#UAUH2
Write by natacha
********Timeo*****
Après cette bonne douche j’étais complètement réveillé. Après hésitation devant mon dressing
J’optai finalement pour un t-shirt blanc, un pantalon en tissu bleu et une paire de basket blanche stan smith. Après un tour rapide devant le miroir je me jugeai BG (Beau Gosse). Un peu de parfum et c’est bon.
Je pris mes clés de voiture et en route.
J’arrivai au même moment que Lex et on retrouva les autres à l’intérieur. On salua tout le monde avant de prendre place.
Lex : Oh. Kinah n’est pas là ?
Louise : elle est en route.
Toujours la dernière à arriver apparemment.
Lex : ok.
Louise : elle était à l’Eglise et elle est rentrée se changer.
C’est sûr qu’elle va à l’Eglise pour perturber les hommes de Dieu avec son corps.
Je m’étais trouvé une place entre Melinda et Cathy. Cette dernière était aussi présente hier mais apparemment aimait se faire discrète. Et elle était aussi du goût de Nicolas qui ne la lâche pas apparemment. Et Manu aussi ne lâchait rien avec Florence. JC lui était là avec Rachel. Sa proie du moment.
On discutait du menu quand la miss se pointa. Elle portait un top en dentelle blanc qui mettait en valeur sa poitrine avec slim noir qui dessinait ses hanches avec des talons. Ça c’est surement pour gagner en taille. Et elle était accompagnée. Le gars avait passé son bras autour de ses épaules. Sûrement son gars. Eux : Bonjour !
Nous : Bonjour !
Louise : Ah vous êtes là
Kinah : uhum
L’inconnu : bon moi j’y vais.
Louise : ok. Tu reviens nous chercher.
L’inconnu : oui.
Louise : ok.
Il fit des bises à Louise et Kinah puis se tourna vers nous
Lui : Au revoir.
Nous : au revoir.
Kinah s’installa à côté de Lex. En face de moi.
Cathie : pourquoi ton ami n’est pas resté ?
Kinah : il avait un autre programme.
Florence : son ami ou le propriétaire du dossier ? tu ne vois pas comment il la tenait ?
Louise en riant : moi je leur ai tjrs dit que quand ça va pourrir ça va sentir.
Kinah en souriant : Continue par attendre ce jour !
Il y avait un joyeux brouhaha à notre table. Même si j’entretenais la conversation avec Melinda mon regard revenait assez souvent vers Kinah.
La conversation bascula sur la politique. Il y avait ceux qui était pour le régime actuel et ceux qui étaient contre. Chacun défendait son point de vue. La seule qui ne disait rien sur le sujet c’était Kinah. Elle se contentait d’écouter. Mais moi j’étais curieux de savoir ce qu’elle avait à dire sur le sujet.
Moi : Et toi Kinah ? t’es de quel coté
Tout le monde se retourna dans sa direction. Elle jeta un coup d’œil circulaire avant de prendre la parole.
Kinah : euh… Aucun côté. Je suis bien consciente du fait que le régime actuel à certaines manières de faire qui laisse à désirer. Mais qu’est-ce qui garantit qu’un autre régime ferait mieux ? De mon point de vue celui actuel fait déjà pas mal de choses. Il y a de petits changements. Les gens s’attendent à ce que tous les problèmes soient réglés d’un coup. C’est impossible. Et si chacun faisait sa part du boulot au lieu de râler et de critiquer on avancerait encore plus. Voilà mon avis.
Louise : je pense que je vais me ranger derrière ton avis Kinah.
Moi aussi je m’y rangeais. Mais pas la peine de le dire à haute voix.
Et c’est reparti pour une série de pour ou contre.
Vers les 16h on se décida à rentrer. Je raccompagnai Melinda avant de rentrer. Même si je savais que cette dernière voulait prolonger notre moment en tête à tête. Mais je n’avais pas la tête à ça.
Je cours tellement les filles que ça m’a valu les surnoms de Don juan, coureur de jupons et autres. Pour les autres je suis le gars à éviter quand il s’agit de relations sérieuses. Mais si c’est juste pour le sexe je réponds présent. Je mets un point d’honneur à énoncer les couleurs avant tout. Pas d’attache. Tout le monde pense que c’est ma nature. Je suis comme ça. C’est tout.
Qui ira imaginer que ce choix m’a été imposé par les circonstances de la vie ? qu’entre choisir entre différents choix j’ai du juste choisir celle qui me fera juste le moins souffrir. Qui me donnera l’illusion d’une belle vie.
……………. 2 semaines plus tard……………
Moi : Nathalie apporte moi le rapport sur ******
Nathalie : D’accord monsieur.
Nathalie entrant dans mon bureau 2 minutes plus tard : Voilà monsieur. Et quand vous étiez en pause M. Amedji est passé.
Moi : ok. Merci Nathalie.
On est presque à la fin de l’année. Donc on a plus de boulot que d’habitude.
Heureusement que je n’ai pas de famille qui m’attend à la maison. Sinon ça serait vraiment chaud.
Ping ! message ! je jette un coup d’œil vite fait. Melinda. Ça fait déjà une semaine que je me la tape. C’est quand même un bon coup. « On se voit ce soir ? » je tape rapidement une réponse « Non trop de boulot » et je me remets au boulot. Faut que je justifie mon salaire.
Je m’apprêtais à me rendre dans le bureau de M. Amedji quand mon téléphone laisser sur le bureau se remit à sonner. Je reviens sur mes pas. C’est ma mère. Yolande. Je décrochai pour lui dire que je la rappellerai mais elle ne m’en laissa même pas le temps.
Moi : Allo maman .
Maman : Allo Timeo !
Le son de sa voix m’alerta.
Moi : Qu’est-ce qui se passe ?
Maman : Passe à la maison.
Et avant que je n’aie pu répondre elle raccrocha. Ce coup de fil me laisse perplexe. Vaut mieux que j’aille voir. On ne sait jamais.
Il était presque 17h. Je pris mes dispositions avec Nathalie avant de quitter le boulot. Je me dirigeai vers le parking et m’installai dans ma voiture. Direction Djidjolé. Chez les parents.
Quand j’arrivai et que je fus à l’intérieur je fus surpris de voir ma mère et sa filleule Yolanda la fille de sa meilleure amie toutes 2 en pleine causerie et le sourire aux lèvres.
Je m’étais encore fait avoir. Et ce n’était pas la première fois. Ma mère cherchait à me caser à tout prix.
Moi : Bonsoir !
Elles se retournèrent vers moi.
Maman : Ah tu es là !
Moi : uhum. Je pensais qu’il y avait urgence maman.
Maman : Euh… il y en a une…
Moi : Laquelle ?
Maman : tu te rappelles de Yolanda non ?
Moi : Uhum.
Maman : Tu sais qu’elle avait voyagé. Et maintenant qu’elle est rentrée Elle a besoin d’un guide pour se repérer. Et j’ai pensé à toi.
Moi : Uhm. Où est papa ?
Maman : dans la chambre.
Moi : ok.
Je me levai sans un mot de plus. J’étais fatigué de parler.
Comment dire à ma mère que son fils unique sur qui elle faisait des projets de grande famille était stérile ?