Tantine Anna

Write by Boboobg


.... Elliott Lekuma Mbolo.... 

Maman (au téléphone) : ça va? 

Moi : comment veux tu que ça ailles maman ? Quand on me réveille à deux heures du matin parceque cette conne à voulu jouer aux kamikazes avec son enfant. 

Maman : soit calme mon fils, ne te prends pas à elle ni a personne d'autres à part toi même. Ce n'est pas avec toutes les femmes qu'on fait des enfants. J'espère juste que tu as parlé de tout ça à ta fiancé. 

Moi : maman je vais le faire !

Maman : Elliott tu ne peux pas... 

Mère de Nath: tu peux entrer Elliott, je vais aux toilettes. 

Moi :hum 

Nathalie est couché sur le lit, main droite perfusé. 

Nath(ouvrant les yeux) : bébé tu es là ? 

Moi (nerveux) : qu'est ce que tu as fais Nathalie ? 

Nath(soutenant mon regard) : tu devrais plutôt dire qu'est ce que j'ai essayé de faire ya Elliot. J'en ai marre que tu te crois toujours le centre du monde. Que tu me penses prêt à tout pour t'avoir. Tu ne vas pas de cet enfant, tu me l'as bien fait savoir alors j'ai essayé d'y mettre un terme. 

Moi (gueulant) : mais tu es folle ma parole ? Y mettre un terme à cinq mois ? CINQ MOIS ? 

Nath(détournant son regard) : cinq mois et puis quoi ? Dans toutes cette histoire, tu oublie une chose, que c'est moi qui ai 18 ans, que c'est moi qui suit obliger d'arrêter mes études à cause de mon état. Bref tu oublie que c'est ma vie à moi que je mets entre parenthèse, pour pouvoir être ka mère de ton enfant, (en larmes) pour pouvoir lui donner un foyer stable. Lui donner un père et une mère aimante, qui seront ensemble et soudé pour lui. 

Moi :.... 

Nath : tu penses que je t'ai piègé avec cette grossesse ? Oui je t'ai piègé ! Parceque je t'aimais, que je voulais de toi pour moi toute seule. Mais hier ton regard sur moi m'a bien fait comprendre que tu ne m'aimais pas alors j'ai voulu mettre un terme à mon enfant. 

Moi : tu aurai pu mourir. 

Nath (en pleure) : à quoi bon de vivre, si je ne suis pas avec l'homme que j'aime ? 

Moi :.... 

Nath : tu ne me touche pas, tu ne me regarde pas. C'est presque une erreur si ton regard se pose sur mon ventre. T'es tout le temps temps en voyage, même les coups de fil c'est un problème. Alors oui, après ton discours hier, j'ai choisi d'avorter et de mourir pour ne plus avoir à supporter cela. 

Moi : tu n'avais pas le droit de me piéger, et tu n'avais pas non plus le droit de faire ce que tu as fait ce soir. 

Nath : je m'en fou, si tu te comporte toujours aussi mal, j'essayerai encore et encore jusqu'à y arriver. Tu peux bien me croire. 

Moi (outré) :NATHALIE ! 

Nath (criant) : j'en ai rien à foutre si tu me prends pour une folle. Je suis ta femme et je suis enceinte de toi. Si tu te refuse de te comporte comme un vrai mari alors je ne m'arrêterai pas de vouloir nous tuer moi et mon bébé. 

Moi (la regardant) : je ne suis pas ton mari Nathalie. 

Nath : mais tu le sera. 

Moi (ferme) : je ne suis pas non plus un pantin avec lequel tu te crois t'amuser. Je ne suis pas ta chose, alors tu arrête avec ta ruse. Je ne veux plus que tu réessaie de faire cette abomination. 

Nath (petite voix) : cela dépendra de ton comportement envers moi. 

