il en avait pour vingt ans il a passé onze ans en prison et aujourd'hui le voilà libre. Il était accusé d'assassinat... il s'était porté coupable à la place de sa femme qui était le véritable coupable, elle a tué son amant et elle s'est donné la mort il y a quelques années. Je l'ai appris au cours du procès.
Quand à Isaac, il a refusé mon aide, il a renvoyé maître Armand en disant qu'il était à sa place et qu'il ne devrait jamais sortir. Nous avons appris qu'il avait tué sa mère voilà pourquoi il est en prison, il a déjà purgé sa peine mais il refuse de sortir, il affirme qu'il est maudit. Tuer sa propre mère c'est un péché peut importe le genre de mère qu'elle était, bon je n'ose pas me prononcer sur l'affaire. La prison est remplie d'innocents mais aussi de coupables. Comme Aminath qui, j'espère en aura pour son compte là-bas, j'espère qu'elle va payer pour le mal qu'elle a fait autour d'elle en brisant des familles.
Armant (me sortant de mes pensées) : Mathis ?
Moi : ooh pardon, merci pour tout.
Armand : il fallait que justice soit faite. Tu le méritais.
Moi : Merci. J'ai déjà discuté avec Annani pour...
Antoine (prenant par là les mains menottés) : Mathis que Dieu te Bénisse, tu es un homme bon, grâce à toi je suis libre aujourd'hui.
Moi : j'ai fait ce que j'ai pu c'est à Armand que tout le mérite revient.
Antoine : c'est toi qui a payé sinon où vais-je trouver l'argent pour me prendre un avocat (les mains jointes) je suis libre
Moi : tu pourras rentrer chez toi retrouver tes enfants.
Antoine : mes enfants, ça fait onze ans que je n'ai pas vu mes enfants, j'espère qu'il seront heureux de me voir, je ne sais même pas ce qu'ils deviennent.
Moi : tu le sauras vite en tous cas.
Antoine : je suis libre, merci Mathis tu es mon Dieu mon envoyé du ciel...(entrant dans le fourgon) je t'appellerais et on ira prendre une bonne bière ensemble.
Moi : avec plaisir mon frère.
Armand (souriant): il est heureux
Moi : cette journée est plus que satisfaisante alors on fait le point?
Armand : oui.
Il m'a suivi jusqu'à la voiture et je lui ai signé son chèque.
Moi : les bons comptes font les bons amis.
Armand : merci beaucoup.
Moi : C'est moi qui te remercie pour tout.
Armand : on fera tout tout pour sortir ton casier le plus rapidement possible, Annani est sur le coup.
Moi : il me l'a dit. Merci.
...
Je suis rentré retrouver ma femme et mes enfants. Je ne pouvais pas espérer mieux après la pluie c'est le beau temps.
Régina (me serrant dans ses bras): ma joie est immense.
Moi : Ma femme
Régina : vraiment je ne sais pas comment remercié Dieu.
Une journée pareille se fête et si elle n'était pas aussi épuisée par la grossesse j'allais la faire mienne mais je me suis contenté de m'allonger près d'elle et de parler à Miracle.
Régina : avec les enfants ce soir on ira à l'église.
Moi : d'accord
Régina : pour remercier Dieu.
Moi : et ensuite je vous emmène dîner.
**Pavel***
J'ai rencontré la phsy et elle m'a installé. Elle m'a demandé mon nom, prénom âge, noté des choses avant de ressortir pour une urgence. Depuis elle va elle vient, elle s'excuse. Je commence à regretter pourquoi je suis ici, je ne suis pas fou ; je me lève et prends la direction de la porte. J'ouvre et en voulant sortir je la croise.
Elle : Monsieur?
Moi (me grattant la tête): j'allais partir
Elle (souriant) : excusez moi je suis à vous maintenant. C'était une urgence avec un patient.
Moi : okay
Elle (souriant): Veuillez vous asseoir.
Moi (exécutant) : ...
Elle a tiré sa chaise en contournant le bureau et elle est venue s'asseoir en face de moi.
Elle : mon nom est Anita.
Moi : okay
Elle : pour faciliter la communication avec mes patients on se tutoie, ça peut aller?
Moi : oui
Elle : détends toi.
Moi : ...
