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Write by Boboobg



.... Hope Divine Ngakosso-Onda.... 

L'homme dans la forêt ! L'homme dans la forêt, qui cela peu bien être. Cette phrase n'arrête pas de trotter dans ma tête. 

Nous sommes trois jours plus tard, le Pasteur est devant le cercueil de Alphonse en train de dire célébrer son requiem . Et moi, je ne cesse de penser à ses dernières paroles. 

J'ai eu le temps de réfléchir à tout ce que j'ai vécu et surtout de tout me remettre en question vis à vis de tout . Car longtemps pour moi, j'ai cru que j'aurai pu changer les choses, que d'une part la faute me revenait mais c'était un leurre. J'étais une enfant de six ans, je n'aurai pas pu sauver Tracy et surtout pas sauver maman. 

Mais aujourd'hui, je ne suis plus une enfant mais une femme et je me dois de protéger ma Famille. 

J'ai appelé José et lui ai raconté tout ce que j'ai appris concernant tout cela, mais il est tellement ancré dans sa haine envers Alphonse que rien ne semble pouvoir le soulagé. Surtout qu'il ne croit pas au surnaturel. 

Je vois les gens autour, la plupart sont des dignitaires , des gens de la haute. Il n'y a ici comme sa famille que son frère qu'on ne voit presque jamais tonton Sarazin, Alphonsia qui est en pleure et Mireille. 

J'aurai aimé être moi aussi triste pour lui, mais je vais du principe où il a passé sa vie à souffrir et surtout à lutter. Bien qu'ayant été une mort violente, cela n'exclut pas que la mort apporte la paix. Et je le crois en sa paix en ce net moment . 

La famille Mbolo est là aussi, Gloire est assis à l'arrière, avec son frère et son père. Il se trouve que ce dernier était un ancien partenaire d'affaires à Alphonse. George Ngakosso aussi est là mais je me pencherai sur son cas plus tard. Même si au fond de moi, je sais que je ferai des ravages quand la tornade que je suis passera sur lui. 

Derrière ses grands lunettes noires, je ne peux voir ses yeux. D'ailleurs pourquoi voudrais je voir ses yeux ? Je ne sais même pas. 

Les images de cet après midi là dans la maison de de sa mère me reviennent mais je les envoies tout de suites boulé quelque part au fond de mon esprit. Je n'ai pas à penser à ça. C'était du sexe consenti et vite fait,même si je me suis senti après comme abusé. 

Cela ne change en rien le fait que j'ai répondu à ses baisés, que j'ai par mon attitude encouragé ses ardeurs. 

La dernière fois que j'avais été avant ça avec un homme datait de deux ans et demi. Et qu'est-ce qui se passe ? Je me fais prendre comme une chose et puis laisser là de la plus sale des manières. Voilà que je me met à penser à ça ! 

Pourquoi j'y penses d'ailleurs ? N'es pas ce que je faisais avant? Avant d'avoir fait un travail sur moi ? Je baisais bien qui je voulais et où je le voulais non ? Alors pourquoi le fait qu'il m'est ainsi traité me blesse ? Question à un million de dollars. 

Le prête : quelqu' un a quelque chose à dire ? 

Alphonsia se lève et va se placer devant le corps. 

Alphonsia : Je... Je t'ai connu un peu tard dans ma vie et peut être un peu trop bref à mon goût mais je t'ai connu tout de même. Bien qu'ayant commis du mal dans le passé, je sais que tu étais quelqu'un de bien. Un bon père qui m'écoutais et buvais chacun de mes mots comme un elixir. Certains te jugeront encore pour le passé mais moi, je sais que tu as payé ta dette. Bonne route papa, on se reverra peut être. Ta rose t'aime et te souhaite un bon repos. 

Nous applaudissons et je ne sais pourquoi, moi aussi je me lève. Hein ? Je me lève oui. 

Moi : heu je n'ai jamais été doué pour parler en publique mais heu je n'ai pas eu l'occasion de connaître Alphonse avant sa mort, j'ai toujours l'impression que l'homme que moi j'ai connu était différent de celui là. Mais en fait, il n'y a pas de différence. C'était un seul et même homme,mais je préfère parler de celui que j'ai connu. 

