Verdo Lompiol intégral 7

Write by Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol



Verdo Lompiol (Intégral 7)



Publié le septembre 4, 2018



La mort de Jane fut annoncée dans tous les médias. Radios et télés, presses, internet etc… La police furieuse, a mis tout à la disposition des officiers pour rechercher celui qui a tué le commissaire. Tout le monde était sur les nerfs.


En ce temps, Ruchelina à la pharmacie apprit aussi les nouvelles du décès du commissaire. Effondrée elle se mit en pleurs car le seul espoir qui restait pour lui et Karto de connaitre l’assassin de Robert est aussi maintenant de l’autre côté de ce monde. Elle ne pouvait plus se taire sur ces lourds secrets qui lui empêchent de dormir la nuit. Vu aussi maintenant qu’elle est la seule qui en détient, elle a aussi peur pour sa vie. Et si c’était elle la prochaine victime ? Des idées farfelues défilèrent dans sa tête. Il décida de se confier à son beau frère. Il lui passa un coup de fil.


Ruchelina : Bonjour Kart, comment tu vas ?


Karto : Mal Ruch. Je viens d’apprendre le décès de Jane à travers les journaux. Qu’est qu’on a fait à ce monde et que c’est toujours sur nous que s’abattent les malheurs ?


Ruchelina : Hum Kart. C’est une longue histoire. D’ailleurs c’est pour ça que je t’appelle. Je dois te parler de quelque chose d’important. S’il te plaît passe me voir le plus vite possible.


Karto : Tu me fais peur là Ruch. C’est la même chose qui s’est passé avec Robert. Et jusqu’à mon arrivé je n’ai même pas eu la chance de lui adresser la parole avant qu’il s’est fait tué. Alors dis-moi s’il te plaît que ce n’est pas à propos de ces meurtres sans cesse !


Ruchelina : On ne peut pas parler de ça au téléphone Kart. S’il te plaît viens me voir. Je suis à la pharmacie et je ne crois pas que quelque chose m’arriverait ici. Je suis en sécurité.


Karto : D’accord je passe tout de suite.


En ce moment chez les Vox


Martino eut une conversation avec sa femme Larissa


Martino : Je dois te parler ma chérie. C’est important


Larissa : Non Martino. Je n’ai rien à te dire vu tout ce que tu m’as infligé comme douleur. Tu n’imagines même pas ce que je ressens.


Martino : Oui je sais mais écoute moi s’il te plaît. Je sais bien que je t’ai fait beaucoup de mal mais ma vie est en danger. Écoute-moi Larissa s’il te plaît. Fait le pour nos gosses.


Larissa : (Resta muette un moment) qu’est ce que tu veux dire par ta vie est en danger ?


Martino : Écoute, assois-toi. C’est à propos de l’histoire de ma fille que je t’avais raconté. Je crois qu’Armando veut me tuer. Après m’avoir mis en prison cinq ans ça ne lui suffit pas.


Larissa : Quoi ? Et comment tu as su qu’il en voulait à ta vie ?


Martino : Je reçois des lettres depuis une semaine. Regarde, c’est la dernière que j’ai reçu. Et c’est écrit « tu me le payeras cher pour avoir couché avec ma femme.»


Larissa : Et depuis quand tu reçois ces menaces sans que tu me le dises ?


Martino : Tu ne voulais pas me parler chérie. Mon passé essaie de me rattraper. Et je ne sais pas quoi faire.


Larissa : Pardonne-moi chérie mais comprend moi. Ce n’est pas aussi facile pour moi d’épouser l’idée que tu as une autre fille. Armando n’a aucun droit de s’en prendre à toi. Il t’a déjà fait mettre en prison alors qu’est ce qu’il veut ? Je crois que tu devrais aller lui parler face à face pour régler vos différends. Si vous ne trouvez pas un terrain d’attente, il y a des institutions compétentes pour ça.


Martino : Tu crois que c’est une bonne idée ? Et s’il niait qu’il ne m’a pas envoyé ces lettres ? D’ailleurs je n’ai aucune preuve contre lui pour l’assigner en justice.


Larissa : J’ai une idée. On va voir si ça portera ses fruits.


Chez les Lompiols


Verdo au salon en train de lire un bouquin. Eduard le rejoint.


Eduard : Salut frérot qu’est ce que tu lis ?


