SORTIR DE L’OMBRE 2

Write by Lari93

Daniel AKA

Dès que nos regards se croise, il fonce sur moi et me charge d’un coup de poing.

Je suis à terre et le verre aussi est brisé.

L’idiot, il va me le payé.

Je me relevé pour me défendre et la bagarre éclate.

Il est plus fort que moi, je reçois encore plusieurs des droites en plein visage.

Annabelle arrive finalement à se met entre nous ce qui le stop direct, j’en profite pour sortir de l’appartement et m’enfuir.

Quelle poisse !!

 

Annabelle TANOH

Je n’y crois pas mes yeux, Charles viens de se battre à avec Daniel, que dis-je de battre Daniel.

Le pauvre !!! si je ne m’étais amis entre eux il l’aurait peut-être tué.

Je n’ai jamais vu Charles dans cet état.

Je suis fasse à lui mais ses yeux son rivé sur la sortie, comme s’il voulait le suivre pour achever la bagarre.

Moi : Charles, Charles (en tapant sa poitrine), je te parle.

Il ne m’écoute pas.

Il regarde en direction du verre bisé.

Il s’y dirige et ramasse un flacon à terre. D’où ça provient ?

Au même moment Bertrand fait son entrée et se dirige près de lui.

Charles : Bertrand fait moi analyser ceci et donne-moi un mouchoir.

Bertrand s’exécute.

Charles estompe avec le mouchoir une partie du jus et Bertrand lui tend un sachet stérilisé pour y déposer le mouchoir imbibé de jus.

C’est les experts à MIAMI ou quoi ?? (Pensais-je)

Il se relève et se dirige vers moi.

Charles E : Prends quelques affaires et on part.

Quoi !!! Mais il se prend pour qui au juste ???

Moi : Non je ne pars pas d’ici, tu penses que tu peux venir ici faire m’importe quoi et je vais te suivre (dis-je énervé) sans rien dire.

Charles E : Je ne vais pas me répéter Annabelle, vas me chercher tes affaires tout de suite et on part (dis t’il durement).

J’ai l’impression d’entendre parler mon père dans ses débuts de crise colère !!

Des frissons me traversaient le corps, j’obéis sans plus rien ajouter.

Mon chère on ne fait pas la bouche partout.

Une fois mon sac fait, je le suis sans rien dire.

Dans le véhicule, il prend place à mes côtés, et Bertrand nous conduis à sa résidence.

Je le regarde, mais monsieur est ailleurs les yeux rivés sur la vitre.

Ses traits son dure, je ne l’ai jamais vu ainsi.

Pourquoi il est si en colère ? ce n’est pas seulement la jalousie, il y a surement autres choses.

Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens le besoin de poser ma main sur la sienne comme pour le rassurer.

Il a un léger sursaut, je pense que mon geste l’a surpris.

Il me regard et je sens un léger sourire sur ses lèvres.

Nous sommes arrivées à sa résidence de Charles.

Toujours en silence, je descends et les suis, lui et Bertrand jusqu’au séjour.

Charles : (à Bertrand) Informe-moi lorsque le loup aura mis pied à la tanière. Je viendrais avec vous.

Bertrand : Ok monsieur (dit-il en sortant). Un de mes éléments à continuer au laboratoire d’un ami avec le Falcon et la pochette.

Charles : Bien. (Il se retourne vers moi) J’ai informé avant d’arrivé chez toi, Olivia pour lui dire que tu serrais chez moi pour ne pas qu’elle s’inquiète (en s’adressant à moi). Mais elle passera demain en cours de journée pour se rassurer.

Moi : Pourquoi tout ceci ? que se passe-t-il ? pourquoi tu as tabassé Daniel, il ne t’a rien fait, ton excès de jalousie n’a peut lieux d’être Charles, je suis libre.

Charles : Il est tard monte te reposer, Demain on parlera s’il te plait (dis t’il agacée).

Moi : Je déteste ce que tu fais. Tu (Je fini pas ma phrase que ses lèvres sont posées sur les miennes, je finis par céder et nous embrassons. J’avoue qu’il m’a manqué).

Charles : Monte s’il te plait (dès la fin du baiser).

J’obéis une fois de plus. Je sais qu’il ne va rien me dire.

Une fois dans sa chambre, je prends une douche et file me coucher. Je ne tarde pas épouser les bras de morphe.

Charles-Emmanuel DASLIVIERA

 

Je sais que vous mourriez d’envie de savoir ce qui se passe, alors je vous explique. Tout à commencer en début de semaine.

Feed back

Nous sommes le deuxième jour de la semaine.

La veille Annabelle, m’a informé de son intention de quitter le groupe.

J’ai donc usé de tous les moyens afin de la retenir le plus longtemps possible.

Et je pense que l’option du procès est la meilleure.

Mais particulièrement ce matin je me levé avec l’envie de lui pourri sa journée (rire),

En faisant en sorte qu’elle défile dans mon bureau sur des sujets inutiles.