Elle (prenant un stylo et un carnet): alors dis moi ce qui t'amène chez le psychiatre Pavel (écrivant)
Moi : je ne sais pas, je ne sais même pas.
Elle : racontes moi ton histoire.
Moi : ...
Elle : tu commences simplement par le tout début.
Je me suis mis à raconter mon histoire du tout début, de ma rencontre avec Mélissa ; sa grossesse ; notre mariage son accouchement ; sa seconde grossesse qui l'a envoyé à l'hôpital jusqu'à sa mort qui implique la fausse accusation envers Mathis et le plus difficile : mes sentiments envers Lara.
Elle m'a écouté, à aucun moment elle ne m'a interrompu. J'avais vraiment l'impression que quelqu'un m'écoutait et me comprenait pour une fois. Maintenant je n'attends qu'un diagnostic.
Elle (prenant la parole): tu penses que tu fais mal en retombant amoureux de celle qui était sa meilleure amie?
Moi : je ne pense pas, c'est vraiment mal.
Elle (écrivant) : ...
Moi (impatient) : ...???
Elle (levant les yeux vers moi) : tu souffres d'une dépression masquée.
Moi : ...???
Elle : tu fais semblent que ça va alors que rien ne va, tu te reproches la mort de ta femme, tu penses que tu es responsable alors que ce n'est pas le cas.
Moi : ...
Elle : Tu fais une dévalorisation de ta propre personnalité, une perte de confiance en sois, une culpabilité excessive et une baisse de la morale sont ce que j'ai noté chez toi toute suite.
Moi : je suis déprimé c'est vrai
Elle : Il y a une différence entre être déprimé et souffrir d'une dépression. La déprime ou le fait d'être déprimé est un état passagère contrairement à la dépression qui se caractérise par des symptômes et des caractéristiques durables. C'est le cas chez toi, tu es triste, tu l'es depuis la mort de ta femme et tu l'es encore plus aujourd'hui. Ton âme est rongé par la culpabilité et il faut que ça cesse.
Moi : ...
Elle : Dis moi, c'est quand la dernière fois que tu as ris aux éclats depuis de départ de Mélissa ?
C'est quoi cette question, elle me met vraiment mal alaise.
Moi : je ris
Elle : tu ne ris pas, tu fais effort de sourire et ton souris s'arrête aux lèvres juste là pas plus.
Moi (fatiguée par tous ce qu'elle raconte) : ...
Elle : ne sois pas fatigué de m'écouter, ce que je dis y va de ton bien-être. Tu n'es pas ici de ton propre chef tu as été obligé.
Moi : Personne ne m'a obligé.
Elle : ton comportement le montre.
Moi (soupirant) : ...
Elle : Ta femme te parle simplement parcequ'elle aimerait que tu ailles de l'avant. Tu dois faire face à tes vieux démons et les combattre.
Moi : bon alors je fais comment ?
Elle : mon discours fait partir de ton traitement Pavel. Et ce n'est que la première phase.
Moi : comment je vais guérir de la...
Elle : dépression masquée. D'abord il faut que tu te libères l'esprit, il faut que tu arrêtes de penser que ce que tu fais est mal, il faut que tu arrêtes de te culpabiliser, il faut que tu commences par ouvrir ton esprit. Tu dois admettre que Mélissa est partie une fois pour de bon et que la vie continue, elle ne reviendra pas.
Moi : je l'ai vu et elle me parle.
Elle : je sais, mais tu dois te mettre dans la tête qu'elle ne reviendra pas. Elle aura toujours une place dans un coin de ton cœur oui et c'est normal. Elle veut quelque chose de toi.
Moi : tu crois que les fantômes existent ?
Elle (souriant) : si je crois? je suis psychiatre et tout a de sens pour nous les pshy. En plus nous sommes en Afrique. Ici il ne s'agit pas de croire ou non mais d'avancer. Tu es dans ton droit de refaire ta vie avec la femme qui te plaît.
Moi : c'est difficile
Elle : je te promet que tu vas y arriver si tu suis mes conseils.
Moi : tu vas me prescrit des antidépresseurs ?
Elle : pas du tout, nous allons plutôt faire des séances de psychothérapie pendant six semaines.
Moi : ...six?
Elle : Oui, à la fin de ton traitement tu vas te rendre aisément sur la tombe de ta femme.
Moi : et pourquoi ?