Verdo : Un bouquin de musique. C’est bizarre que toi-même tu es à la maison ce soir.


Eduard : Je suis fatigué man. Alors je vais essayer de me reposer. D’ailleurs j’ai peur de sortir ces derniers temps. Trop de meurtres ces deux semaines (rires).


Verdo : Si si. Cette ville me fait peur. Qui peut imaginer que le commissaire Jane est aussi sous terre actuellement ?


Eduard : Hum c’est triste frangin qu’il y a un psychopathe dans la nature en train d’assassiner les gens.


Verdo : Y’ a des fantômes partout et je crois qu’on devrait être prudent mon frère.


Eduard : Oui tu as raison mon frérot… Mais tu entends des cris ?


Verdo : Oui je crois que cela vient de la terrasse. Allons y, voir ce qui se passe.


C’était Armando qui se disputait avec Albertine en présence de Reine.


Armando : Tu vas pacquer tes affaires et aller rejoindre ce bon à rien qui t’a mis enceinte. Dans cette grande ville là tu n’as trouvé personne que ce maudit Dave ?


Albertine : Papa s’il te plaît comprend moi. Je l’aime


Armando : Tu la fermes quand je te parle. Tu n’as que deux possibilités. Soit tu avortes et tu restes ici ou soit tu vas le rejoindre avec cette maudite grossesse.


Reine : Mais Armando ! Pourquoi parles-tu à notre fille ainsi ? Il a le droit d’être avec celui qu’il veut ou tu veux lui imposer un mari ? Qu’est ce qui ne va pas avec toi ? Putain c’est quoi ton problème ?


Eduard et Verdo arrivèrent sur la terrasse


Eduard : Mais qu’est ce qui se passe ici ?


Reine : Eh bien demande à ton père. Qui ne fait que perdre la tête.


Armando : Moi je perds la tête ? Toi qui as eu une autre fille en dehors du mariage, tu me dis que je perds la tête ? Quand tu découchais avec ce farfelu de Martino, c’est maintenant moi qui perd la tête !


Verdo : Attend maman. De quoi est ce qu’il parle ? De quel enfant parle papa ?


Eduard : Oui maman Dis-nous de quel enfant parle papa ?


Reine : Armando comment tu as pu ? Tu es très méchant. Écoutez les enfants, ce n’est pas le bon endroit pour parler de ça. On en parlera le soir à tête reposée. Le problème actuellement est que votre père veut chasser votre sœur de la maison parce qu’elle est tombée enceinte de Dave.


Édouard : Dave ?


Verdo : Le gars de la sécurité ?


Reine : Oui mes fils.


Eduard : Mais je ne pense pas que ça soit grave papa ! On pourrait en discuter calmement sans que personne ne parte s’il te plaît.


Verdo : Oui papa. Édouard a raison. Profitons pour en parler ce soir. Et on parlera aussi de l’enfant dont maman a eu. Ça ne vous apportera rien de se chamailler et de crier ici. Cherchons à trouver une solution.


Armando : Je n’ai pas à discuter de ces âneries avec vous tous. Soit elle avorte ou soit elle quitte la maison. Je me suis tu sur beaucoup de choses il y’a longtemps dans cette famille. Ça fait 22 ans que votre mère m’a trompé avec ce professeur de chimie et ils ont eu un enfant qui s’appelle Janine. Je suis au courant mais vous ai-je une fois dis quelque chose ? Non parce que je voulais préserver l’honneur de cette famille et maintenant ça ? Que vont penser tout le monde ? Que ma fille n’a trouvé personne de mieux qu’un agent de sécurité? Écoutez j’en ai marre de vous tous. Alors soit tu avortes, soit tu dégages de chez moi ! Point barre.


Verdo : Mais tu déconnes papa ! Je ne te reconnais plus. Quelqu’en soit le problème, on ne trouvera pas de solution comme ça ?


Armando furieux, les quitta. Il démarra la voiture et partit.


Après son départ :


Eduard : Maman, rentrons s’il vous plaît. Allons à l’intérieur.


Verdo : Sœurette ne t’en fais pas. On trouvera une solution. On ne le laissera pas te chasser comme ça. C’est inadmissible.