Mais comme on le dit souvent « L’homme propose dieu dispose ».

Je m’apprête à quitter la maison lorsque j’entends des bruits.

Je ne tarde pas à voir l’auteur de tout ce vacarme « Lyaah ».

Souvent, je me demande qu’es qui a pu me séduire au point de garder ce pot de colle dans mon entourage.

Bref, sur ce point les gens diront que lorsqu’on aime tirer les coups faciles, c’est ce qu’on récolte.

Bertrand et ses hommes lui refuse l’accès à la maison. Du coup le beau jardin subit son vacarme. Même les oiseaux ont cessé de chanter.

Lorsqu’elle me voit c’est comme ci le volume de sa voix avait triplé, seigneur !

Lyaah : Charles dit à tes gorilles de me laisser passer, Je porte ton enfant. Si quelque chose arrive ça sera de ta faute.

Je la regarde et même si je ne le devrais pas, j’espérais que quelque chose arrive, tellement elle m’énerve.

Je ne dis rien et avance vers mon véhicule.

Elle peut continuer. Elle ne finira bien par s’en aller.

Ce n’est pas la première fois qu’elle vient ici foutre le bordel avec sa fichue grossesse.

Lyaah : Héé ohh Charles, je te parle et tu m’ignore. Cette fille, pour qui tu te comportes ainsi n’en a rien à foutre de toi. Et sache aussi que quand nous en aurions fini avec elle, même sont ombre tu ne la verras plus.

Quoi ?? Elle a bien dit nous ???

Moi : Tu as dit nous ? Tu parles de quoi lyaah ? vas y parle. En fonçant vers elle.

Lyaah : Rien du tout, cela ne te concerne pas (en détournant le regard).

Moi : Tu n’as pas intérêt à t’approcher d’elle, ni d’un membre de sa famille. Tu m’entends ?

Lyaah : Tu connais déjà mon point la dessus bébé. Tu m’épouse ou bientôt ses petites cachoteries seront publier au grand jour (avec son petit sourire de diablesse). Il te reste peu de temps mon chou.

J’ai assez perdu de temps avec cette folle dingue, je retourne, monte à mon véhicule avec Bertrand au volant en direction pour le travail.

Je l’entendais vociférer des injures dans mon dos, mais je ne voulais plus l’entendre.

Elle me dégoutait.

Nous sommes en chemin, lorsque Bertrand se gare subitement sur un air de stationnement très tranquille à quelque mètre du siège.

Charles : Bertrand, le véhicule à un soucis ?

Bertrand : Non monsieur désolé de vous prendre au dépourvu, mais j’ai une information importante à vous communiquer.

Charles : Vas-y je t’écoute.

Bertrand : Vous m’avez demander d’être sur plusieurs front, veillez sur Miss TANOH, votre image et surveiller de près lyaah KONATE. Mais il se trouve qu’il y a une Troisième personne que j’ai pris la liberté de suivre de mon propre chef.

Charles : Et de qui s’agit-il ?

Bertrand : Le Docteur Daniel AKA.

Charles :  Ah bon ? et pourquoi ?

Bertrand : La nuit à l’hôpital j’ai mis un garde à ses traces. Il me semblait louche. Et je n’avais pas tort. Il est revenu plusieurs fois après la sortie Miss TANOH, dans la polyclinique et à soudoyer plusieurs personnes pour consulter son dossier médical.

J’ai aussi fait pareil pour les obtenir et savoir ce qu’il cherchait. Il n’y avait rien d’alarmant et je pense que ce qui s’y trouve vous feras surement plaisir (Je prends le dossier sans l’ouvrir, qu’es qui pourrais me fait plaisir dans un dossier médical ?).

Mais quel intérêt avait-il à fouiller dans la vie de miss Tanoh à ce point ? seul une personne mal intentionnée ferais cela.

Charles :  Vas-y continue, je regarderais tout cela une fois au bureau.

Bertrand :  Ok Monsieur. Mais le point marquant dans cette filature est que cet homme et Lyaah KONATE se connaissais. Ils ont déjeuner ensemble hier. Et J’estime que si ses deux personnes sont en contact, cela n’inaugure rien de bon.

Il nous faudra faire très attention et ne jamais laisser l’un ou l’autre s’approcher de miss TANOH et de vous aussi.

Deux malheureux en amour qui collabore, ça sent le complot à plein nez.

Il ne remet des photos de Lyaah et du vautour, ils ont l’air de bien se connaitre. Et effectivement ça n’augure rien de bon.

Charles : Parfait Bertrand, très bon travail. Alors trouve ce qu’ils foutent ensemble. Et ne les lâche pas d’une semelle.

Bertrand : Ok monsieur.

S’ils se sont donc liés pour briser notre relation.

Et je peux dire qu’ils ont bien foutue le bordel déjà.

Tout devient plus claire.

Les photos que j’ai reçu à me retour de voyage, c’est surement eux.