Moi : mon comportement dépendra aussi du tiens. Je ne te dois rien Nathalie, c'est toi qui est tombé enceinte. Ce bébé c'est toi qui l'a voulu. Tu es peut être la mère de mon enfant mais met le bien dans ton crâne que tu n'es pas ma femme, pas encore. Si tu veux vraiment que l'on est une vie de famille, alors fait les choses bien. 

Nath (souriante) : c'est vrai tout ça ? 

Moi : je ne sais pas, tu le sais que j'aime Elodie et que je serai prêt à toute les folies pour elle. Mais j'aime aussi cet enfant que tu portes car il est de mon sang. 

Nath (touchant son ventre) : je n'essaie plus, plus jamais de nous faire du mal. Je resterai à ma place. 

Moi : c'est ce que je voulais entendre. 

Je vais lui faire un bisous sur le front et le ventre avant de sortir de cette hôpital. Mon Dieu, cette fille est folle. Carrément folle. 

Si ce qu'elle a fait m'a appris une chose, c'est bien que je dois jouer son jeux et être aussi sournoise qu'elle. 

Vivement que nous soyons mariés Elodie et moi, pour que je puisses enfin lui parler de tout cela. Je sais qu'elle le prendra mal, qu'elle voudra sans doute divorcé mais je suis sûr et certain qu'au final elle me le pardonnera. 

J'ai vraiment l'impression que un mois, c'est encore trop long.


....Elodie Santos Mapembe.... 

Ya Elliott m'a réveillé à quatre heures du matin, pour me dire combien il m'aime (sourire) si jene le connaissait pas assez bien, je dirai qu'il me cache quelque chose mais bof tout vient à point à qui sait attendre. 

La semaine est passé avec une certaine vitesse. Maman ne nous a plus fait de visite. 

En bas de l'immeuble m'attends le chauffeur envoyé par ma belle famille et j'essaie de l'appeler mais elle ne répond toujours pas. 

Elsa : elle est où ? 

Moi (mettant nerveusement mon téléphone dans mon sac) : elle ne répond ni à mes appels, nk à mes messages. Ok. 

Elsa : tu crois qu'elle ne sera pas là ? 

Moi : je crois qu'elle nous montre bien que c'est son orgueil qui prime contre ses enfants. 

Elsa (venant me tenir l'épaule) : alors je t'accompagne. 

Moi : non ça ira. 

Elsa : tu es sûr ? 

Moi (effaçant une larme au coin de mon œil) : juste que j'espérai que pour une fois de sa vie, Isabelle Santos ferai une bonne chose pour moi. Qu'elle serait là pour moi, qu'une fois elle me montrerai que je comptes vraiment pour elle. 

Elsa (me prenant dans ses bras) : personne ne compte vraiment pour Isabelle à part Isabelle, sinon elle serait là avec toi. Bref, je viens avec toi. 

Moi : merci. 

Elsa : de rien. 

J'ai juste attendu qu'elle se change et nous avons rejoins le chauffeur en bas. 

Je n'avais jamais mis les pieds avant dans une maison aussi grande. C'est magnifique ! 

Dès que je l'ai vu venir à nous, par les explications de Ya Elliott, j'ai su que c'était sa tante Anna. 

Anna (nous embrassant) : bien venu chez moi les enfants. Venez vous mettre à l'aise. 

Pour nous mettre à l'aise, elle nous a vraiment mises à l'aise. Nous avons déjeuner ensemble avec son mari qui nous a quitté ensuite. Après nous avons fait la visite guidée de la maison, avant d'aller nous mettre au bord de la piscine quand sa fille Salomé est arrivée avec les enfants. 

Mon Dieu j'ai eu envie de les croqués tous les trois tellement ils sont beaux. 

Salomé : bon nous on va rentré à l'intérieur ! 

Elsa : je me disais bien qu'ils étaient trop jeune pour sortir ! 

Salomé (rire) : dans notre famille, on est jamais trop jeune pour sortir. Faites moi signe avant votre départ, j'ai des petits cadeaux de la part de Édith à donner à notre belle sœur. 