A l’intérieur


Reine : Mes fils écoutez moi. Ce qui s’était passé, il y’ a vingt deux ans c’est pas du tout la faute à moi seule. Lorsque vous étiez en Europe, votre père m’avait laissé tomber pour sa secrétaire. Il m’engueulait comme il le voulait. M’insultait. Quand je quittais la maison pour le boulot, je n’avais plus du tout envie de rentrer dans cet enfer là. Martino était celui à qui je me confiais. Il me consolait. C’est ainsi qu’un soir après avoir fini de donner les cours, il m’a invité à dîner. En ce temps Armando avait quitté la maison pour rejoindre sa secrétaire.


C’est ainsi que cela s’est arrivé. Je vous l’assure cela s’est passé juste une seule fois et après ça je suis tombé enceinte. Je ne savais pas comment faire alors en complicité avec votre tante, j ai accouché plus tard. Elle s’appelle Janine. Celle avec qui vous êtes à la Fac.


Verdo : Quoi ? Janine ? Elle est notre demi-sœur ? C’est incroyable !


Édouard : Merde, Maman pourquoi tu nous as caché un si grand secret ? Tu t’imagines si quelqu’un d’entre nous sortait avec elle ? Ca sera grave !


Albertine : Oui maman, fallait nous le dire. Pourquoi tu as gardé cela pour toi seule ?


Reine : j’avais peur de vos réactions. Et surtout celui de votre père.


Eduard : moi je pense maman, que ce n’est pas de ta faute mais celui de papa. Si seulement il ne t’avait pas laissé seule rien de cela ne serait arrivé. Je ne comprends pas pourquoi il se met en colère comme ça vu qu’il est aussi coupable d’une part.


Verdo : Ne t’inquiète pas. Ça va lui passer. Dis-nous maman et Janine ? Elle est au courant de tout ça ?


Reine : Non. Je ne sais pas comment lui annoncer ça.


Albertine : Mais c’est grave. Tu ne penses pas qu’elle doit connaitre la vérité ?


Reine : Si.


Albertine : je crois que tu devrais l’inviter à dîner un de ces jours.


Verdo : Je ne pense pas que ça soit une bonne idée. Vu la réaction de papa aujourd’hui, je pense qu’il faut un peu plus de temps.


Édouard : Il a raison. Il risque de s’énerver en voyant Janine ici. Et en plus y’a aussi le problème d’Albertine.


Reine : Parlant de ça dis-moi ma fille que comptes-tu faire ? Quel-qu’en soit ce que tu décideras, moi et tes frères seront derrière toi.


Albertine : Maman toi-même tu connais déjà ma position. Il est hors de question que j’avorte pour faire plaisir à papa.


Verdo : S’il veut te chasser alors on va tous quitter la maison.


Édouard : Calme-toi frérot. Je ne crois pas qu’on arriverait jusque là. On va attendre le soir lorsqu’il sera calme, on lui parlera.


Verdo : Okay faisons comme ça.


A la pharmacie


Karto vient d’arriver chez Ruchelina. Elle prit une petite pause.


Ruchelina : Et si on allait prendre un petit café ?


Karto : D’accord. Comme ça on aura le temps de bien discuter. Je t’assure que tu m’as fichu une de ces trouilles.


Ruchelina : Allons-y. Je n’ai pas assez de temps. Le patron va arriver d’un moment à l’autre.


Karto : D’accord.


Une fois à la cafète.


Ruchelina : Excuse-moi pour ce que je vais te dire mais cela changerait complètement les choses. Je l’avais gardé pour moi, histoire de te protéger mais arrivés où nous sommes, je crois que tu devrais être mis au courant. Robert m’as fait promettre de ne rien te dire.


Karto : De quoi s’agit-il exactement Ruch ? Dis le moi tu me fais peur.


Ruchelina : Avant sa mort, Robert m’as raconté un tas de trucs.


Premièrement Armando l’a payé pour séduire Janine afin de l’amener à leur fête des trente ans de mariage. Toi-même tu as vu ce qui s’était passé.


Karto : Armando ? Et qu’est ce qui l’a poussé à faire ça ? Et Robert aussi a accepté de le faire ?


Ruchelina : Oui il a accepté. Au fait Reine a par le passé eu un enfant avec Martino le père de ta fiancée. Donc pour se venger, Armando a payé Robert pour séduire Janine et l’amener à la soirée afin d’attirer l’attention de Reine puisque cette dernière n’a jamais raconté la vérité à Janine parce qu’elle avait peur.


Karto : Quelle histoire !


