Une nouvelle menace

Write by Gilles N. ASSANI

LE JEU

Chapitre 10: une nouvelle menace

"""""Rosine""""""

Je dois me dépêcher pour rejoindre Castro. Je l’imagine entrain de me faire des choses fantastiques. Il est vraiment expérimenté. Je passerai sûrement une belle journée avec lui.
Parlant de journée, il va falloir que je cherche une bonne excuse pour passer toute ma journée dehors. Même si Victorin ne me refuse rien du tout, il faut qu’il ne se sente pas délaissé tout de suite. Il sera mon appât pour avoir Castro.

Je rentrai dans la maison puis gara la voiture. Je voulu rentrai dans ma chambre quand je vis Victorin qui s’habillait.

Moi : c’est le départ ?

Victorin : oui c’est le départ. J’ai une grande réunion aujourd’hui et j’aimerais même que tu m’accompagne. Tes connaissances en Droit me seront utiles.

Moi : euh….chéri, je le veux bien, mais je ne suis pas en grande forme aujourd’hui. De plus, je dois me rendre au marché pour ravitailler la chambre en vivres si nous ne voulons pas rester affamer ce soir.

Victorin : mais nous pouvons toute fois prendre quelque chose à manger étant en ville. Les restaurants de la ville de Cotonou ont de bons mets.

Moi : j’ai bien envie chéri, mais je n’ai pas trop envie de manger dehors aujourd’hui. En plus, je n’aurai pas la force de supporter toute une longue réunion d’affaire.

Victorin : ok je te comprends. Bonne journée à toi ma princesse.

Moi : merci mon prince. Bonne journée à toi aussi. Surtout sois sage s’il te plait.

Victorin : j’y veillerai ma puce.

Oups !! Il m’a fait froid dans le dos. !!!!! Dieu merci qu’il est tellement occupé par les affaires qu’il ne se rend pas compte de ce qui se passe derrière lui. Il est temps que je file voir mon Castro !!

Je pris une bonne douche puis je portai une robe simple mais élégante et je vais au lieu de rencontre. Il m’attendait aussi sagement mais très impatient.

Castro : humm…mais tu as pris du temps !

Moi : excuse-moi, c’est Victorin qui voulait que je l’accompagne à une réunion. J’ai tout fait pour lui servir un alibi pour qu’il me laisse à la maison. Bon, je suis là maintenant.

Castro : ok pas de problème. Mais je n’apprécie pas voir cet homme dans ta vie Rosine.

Moi : hum….. Monsieur est-il entrain de faire de la jalousie ?

Castro : (d’un air un peu arrogant) non ce n’est pas la jalousie. Pourquoi le ferais-je ?

Moi : (en lui souriant) je sais que tu es très jaloux Castro. Bref, si tu es jaloux en entendant parler de Victorin, mets-toi dans les conditions qu’il faut pour m’avoir. Dans le cas contraire, ne te permet plus d’être jaloux.

Il baisa la tête et garda son silence. Il a sûrement prit ce que je viens de dire pour sa nouvelle mission. 
Il veut m’avoir pour lui seul même s’il n’est pas encore sûr de se donner à moi tout entier. La philosophie masculine ne cesse de m’impressionner.

Nous allâmes dans un hôtel luxueux de la ville. Nous rentrâmes dans la chambre que j’avais réservée pour l’occasion.

Lorsque nous entrâmes dans la chambre, il s’allongea tout doucement sur le lit. Il enleva sa chemise et me laissa voir sa merveilleuse poitrine en forme de tablette de chocolat. Ces abdos étaient bien visibles et très séduisants.

Avis aux mecs qui ont de gros ventres, de petits tours à la salle de gym s’imposent désormais à vous…lol !


Son corps était très séduisant et rien que son regard me faisait planer. Lorsqu’il me regardait, je me perdis dans mes imaginations. Parfois, les regards parlent mieux que les paroles.

Moi : Castro, tu penses à quoi ?

Castro : je ne pense à rien. Je ne peux me permettre de penser à autre chose qu'à toi. Tu occupes toutes mes pensées à longueur journée. Je me demande même comment j’ai pu te résister lorsque tu étais venu à moi.