Elle : pour tourner définitivement la page.
...
**Nella***
Alice : Nella ton ami est là.
Moi : il est où ?
Alice : Au portail
Moi : et maman?
Alice : elle est dans sa chambre.
Moi (prenant mon sac) : dis lui que je suis partie.
Alice : okay
Depuis mon retour je ne fais que ça ooh, les fêtes ; la plage et les ballades avec mes amis bref je profite à fond de mon retour.
Je n'ai pas visité Arthur parce que maman m'en a empêché et j'ai longuement réfléchis je pense que c'est mieux ainsi, attiser le feu ne mènera à rien. J'ai appris que papa se charge de lui déjà et il en a pour des années en prison. En tous cas, il ne sortira pas de sitôt. J'avais réussi à fermer la page, mieux je continue comme ça et tout le monde se portera bien.
Moi (croisant mon père) : ...pa
Papa (me fixant): ...
Moi : bonsoir papa
Papa : où vas tu?
Moi : je sors.
Papa : à qui tu as dit que tu sortais ?
Moi : maman le sait.
Papa (l'air de rien): j'ai renvoyé ton ami.
Moi : quoi? Mais pourquoi ?
Papa : depuis que tu es rentrée tu ne fais que sortir.
Moi : mais papa.
Papa : tu ne sors pas ce soir et point
Moi : tu n'as pas le droit de m'empêcher de sortir.
Papa : Je suis ton père jusqu'à preuve de contraire
Moi : Quand j'étais là-bas, il avait personne pour me dire ce que je dois faire ou pas.
Moi : Malheureusement pour toi, tu es ici et c'est ma loi qui passe dans cette maison.
Moi : tu me honnis comme ça devant mes amis?
Papa : Nella je ne discute pas avec toi. Tu feras ce qui te plaît quand tu seras chez toi.
Moi : Ça veut dire quoi?
Papa : Quand tu voleras de tes propres ailes.
Moi : J'ai finis mes études
Papa : alors cherches toi un boulot et reviens me présenter ton copain. Et j'espère que ce ne sera pas un moins que rien comme ce criminel qui a essayé de détourner ma société.
Moi : tu n'as même pas pris la peine de chercher à connaître Adriel.
Papa (me dépassant) : je m'en fous, j'aurais dû prendre des mesures depuis des années.
Maman(apparaissant) : C'est quoi le bruit?
Moi : ...
Papa : c'est ce qui se passe quand on a des enfants inconscients qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire de leur vie.
Moi (bouche bée):...
Maman(me regardant) : ...
Moi : Qu'est ce que j'ai raté ici? Il m'a insulté et il a carrément renvoyé Adriel
Maman (Soupirant) : ...
Moi : il va prendre quelle mesures?
Maman : il est en colère après ton frère, depuis son divorce
Moi : mais je ne suis pas mon frère.
Maman : tu connais ton père, il a tout accumulé et le problème de ton ex copain entre griffe et celui de ton frère. C'est pour ça que je ne veux pas que tu ailles en prison voir ce type.
Moi : Mais j'ai renoncé à ça déjà. Je veux sortir et il m'empêche
Maman : c'est sa manière de te protéger.
Moi : je n'ai pas besoin de sa protection (m'en allant) papa a un problème.
Maman (me suivant) : calmes toi.
Moi : je n'ai pas dix huit ans (m'arrêtant) et il m'a dit aussi de trouver un travail et de quitter sa maison.
Maman : il n'a pas dit ça Nella
Moi : c'est ce qu'il voulait dire en tous cas.
Papa (depuis sa chambre) : je me demande pourquoi Dieu m'a donné des enfants immature et irresponsable.
Moi (regardant ma mère) : tu entends?
Maman : c'est ça manière de vous protéger.
Moi : j'en ai assé.
Je retourne dans ma chambre furieuse pour appeler Adriel.
...
Moi : Tu as fait la connaissance de mon père déjà
Adriel : Oui, il est spécial
Moi : je suis vraiment désolée.
Adriel : ce n'est pas grave Nella et il a bien fait même, le contraire m'aurais étonné.
Moi : je ne suis plus une enfant. J'ai géré ma vie seule là-bas pendant toutes ses années.