Ruchelina : S’il te plaît écoute la fin. Après lorsque j’ai appris l’histoire, je me suis mise en colère contre Robert. Je lui ai dit de rembourser la somme que lui a payé Armando mais il ne voulait pas le faire par peur car selon lui c’était un gars très dangereux et qui n’avait aucun scrupule ni de pitié pour personne. Si seulement je l’avais écouté. Je suis allé chez lui au bureau et je lui ai rendu l’argent et je lui ai demandé de laisser Robert tranquille sinon je ferai appel à la police. Robert m’avait prévenu qu’il était de mèche même avec la police. Puisque c’est lui qui a fait enfermer Martino. Selon Robert, à travers une discussion d’Armando et Jane, il a payé une demoiselle (l’étudiante) pour droguer Martino dans l’hôtel ce soir là pour qu’il ne soit au courant de rien. Deux jours après, Robert fut tué ainsi que la fille qui a été payé. Et voilà que le commissaire aussi est mort. Je crois qu’il est en train d’éliminer un à un tout ceux qui connaissent son secret. Et je suis la dernière personne qui reste.


Karto : (Abasourdi) Ce n’est pas vrai. Je ne peux pas y croire. Donc tu veux me faire croire que c’est Armando, le père de mon meilleur ami qui a tué de sang froid mon seul frère ? Mais dis-moi Ruch, pourquoi est tu partie le voir tant bien même que Robert te l’a interdit ? Tu ne crois pas que c’est parce que tu lui as proféré des menaces qu’il l’a tué ? Pourquoi tu ne me l’avais pas dit avant ? Pourquoi m’avez-vous caché un truc pareil vous deux ? Pourquoi Ruch ? On aurait pu éviter que tout cela se produise ! Pourquoi Ruch ? Non non je ne peux pas y croire qu’Armando ait pu me faire ça ! Et depuis tout ce temps il me regardait venir chez son fils tout en me souriant ! Non non non . Il va me le payer très cher. Mais tout d’abord, tu m’as déçu Ruch. Je croyais qu’il y avait cette complicité entre toi et moi ! Si tu me l’avais dit, je n’aurai jamais accepté que tu ailles le voir et le menacer.


Ruchelina : (En pleurs) Excuse-moi Kart. C’est de ma faute. J’ai agît comme une idiote sans penser aux conséquences et maintenant voilà que mon enfant sera orphelin. Robert m’a fait promettre de ne rien te dire. S’il te plaît comprend moi. Tu es la seule famille qui me reste. Ne me laisse pas tomber Kart s’il te plaît. Je t’en supplie.


Karto : D’accord d’accord. Arrête de pleurer. Je serai toujours là pour toi. Mais laisse-moi réfléchir. Et si j’aille parler à Martino pour mieux comprendre cette histoire ? Qu’en penses-tu ? On ne peut pas accuser Armando sans avoir une quelconque preuve ! Verdo ne me croira jamais ni Eduard.


Ruchelina : Oui c’est vrai. Allons lui parler ensemble.


Karto : Pour ta sécurité, tu vas venir habiter avec moi. Je ne veux pas te perdre aussi.


En ce moment chez les Vox


Diane entra dans la chambre de Bertille qui est allongée sur le lit les écouteurs dans les oreilles en train d’écouter la musique.


Diane : Sœurette, je peux te parler une minute ?


Bertille : Okay je suis à l’écoute. Qu’est ce que tu as à me dire ?


Diane : Écoute-moi s’il te plaît. Je n’aimerais pas qu’on soit fâché tous les deux. Depuis tout ce temps tu ne me parles pas et ça me fait mal.


Bertille : Et qu’est ce que tu veux que je fasse ? Que je te pardonne d’une minute à l’autre parce-que je n’ai aucune intention de le faire.


Diane : Oui je sais Sœurette mais s’il te plaît on est dans la même maison et tu ne me parles pas ? Je sais que j’ai mal fait mais je te promets que ça n’arrivera plus jamais. S’il te plaît pardonne-moi. Je t’en supplie Sœurette.


Bertille : Okay Okay d’accord c’est bon maintenant mais la prochaine fois que tu me feras un coup pareil je ne te le pardonnerai plus.


Diane : Merci chérie Merci. Je te promets que ça n’arrivera plus jamais. T’aime beaucoup ma sœur chérie.


Bertille : T’aime aussi.


Sophie accompagne Janine chez sa tante


Tante Bernadette : Janine ma fille chérie comment tu vas ?