Je ne me rappelle plus de la première fois que je l'ai vu. Mais je me rappelle de cet homme qui nous aimait, qui nous portait sur ses épaules mon frère et moi en courant avec nous dans toute la maison juste après être rentré du travail. Bien qu'en étant fatigué, Alphonse trouvait toujours le temps de s'amuser avec ses enfants. Il m'appelait sa princesse, même si aujourd'hui je suis la PRINCESS de tous le monde, Alphonse est le premier homme à m'avoir traité comme tel. C'était quelqu'un de bien, un grand travailleur, (avalant ma salive) un bon mari et surtout un père hors norme qui a sacrifié son existence entière pour notre bien. (voix tremblante)j'ai fini par comprendre papa, que tu n'y étais pour rien dans tout ça; que tous le monde fait des erreurs et que quand la jalousie, la haine et souffrance font un cocktail dans ton cœur, même le plus sain des hommes peut commettre l'irréparable. (en larmes) je te pardonne papa, je te pardonne et te souhaite d'être heureux là bas au près de maman et de Tracy. 

Daddy vient me chercher pour me ramener à ma place. J'ai encore pleurer un bon coup. Ça fait du bien de pleurer. Depuis que je m'autorise à le faire, je me sens toujours mieux après. 

Après les obsèques, Mireille m'a emmener pour la première fois sur la tombe de maman. Et bizarrement je n'ai versé aucune larme comme si c'était naturel de venir là. Puis sur celui de Tracy, je lui ai juste promis de nous protéger. 

En quittant cet endroit, j'ai le cœur sûr d'une chose : je trouverai comment vaincre cet esprit, même si je dois y passer. 


.... José Onda.... 

Après que Hope m'ai raconté tout ce que Alphonse lui avait dit avant de mourir, j'avoue n'avoir rien ressenti de particulier. 

J'aurai voulu avoir de l'empathie pour lui mais rien y fait. Pour moi, ça reste l'homme qui a détruit mon enfance en m'aranchant la seule mère que j'ai connue. 

Nous avions une relation particulière maman et moi. Elle était mon monde, mon soleil et mon univers.

L'homme qui l'a tué pour moi, restera toujours un meurtrier et je dois avouer que le fait que Hope et Alphonsia semble l'avoir oublié, me dérange beaucoup. 

J'ai un peu l'impression qu'elles trahissent en quelque sorte l'amour que Maman avait pour nous. 

Wendy (me passant les mains autour de la taille) : tu penses à quoi ? 

Moi : c'est le jour où mes sœurs enterent leur père ! 

Wendy :tu es triste ? 

Moi : je crois que si je pouvais pisser sur sa tombe je le ferai mais maman n'aurait pas aimer. 

Wendy : tu le déteste vraiment ! 

Moi : je le hais tu veux dire ? bref et si tu faisais le petit déjeuner ? 

Wendy : on ira se promener après ? 

Moi : si tu veux. 

Je suis allé me placer devant mon pc. J'ai eu un petit accident en descendant les escaliers hier,je me suis foulé la cheville. C'était assez bizarre, car je me suis senti comme poussé mais Wendy qui était juste derrière m'a dit qu'il n'y avait personne. 

En un battement de cils, je devalais les escaliers en roulant comme un ballon. Résultat deux heures aux urgences et deux semaines de repos forcé. 

Avec Wendy tout se passe bien, tellement bien que nous avons décidé de nous installer ensemble. Elle a demandé sa mutation ici et c'est en bonne voie donc dans un ou deux mois, nous seront à même d'aller mettre ses affaires dans un contennaire. 

C'est une femme assez simple et très facile à vivre. On se dispute très rarement, les prises de tête ne manquent pas mais l'on se comprend et ça nous va. Je peux l'avouer qu'elle me rend heureux. 

Wendy (me posant un plateau de croissants et du chocolat chaud sur la table ) : bonne appétit bébé ! 