Adriel : maintenant tu es chez ton père et tu dois te plier à ses exigences
Moi : mon père est un tyran
Adriel : il t'aime beaucoup.
Moi : maintenant je ne peux plus sortir de chez moi c'est le comble.
Adriel : je suis retourné à la maison aussi.
Moi (réfléchissant) : Adriel je suis prête à devenir ta femme.
Adriel : qu'est ce que tu dis?
Moi : Que je veux qu'on essaie quelque chose.
Adriel : Nella attends qu'est ce qui s'est passé avec ton père?
Moi : Rien
Adriel : Non dis moi la vérité.
Si c'est pour emmerder mon père je suis prête. Je n'ai pas compris sa réaction de tout à l'heure alors ...(réalisant ma bêtise ) non qu'est ce que je raconte.
Moi : je blague Adriel .
Adriel : on ne blague sur des choses importantes.
Moi : désolée.
Adriel : je te laisse j'ai des choses à faire.
Moi : tu es fâché ?
Adriel (froid): non
Moi : okay escuse moi.
Adriel : Nella je suis occupé là.
Moi : d'accord à plus.
Click
Bravo Papa, tu as réussi à me gâcher la soirée, c'est gentil de ta part. Pfff
**Lara***
J'avais fait un tour à la boutique ce soir parce-que Hélène m'a appelé, elle voulait connaître les lieux et je l'ai fait visiter, je pensais que ce sera rapide mais elle m'a pris toute la soirée maintenant je suis épuisée.
Moi (passant la porte): bonsoir.
Pavel : tu aurais pu m'appeler d'aller te chercher.
Moi : c'était pas la peine.
Pavel : ...
Moi (le regardant) : c'était comment ta séance?
Pavel : bien.
Moi : Okay.
Pavel : je t'attends pour le dîner.
Moi : tu peux commencer sans moi, je vais prendre ma douche.
Pavel : comme tu veux alors.
Je ne sais pas pourquoi je me sens nerveuse quand je parle avec lui, j'ai l'impression de manquer de respiration. J'ai pris mon temps dans la douche avant de sortir.
En descendant j'ai entendu des rires dans le séjour ce qui m'a amené à prêter plus attention. Je me suis cachée derrière le grand mur pour écouter, je reconnais la voix du docteur.
Axelle : mais c'est une collègue, nous avons fait la médecine générale ensemble après elle est partie s'installer en France pour continuer dans sa spécialité.
Pavel : Ah daccord
Axelle : comment tu l'as connu?
Pavel : c'est mon frère qui m'a donné ses coordonnées.
Axelle : c'est la meilleure psychiatre. Sinon comment ça s'est passé ?
Pavel : très bien, je me suis ouvert à elle, après cette première séance je me sens un peu mieux.
Humm, quand je lui ai posé la question, il est resté bref avec moi comme s'il n'avait pas envie de me parler maintenant quand c'est elle, il donne de détails.
Axelle : je ne savais pas que tu avais un problème.
Pavel : c'est rien de grave.
Axelle : tu peux m'en parler.
Pavel : non pas pour le moment
Axelle : d'accord, j'espère que ça t'aidera vraiment et tu auras satisfaction.
Pavel : je l'espère aussi.
Axelle : bon je vais y aller.
Pavel : Je te raccompagne.
Axelle : euuh tu veux bien te joindre à moi demain soir pour un dîner chez moi à la maison?
Pavel : euuh
Axelle : dis oui, s'il te plaît, en plus tu me dois bien ça parce que tu es parti sans rien me dire et ça fait longtemps tu n'es pas passé me voir on a plus dîner ensemble.
Euuuuu donc vous Dinez ensemble? Houmm
Pavel : bon d'accord.
Axelle : merci, je vais te surprendre avec ton plat préféré.
Pavel : tu te rappelles ?
Axelle : bien sûr comment je peux oublier? Tu parles beaucoup quand tu bois
Pavel : ahh oui
Hummmmm c'est même allé si loin entre eux... Ils sont sortis je me suis avancée près de la fenêtre.
Axelle (lui faisant une bise sur la joue): à demain.
Pavel : oui
Tchiipp. Je ne sais même pas pourquoi ça m'énerve qu'elle soit là. Tchiip, je suis retournée dans ma chambre en refermant la porte derrière moi.
...
Pavel : Lara?
Moi : quoi?