Janine : Oui ma tante ! Tu m’as tellement manqué.


Sophie : Bonsoir madame


Tante Bernadette : Bonsoir ma chérie comment cava ? Appelle-moi Tante Bernadette d’accord ! Asseyez-vous


Sophie : Merci tante Bernadette


Janine : Ma tante Tu n’as rien préparé ? J’ai une faim de loup. (Ouvrant les casseroles dans la cuisine)


Tante Bernadette : Non je ne savais pas que tu allais me rendre visite. Mais ne vous en faites pas je vais vous préparer ton plat préféré.


Janine : Youpi… c’est pour cela je t’adore tanti. En attendant que tu sois en train de préparer je vais jeter un coup d’œil au petit jardin.


Tante Bernadette : D’accord ma fille. Les légumes qu’on avait faits sont bien en forme. Vas, tu verras.


Janine : Sophie accompagne moi voir notre petit jardin.


(Après avoir fait la cuisine, tante Bernadette les appela. après avoir mangé, Janine lui annonça que Martino, son professeur de chimie voulait le voir.


En ce moment au commissariat de police


Rosalina rendit visite à Georges.


Rosalina : Imbécile que tu sois, comment as-tu pu oser ?


Georges : C’est à cause de toi que je suis ici. Si seulement tu ne m’as pas largué.


Rosalina : Ça ne va pas chez toi ? C’est pour ça tu voulais le tuer ? Georges ! Tu es vieux mais tu agis comme un adolescent. Tu n’as encore rien vu. Mais laisse-moi te prévenir, si quelque chose arrivait à Verdo, je te jure que tu je t’étranglerai de mes propres mains. D’ailleurs n’essaie plus jamais de m’appeler. On ne se connait pas.


Georges : Ah oui c’est ça. Après avoir pris soin de toi, est comme ça tu me remercies.


Rosalina : Salopard, tu croupiras ici. Malchance pour toi que le commissaire est mort. Tous les flics sont actuellement concentrés sur cette affaire et personne n’aura le temps de te faire libérer. Tu moisiras ici.


Chez les Vox


Karto et Rosalina sont passés voir monsieur Martino. Larissa et les enfants sont sortis.


Martino : Karto, quel plaisir de te revoir ! Prenez place s’il vous plaît. Soyez la bienvenue.


Karto : Merci monsieur. Je vous présente Ruchelina. Ma belle sœur.


Martino : Enchanté Ruchelina


Ruchelina : Enchanté monsieur.


Karto : Monsieur Martino, au fait il y’ a une histoire qu’on aimerait élucider et on a besoin de votre aide.


Martino : Je suis à l’écoute les enfants. Si je peux vous aider en quelque chose.


Karto : C’est à propos de monsieur Armando. On croit qu’il a tué mon frère. Et ensuite il est en train d’élaborer une histoire de vengeance dans laquelle vous êtes mêlés. Nous voulons que vous nous aidiez à y voir plus clair et le faire payer.


Martino : Armando a tué Robert ? Et pour quelle raison ?


Ruchelina : Il a entre temps découvert que vous êtes le père de Janine et aussi pour le plan de vengeance qu’il a élaboré. Plan dans lequel il voulait vous tuer à votre sortie de Prison. D’ailleurs il est en train d’éliminer tous ceux qui sont au courant. Premièrement Robert, secundo la fille qui vous a accusé et ensuite le commissaire Jane.


Karto : Monsieur Martino, vous m’avez dit entre temps que lorsque j’aurai besoin d’aide vous serez là pour moi. J’espère que je peux compter sur vous. Il a tué le seul frère que j’ai. Voilà qu’elle est enceinte. Qui va s’occuper de cet enfant ? Voyez-vous qu’il n’a plus de père monsieur Martino ! Il vous a mis en prison à cause d’un truc que vous n’avez pas fait. Ne pensez-vous pas que ces choses doivent s’arrêter ?


Martino : Vous avez raison les enfants. Je ne pensais pas qu’il irait loin jusqu’à tuer des gens innocents ! Mais quel cœur a cet Armando ? Comment sa femme et fils arrivent à le supporter ? Vous savez, ça fait un moment que je reçois des lettres de menace de mort et je suis sur que c’est lui. J’avais discuté de ça avec ma femme. Voici ce qu’elle m’a conseillé (………)


Vous savez ce qui s’est passé il y’ a vingt deux ans n’est pas du tout notre faute. C’est arrivé juste parce qu’il maltraitait et trompait sa femme avec sa secrétaire. On ne voulait pas en arriver là. D’ailleurs c’est juste le coup d’un soir où on était soûl. Mais regarde tout ces gens qui sont décédés par notre faute ! Il faut que ça s’arrête.


