10 - The weeding day

Ecrit par Owali

Partie 10


***Marie-Claire***


Toc toc

« Entrez »

J’ouvris la porte de la chambre dans laquelle se préparait Aude depuis tôt ce matin.

- Ça va ? vous avez fini? Demandai-je à la coiffeuse et la maquilleuse.

- Oui. Elle peut s’habiller à présent, me répondirent-elles

- Très bien, vous pouvez nous laisser seules s’il vous plait.

Elles sortirent et je me plaçai devant Aude dont j’avais aperçu la tête baissée à travers le miroir devant lequel elle était installée.

- Qu’est-ce qu’il y a ma grande, lui demandai-je en m’accroupissant à son niveau et la redressant par les épaules

- …

- Hey Aude, regarde-moi s’il te plait. Qu’est-ce qu’il t’arrive ?

- Je…je…snif…j’aurai voulu qu’elle soit la...

- Rho chut c’est finit, moi aussi j’aurai voulu qu’elle soit la et tu sais quoi ?

- Quoi ?

- Elle est la ! Fis-je en indiquant son reflet sur le miroir

- Pfff

-Non je suis sérieuse, regarde bien !

Elle se mit à se regarder dans le miroir et peu à peu son visage s’illumina

-Tu vas arrête de pleurer maintenant. Tu es son portrait craché et pas seulement physiquement mais aussi dans ta façon de raisonner et de prendre soin de chacun de nous. De la où elle est elle n’aimerait pas qu’on soit triste, surtout pas aujourd’hui !

-Tu as raison…

- Mais bien sur que j’ai raison ! Alors maintenant sèche moi ces vilaines larmes et allons épouser le plus bel homme qu’il nous ait été donné de rencontrer !

-Hey ! Toi tu vas épouser qui ? Il faut me laisser mon mari tranquille et aller chercher le tien, fit-elle en me tirant la langue. D’ ailleurs heu…tu l’as bien compté parmi les invités j’espère.

-Qui ?

- Ben Prince !

BOUM

Depuis la nuit que j’avais passé chez lui, mon cœur me jouait des tours à chaque évocation de son prénom. Le lendemain il avait été tellement indifférent que j’en étais arrivé à la conclusion que j’avais du rêver du baiser sur mon front. Bon il est vrai que je n’avais pas non plus été très agréable avec lui, mais bon, je ne suis pas du matin alors il ne faut pas trop me chercher. 

Après avoir fait mon compte rendu à Aude, cette dernière m’avait correctement tiré les oreilles et j’avais pu réaliser à quel point mon attitude avait été des plus puériles. 

« Non mais n’importe quoi toi ! Il t’a fait des avances, tu les as rejetés, c’est fini ! Pourquoi continues tu à être désagréable avec lui s’il t’es aussi indifférent ??? Qu’il ait des affaires de fille chez lui ne veut rien dire, ça peut être à sa sœur et pour le numéro sur ma carte de visite ben… c’est un bel homme, il n’y a que toi qui ne semble pas le voir alors arrête de faire ta forte tête pour rien ! » 

Je me demandais vraiment ce qui m’avait pris de réagir ainsi… 

Du coup, c'était plutôt une bonne chose qu’il vienne, j'allais pouvoir essayer de me racheter de mon mauvais comportement. 

- Allo la terre ?! Me fit-elle en passant sa main devant mon visage pour me sortir de mes pensées

- Ah heu…oui..heu je veux dire non. 

-Oui, non ? Finalement c’est quoi ta réponse ?

-Non, non je ne l’ai pas compté parce que tu ne m’avais pas dit qu’il viendrait

-Mais, si si je te l’avais dit. Tu as du oublié rrhhoo

Je m'en serais souvenu si tu me l'avais dit...

- Ok ok, ce n’est pas un souci. Je lui trouverai bien une place quelque part, ne t’en fait pas pour ça.

- Prépares en plutôt deux, car il est possible qu’il vienne accompagner, rajouta-t-elle en me regardant du coin de l’œil.

Je ne fis aucun commentaire et finis de lacer sa robe. Le moment de quitter la maison et se rendre à la mairie était arrivé. Pour l’occasion nous avions tous dormi dans la demeure familiale de Boulogne-Billancourt. C’est donc avec la délégation de notre famille que nous nous y sommes rendu. Il y avait outre mon père, son frère et son épouse ainsi que notre frère, quelques tante, cousins et cousines du côté de ma mère avec qui on avait gardé un semblant de contact et qui avait tenu à faire le déplacement. Mon frère et mon père était à l’avant de la voiture, ma sœur et moi à l’arrière.

-Ca va ? Pas trop stressée ? Lui demandais-je, voyant qu’elle était ailleurs

- Si un peu…je ne sais pas…je ne suis plus sur de vouloir me marier.

