1. Une rencontre innatendue
Ecrit par Brenne-junella
1. Une rencontre inattendue
*** Dounia***
J’aime le mercredi, pourquoi ? Parce que je finis plus tôt au Géant CKDO et que je ne suis pas de service au snack donc j’ai tout l’après-midi pour me détendre avec mes copines, passer du temps avec ma sœur et le meilleur pour la fin je passe la soirée avec Alex.
Je suis dans un taxi pour la maison mais le dit taxi ralenti car devant une partie de la route est barrée à cause des travaux donc la voie devient très serrée pour permettre aux véhicules de passer par les deux sens, je suis assise derrière du coté de la vitre et regarde les voitures qui peuvent passer alors que nous attendons notre tour.
Je suis attirée par une belle Ford noir qui avance, pas besoin d’être une génie pour savoir que le conducteur doit avoir des moyens, lorsque que la voiture passe devant moi je crois reconnaitre le conducteur et mes doutes se confirme quand nos regards se croissent… Mon Dieu c’est lui !
Il me jette un regard rapide avant de se concentrer sur la route, je me retourne mais notre voiture avance déjà et je ne parviens pas à le voir une nouvelle fois. Je n’ai pas rêvée c’était bien Jules-Yoann ! Après 7 ans le voir me perturbe toujours autant mais m’a-t-il reconnu ? Se souvient-il encore de moi ?
le revoir ranime en moi des anciens souvenirs certains sont joyeux et
d’autres douloureux, je touche instinctivement le collier pendentif puzzle cœur séparable qu’il m’avait offert avant son voyage il y’avait deux chaines et lui avait gardé l’autre cœur et lorsqu’on met les pendentifs ensembles ça forme un gros cœur le sien, était en argent et le mien en or, depuis tous ce temps j’ai chéri ce collier il me suffisait de le toucher pour me souvenir de son sourire, son rire, ses blagues, et ses belles paroles qu’il me murmurait à chaque fois qu’on était ensemble.
Jules-Yoann a été mon premier amour, on s’est rencontré en 3e qui aurait pût soupçonner que moi la fille timide, honteuse et négligée je me serais mis en couple avec le garçon le plus mignon de la classe et du collège car pour moi aucun autre garçon n’était aussi beau que lui.
À cette époque je ne prenais pas soin de mon apparence contrairement aux adolescentes de mon âge pour moi la seule priorité était mes études et je m’y donnais à fond toujours première de la classe depuis le primaire, quand Jules-Yoann s’est rapproché de moi je m’étais méfiée même dans mes rêves les plus fous je n’aurais jamais osée croire qu’un garçon d’une telle beauté, d’une telle popularité mais surtout d’un tel rang social puisse s’intéresser à moi.
On a d’abord était dans le même groupe de travail puis, un jour pendant qu’on révisait avec d’autre membres du groupe je mis de la musique pour détendre l’atmosphère et j’ai été surprise d’apprendre que J-y aimé lui aussi le son de Brian Adams Never let’s go, c’est à partir de là qu’on s’est rapproché peu à peu et je suis tombée amoureuse sans m’en rendre compte on s’était découvert tellement de point commun.
Il m’a fait sa déclaration le jour de la proclamation du BEPC c’était tellement romantique que j’ai dis oui sans hésiter.
Notre relation n’a pas toujours était rose car il était d’une jalousie sans nom mais très amoureux avec de la patience j’ai su le mettre en confiance et par amour pour lui mais surtout pour le garder pour moi j’ai appris à soigner mon apparence et être un peu plus féminine pour son grand plaisir, il a été doux et patient nous avons partagés ensemble notre première expérience sexuelle, on y repensant j’ai encore des frissons car c’était magique et je n’exagère rien.
Il m’a présenté à sa grande sœur et tous ses frères étant le dernier il était aimés de tous et moi on m’a tout de suite accepté, après le bac Jules-Yoann devait voyager avec toute sa famille et s’était difficile aussi bien pour moi que pour lui mais il fallait qu’on se résigne.
On a tout fait pour garder le contact mais après deux longues années à attendre qu’il rentre ne serait ce que pour les vacances j’ai cessé d’espérer et nos discussions se faisaient de plus en plus rares puis un jour silence total, je n’avais plus aucune nouvelle.