Ruchelina : Oui monsieur. Il faut vraiment que ça s’arrête car ni vous ni moi ne sommes pas en sécurité.


Karto : Je dois en parler à Verdo. Il me doit des explications.


Martino : Non fils. Ne lui demande rien pour le moment. Il pourrait tout faire tomber à l’eau. Imagine qu’il ne te croit pas et qu’il décide de tout balancer à son papa ? Ayons d’abord cette preuve avant de lui en parler comme ça il nous croira.


Ruchelina : Oui, monsieur Martino a raison.


Martino : Mais je vous informe que je parlerai à Janine le lundi prochain. Je lui dirai toute la vérité. Je ne sais pas comment elle va le prendre. Pour cela, je vais faire venir sa tante.


Karto : Triste histoire. Je n’aimerais pas être à sa place. Mais elle aussi a quand même payé des gens pour bastonner mon frère.


Ruchelina : Écoute Kart, je ne crois pas que c’est le moment de parler de ça. On a d’importants trucs à faire. Laisse tomber d’accord ! Maintenant même qu’elle est ta belle sœur.


En ce moment même chez les Lompiols


Reine reçoit un appel de Martino


Reine : Martino ? Comment tu vas ?


Martino : Je vais bien Reine. Comment vas ta santé ?


Reine : Ça va de mieux en mieux. Comment se passe les cours en mon absence au campus ?


Martino : C’est comme d’habitude. Tu sais on doit parler et c’est très urgent.


Reine : Vraiment ? Tu sais bien que ces temps ci je ne peux pas sortir à cause de ma santé. Le médecin m’a dit de me reposer. Pas de voiture, travail ni autres.


Martino : C’est une question de vie ou de mort Reine


Reine : Je vais voir ce que je peux faire Martino. Actuellement j’ai un plus grand problème à résoudre chez moi. Armando a raconté le secret aux enfants. Donc tout le monde est au courant. J’ai peur de ce que penserait notre fille. Je n’aimerais pas qu’elle nous déteste pour lui avoir caché tout cela.


Martino : Ce qui est sûr, elle nous détestera. Met toi une seconde à sa place. Si c’était toi, comment te sentirais-tu ? Que durant tout ce temps tes parents que tu croyais décédés sont plus proches de toi que jamais ? Si seulement tu me l’avais dit depuis.


Reine : Je ne crois pas que c’est le moment des regrets.


Martino : Je t’informe que je lui avouerai tout la semaine prochaine. D’ailleurs je lui ai demandé de faire venir ta grande sœur. J’en ai marre de cette histoire. Tout ces mensonges ; ton mari qui tue des gens par ci et là. Faut que ça s’arrête.


Reine : Martino s’il te plaît laisse-moi un peu de temps pour me préparer. Ne lui dit rien avant que je me rétablisse complètement. S’il te plaît. Que veux-tu dire par Armando qui tue des gens par ci et là ?


Reine : Pourquoi tu ne lui demandes pas directement ? Il a pleins de choses à cacher et ce n’est pas moi qui vais te le dire. C’est ton mari. Je n’ai plus le temps de t’attendre. Cette histoire a tellement pourri ma vie. Tu auras de mes nouvelles. Au revoir Reine.


Reine : Mais Martino… Martino..


Elle téléphona à sa grande sœur pour l’avertir mais cette dernière a changé de numéro.


Une semaine plus tard.


Armando malgré les supplications de sa femme et ses deux fils a mis sa propre fille Albertine dehors. Ne sachant pas où aller, elle part se réfugier chez Dave. Reine, ne pouvant plus supporter son mari quitta à son tour le manoir. Il ne restait qu’Eduardo, Verdo et lui même en personne. Vivant sous le même toit, ils ne s’adressent plus la parole. Eduard et Verdo de leurs côtés, et leur père de l’autre. La famille tant respectée est détruite à présent par une seule personne qui a en lui une fureur de vengeance.


A suivre…


Écrit par Koffi Olivier HONSOU


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