Pavel : le dîner va se refroidir.
Moi : je n'ai plus faim.
Pavel : ...
Moi :...
Pavel : D'accord.
Moi : ...
Pavel : bonne nuit.
Moi : pareillement.
Bonne nuit, surtout dort bien. Et fais de beau rêve sur le docteur.
Le lendemain je me suis levée très tôt je n'ai croisé personne, d'abord le sport et ensuite je suis rentrée m'apprêter pour le travail.
Pavel (devant la porte) : tu peux m'aider avec la réinscription de la petite, sa tenue, ses fournitures? la rentrée scolaire c'est dans quelques semaines.
Moi (sans le regarder) : je m'en charge.
Pavel : merci, tu peux prendre ma voiture.
Moi : Non
Pavel : ne sois pas désagréable, je te laisse les clés ici ainsi que l'enveloppe (posant)
Moi (levant les yeux): je suis désagréable ?
Pavel : Oui, tes réponses sont toujours secs, tu es froide avec moi, tu me fais savoir clairement que tu n'as pas envie de causer avec moi. Quand nous sommes dans la même pièce tu gardes une distances vis à vis de moi comme ci j'étais un virus que tu fuis.
Moi : qu'est-ce que tu racontes ?
Pavel : hier je t'ai demandé de descendre pour le dîner, je t'ai attendu tu n'es pas descendue et quand je viens te chercher tu me dis que tu n'as pas faim.
Moi : je suis descendue et tu étais occupé à parler avec le docteur, à lui raconter ta séance avec la phsy alors que je t'ai posé la question quelques minutes plutôt m'as donné juste un mot comme réponse.
Pavel (plissant les yeux): Lara je...
Moi (le coupant): ça suffit
Pavel : c'est parce que tu étais froide avec moi je me suis dis que c'était sûrement le coup de la fatigue.
Moi : J'ai dit ça suffit
Pavel : je voulais qu'on parle un peu c'est pour ça je t'ai attendu pour le dîner.
Moi (montant le ton): Pavel
Mével (devant la porte) : vous vous disputez?
Moi : non chérie.
Pavel : non ma chéri.
Mével : je suis prête
Pavel (la regardant) : tu vas où ?
Mével : j'accompagne tata au travail.
Pavel : annh sois sage hein (me regardant) on en reparle si tu veux.
Moi (le dépassant) : pas besoin, on y va Mével.
Mével : papa tu ne vas pas au service ?
Pavel : non.
Moi : Mével prends les clés de la voiture et l'enveloppe sur la table.
Mével : D'accord.
...
Mais c'est ma voiture ? C'est bien ma plaque d'immatriculation mais plus la même couleur. Mais qui est à bord? Je me suis arretée juste derrière elle quand le feu est passé au rouge. Avec les motos de part et d'autre je ne peux pas me rapprocher, j'essaie de tirer le cou pour voir mais j'y arrive pas. J'ai patienté que le feu passe au vert et j'ai enclenché la vitesse en accélérant pour atteindre son niveau.
Moi : Stupide Vanessa (Secouant la tête) ...
Mével : qui est stupide ?
Moi : personne.
Nos regards se sont croisés, elle m'a souri j'ai détourné mon regard en accélérant plus vite.
Mével (regardant la voiture) : c'est elle?
Moi : stupide.
Mével : stupide
Moi : mais c'est pas possible.
Mével : quoi tata ?
Moi (riant): ...
Elle s'accapare des restes, trop la honte. Nella m'avait dit qu'elle s'était installée de force dans la maison. Donc c'est vrai pfff
Mével : tu ris quoi?
Moi : rien ma chérie.
Mével : la dame dans l'autre voiture te regardait
Moi : elle nous envie.
Mével : tu la connais ?
Moi : non, juste qu'elle est jalouse de nous, de notre bonheur.
Mével (ouvrant la bouche) : aahhhh
Moi : ouiiiii.
J'ai entamé avec l'école de la petite d'abord pour finir au bureau.
Nous sommes restées jusqu'au soir où j'ai reçu une invitation de la part de mon prof de sport. Heureusement que Mével dort déjà, Sarah pourra veiller sur elle. Je me prépare.
Pavel (frappant la porte) : Lara tu es là ?
Moi : oui
Pavel (ouvrant): je voulais te dire que je sortais...(me fixant) tu sors aussi?
