toujours le passé

Write by lili

J’ai passé la journée à attendre un coup de fil ou un message de lui mais rien.j’ai donc fini ma journée et j’étais sur le point de rentrer quand en sortant de l’hôtel je vois monsieur  Sam TETE  qui me dit tout en souriant :

-alors comment s’est passé votre journée mademoiselle ?

J’ai fait comme si je n’ai rien entendu et j’ai continué mon chemin mais monsieur est venu carrément me barrer la route en se confondant en excuses. A la fin j’ai fini par accepter de diner avec lui.

j'ai pas besoin de vous faire un dessin, après ce diner avec Sam les choses sont allées très vite mais quoi de plus naturel puisque l'attirance était mutuelle..
Ainsi depuis deux ans entre les sorties, les voyages, les week-ends en amoureux nous vivions sur notre petit nuage à nous ou du moins devrais-je dire je vivais sur mon petit nuage...
Comment ai-je pu être aussi aveugle, comment n'ai je pas senti le danger? J'avais tellement confiance en lui... mais il m’a déçu de la pire des manières.
Du fond de mes souvenirs  dans laquelle je m'étais enfermée corps et esprit j'entendis la sonnette d'entrée retentir, d'un bond je me lève du canapé ,qui peut bien sonner avec autant d'insistance ??
J'allume la lumière et je me rends compte que mon téléphone clignote vert,je le prend rapidement en grimaçant..comme j'ai mal à la tête..
Je consulte donc mon téléphone ,j'ai eu des appels de ma mère, de Mike  et de Jenny.
J'ai aussi des messages que je me hâte d'ouvrir.
C'est Jenny:«« Cris  où es tu?? qu'est ce qui se passe??la ville entière est à ta recherche apparemment
Je ne sais pas ce que tu as mais fais signe quand tu reçois mon message
Ps: "ton mari m'a appelé à ton propos il avait l'air plutôt inquiet"
Je n'ai pas le temps d'avoir une opinion sur ce message car la personne à la porte se fait insistante
Je mets mes chaussures et je vais ouvrir
C'est sûrement Jenny qui vient aux nouvelles, elle est d'un naturel inquiet..c'est sur ces pensées que je me dirige vers la porte pour ouvrir
Là je manque de m’évanouir, mon sourire  que j'avais préparé pour accueillir Jenny  disparaît comme par enchantement pour faire place à un rictus douloureux..
Inconsciemment sans même prendre la peine de refermer la porte je me mets à reculer dans la pièce les deux mains en avant comme si j'avais vu le diable

-je t'en supplie Sam va t'en...
Sam  car c'est de lui qu'il s'agit entre dans le salon et se dirige vers moi..
-je t'en prie Sam ne fais pas ça, ne me blesse pas plus que tu ne l'as déjà fais, va t'en je t'en conjure
Ma voix est à peine audible, je murmure plus que je ne parle
Sam s'immobilise à quelques pas de moi.
Je fais un pas en arrière il me regarde dans les yeux.

-crystal !dit-il surpris ; je suis venu ici parce que Pamela m’a demandé de venir donner ceci à une amie et là je te trouve. Merde s’écria t-il en colère
J'ai comme un haut le cœur, tout se passe dans un magnétisme, je ne le vois pas je le sens, tout mon être a soif de Sam, tout mon cœur clame cet amour ardent qui me remplit de même toute ma raison le déteste..je ne sais plus où j'en suis il y a comme une force qui nous pousse l'un vers l'autre...comme dans un rêve je vois Sam se rapprocher de moi, il me prend dans ses bras et je le repousse violemment.
Avec difficultés il se racle la gorge et essaie tant bien que mal de me parler :

-Crystal mon bébé ,mon amour...il faut qu'on parle à présent
-Sam repris-je ne m’appelle plus jamais bébé ni amour car pour toi ce sera madame KOFFI me suis-je fait comprendre et maintenant tu sors d’ici et tu ne reviens plus jamais.
-Crystal...
-va t’en j’ai dit….
- oui ,mais....
-ça suffit!!!!! Je ne veux rien entendre de plus Sam, je vais dans la salle de bain, à mon retour j'aimerais que tu ne sois plus là s’il te plait.
-Crystal tu ne peux pas...
-bien sûr que je peux Sam sors de ma maison et de ma vie !!!
Je reconnais ma voix,il y a en moi quelque chose qui vient de naitre...je marche aussi dignement que me permet l'état de mon coeur je quitte la pièce.
A quelques pas des escaliers je m'arrête et sur un dernier regard je murmure

-ferme la porte derrière toi...

les frasques de ma v...