-Hein ?!? Qu’est-ce que tu racontes ?

-STOP ! Arrete toi Henri, cria t-elle à mon frère.

CRRIIIII

Il freina brusquement.

-Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Lui demanda mon père inquiet.

Sans répondre elle se mit à éclater en sanglot ! 

- Mais qu’est-ce qu’elle a ?!? Demanda à son tour mon frère

- Je ne sais pas, elle a dit qu’elle ne veut plus se marier

- QUOI ?!? S’écrièrent en cœur Henri et Papa

- Chut…calme toi s’il te plait, ton maquillage va couler

- Je…je m’en fou ! Je ne veux plus me marier.

Nous nous regardions tous les trois complètement dépassés.

 - Je crois que ce sont ses hormones qui lui jouent des tours hein, fit mon frère

Oncle Jean, le frère de papa qui nous suivait dans le cortège vint cogner sur la vitre du côté de mon père.

-Qu’est-ce qu’il se passe ?

-Ben on ne sait pas, elle dit qu’elle ne veut plus se marier.

- Comment ça ?

- Ben on ne sait pas, elle s’est mise à pleurer comme ça sans raison.

- Ah ! Je vois. Attendez je reviens.

J’étais complètement dépassée et me sentait totalement impuissante. Aude ne craque jamais, c’est elle la forte personnalité de la famille. Alors la voir comme ça complètement abattu et inconsolable ça me dépassait. Je sentais déjà les larmes me monter aux yeux.

- S’il te plait Aude, ne fait pas ça. Tu aimes Yves plus que tout au monde et tu portes le fruit de votre amour en toi, pourquoi tu veux gâcher un jour qui se veut si important pour vous ?

Elle ne répondait pas et continuait à pleurer. C’est dans cet état que Tante Odette, la femme d’oncle Jean nous rejoignit.

-Vous voulez bien nous laisser seules toutes les deux s’il vous plait, nous demanda t-elle.

On se retrouva alors hors de la voiture, sous le froid de l’hiver qui approchait pendant 15 bonnes minutes au bout desquelles tante Odette avait réussi à faire revenir Aude à de meilleurs sentiments. Heureusement qu’on avait prévu largement de temps pour arriver suffisamment tôt à la mairie parce qu’avec sa crise on est arrivé pile à l'heure sur le parvis de la mairie. J’eu juste le temps de lui faire une retouche maquillage express et il était déjà temps pour elle de rentrer accompagner de mon père. Sa meilleure Amie et mon frère étaient ses témoins donc avaient leur place réservés. Mais comme notre délégation, très concernés par l’événement, avait déjà occupé toutes les places assises de la petite salle de mariage, je dus rester debout. 

J’étais en train de rouspéter dans mon coin pendant que l’adjoint au maire énumérait les articles de loi relatif au mariage quand j’entendis une voix murmurer dans mon oreille.

- Si même jour du mariage de ta sœur le sourire sur ton visage n’est pas au rendez-vous, me voilà rassurer. Je pensais vraiment que tu avais une dent contre moi…

Je me retournai vers lui telle une ballerine de boite à musique un sourire forcé au visage avant de lui faire à nouveau dos.

- Mouai, j’appellerai ça plutôt "montrer ses dents" plus qu’autre chose mais bon, c’est déjà mieux.

Je secouai la tête de gauche à droite avec un vrai sourire cette fois. 

N’importe quoi ce mec.

Il resta ainsi dans mon dos tout au long de la cérémonie et je dois avouer que la sensation que cette situation me procura m’était plutôt agréable. 


Je pu me sentir quelques instants moins seul. 


En effet, même si je suis très heureuse pour ma sœur, je ne pouvais m’empêcher de me sentir triste parce que, mine de rien c’est un pan de notre vie de jeune fille qui se tournait la. 

Et alors qu’elle s’accomplissait en temps que femme, moi...ben je me retrouvais toute seule, au point zéro de ma vie.


Alors j’ai aimé qu’il soit derrière moi, comme pour me faire comprendre qu’il était la. Le langage du corps est tellement plus parlant que des mots quelques fois…


Le moment des photos de l’échange est consentement et des signatures arriva et je du me déplacer pour en prendre. 


Même s’il y avait un photographe officiel je tenais quand même à avoir mes propres souvenirs.


A la fin de la cérémonie, après les avoir félicité j’étais en train de régler les derniers détails avec la wedding planer qui était sur les lieux de la cérémonie laïque quand le chargé protocolaire me fit signe que je devais aller faire les photos avec les mariés.


« La famille de la mariée ! La famille de la mariée, s’il vous plait »


Je couru du coté d’Yves et fis quelques photos. Au moment où je voulais m’en aller, Aude me retint.