Moi : oui
Pavel : je vais... Axelle m'a invité à dîner.
Moi : Flavien m'a invité aussi.
Pavel : Okay...Amuses toi bien
Moi : C'est ce que je compte faire(souriant) toi aussi.
Pavel : merci...tu n'aimerais pas qu'on continue la discussion de ce matin?
Moi : non laisse tomber.
Pavel : d'accord.
Il a refermé la porte derrière. Lui dans sa soirée et moi dans la mienne alors pourquoi je suis...bizarre? Pfff
**Mathis***
**Des semaines après***
Depuis le procès, Pavel me regarde autrement, je ne ressens plus de la haine dans son visage, je l'ai croisé chez moi à plusieurs reprises quand il passe chercher sa fille. On se serre la main comme s'il n'y a jamais eu ce mur entre nous par le passé (secouant la tête) comme la vie peut radicalement tourner, eh oui il a toujours été prouvé que la terre est ronde, et elle tourne sur elle même donc les choses tournent également. Ça fait aussi des semaines que l'hôpital m'a appelé d'aller chercher les résultats du test d'ADN que j'ai demandé et j'hésite. Mais aujourd'hui je suis prêt à savoir, je ne sais pas ce qui se passera si Mével est vraiment ma fille, j'ai peur d'enclencher une nouvelle guerre sans le savoir. je ne veux pas lui arracher son enfant il a déjà beaucoup souffert pour la perte de Mélissa et maintenant ce sera sa fille, je ne suis pas aussi cruel mais néanmoins si c'est positif je vais plus me rapprocher de ma fille d'avantage. On verra bien !
Je prends mon souffle avant de descendre de la voiture, j'arrive à l'accueil et je montre le reçu, la jeune femme fouille longtemps avant de sortir une enveloppe.
Elle (me tendant un registre): signez ici s'il vous plait.
Ce que je fais, puis elle me tends l'enveloppe et la remercie je n'attends pas de sortir de là avant d'ouvrir.
Je prends le papier entre mes mains, mes yeux descendent directement sur la partie qui m'intéresse.
Je passe les mains au visage avant de déchirer la feuille en mille morceaux et de jeter dans la poubelle qui se trouvait juste à la sortie. Je monte dans ma voiture et démarre en étant débarrassé de ce poids. Le test est négatif, Mével n'est pas ma fille. Alors c'est comme si je n'avais jamais fait ce test, ni vu ni connu.
Je regagne mon domicile pour raconter toute la vérité à ma femme.
Régina (fermant les yeux): elle n'est pas ta fille.
Moi : non
Régina : au moins tu es soulagé maintenant.
Moi (caressant son ventre): Oui, le miracle a commencé à partir d'ici.
Elle est pratiquement au terme de sa grossesse et elle est de plus en plus fatiguée. Dieu merci elle n'a pas eu de sauts d'humeurs, elle n'a pas été dérangé, le seul point négatif c'est qu'elle n'a souvent pas d'appétit, elle ne mange mais pas malgré ça la grossesse lui va à ravir. Quand à moi je m'occupe d'elle et je fais attention à ses moindres faits et gestes.
Cette fois si je ne vais pas passer à côté, je me suis fixé des objectifs : ma famille d'abord et je veille à cela. Je passe plus du temps avec ma famille qu'avec mon ordinateur. Je suis présent dans leur vies, les enfants grandissent bien et nous sommes heureux. J'avais peur que Régina n'arrive pas à gérer mais malgré la grossesse, elle s'occupe bien de la petite Morelle avec l'aide de la nounou évidemment et de sa mère qui est arrivée il y a deux semaines.
Elle vient d'entrer dans sa dernière semaine donc ça peut arriver à n'importe quelle heure et j'ai hâte de prendre mon fils dans mes bras.
**Solène***
Moi (le retenant) : attends
Pascal : tu me veux quoi femme ?
Moi : écoutes moi d'abord.
Pascal : je t'ai déjà écouté la dernière fois Solène il n'y a pas de place pour toi dans ma maison.
Moi : Pascal tu m'aimes encore je sais. Je regrette ce qui s'est passé entre nous, tu sais je t'aime toujours. Tu m'avais dis si j'avais demandé pardon tu m'aurais repris.
Pascal : c'était il y a sept ans.
