Et si on découvrait aussi Mlle Lawson Kinah

*******Kinah *****
Tout d’abord je me présente. Lawson Kinah Akouvi. Mais la pluie qui s’abat sur moi et sur mon petit ange en ce moment ne me donne pas envie de rêvasser et de vous parler de moi. Quand on a quitté la maison il y avait un joli soleil et c’était censé être une super journée entre filles à la plage. Mais on a été surpris par la pluie. Et maintenant on est toutes les deux trempées et on peine pour trouver un taxi. Fallait pas que la petite prenne froid par ma faute. Près de 10 min plus tard on était toujours au même point.
Bon j’appelle Martin.
Au moment de lancer l’appel une voiture gara brusquement devant et nous éclaboussa. Je fis un bond de côté avec Nina. Tsuiiiiiiiiiiiiiiippppppppppppppps. On décala légèrement sur le côté mais entendre mon prénom m’arrêta net.
… : Kinah !
Je baissai mon visage au niveau de la vitre. Je reconnaissais le visage. Mais le nom m’échappait. C’était l’un des gars rencontrer avec la bande d’amis de Louise.
Moi :….Euh…
….. : Timeo.
Moi : Ah oui.
Timeo : Montez je vous dépose.
Dans un autre cas j’aurai refusé mais je n’étais pas seule. Et Fallait penser à Nina avant tout.
Moi : ok.
Me tournant vers Nina et lui ouvrant la portière arrière : Monte ma puce.
Je montai après à mon tour à l’avant.
Il démarra puis après un petit un moment de silence
Timeo : on dirait que la pluie vous a surpris
Moi : oui.
Nina : pourtant j’avais bien dit à maman que le temps mentait trop maintenant.
Moi : et j’aurai dû t’écouter ma puce.
Timeo : Désolé de vous avoir éclaboussé tout à l’heure.
Moi : c’est passé. Et tu nous rends déjà un gros service donc on oublie.
Timeo : ok. Je vous dépose où ?
Moi : Attikoumé. J’espère que tu ne feras pas un gros détour par notre faute
Timéo : Non. Ne t’inquiète pas. C’est sur mon trajet normal.
Moi : ok.
C’est Nina qui finit par briser le silence qui s’était installer
Nina : vous êtes un ami de maman ?
Timéo : euh oui.
Il me jeta un coup d’œil avant d’ajouter.
Timéo : je le serai si elle le veut bien.
Nina : Et maman tu ne veux pas ?
Moi : Je ne le connais pas assez pour dire que c’est un ami Nina.
Timeo : Tu pourrais apprendre à me connaitre si tu le veux.
Nina : Donc tu ne veux pas le connaitre maman ?
Cette petite et ses questions vraiment !
Moi : Non !
Timeo et Nina : Pourquoi ?
Parce que s’il savait exactement ce que je suis il ne voudrait pas se trouver dans mon 1m50 !
Mais ça je me gardai de le dire à haute voix.
Moi : On a surement mouillé vos sièges. Désolée.
Je voulais juste changer de sujet.
Timéo : Ce n’est pas grave. Ça n’a pas d’importance.
Moi : Ok.
Nina : MAMAN !
Moi en sursautant : Oui ! Quoi ?
Nina : Euh… Tu avais promis qu’on allait faire des crêpes aujourd’hui.
Moi : Et c’est pour ça tu m’appelles en criant comme ça ?
L’éclat de rire à côté de moi me fit détourner la tête.
Il avait un rire grave. Mais c’était quand même agréable aux oreilles.
Je me retournai vers Nina.
Moi : on le fera à notre retour à la maison.
Nina : ok maman.
Le reste du trajet se passa en silence. Dans ma zone je lui indiquai les ruelles à emprunter et il gara juste devant la maison. Juste au moment où Martin en sortait.
Nina : Papa est là ! Merci tonton.
Et elle sortit en vitesse de la voiture.
Je me tournai donc vers Timeo qui avait les yeux fixés sur Martin et Nina.
Moi : merci de nous avoir déposés.
Timeo : je t’en prie.
Moi : Ok. Bye.
Timeo : Je peux avoir ton numéro ?
Moi : Non.
Timeo : Pourquoi ?
Moi : Parce que.
Timeo : c’est à cause de ton mari ?
Moi ne comprenant pas : Mon mari ?!
Il fit un signe de tête vers Martin qui était toujours au portail.
Moi : oh ! ça !
Je soupirai avant de répondre.
Moi : Je nous épargne juste une perte de temps à tous les deux. Crois-moi tu ne veux vraiment pas être mon ami. Bye.
Je descendis rapidement de la voiture avant qu’il n’ait eu le temps de répondre.
Il fit un geste de la main vers nous puis démarra.
Martin : je vois qu’un chevalier à voler à votre secours.
Moi : tu ferais mieux d’aller t’occuper de ta princesse avant qu’elle ne prenne froid.
Martin : hum oui !! t’as raison.
On se dirigea tous les 3 vers la dépendance. J’y logeais depuis mon retour et Nina m’y a rejoint après quand elle a commencé pas s’habituer à moi. Fallait pas trop lui en demander d’un coup. Je ne faisais pas partie intégrante de sa vie. Alors on y allait petit à petit. Et avec le temps elle s’habitue à moi. Je n’ai pas choisi de vivre loin d’elle. La vie m’a imposé ce choix. Et je me suis adaptée.
J’ai compris très tôt que la vie n’était pas un jeu. On m’a volé mon innocence, mon insouciance. Mais avoir une famille comme celle de Martin dans ma vie est une consolation.
Quand ma propre famille m’a tourné le dos. Celle de Martin était présente. Ils m’ont accueilli ma fille et moi à bras ouverts.
Et c’est cette dernière qui me tira de mes pensées.
Nina : Maman ! les crêpes !
Après une bonne douche chaude on se dirigea tous les 3 vers la cuisine de la maison principale.
Pendant que je finissais le mélange œufs lait farine sucre Martin lança la conversation.
Martin : donc tu as un nouvel ami… ?
Je jetai un coup d’œil vers Nina.
Moi : je vois que ton agent secret Nina t’a déjà fait le compte rendu.
Martin : uhum ! Alors c’est qui ?
Moi : personne !
Martin : Personne ?! Et « personne » insiste pour être ton ami ?!
Moi : c’est juste une personne rencontrée durant une des sorties avec ta sœur.
Martin : Louise ?!
Moi : oui ! tu en as combien de sœurs ?
Martin : bref ! et il se passe quoi entre vous ?
Moi : rien !
Martin :hum !
Moi : Quoi Hum ?!
Martin : Quand vas-tu arrêter de repousser tout le monde ?
Moi : non toi arrête avec ça ! je vous ai déjà toi et ta famille ! et ça me va !
Martin : Mais on ne réchauffe pas ton lit !
je soupire et je lève les yeux au ciel !
Martin en ricanant : ce nouvel ami pourrait le faire.
Moi : et tu penses que ce nouvel ami ferait quoi après avoir su que j’ai passé 8 ans de ma vie en prison ?!