Édith c'est la sœur cadette de Ya Elliott, elle vient après Eugène. Leurs père Lekuma est mort quand ils étaient jeunes, ils ont été élevés par leur mère, grand père et leurs oncles et leurs femmes, tous des Mbolo. Ce qui fait qu'ils sont plus attachés à cette branche de leur famille qu'à l'autre. 

Anna (me fixant) : tu as quelque chose à me dire Elodie ? 

Moi : heu pas vraiment 

Anna (souriante) : ce n'est pas l'impression que j'ai. Tu sembles intimidée. 

Moi : Tantine Anna, c'est juste que j'ai un peu honte de ce que je m'apprête à te révéler et j'ai surtout peur que ceux ci est des répercutions désastreuses sur nos projets de vie à moi et ya Elliot. 

Anna (me tenant la main) : vas y, je ne mords pas. 

Moi :....

Elsa : Tantine Anna avant tout je dois vous dire que Elodie n'a vécu avec ses parents que jusqu'à l'âge de 3 ans. Après cela elle a eu à vivre dans une vraie famille aimante, des gens qui ont fait d'elle la femme gentille et merveilleuse qu'elle est aujourd'hui. 

Nous :.... 

Elsa : et c'est parce qu'elle est pleines de principes, que nous sommes là aujourd'hui pour vous demander pardon. Pardon pour tout ce que notre mère a bien pu vous causer de mal dans votre mariage et dans votre famille. Nous y sommes pour rien et ma sœur n'a pas à souffrir pour les conneries de maman. Car nous sommes les filles d'Isabelle Santos, d'après ses dites, son passage dans cette famille a causé beaucoup de malheures. 

Elodie : je comprendrai que vous nous en vouliez pour ce qu'a fait Isabelle. J'aurai aimé qu'elle soit elle même devant vous pour demander pardon mais il faut croire qu'elle ne tient pas compte des autres. 

Elsa : nous sommes vraiment désolé pour tout. Mais Elodie et Elliott n'ont pas à récolter ce que notre génitrice à semer. 

Anna (nous regardant) : il m'a suffit de poser les yeux sur Elsa pour savoir qu'elle devait avoir un lien de parenté avec Isabelle. Isabelle, ce nom avait déjà disparu de mon esprit car je lui ai pardonner au même moment où j'ai pardonné à mon époux pour ses écarts. Je ne peux d'ailleurs vous en vouloir ! 

Moi : merci beaucoup ! 

Anna (me fixant) : de la même manière que j'ai pardonner, j'espère que toi aussi aura la force de pardonner de la part des gens auxquels tu as le plus confiance. 

Moi : j'espère aussi tantine. 

Anna : et si on terminais ce vin ? 

Elsa : volentier ! 


..... Salomé Mbolo..... 

Chacune des petites Bouches ayant une tétine comme jouet, j'ai enfin le temps de me prélasser dans un bon bain chaud. 

Maman a arrêté avec l'eau chaude donc je peux enfin prendre des bains. 

Pedro (derrière la porte) :Salomé ? 

Moi (roulant des yeux) : oui ! 

Pedro : je suis avec les enfants ! 

Moi : hum 

Cet homme m'énerve comme ce n'est pas permis. Si ce n'est pas ses enfants qui me prennent la tête et bien c'est lui. A croire qu'ils se donnent l'information à savoir quand j'ai un moment à moi. 

J'ai pris le temps de le sécher et de mettre un peignoir avant de sortir de la salle de bain. 

Pedro (yeux brillants) : tu es magnifique ! 

Moi : j'ai les cheveux mouillés en dirait une serpillière ! 

Pedro (souriant) : même avec des yeux pourri sur les cheveux, tu es toujours aussi belle qu'un couché de soleil à mes yeux ! 

Moi (flatté) : Ho 



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