- Attend, on n’a pas fini. Il est où ? S’interrogeait-elle en cherchant quelqu’un du regard. Ah, Prince vient ici !

- Mais qu’est-ce que… ?

- Il est venu seul, tu ne veux pas qu’il prenne sa photo tout seul quand même.


Je restais bouche bée…mais Aude la vraiment, ce n’est pas la peine.

-Ne te sens pas obligé d’interférer dans ma vie, c’est quand même le jour de ton mariage pense un peu à toi.

- De quoi tu me parles ? Pfff 

On pris la photo et je retournai au téléphone.


Leur séance prenait fin et le moment d’aller au Château où avait lieu la deuxième partie de la ceremonie arrivait.


Comme je m’étais rendu à la mairie avec Aude, je n’avais pas de moyen de m’y rendre, vu qu’elle était désormais avec son mari. 


- Comment tu vas faire ? Me demanda Aude.

- Je vais me débrouiller ne t’inquiète pas pour ça, s’il faut je vais appeler un taxi

- Un taxi ?!? Tu n’y pense pas, tu dois y être en même temps que nous. Demande à Prince, il doit avoir de la place dans sa voiture.

- Heu…

- Arrête de faire l’enfant ! Va lui demander, m’ordonna t-elle.


La perspective de me retrouver seul dans la même voiture que lui ne m’enchantait pas réellement. 


Non pas que j’avais peur de lui mais vu l’état dans lequel j’étais quand il était dans mon dos, j’appréhendais un peu de me retrouver à ses cotés dans un lieu clos pendant l’heure de trajet qui nous attendais. 


C’est donc un peu sur la contrainte que je me résolu à aller lui demander et évidement il accepta. 


Je m’installai coté passager et on démarra en même temps que le cortège. Mais bientôt, avec la circulation, on perdit la voiture des mariés.

-Tu as l’adresse ? Que je la mette dans le GPS, me demanda t-il

- Heu oui, attend. 


Je cherchais l’adresse dans mon sac mais je ne retrouvais pas le papier où je l’avais inscrit. 


-Si on ne sait pas où on doit aller ça va être un peu compliqué d’arriver à bon port.

Non, tu crois ?!?


 -Attend, je crois que ça doit être dans mon manteau qui est là-bas…répondis-je en me retournant vers la banquette arrière en frôlant au passage sa main qui était sur la boite de vitesse avec ma cuisse découverte.


-Oh, pardon. Fis-je confuse, après avoir récupéré mon manteau et arrangé ma robe qui était définitivement trop courte.


-Il n’y a pas de mal, répondit-il simplement. Bon alors tu l’as trouvé ? Sinon il faut essayer de joindre quelqu’un


-Non, non c’est bon je l’ai. Attend je vais renseigner le GPS


- Ok merci.


Après avoir mis le chemin, je tournai la tete vers la vitre et regardais le paysage défiler.


- On en a pour à peu près 50 min de trajet, si tu ne me fais pas la conversion je risque de m’endormir au volant.


- Qu’est-ce que tu veux que je te raconte ?


- Ben je ne sais pas, ce que tu veux ? Comment ce sont déroulés les préparatifs par exemple, j’ai cru comprendre que tu t’étais particulièrement investie.


- Hum c’est Aude qui t’a dit ça…


- En effet


- Je peux te poser une question ?


- Bien sur


- Depuis quand Aude et toi êtes devenu super ami au point où elle t’invite à son mariage ?


- Ben je ne sais pas quoi te répondre. J’étais moi-même le premier surpris. Apres tu connais ta sœur surement mieux que moi…


- C’est sur ! Plus généreuse qu’elle tu meurs.


- Tout ce que je peux dire c’est que je l’apprécie beaucoup et suis très heureux qu’elle ait pu trouver chaussure à son pied en la personne d’Yves, qui est type génial aussi.


- Ouai c’est clair, ils se sont bien trouvés…


Un silence pesant raisonnait dans l’habitacle. 


C’est comme si on s’interdisait d’aller plus loin, de s’ouvrir d’avantage l’un à l’autre. 

On avait beau avoir décrété être amis, nous n’en étions  pas encore arrivé au stade des confidences dans notre relation.


- Bon alors tu me parles de ce que tu nous as concoctés pour la cérémonie, reprit-il pour alléger l’atmosphère.


- Ah non, je ne te dirai rien, c’est une surprise !


- Rhhhooo ! Non dis moi s’il te plait, promis je ne le dirai à personne, fit-il avec un air de chien battu qui me fit éclater de rire. Ah ! Enfin je te vois rire.