Après le décès de mes parents j’étais seule et avais vraiment besoin d’une épaule sur laquelle pleurer, d’une présence masculine sur qui compter c’est alors que je me suis mise en couple avec Alexandre il me faisait des avances depuis un moment et il était charmant, drôle et il prend bien soin de moi mais je ne crois pas l’aimer comme j’ai aimé Jules-Yoann.
Une fois à la maison je vais prendre une douche puis rejoins kenaya dans sa chambre elle bossait comme à son habitude maintenant que j’y pense elle me rappelle quelqu’un.
- Je peux ? interroge-je devant la porte
- Oh tu es rentrée. Fait elle surprise
- Depuis un moment déjà
J’entre et viens m’asseoir près d’elle sur son lit, elle lit son cours de philosophie
- Tu te fatigues jamais keke ?
- Pourquoi ?
- J’ai l’impression que tu n’as pas de vie à part l’école
- Si, je fais souvent des pauses
- Sans blague ?
- Oui !
- Tu ne sors jamais t’amuser avec des copines ? Ou un copain
- Je vois où tu veux en venir, tu veux savoir si il y en a un
- Oui. Réplique-je
- Non, y’en a pas.
- Quoi ? ils sont aveugles ou quoi pour ne pas remarquer une telle beauté
- Non c’est moi qui les repousse
- Mais pourquoi ? à ton âge on a un petit copain
- Je n’ai pas le temps pour ça mon examen approche et …
- Et tu vas finir par être folle si tu continues à te surmener...j’ai une idée, fermes tes cahiers et suis moi on va faire des pop-corn en suivant un bon film en attendant que les autres viennent je te laisse choisir entre action et frisson
- Je dois faire une dissertation de philo pour demain
- Justement, tu te vide la tête pour mieux trouver des arguments.
- Si je dis non tu ne vas pas me laisser tranquille
- Non, je t’attends à la cuisine. Annoncé-je en quittant sa chambre
*** Fifame ***
C’est mercredi et le mercredi on se retrouve chez Dounia pour notre journée entre fille j’ai tout fait avant de partir, Youssef ne rentrera pas ce midi et je commence à avoir marre de mettre ce que je cuisine au frigo. J’ai d’ailleurs pensé à emballer le repas de ce midi pour Kheli et sa mère vu que je vais chez elles pour prendre Fifa et de là on ira à la campagne (quartier de Libreville) chez Douni, une fois chez Kheli elle me dit qu’elle ne veut pas sortir en sachant sa mère seule
- C’est mercredi !
- Je sais, mais je ne pourrais pas être tranquille sachant ma mère ici seule
- Douni sera triste et si j’y vais seule la bande ne sera pas complète
- Kheli maman ne va pas très bien en ce moment
- Très bien, j’appelle Douni pour la prévenir qu’on ne viendra pas
- Comment ça « on » ?
- Si tu ne viens pas je n’y vais pas n’en plus, on va rester ici à déprimer !
- D’accord je viens mais je ne mettrai pas du temps
- Oui une heure ou deux et on rentre
- Bon je vais me mettre quelque chose de plus présentable, je reviens. M’annonce-t-elle
Un quart d’heure plus tard nous sommes chez Douni assissent devant un film qui fait faire des cauchemars la nuit à manger des pop-corn… je me sens bien à cet instant et je ne voudrai être nulle part ailleurs que ici avec mes BFF, dès que le film fini Keke s’excuse et retourne dans sa chambre
- Tu ne veux pas regarder le prochain film ? demande Douni
- Non, j’ai ma disserte à finir
- OK, si tu ne t’en sors pas fais-moi signe
- D’accord
Une fois seule, Douni mets pause et prend un aire sérieux ce qui annonce qu’elle veut nous dire une chose importante, je connais ses mimiques par cœur
- Les filles j’ai un giga gossip pour vous
- Quoi ?
