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Ecrit par kony ariane

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Je sortais avec un homme marié qui prenait vraiment soin de moi.

J’étais jeune, naïve et quand j’ai compris qu’il s’intéressait à moi, du haut de mes vingt ans presque, je dois l’avouer mon égo en était plus que flatté.

Il me couvrait de cadeaux, me donnait suffisamment d’argent même si je n’en avais pas vraiment besoin, pour comme il aimait à le dire ; « je ne veux pas que tu te laisses embobiner par les petits voyous de ton âge ».

Notre histoire est singulière. D’aucuns diront que c’est à cause de l’argent, d’autres que je voulais être à la mode car sortir avec quelqu’un qui pourrait être son père c’est chose courante de nos jours.

Pour être sincère, en lui j’ai trouvé je dois dire, le regard affectueux d’un père. Il me comprenait, il m'écoutait, il me conseillait. Balivernes, direz-vous.

 J’en étais très amoureuse. C’est  bien la première fois, que je l’étais et il a fallu que ce soit de lui.

 

Je suis tombée sur lui, sur la terrasse d’un restaurant. À cette époque, j’y passais mon temps libre d’entre deux cours. Nous avions échangé un sourire et je me souviens qu’il avait oublié son portefeuille sur la table en partant.

Lorsque je le pris, je le mis dans mon sac, en espérant pouvoir le lui rendre le lendemain. Il était client régulier de ce café, enfin je le voyais tous les jours pratiquement à la même heure.

Pendant trois semaines, il manqua nos ‘’rendez vous’’. Je le dis parce que tous les jours à sept heures, il était assis à la table en face de celle que j’occupais pour y prendre son petit déjeuner. Un café noir sans sucre, un croissant qu’il touchait à peine et un jus d’orange.

Ces Trente minutes, il les passait à lire son journal ou à écrire je ne sais quoi dans son téléphone.

 

Ce matin là, je venais de passer la pire nuit de ma vie. J’avais essayé de bouquiner, mais je m’étais endormie comme un ivrogne qui avait juste prévu boire qu’un verre et avait fini par terminer la bouteille. Résultat, je suis stressée pour le partiel de tout à l’heure.

J’ai commandé un café que je m’apprêtais à boire lorsqu’il est arrivé. Je l’ai toute suite interpellé,

-S’il vous plaît...Bonjour Monsieur.

-Bonjour mademoiselle, en quoi puis je vous aider ?

-tenez, vous avez oublié ça sur votre table il y a trois semaines maintenant.

-vraiment ?

Il tourne et retourne le portefeuille dans tous les sens.

-si ce n’est pas le vôtre, donnez-le au responsable, le propriétaire doit sûrement le chercher. Excusez-moi, je dois aller en cours.

Je me suis levée et je suis partie.

 

La journée a été longue, mais plus que productive. Il y a eu plus de peur que de mal. J’ai vraiment bien travaillé.

Je sortais à peine de là, lorsque j’ai été interpellée en ces termes ;

 

-vous avez meilleure mine que ce matin…

 

J’étais un peu surprise de le trouver là. Peut être était-il venu chercher sa fille.

 

-Bonsoir Monsieur

-pourrais-je vous déposer quelque part, mademoiselle ?

-non merci c’est gentil

-vous pouvez m’appeler par mon nom ou mon prénom vous savez ?

-vous ne me l’avez pas donné…

 

Non mais celui là, comment saurais je comment il s’appelle ?

 

-vous avez gardé mon portefeuille avec vous trois semaines…

-et donc ?

-ne l’avez-vous pas ouvert ? Il y a ma carte…

-malheureusement je ne l’ai pas fait,

-de mieux en mieux, je me souviens avoir fait un retrait de deux cents mille, le ticket du guichet le confirme…

-vous insinuez que je vous aurais volé ? Non mais…

 

Je me suis empressée de partir. Ce n’est même pas la peine d’être serviable. Qu’il  aille au diable ce conard. Insinuer que je l’aurais volée moi.

 

J’ai terminé mes partiels et sans vouloir me vanter, je n’aurai rien à rattraper.

 Je n’ai pas de camarade à ma faculté. Ma meilleure amie est partie étudier au Canada après l’obtention de notre baccalauréat. Étant très difficile, enfin pas difficile mais plutôt complexe, j’évite de trop me familiariser aux gens pour ne pas  être déçue. J’attends  énormément des autres en amitié.

Ma meilleure amie Claudia, rentre pour les vacances de Noël. Elle vient  en fait, pour le mariage de son grand frère.

Claudia est la sœur que je n’ai jamais eue. Nous sommes inséparables depuis la maternelle où le gros Tobi a essayé de lui voler son goûter. Nous l’avions toutes les deux frappées.

Résultat, sa mère avait été convoquée et moi ma grand-mère. Au lieu de nous gronder, elles avaient été fières de nous.

Depuis ce temps Claudia et moi sommes amies.

Elle est tellement adorable, elle m’a  ramené une valise pleines de vêtements et d’accessoires rien que pour moi.

   
L' Amour Au Grand Jo...