Moi : maintenant je reviens te demander pardon'.
Pascal : tu es malade, une personne normal ne peut pas faire ce que tu fais, tu veux me tuer aussi c'est ça ? comme tu as tué ton mari le policier? Tu es folle hein.
Moi : Dylan n'est pas mort
Pascal : alors pourquoi tu ne retournes pas auprès de lui?
Moi : je ne peux pas, sa famille m'a mise dehors.
Pascal : alors cherches toi un autre parce que moi je ne vais jamais te reprendre (tapant les mains) Tu me quittes, tu prends mon fils avec toi tu pars des années après tu reviens. Je vais te mettre où ? Chez moi ? tu oublies que tu t'es battu avec ma femme? Je vais te reprendre pour que tu viennes nous tuer?
Moi : ne dis pas ça
Pascal : Si je te reprends c'est que j'ai perdu toute ma tête.
Moi : Pascal toi et moi on s'entend plus que n'importe qui. Tu te rappelles avant la naissance de Kriss ?
Pascal : oui, on se battait partout et n'importe où dans la rue, on se disputait chaque jour.
Moi : et on se réconciliait après.
Pascal : ce n'est pas de ça dont j'ai besoin.
Moi : Tu es le seul à me maîtriser.
Pascal : sauf que la violence n'est plus pour moi, j'ai trouvé ma moitié.
Moi : qui celle là ?
Pascal : toi tu es quoi?
Moi (baissant les yeux) : pense à notre fils.
Pascal (s'en allant): Tu as d'autres enfants, il faut aller demander pardon à ton mari.
Moi : attends...attend ne pars pas.
Il a démarré sa moto en me laissant planté debout.
Si c'était aussi facile je l'auraid fait déjà, j'aurais demandé pardon à mon mari (soupirant) je ne peux pas m'approcher de lui, j'ai appris qu'il est dans la maison de cette femme mais je n'ose pas m'approcher. Il ne répond pas à mes messages, il m'envoie juste de l'argent pour ses enfants. Et ça c'est après qu'il ait envoyé sa famille me prendre mes enfants, je me suis opposée formellement. S'il veut les voir, il devra se présenter lui même mais ce qui est sûr, je ne vais pas laisser mes enfants pour que sa femme vienne les élever. Soit il accepte on élève nos enfants ensemble lui et moi et on redevient la famille d'avant soit je m'en charge seule. Il reste muet à ma demande, j'ai perdu tout espoir avec lui.
Mais je veux quand même un meilleur avenir pour mes enfants et c'est dans cette optique que je me retrouve entrain de me faire ridiculiser par Pascal, je me rends compte que nous avons beaucoup de choses en commun et on ira mieux ensemble.
Je suis toujours chez ma mère qui ne manque pas une journée pour me rappeler que je suis un échec, ce qu'elle oublie c'est que ce qui arrive est de sa faute, qui m'a éduqué si ce n'est elle? Qui m'a poussé à quitter Pascal si ce n'est elle? Elle disait que Pascal était un homme violent et que je ne devrais pas rester avec lui. Et qui m'a encourager à m'installer chez Dylan quand j'ai exprimé mon désir ? Elle aurait pû me conseiller autre chose que de me soutenir dans mes décisions. Aujourd'hui si je n'ai pas de foyer, c'est entièrement sa faute (snif) si je suis ce que je suis, c'est encore sa faute alors autant me supporter.
**Régina***
Je me réveil par la douleur et je remarque qu'il n'est que vingt heures du soir.
J'ai mal, j'ai mal mon Dieu j'ai mal au ventre, je crois que c'est le moment. Heureusement que la nounou a accepté rester dormir cette semaine comme je suis à terme.
J'ai marché lentement en rasant le mur j'usqu'au seuil du bureau.
Moi (devant la porte) : Chéri... (plié par la douleur) oooooo
Mathis (se levant) : tu te sens mal?
Moi : oui j'ai mallll
Mathis (se précipitant) : je vais chercher mes clés.
Moi : ne réveil pas ma mère.
Mathis : Pourquoi?
Moi : je vais gérer.
Mathis : d'accord.
Moi : ouiiiilllllee (me tapant le pied) (soufflant) (me tordant) (me pliant et me repliant)
C'est ça même la douleur.
A suivre....