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Ecrit par kony ariane
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-
non, tu as disparu. Tu étais où ? Tu imagines comment j’ai angoissé ?
Ton téléphone ne passait pas et ton idiote de secrétaire ignore toujours quand
finirons tes éternelles réunions.
-je
n’ai pas disparu, j’étais chez moi.
-Rita…
-non
pas aujourd’hui s’il te plaît. Je n’ai
pas la force de me battre avec toi. J’ai
la migraine et j’ai faim. N’en rajoute pas.
-Tu
as pris quelque chose pour la migraine ?
-je
dois manger d’abord, je n’ai pas eu le temps d’avaler quelque chose aujourd’hui.
-
installe-toi dans le canapé, je m’occupe
de tout.
-non
je peux me débrouiller seule
Il
prit son téléphone et appela son chauffeur afin qu’il aille à la pharmacie. Il se rendit à la
cuisine puis revint.
-Tu
as du riz, du poulet fumé et je ne sais pas trop quoi d’autre. Je vais te faire
une sauce avec, ou je te fais un riz gras ?
Il
veut cuisiner pour moi ? C’est une des choses qui m’avait fait craquer.
-non
ne te dérange pas je vais commander quelque chose.
-détend
toi je reviens.
Je
crois que je viens de rêver de Georges. Ça m’arrive tout le temps dernièrement.
-
Rita, réveille-toi. Mais tu as de la température, ce n’est pas bon ça. Prend
cet antalgique déjà après je t’emmène voir un médecin.
-non
pas l’hôpital, je vais aller mieux après ce comprimé. Je dois juste me reposer.
Je
me souviens avoir pu à peine mangé. Il s’est occupé de moi toute la nuit. Au
petit matin, un médecin est venum’occulter. Il m’a fait une ordonnance et donné
quarante huit heures de repos. Georges avant même que je n’y pense avait fait
déposer mon certificat médical à la banque.
-si
cela ne te dérange pas, je vais travailler d’ici
-tu
peux y aller. Je me sens bien mieux
-n’y
pense même pas. Tu as mouillé tes draps avec ces fièvres. Appuis toi sur moi je vais t’aider à
prendre une douche puis je changerai tes draps. Pendant ce temps tu me feras
plaisir en mangeant un bout.
Après
avoir grignoté, j’ai regagné le lit. J’ignore
à quel moment il s’est glissé
dans mon lit. J’étais lovée contre lui lorsque j’ai à nouveau immergé.
-tu
devrais t’en aller. Tu es ici depuis
hier. Rentre chez toi.
-non,
je ne suis pas attendu avant mercredi
Je
me demande ce qu’il peut bien dire à sa femme pour disparaître ainsi. Et ignore
t’elle qu’il a une autre maison ?
-ne
te taraude pas ainsi l’esprit. Repose-toi. Quand tu iras mieux, je te
raconterai tout ce que tu veux savoir.
Il
s'est mis à me faire des bisous sur le front, le nez puis les lèvres. Je
n’avais pas la volonté de le lui
interdire. Je le suppliais en mon fort intérieur pour qu’il continue. Je le
voulais très fort. Je voulais qu’il me possède. J’avais une folle envie de lui. Il me caressait le
corps, il a d’un coup dégagé la
couverture qui était devenue tout d’un coup trop encombrante. Il m’a déshabillé
telle une poupée et s’est mis à parcourir mon corps tout comme la première fois
où il m’a pris ma virginité.
Je
n’étais que soupir, je n’étais qu’une brebis sur le point de s’abreuver, je
n’étais qu'un feu sur le point
d’être éteint, je n’étais que gémissements…
Il m’a prise lentement, tendrement, passionnément. Nos regards ne faisaient qu’un,
on aurait dit une conversation inanimée comme dans un film à la CharlyChaplin.
-je
t’aime mon amour. Pardonne-moi de t’avoir offensé. Je t’aime et je ne m’imagine pas vivre sans toi. Je t’aime ma Rita. Je
t’aime. Garde-moi dans ta vie. Je ferai tout ce que tu me demanderas
-je
t’aime aussi.
J’ai
eu l’impression de jouir à chacun de ses
mots. Après que nous ayons repris notre souffle, il me porta à la douche et me
nettoya minutieusement.
Lorsqu’il me ramena dans mon lit, je m’endormis aussitôt satisfaite d’avoir assouvi ce besoin
de lui que j’avais.
Le
deuxième jour, il sortit car disait avoir une course à faire. J’ai passé ma
matinée au lit.
Lorsque
qu’il fut de retour, il m’embrassa avec fougue. Il venait de m’offrir un magnifique collier.
-c’est le gage de mon engagement envers toi. Tu es à
moi et je suis à toi. Tu me diras ma femme, mais sache que je te suis
entièrement dévoué. On fera comme tu le souhaiteras. . Garde moi dans ta vie…je
t’aime et sans toi je ne suis pas complet.
Me
voilà à nouveau à bord de notre nuage.
Claudia
et son mari rentre aujourd’hui, elle m’a
prévenu qu’ils viendront directement chez moi. Pour l’occasion j’ai fait à manger pour une armée. Cette
fille est indécise en matière de nourriture. Elle aura du choix. J’ai promis à mon amour de le rejoindre quand
j’aurai finis ici.
-le
couple de l’année, je suis trop contente.
Nous
nous sommes embrassés. Comme d’habitude lorsqu’il
y a Edouard, il y a José. Il m’énerve
même à la fin. Il quémande presque mon amour.
-Joséça
fait plaisir de te voir
-et
moi donc ? Tu ne réponds ni à mes appels, ni à mes messages
-désolée
Depuis
le temps, il doit comprendre qu’il ne m’intéresse pas tout de même.
Nous
avons mangé dans une bonne ambiance. Claudia comme à son habitude m’a laissé un
gros sac. Elle a encore fait des folies.
De
son dernier message, j’ai cru comprendre qu’elle et son mari partirons deux ans
avant de revenir s’installer
définitivement. Elle va me manquer c’est certain mais je serai plus
tranquille dans ma relation avec Georges.
Je
suis toujours sur mon nuage avec Georges. Je suis très heureuse. Je vais avoir
vingt six ans et il a décidé de m’offrir
un voyage découverte de trois semaines. Destination, l’Amérique du Sud. J’ai pris un mois de congés.
C’est le grand soir, il a organisé un somptueux
dîner à Aruba sur la plus belle des plages.
Claudia
pense que je fais ce trip toute seule. Elle en est malade. Nous étions lovés
l’un contre l’autre lorsque mon téléphone se mit à sonner
-ignore
s’il te plaît
-mon
amour c’est Claudia. Elle veut me
souhaiter joyeux anniversaire
-ok
mais pas plus de deux minutes.
J’étais
toujours dans ses bras.
-allo
ma chérie, Joyeux anniversaire ma petite fofolle,
-merci
ma chérie
-je
te souhaite de magnifiques choses car tu es une magnifique personne. Plus sérieusement,
je te souhaite de trouver un homme, un homme bien qui te mérite. Un homme qui
saura te faire oublier cette vie de chien. Un homme avec qui tu fonderas ta famille.
Je sais bien que c’est ton rêve et je prie que tu puisses le réaliser. Je t’aime fort