Soixante douze heures pour libérer mon fils

Write by Lulu-marie


Chapitre 27: Soixante douze heures pour libérer mon fils
***Clémentine***
J’ai écouté attentivement cette jeune femme, Suzanne est une garce. Je ne l'ai jamais apprécié, je savais qu’elle n’était pas claire. Quand mon fils me l’a ramené ici, je lui ai dit, que cette fille allait causer sa perte. Elle est impolie, agaçante. Mais si c’est avec mon fils qu’elle veut jouer, c’est qu’elle a mal choisie sa proie. 
Je raccompagne Cindy à sa voiture en la remerciant. 65ans de vie c'est assez de chemin pour savoir que ces choses sont possibles surtout que nous sommes en Afrique.Je ne doute pas une seconde de tout ce qu’elle vient de me raconter. Depuis des jours je n’ai pas des nouvelles de mon fils et ce n’est pas dans ses habitudes de passer une semaine entière sans m’appeler. 
Moi : Merci Cindy j’aimerais échanger les numéros
Cindy : bien sur je vous le note. 
Elle a prit un bout de papier dans sa voiture en m’inscrivant son numéro.
Moi(le prenant) Je vous appel au cas ou j’aurai besoin de votre aide
Moi : appelez moi n’importe qu’elle moment maman. J’ai aussi noté mon adresse 
Moi : merci ma fille 
Cindy : je vous en prie. 
Elle est montée dans son véhicule et s’en est allée. 
Moi : Idriss fait sortir le véhicule 
Le chauffeur : d’accord madame
Je suis retournée à l’intérieure prendre mon sac et fermer ma porte. 
***Suzanne***
Depuis une semaine je vis une vie simple et tranquille avec mon homme et mon fils à mes côtés. Que vais je demander de plus ? Aldr ne s’est pas rendu au boulot. J’ai moi-même appelé pour demander la permission auprès de son patron en donnant pour motif, il ne se sentait pas bien. Nous sommes sortis la dernière fois prendre quelques vêtements pour lui parce qu’il n’avait que la chemise de ce jour. Il passe son temps à jouer avec son fils, ils sont comme deux enfants. Nous sortons dîner chaque soir en famille. Dans la journée il ne met presque pas les pieds hors de la chambre. Comme à chaque matin je prépare le petit déjeuner que je lui fais monter. J’ai prit la peine de faire un jus de goyave et d’y verser quelques gouttes de la potion ensuite j’ai fait un jus d’orange pour Kenny j’ai tout disposé dans le plateau 
Carine : (apparaissant) : tantine
Moi : oui ?
Carine : Il y a une femme qui veut vous voir
Moi : une femme ? 
Carine : Oui elle est dans la cour, elle dit qu'elle ne rentre pas.
Moi (lui remettant le plateau) : Tiens moi ceci je vais voir cette femme
Carine : Je peux aller remettre ça à monsieur ?
Moi : euuh oui. Le jus d’orange c’est pour Kenny et le jus de goyave pour son père
Carine : d’accord 
Je m’attendais à cette Daphnée surtout que Carine à dit qu'elle ne voulait pas rentrer mais non c’est ma belle mère qui se tenait debout dans la cour. Elle n’a jamais mis pieds dans la maison de mon père. Ça m’étonne de la voir ici
Moi (sourire forcer) : Maman bonjour
Clémentine : épargne-moi ton sourire hypocrite
Moi : …
Clémentine : Suzanne tu crois que mon fils est tombé d’un arbre ou quoi ? 
Moi : maman
Clémentine : plus jamais, je ne peux pas mettre au monde une femme comme toi
Moi (calme) : Votre fils est le père de mon fils
Clémentine : Je te croyais différente de ta mère
Maman (derrière) : qu’est ce qui se passe ici ? Clémentine quelle surprise
Clémentine : Les chiennes ne font que les chiots
Moi : je ne vous permets pas madame
Clémentine : Sinon tu vas faire quoi ? 
Maman : Suzanne il ya quoi ? 
Clémentine : Agnès ta fille et toi, vous avez mal choisi votre proie tu crois que je ne suis pas au courant de tes sales manigances ? Toute la ville te connaît, toute la ville parle de toi. 
Maman : Ah bon informe-moi donc Clémentine 
Clémentine : c’est de moi mon fils que tu veux t’accaparer en lui faisant manger tes feuilles ? De toi à moi, nous savons toutes deux quel genre de femme tu es. Ton histoire n’atteindra pas mon fils. 