- Avant ça j’ai une bonne nouvelle pour vous, une de mes collègues m’a donné un tuyau sur des postes libre comme serveuse pour une fête de riches et j’ai pensé à vous
- Cela tombe bien, j’avais besoin d’argent pour maman. Dit Fifa
- Moi je ne sais pas si Youssef va accepter
- Comment ça il ne va pas accepter, s’il est malin il comprendra que tu veux l’aider dans les dépenses
- Je vais l’en parler et je te tiens informé
- OK on doit vite se décider avant qu’on nous pique nos places… maintenant le gossip
- Fais vite je ne tiens plus sur place. Insiste-je
- Tenez vous bien ! j’ai vu Jules-Yoann
- Hein ? fait Fifa
- Quoi ? fais-je
- Oui, j’étais dans le taxi et lui dans sa voiture et il est passé juste devant moi
- Tu es bien sûr que c’est lui ? interroge Fifa
- Oui, je ne peux pas oublier son visage
- Donc il est de retour ! dis-je
- Oui et je me demande si il se souvient de moi. Murmure-t-elle
- Il ne peut pas t’avoir oublié, ce que vous avez vécu était trop fort. Explique-je
- Et d’après ce qu’il t’a dit tu as été sa première. Énonce Fifa
- Il ne m’a pas menti !
- Soyons réaliste un mec de 17 ans encore puceau ? tu t’es faite avoir. Expose Fifa
- Fifame ! m’exclame-je
- Quoi ? je dis vrai
- Je sais qu’il m’a dit la vérité ! depuis que je l’ai revu je me pose tout plein de question… est ce qu’il célibataire ou en couple
- Ne te fais pas des idées il est déjà marié et il t’a surement oublié, parce que je suis sur qu’il est rentré depuis et il n’a pas cherché à te revoir ? la seule explication c’est qu’il t’aime plus !
Dounia prend des pop-corn dans sa main et l’envoi en direction de Kheli qui dit ce qu’elle pense sans réfléchir
- Tu ne m’aide pas Kheli
- Mais je suis honnête, oublies le et pense plutôt à Alex
- Ouais tu as raison, si il m’aimait encore il m’aurait cherché il doit être en couple.
Douni est triste et je donne un coup de coude à Kheli qui ne sait pas parler avec talc elle est trop brutale cette fille et par sa faute Douni est au bord des larmes. Je me lève et vais la prendre dans mes bras quelques minutes plus tard Kheli nous rejoint et on se fait un gros câlin à trois.
On reste encore une heure avant de s’en aller sur le chemin je reproche Kheli son manque de délicatesse pour dire ce qu’elle pense mais elle reste égale à elle-même, on se sépare et je rentre et là surprise Youssef est déjà rentré il est installé en face de la TV. Je le rejoins
- Tu es déjà rentré ?
- Comme tu vois !
- J’étais allée rendre visite à une amie…
- Je ne t’ai rien demandé. Me coupe Youssef
PAF ! Ça résonne comme une gifle je prends sur moi
- Tu veux peut-être manger ?
- Quand j’aurai faim j’irai me servir
- D’accord, Dounia m’a proposé un boulot de serveuse pour une manifestation je peux y aller
- En voilà une bonne nouvelle, tu vas enfin être utile !
Si je reste près de lui je vais finir par pleurer, il est devenu tellement grossier avec moi je ne le reconnais plus.
Je vais rester dans la chambre et sans m’en rendre compte j’ai fini par m’assoupir, lorsque j’ouvre les yeux la chambre est plongée dans le noire et il y’a un téléphone qui s’allume posé sur la table en pensant que c’est le mieux je me redresse et frotte d’abord mes yeux avant de tendre mon bras et le prendre mais une fois dans ma main je me rends compte que c’est celui de Youssef il a reçu des messages d’un numéro pas enregistré, j’ai très envie de les lire mes ce serait un manque de respect je redépose le téléphone et me recouche mais je commence à tourner dans tous les sens et après trois minutes à livrer un combat intérieur avec ma conscience je me redresse et prends le téléphone, en ouvrant le message je regrette aussitôt ma décision.
Le destinateur de ces messages est une femme et je comprends qu’ils s’échangeaient des messages d’amour dans ses écrit mon très cher conjoint est très romantique et aussi doux qu’il a été avec moi au début. J’ai sous mes yeux la raison de son changement, je me rends compte qu’il n’est plus à moi et que je l’ai perdu, je suis déçue je l’ai donné ma virginité, mon amour, je l’ai dédié 7 longues années et voilà ce que je récolte est ce que je mérite vraiment cela ?
Je vois une goute s’écraser sur l’écran du téléphone et je me rends compte que je pleure, je sens Youssef bouger à mes côté il va bientôt se réveiller
- Tu fais quoi avec mon téléphone ?