Moi : non oublie ça s’il te plait. L’important pour moi est d’être à tes côtés. Je ne te demande pas de quitter Advine pour moi. Elle en souffrirait énormément. Je suis une femme aussi.

Castro : humm….tu es sûr de ce que tu dis ?

Moi : oui. Oublie ce problème.

Castro : dis-moi, tu penses que je saurai impressionner ton père pour qu’il me donne le poste ?

Moi : sûre et certaine. Je sais que tu es très fort et j’ai confiance en toi.

Je remontai un peu ma robe pour pouvoir s’asseoir sur lui. Il me laissa faire ce que je voulais. Je lui donnai un baiser sur ses lèvres. 
Il me fixa dans les yeux et franchement, je vous avoue que son regard peu faire mouiller mon dessous. Je l’embrassai un moment avant de commencer par l’observer à nouveau tout en lui caressant la poitrine.

Moi : tu sais que tu es mignon ?

Castro : euh….c’est toi qui le pense.

Moi : non , c’est sérieux ce que je dis. De plus, tu as une belle poitrine.

Castro : humm…ok merci pour les compliments. Tu es aussi très mignonne.

Moi : dis-moi, je pèse beaucoup ?

Castro : oh oui ! Tu pèses environ dix tonnes sûrement.

Moi : humm….c’est vrai ça ?

A ces mots, il me retourna et se mit sur moi.

Castro : moi je pèse ?

Moi : ah oui ! Tu pèses vingt tonnes. Mais je sais que bientôt tu n’auras plus de poids.

Il me sourit puis me donna un baiser. Il m’embrassa tendrement.

Je n’arrive pas à résister à ses touches de mains sur mon corps. Il me caressa de telle façon que je perdis tout contrôle de mon corps. Il me fit l’amour et je peux vous assurer que c’était tellement torride que magique à la fois. Il changeait les positions et tout reprenait à zéro avec une autre énergie. Il s’y connait bien ce mec !!

Vers 17 heure, il demanda à rentrer à la maison ; ce que je ne peux lui refuser. Il se rhabilla puis nous sortîmes de l’hôtel. C’est en ce moment que je commençai par réfléchir. 
Vu l’heure qu’il fait, Victorin serait déjà à la maison. Il va falloir que je file au marché Dantokpa pour faire des achats !!

« « « « « Castro » » » »

Je me rendis à la maison tout fatigué. Je réfléchissais sur comment sera la rencontre avec le père de Rosine demain. Je remontais l’escalier pour rentrer dans ma chambre lorsque je rencontrai un homme dans l’escalier en ayant un rouleau de fil pêche en main. Sûrement un visiteur de mon voisin qui habite au 4èm étage me dis-je.

Une fois arrivé devant ma porte, je constatai la porte ouverte. Comment peut-elle laisser la porte ouverte comme ça ?

Je me calmai rapidement pour ne pas m’énerver. 
Je rentrai dans la chambre à coucher, sans toujours voir Advine. Je me dis qu’elle est sûrement entrain de faire des achats à côté de la maison. Je me déshabillai pour prendre un bon bain afin de retrouver mes forces.

Une fois dans la douche, la surprise n’était pas agréable ! Je retrouvai Advine dans la baignoire le corps inerte et la tête sous l’eau. Je courus vers elle pour retirer sa tête de l’eau. 
Il a fallu près d’une demie- heure avant qu’elle ne reprenne connaissance.

Mais qui aurait après cette fille ? Et pourquoi tenter de lui s'en prendre à sa vie ? L’incendie dans mon ancienne maison aurait un lien avec cette tentative d’assassinat ?
Bref, il va falloir que je trouve des réponses à ces questions.
Ma vie aussi est en danger.

Le lendemain, Rosine m’appela pour que je n’oublie pas la rencontre avec son père. Pour la sécurité de Advine, je fis appel à deux de mes amis de confiance pour qu’ils assurent sa sécurité jusqu’à ce que je revienne de l’entretien avec le père de Rosine.

A mon arrivé dans les locaux de la compagnie, la secrétaire m’orienta vers un bureau au huitième étage. C’était un bureau très luxueux et le décor était tout simplement magnifique.

Je vis le père de Rosine assit dans le bureau et je vis en sa compagnie, Victorin. 
Mon cœur se chauffa un peu, mais je gardai mon calme pour voir ce qui se passera.

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