Moi : Qu’est ce que vous racontez ? 
Clémentine (agitant le doigt): Ecoutez moi bien toutes les deux. Je suis calme mais je suis dangereuse. Toi Agnès ne t’avise surtout pas de te mesurer à moi parce que je vais te montrer qu’il y a une force au dessus de la tienne. 
Maman : Clémentine tu ne me fais pas peur
Clémentine : Vous avez 72h pour libérer mon fils de votre emprise. On ne s’amuse pas avec tout le monde.
Moi : Mais qu’est ce que vous racontez ? 
Clémentine : Toi tu me déçois Suzanne, tu me déçois énormément. Et dire que mon fils a posé les yeux sur toi me retourne l’estomac, tu ne vaux pas mieux que ta mère.
Maman : C’est plutôt toi qui me déçois, vielle femme.
Moi : sortez d’ici maintenant 
Clémentine(me fixant) : Je te donnerais bien une correction mais non, je ne vais pas me salir parce que tu es souillée, tu es dégoutante Suzanne. 
Maman : sors de chez moi Clémentine 
Clémentine (regardant maman) : Toi tu devrais apprendre à diriger ta progéniture sur un droit chemin. (Me regardant) je sais qu’Aldrich se trouve dans cette maison contre son gré. J’ai honte à ta place, utilisé la sorcellerie pour garder un homme, tu n’as pas de dignité. Je me demande si tu arrives à te regarder dans un miroir franchement tu me dégoutes. 
Moi : Aldrich est venu dans cette maison de ses deux pieds. Personne ne l’a forcé à venir s’installer ici.
Clémentine : Dans 3jours si mon fils n’est pas chez lui, auprès de sa véritable femme, celle qui la mérite, vous allez me sentir passer.
Elle l’a dit puis elle nous a tourné le dos 
Maman : Clémentine je n’ai pas peur de toi sorcière
Clémentine : 72heures 
BAM
Elle a claqué le portail
Maman : Casse moi le portail vielle folle. 
Moi : maman ? 
Maman : retournons à l’intérieure 
Moi : tu l’as entendu maman ? 
Maman : Suzanne tu as peur ? 
Moi : elle se base sur quoi pour parler ? 
Maman : Oublies cette femme c’est la vieillesse qui la dérange. Tu utilises toujours les produits non ? 
Moi : oui
Maman : Voila ne crains rien. Fais moi confiance seulement. C’est qui Clémentine ? Elle n’est rien celle la ; au lieu d’aller s’occuper de ses plantations là-bas, ou carrément se reposer elle vient gueuler sur les gens allons à l’intérieur. 
Je monte en chambre voir mes deux hommes. J’avoue que ma belle mère vient de me faire peur mais j’ai confiance en maman. 
Moi (m’asseyant) : Vous avez commencé sans moi ? 
Kenny (prenant le jus de goyave) : Oui papa avait trop faim
Moi (la lui arrachant presque) : Non c’est à papa ceci, le jus d’orange c’est pour toi 
Kenny : Mais je veux pour papa 
Moi : Non j’ai fait le jus spécialement pour papa avec beaucoup d’amour 
Kenny : Et moi ? 
Moi : J’ai fait l’orange pour toi avec beaucoup, beaucoup plus d’amour. 
Kenny : d’accord 
Moi (lui remettant) : Ceci c’est pour papa 
Aldr (souriant) : Merci 
Kenny : merci ma maman
Moi : de rien mes chéris
Je crois que je vais avoir une discussion avec Aldr après le petit déjeuner Il faut qu’on pense au mariage. Il ne me refuse rien. Une fois la bague au doigt, j’aurais d’avance sur cette vipère de Clémentine
***Daphnée***
Maman : Qu’est ce qui se passe ? C’est pour qui toutes ces valises ? 
Moi (montant les escaliers) : pour moi 
Maman : et tu vas où avec ? 
Moi : Dans ma chambre Daryl aide moi s'il te plaît 
Maman : Qu’est ce qui se passe ? 
Cindy : bonjour maman 
Maman : bonjour ma fille C’est Cindy n’est ce pas ? 
Cindy(prenant une valise) : Oui maman 
Maman : Elle m’a parlé de toi. Mais laisse son frère va le faire. Daphnée descends avec la valise que tu fais monter. 