Le fait que les soldats TANOH soit au courant pour lyaah, alors qu’elle n’a jamais été en contact avec ces derniers. Encore eux !!

Le vautour s’est surement chargé de le faire, Merde !!! 

Il faut que je vérifie tout ceci.

Il va me le payer ce type.

Le jour où je mettrais la main sur lui, je lui démolirais la face.

J’arrive au bureau très énervée.

Je m’assoie et regarde le dossier.

J’ai mieux à faire, je verrais ça plus tard. Je le range dans un coin de ma table et je commence à travailler.

Mais j’ai besoin de confirmer quelque chose, depuis je ne suis pas tranquille.

Je compose son numéro et l’appelle.

Moi : Allo Olivia, tu vas bien ?

Elle : Oui super et toi ?

Moi : Toujours pareil, en plus ton amie a décidé de quitter son boulot donc imagine.

Elle : Désolé, j’espère que vous arriveriez à quand même vous parler, et essayer de régler les choses. Mais tu n’as pas été un ange sur ce coup. Bref, je suis sure d’une chose, c’est que tu l’aime, alors soit patient.

Moi : Je le serais. S’il te plait j’ai une question pour toi.

Elle : Laquelle ?

Moi : Qui a informé les garçons pour la grossesse de lyaah ?

Elle : Andrews, mais il l’a lui-même appris de Daniel.

Moi : Ok.

Elle : Pourquoi ?

Moi : J’ai des soupçons sur Daniel, et je te rassure ce n’est pas motivé par la jalousie.

S’il te plait veuille à ne jamais laisser Annabelle seule avec ce type. Je n’ai pas confiance en lui.

Elle : Mais qu’es qu’il a fait ?

Moi : Je n’ai pas d’information crédible pour l’instant. Je t’en dirais plus dès que possible

Elle : ok. Mais tu sais nous avons pratiquement grandi avec les garçons à nos côtés. Daniel y compris. C’est un ami de la famille TANOH. Mais si tu le dis, j’essayerais.

Moi : Merci de le faire pour moi.

Elle : Vu que vous ne m’avez pas officiel arrêté votre relation, tu es encore mon beau-frère (En riant) donc c’est moral.

Moi : Ok merci et bonne journée à toi.

Elle : Bye Charles à toi pareillement.

Elle m’a redonné un peu de sourire ce matin.

J’ai donc raison. C’est deux-là, ok.

J’ai bossé toute la journée enfermée dans mon bureau sans prendre de nouvelle d’Annabelle, ni de personne d’autres d’ailleurs.

Je regarde ma montre et il est 16h déjà. Je n’ai pas vu le temps passé.

Je n’ai même pas pris de pause.

Je regarde ma table de travail et mes yeux se pose sur le fameux dossier médical.

Je le prends et commence à le parcourir, lorsque …… Non !!!!

Non ce n’est pas possible !!! (Dis-je à haute voix)

Il est de moi ? forcement de qui autre il peut l’être ?

J’ai honte de le dire mais la joie que je ressens à l’intérieur de moi est indescriptible.

Bertrand avait raison ce matin.

Elle porte mon enfant.

Ce que j’ai toujours voulu depuis le début de cette relation.

Je sors précipitamment de mon bureau sous le regard interrogateur de ma secrétaire.

Dans d’autre circonstance, j’aurais informé tous mes proches afin qu’ils partagent mon bonheur.

J’arrive devant l’ascenseur lorsque je freine net.

Elle le sait déjà.

Mais elle ne m’a rien dit.

Elle a décidé de garder cette nouvelle pour elle toute seule et elle seule.

Et si j’acceptais sa démission, elle serait partie avec mon enfant.

Telle est ainsi exposer la réalité.

Même si elle m’en veut, j’ai le droit d’être informé.

Je retourne sur mes pas, déçus dans un premier temps, puis en colère.

Je claque la porte du bureau après m’y être engouffrer.

Seul, je ne peux plus les retenir.

Mes larmes perlent en silences sur mon visage.

En Afrique, on dit qu’un homme ne doit pas pleurer, alors il faut que je me ressaisisse. Même si je suis seul je ne dois pas pleurer.

Toute la semaine je lui en voulait.

Je ne voulais pas la voir.

J’avais et j’ai toujours mal qu’elle m’exclue de la grossesse, pendant qu’il y a une folle qui me cours après pour la même chose.

La vie !!!

Mais ce soir quand Bertrand, m’a informé qu’il était de sorti avec elle, j’ai tout de suite foncé.

S’il est au courant pour sa grossesse alors il est un potentiel danger pour mon enfant, il ne doit pas s’en approcher.

Lui et lyaah ont intérêt que cette grossesse n’arrive pas à son terme.

Et je ne le permettrais pas.

La suite vous la connaissez.

Avec le flacon que j’ai trouvé j’ai peur qu’il ait décidé de franchir le pas.

Aussi s’il complote avec lyaah, ils finiront bien par se rencontrer et je serais là.

Annabelle ou Trisha