Je tourne vers lui mon regard rempli de larmes et lui tend son téléphone
- Tu as reçu des messages
- Que ce soit la dernière fois que tu touche mon téléphone. Crie-t-il en m’arrachant le téléphone des mains
- C’est comme ça que tu me remercie
- Pardon je veux dormir.
Il se recouche et me tourne le dos comme ci je ne lui parlais pas
- Aies le courage de me regarder en face !
- QUOI ? hurle t-il en se redressant
Sa réaction me fait sursauter, c’est lui qui est en tord mais il me crie quand même dessus
- Tu me fatigues khelissa ! je n’en peux plus de ça
- Quoi ça ? notre relation ?
- Ne me pousse pas à être cruel ok ?
- Tu as déjà été cruel quand tu m’as trompé, je t’ai tous donné
- Ne me sors pas ça pitié, je ne t’ai jamais forcé à rien tu es venue de toi-même
- Snif ! Youssef tu es méchant
- Je suis fatigué et je veux dormir parce que contrairement à toi moi je boss demain alors bonne nuit et de grâce si tu veux pleurer vas le faire au salon.
Il se recouche et tire le drap sur lui.
*** Alexandre***
Je parcours une fois de plus mon appartement du regard je veux que tout soit beau quand Douni viendra. Je vais inspecter la chambre et m’assure que tout est à sa place, la lumière est tamisée j’ai vaporisée du parfum d’intérieur bref je ne suis pas romantique mais j’ai fait de gros efforts ce soir on doit conclure 3 semaines déjà qu’elle me fait tourner avec comme prétexte son boulot.
Quand j’entends les coups à la porte je souris et me frotte les mains avant d’aller ouvrir mais mon sourire s’efface en voyant Luce
- Salut mon cœur !
- Luce que fais-tu là ?
- On dirait que tu n’es pas content de me voir.
Elle me dépasse et entre, je la rattrape par la taille
- Luce tu ne peux pas rester
- Pourquoi ?
Elle jette un coup d’œil à l’appartement avant de me faire face énervée
- Je comprends, tu attends cette idiote
- Luce ce n’est vraiment pas le moment là
- Je ne compte pas m’en aller, pas avant que tu m’aies fais l’amour
- Quoi ?
- Dounia peut arriver à n’importe quel moment
- Alors on doit se dépêcher. Réplique-t-elle en enroulant ses bras autour de mon cou
Elle commence à m’embrasser et j’y réponds à contre cœur je n’ai aucune envie de m’envoyer en l’air avec elle, elle est très bien foutu aussi bien que Dounia mais comprenez moi je ne suis pas tranquille en sachant que Dounia peut venir à n’importe quel moment mais si je la repousse elle serait capable de rester à attendre que Dounia vienne autant jouer son jeu. Je commence à la déshabiller quand son téléphone sonne mais elle l’ignore
- Tu ne vas pas décrocher ?
- Non
- Et si c’était important ?
Elle prend son sac à main et y sort son portable, elle s’éloigne pour parler calmement et moi je prie intérieurement pour qu’elle s’en aille. Une fois sa conversation achevée elle vient me faire un smack
- Je dois y aller, ce n’est que parti remise
- Demain je t’appelle
- Amuses toi bien avec l’autre idiote
Je la raccompagne jusqu’à la porte…ouf j’ai eu chaud.
« Dehors Luce cherche ses lunettes de soleil qu’elle met et voit une femme se diriger vers elle une fois à sa hauteur elle lui sourit car elle comprend qu’il s’agit de Dounia, elles échangent un regard mais Dounia ne peut pas voir son visage sous ses lunettes»
Alors que je veux aller m’installer dans le canapé on frappe à nouveau à la porte. Pitié ne me dites pas que c’est encore Luce, je vais ouvrir et ce n’est que Dounia je n’ai jamais été aussi soulagé de la voir. Je la tire à l’intérieur par la main et ferme vite la porte, elle froisse les sourcils
- Qu’est ce qui te prend ?
- Je suis trop content de te voir c’est tout.
Je l’enlace et l’embrasse, ses lèvres sont toujours aussi douces. Dounia j’en suis pas amoureux mais c’est la copine que tous les mecs voudraient, elle n’est pas superficielle mais naturelle, douce, gentille et surtout pas jalouse ou possessive comme Luce. J’aime sa compagnie et surtout la façon dont elle s’occupe de moi, il m’arrive de m’en vouloir pour ce que je lui fais.