Moi (m’arrêtant) : Mais ? 
Maman : Mais rien du tout ici c’est peut être chez ton père mais ce n’est pas la cour du roi petto 
Moi (soupire) : 
C’est le moment que je redoutais le plus Je pensais la manqué à cette heure ci je savais qu’elle serait déjà à l’église avec tata Charlène. Mais non, elle était bien présente. J’ai demandé à Cindy de faire entrer la voiture dans le garage. C’est ce qui a fait lever maman curieuse qu’elle soit. 
Maman (hurlant) : A qui je parle ? 
Moi : à moi
Maman : Alors ? 
Moi : se sont mes valises 
Maman : Et tu fais quoi ici avec ça, tu ne vis pas avec ton architecte ? 
Moi : Non je reviens chez mon père 
Maman : Non non non, tu vas retourner d’où tu viens. Il n’est pas question que tu reviennes chez ton père. Tu as 25ans tu as dit non ? Tu travail non, si ça ne vas pas avec ton soit disant homme, tu restes là-bas et tu arranges les choses ou bien tu iras louer, je ne veux pas te voir ici
Moi : papa sait que je suis ici 
Maman : Et maintenant ?
Moi : Maman n’en rajoute pas s’il te plait 
Maman : Laisse-moi deviner. La mère de son fils est de retour, elle a repris sa place et toi il t’a mis au second rang. Quand je t’ai parlé ici Daphnée qu’est ce que tu m’as dit ?(hurlant) Est-ce que tu m’as écouté ? 
Moi (regardant mes pieds) :…
Maman : Et ton père qui prend toujours ta défense. Aldrich Aldrich, il m’aime, il m’aime, il est où ?   S’est -il présenté à nous ? 
Moi : …
Maman (hurlant): je te parle non, il est où ? Il est prêt à vous rencontrez, il est où maintenant ? Tu vas prendre gentiment tes valises et sortir d’ici aller régler ton problème là-bas. S'il faille que vous fassiez ménage à trois allez y ce n'est pas mon problème mais pas question que tu reviennes ici. 
Cindy : maman s’il vous plait 
Maman : Quand on parle à un enfant, il écoute ses parents. Moi je suis dans ce monde avant toi tu n’as pas encore vu la moitiée de ce que mes yeux ont vu.
Cindy : maman calmez-vous 
Maman : Ma fille c’est ton amie inh il faut lui parler. Ici dans ce salon j’ai dit à ma fille qu’elle ne pourra pas supporter. Non mais tu dois tous supporter maintenant. C’est pas parce que c’est la cour de ton père que tu dois défiler ici n’importe comment chacun chez son mari ou bien Cindy ? Tu es chez ton mari non, je suis chez mon mari, qu’elle aille chez son mari aussi. Après c’est pour pleurer comme une madeleine. 
Cindy : maman
Maman : Quand tu as allongé ta bouche ici pour dire c’est mon cadeau, c’est mon cadeau le cadeau est où ?
Moi : Maman ça suffit n’en rajoute plus s’il te plait. Daryl aide moi à monté mes valises. 
Maman : Retournes d’où tu viens je t’ai dis inh Doris 
Cindy : Maman je peux vous parlez ? 
Maman : oui ma fille viens t’asseoir (criant) Doris retourne chez ton architecte hein.
J’ai fait entrer une seule valise et je ne suis plus ressortie. C’est Daryl qui a tout fait monter. J’ai juste mal de dire maintenant que maman avait raison si seulement je l'avais écouter. Maintenant elle est en colère contre moi. J’ai trop mal. J’ai prit la défense d'Aldrich et au final il m’a juste trahi.Jamais je ne lui pardonnerai.
Toc toc toc 
Cindy(entrant) : Chérie je dois partir
Moi : Merci ma belle 
Cindy : prends soins de toi je passerai te voir. Au fait j’ai tout raconté à maman 
Moi : Je savais 
Cindy : Et à la mère d’Aldrich aussi 
Moi : Quoi, quand ?
Cindy : Ce matin 
Moi : Mais pourquoi ? 
Cindy : Il n’y a que toi pour ne pas comprendre ce qui se passe. Daphnée Aldrich est sous emprise 
Moi : emprise ? 
Cindy : Oui
Moi : Tu es devin maintenant ? 