Moi : merci ma belle ! 

On a mangé en se dévorant des yeux avant d'aller prendre une douche ensemble car j'ai besoin d'elle à cause de ma jambe. 

Wendy : ho ! 

Moi (me rinçant le visage) : qu'est ce qu'il y'a ? 

Wendy (apeurée) : j'ai vu comme une ombre derrière le rideau. 

Moi (le poussant) : il n'y a personne bébé ! 

Wendy : je te jure que j'ai vu l'ombre d'une personne assise, nous épier ! 

Moi(amusé) : et cette personne se serait assise ou ? Hein ? 

Wendy : tu me prend pour une folle n'es pas ? 

Moi (l'embrassant) : tu as juste trop d'imagination. 

Nous avons fini par rester au lit toute la journée pour aller au restaurant dans la soirée. 

C'est en attendant nos plats que j'en ai profité pour appeler Alphonsia. 

Moi : ma petite grenouille ? 

Phonsia: salut Jo! 

Moi : Mireille m'a raconté que tu pleures beaucoup (même si je ne vois pas pourquoi)! Tu veux te rendre malade ? 

Phonsia: tu m'appelles pour me traiter de mauvaise fille comme tu l'as fait hier avec Princess ? 

Moi : non, je t'appelle pour savoir comment va ma petite grenouille ! 

Phonsia: je suis triste et tu me manques ! 

Moi : toi aussi tu me manques chérie. Je voulais juste écouter ta jolie petite voix, je dois aller rejoindre ta belle sœur avant qu'elle ne s'impatiente ! 

Phonsia(interresée) : c'est qui ? Depuis quand ? tu me l'a présentera ? 

Moi (amusé) : elle s'appelle Wendy et ça fait beaucoup de temps qu'on est ensemble. Je t'en parlerai mieux plus tard et oui je te la présenterai ! 

Phonsia (contente) : j'ai hâte ! 

Moi : OK porte toi bien ! 

Phonsia : je t'aime, bisous ! 

Moi : bisous. 

Moi(reprenant ma place) : tu es magnifique Wendy ! 

Wendy (rougissante) : c'est une heure après que tu me le dit ? 

Moi (flatteur) : il me fallait d'abord digérer la splendeur de ta beauté avant de t'en faire l'éloge ! 

Wendy (souriante) : mangeons gros flatteur ! 

Moi : flatteur mais pas gros bébé ! 

Wendy (rire) : si tu le dis. 

Nous avons dîner dans la bonne humeur et après sommes passés dans un bar prendre un verre avant de rentrer. 

Arrivé devant la porte de l'appartement, j'ai passé les clés à Wendy car je venais de recevoir un texto d'un pote qui nous invitait à dîner le week-end prochain. 

Wendy : ho mon Dieu ! 

Moi (entrant) : quoi ? (lui passant le téléphone) appelle la police. 

Mon salon est dans un état pitoyable. Mes photos, mes assiettes, mes tableaux à terre. A croire qu'un tremblement de terre s'y est produit en notre absence. 

En attendant les autorités compétantes, je me suis mis à regarder partout. Il n'y a que le salon dans cet état, les chambres sont bien intact. A croire que ce ou ces cambrioleurs n'ont fait que me casser mes affaires dans le salon avant de s'en aller. 

Deux agents de police sont arrivé, ont fait l'état des lieux avant de nous poser quelques questions. Ils ont essayé de prendre des empreintes sur les meubles vandalisés mais à part les nôtres, il n'y avait rien. Et le comble, c'est que ma porte était bien fermée avant qu'on entre et les voisins disent n'avoir rien vu, ni entendu. 

Nous avons passés la nuit à l'hôtel et le lendemain matin, j'allais porter plainte contre X. C'est quoi ce genre de voleur qui ne casse des choses que dans une pièce et ne vole au final rien du tout? En prenant bien en compte que j'ai des appareils électroniques qui coûtent très chères partout dans l'appartement. En tout cas, j'ai fait changé les serrures pour plus de sécurité. A défaut que la prochaine fois, on me vole ! 




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