Luce je la connais depuis très longtemps et on ne peut pas vraiment dire qu’on est en couple car elle est déjà avec quelqu’un un riche homme d’affaires avec qui elle va bientôt se marier ou plutôt elle va bientôt épouser ses millions et moi je suis son bouche trou je reste avec qu’elle parce qu’elle est aussi tordu que moi, qu’elle me connait réellement et on a des mêmes ambitions.
- Attends ! fait-elle en se dégageant de mon étreinte
- Quoi ?
- Pourquoi tu es si pressé, laisses moi d’abord nous faire un bon plat
- Le seul plat que je veux gouter c’est toi
- Et bien tu m’auras en dessert
- Hum comme j’ai hâte
Elle dépose son sac à main sur le canapé et se dirige vers la cuisine, j’ai du mal à détacher mes yeux de ses fesses qui sont très bien moulées dans son jean
- Dis Alex, j’ai croisé une femme en venant elle sortait de chez toi ! lance Dounia depuis la cuisine
BOUM ! Elles se sont vues
- Une femme ?
- Oui assez jolie avec des vêtements raffinés
- Ah ! d’accord eh bien c’était…euh…une femme qui s’est trompée, elle cherchait quelqu’un d’autre
*** Kenaya***
Je me suis assoupi en lisant mon cours d’histoire et si on ne frappait pas à la porte je crois bien que j’aurai dormis jusqu’à demain. Je vais voir qui sait enfin je vais guetter par la porte et je vois que c’est Daniel, je souris déjà bêtement avant d’ouvrir
- Bonsoir Daniel
- Salut Keke, Dounia est là ?
- Non, mais entres. Dis-je en me mettant à coté
- Elle est sortie ? fait-il en entrant
- Oui
- J’aurai du appeler, je vois que je t’ai réveillé…tu as des traces de sommeil sur le visage
Oh la honte ! Je ne sais plus où me mettre
- Je vais y aller
- Ok. Réponde-je déçu
Il s’en va sans me dire au revoir, et je suis vraiment triste ! C’est clair qu’il ne me voit pas et il n’a d’yeux que pour Dounia après tout je ne suis pas aussi jolie qu’elle. Daniel j’en suis folle amoureuse depuis que je l’ai vu pour la première fois on a 8 ans d’écart mais ce n’est pas si énorme il y a des couples qui ont des grands écarts de 10 voir même 12 ans d’écart alors notre histoire n’est pas impossible.
Mais je suis invisible, il me regarde comme si j’étais une gamine de 10 ans alors que j’en ai 17 et le mois prochain j’aurai 18ans donc je serais majeure.
Mieux je retourne bosser mes cours il ne faut pas que je me laisse distraire par des rêves qui ne se réaliseront jamais !
(…)
*** Jules-Yoann***
Depuis ce matin je suis submergé et ne suis pas encore aux bout de mes peines, la fête c’est ce soir et je vois avec Luce qui est l’organisatrice les derniers détails.
Elle a fait un travail remarquable comme toujours, je crois bien que c’est son talent qui m’a attiré en premier. La villa est totalement transformée pour l’occasion il y a des chaises et tables dans le jardin et une belle estrade, elle a embauché des serveuses pour l’occasion et tout est parfait.
Les premiers invités commence à venir et on les accueille ensemble, c’est une soirée très importante et j’ai invité quelques grand homme d’affaires et il y a aussi la presse, lorsque Ondo-Obiang Jules-Yoann fait quelque chose il ne le fait pas à moitié !
Je vais voir comment s’en sort le personnel il faut que tout se déroule très bien il en va de ma réputation. Tout le monde est à son poste et les serveuses servent déjà les premiers invités, je vois de loin un ami de mon père et veux me diriger vers lui quand une serveuse sorti de nulle part me cogne et manque de tomber je la rattrape et elle reste dans mes bras, je ne sais pas qu’elle est cette idiote mais elle peut dire au revoir à sa paye.
Je la lâche, elle recule de quelques pas et elle relève enfin sa tête et me regarde…je cline deux fois des yeux
- Dounia ?
C’est elle ! Elle est là devant moi après 7 longues années je la revois enfin…Mon Dieu ce n’est pas vrai ! C’est comme si les gens autour n’existaient plus