Cindy : Je suis sérieuse. Et je suis persuadée que cette femme lui fait manger des choses horribles 
Moi (frisson) : … 
Cindy : Je me trompe rarement sur mes suppositions.Je te demanderai de mettre ça en prière
Moi : Où est le rapport avec ce qui s’est passé ? Il cherchait juste un moyen de se débarrasser de moi et il a prit par là
Cindy : Pourquoi vouloir se débarrasser de toi dis moi. Donnes moi une seule raison pour laquelle Aldrich voulait se débarasser de toi ?
Moi :…
Cindy : Je ne vois pas la raison. Aldrich est fou amoureux de toi et dans son état normal il ne peut agir comme ça (se levant) Je vais y aller à plus prends soin de toi
Moi : Merci 
Emprise ? Lol la bonne blague. Il savait parfaitement ce qu’il faisait il voulait juste se foutre de moi et me mettre la honte devant mes parents. Pfff
Ça fait bizarre de me retrouver dans mon lit et dans ma chambre, cette chambre qui a été témoin de beaucoup de choses. 
Maman (ouvrant la porte) : Debout 
Moi : hein ? 
Moi : Hein comment ? Lève toi on va à l’église (s’en allant en laissant la porte ouverte) ne me fais pas attendre 
Moi (me levant) Okay
Je suis descendue aussitôt
Maman : Daryl suis nous 
Daryl : pour aller où ? 
Moi (souriant) à l’église
Daryl : Mais
Maman : Pardon ? 
Daryl : non rien 
Maman : Sortez je ferme ma porte 
Rire comme cette femme peut être drôle parfois 
***Clémentine***
Moi : ah merci d’avoir répondu présent à mon appel 
Homme de Dieu : C’est mon travail 
Moi : Je vous sers quelque chose à boire 
Homme de Dieu : non ne vous gênez pas. Qu’est ce qu’il y a ma sœur ? 
Moi : Mon fils se trouve dans une situation compliquée pour moi mais que je trouve très banal aux yeux de Dieu 
Homme de Dieu : exact dite moi tout
Je lui ai raconté exactement ce que Cindy m’a dit ce matin 
Moi : C’est pour cela que je vous ai fait appel.
Homme de Dieu : il est dit dans la bible que celui qui s’accroche à moi aura la vie éternelle. Toutes armes forgées contre les enfants de Dieu seront nuls et sans effets au nom de Jésus 
Moi : Amen 
Homme de Dieu: Nous allons observer trois jours de jeûne et de prière intense à compté de ce jour. 
Moi : Merci frère 
Homme de dieu : Nous allons mettre votre fils dans les mains du père créateur. 
[…]
***Suzanne***
Moi : allô ma belle
Sandra : Ah Suzy, tu ne m’as plus donné de nouvelles et je t’appelle ton numéro est fermé
Moi : C’est justement pour ça que j’appel 
Sandra : mais raconte
Moi : il a mordu à l’hameçon 
Sandra : ooooh c’est vrai ça ?
Moi : Oui, notre plan a marché j’ai effacé la voleuse de mari de mon chemin. Présentement mon homme est avec moi
Sandra : Oh bravo mais remercie moi
Moi : Bien sur pour cela il n’y a pas de souci, on en reparle demain au tour d’une table
Sandra : parfait j’ai hâte
Moi : bon à plus 
Sandra : au revoir mon alliée
Moi : c’est ça même
Click
Nous avons discuté maintenant et il m’a dit de choisir la date de mariage, parce que je compte me marié le plus rapidement possible. Il a approuvé ma demande. Avec maman je vais choisir au plus vite la date, et faire les choses rapidement. Un mariage simple ni vu ni connu. Nous allons le faire à la mairie d’abord et juste après je vais embarquer ma famille pour la France Aldrich ne s’y opposera pas. C’est là-bas que nous allons vivre notre histoire librement. Trop de mauvaises ondes par ici Tchiip. Mais d’abord il faut vite que je devienne légalement madame Gogan (sourire).
[…]
Trois jours Plutard
Kenny : Courant vers moi : Maman papa est parti
Moi : comment ça papa est parti ? 
Kenny : il a dit qu’il sort un moment
Je lance son numéro mais ça ne marche pas. Mais Aldrich ne devrait pas sortir de la maison. 
Parti pour aller où ? 
Moi (peur au ventre): Non ce n’est pas possible. 
A suivre…

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