Et il passa ainsi tout le trajet à me taquiner. Il me parla de lui, de ses mésaventures à son arrivé en France, de ses virées avec ses potes, bref j’ai découvert que c’était un homme battant, persévérant, prévenant et doté d’une grande patience. Que de qualités cachées!


C’est donc beaucoup plus détendu que nous arrivâmes au Château sur les coups de midi. 


Faisant preuve d’une galanterie sans égale, il insista pour m’ouvrit la portière de la voiture en me tendant la main pour m’aider à en sortir. 


Me prêtant au jeu, j’acceptais de rester bras dessus bras dessous jusqu’ au lieu de la cérémonie. 


Un grand nombre d’invité était déjà arrivé et installé mais Prince et moi réussîmes à trouver des places à l’avant. 

Il me laissa passer en premier en me tenant légèrement par la taille. 


Ce geste, pourtant anodin, déclencha en moi comme une décharge électrique qui traversa mon corps de part et d’autre. 

Heureusement que je m’assis dans la foulée, autrement j’aurai eu du mal à tenir sur mes jambes.


- Ca va ? Me demanda t-il en s’asseyant à coté de moi


- Oui, bien sur, répondis-je du tac au tac tentant de cacher mon trouble tant bien que mal.


La musique annonçant le début de la cérémonie se mis à retentir et dès les premières mélodies mes larmes se mirent à couler sur mes joues. 


https://www.youtube.com/watch?v=WIF4_Sm-rgQ


Tout un ensemble d’émotion se mêlait, trop de souvenir était associé à cette chanson. 


Pourquoi l' ont-ils choisit ? Je jetai un coup d’œil vers mon frère. Lui aussi avait les larmes au yeux…


Sans poser de question, Prince me pris dans ses bras pour me consoler ce qui me fit éclater encore plus en sanglot. 

Je ne pu me calmer qu’à la fin de la chanson quand leur chanson d’entrée démarra.


https://www.youtube.com/watch?v=Ykgxgmd0moM


Tout me monde se leva et se mit à danser avec les demoiselles et garçons d’honneur qui ouvraient la marche. 


Quand enfin le marié accompagné de sa mère et la mariée de son père apparurent, les crient fusèrent de partout. 


Les larmes de tristesse du début avaient laissées place à des larmes de joie.


“Don't say no, no, no, no-no

 Just say yeah, yeah, yeah, yeah-yeah”

  

Prince à côté était mort de rire mais je m’en foutais j’étais trop heureuse pour ma sœur.


Une fois que les esprits se sont un peu calmés, l’officiant pu prendre la parole.


« Il n’y a pas besoin de vous présenter, vous vous connaissez depuis longtemps.


 Il est tout ce que tu as toujours cherché.

 Tu admires chacun de ses traits.

 Son regard, Son sourire, Cette manière de se tenir.


 Cette tranquillité́ d’esprit qui rejoint celle que tu as en ce moment précis.


Tu apprécies son parfum, tu aimes la chaleur de sa voix, tu la rejoins.


 Et son contact provoque une petite décharge électrique.


Tu lui demandes qui elle est […] 


Depuis, on est tous à la recherche de notre moitié perdue, 


Vous vous embrassez, vous vous unissez…


 Et vous reformez cet être complet. »


Je pris pour moi, toutes les paroles qu’il avait prononcé. J’ai l’impression d’avoir été mise à nue. 


Tout ce qu’il avait dit c’était des choses que je ressentais pour, pour…

Je me mis à le regarder discrètement. Il était concentré sur le déroulement de la cérémonie. C’est vrai que c’est un bel homme. 


Franchement je ne sais pas ce qui m’empêche de lui donner une chance. Enfin si je sais, j’ai peur de souffrir, j’ai peur qu’il m’abandonne lui aussi… Prendre le risque d'aimer une personne, c'est prendre le risque de souffrir par la suite. 


Et je ne veux plus souffrir…


C’était au tour d’Aude de prononcer ses vœux. 

 

« Je voudrais que notre mariage ne soit pas la conclusion mais l’introduction d’une merveilleuse réalité.


Je voudrais que jamais il ne devienne la chaîne qui retient, mais qu’il soit et reste notre liberté et celle de nos enfants, qu’il soit la lumière de notre vie et de la leur, qu’il soit la chaleur qui réchauffe et que l’on retrouve chaque jour avec une joie grandissante.


Je ne veux pas t’aimer avec des grandes phrases faites de grands mots, avec de l’amour et des toujours qui ne durent jamais. 


Je voudrais que nous vivions notre amour non pas sur ce qu’il est, mais sur ce que nous allons en faire à travers le quotidien. 

À travers les choses les plus banales, je voudrais qu’il trouve sa réelle dimension.


Je ne veux pas d’amour rejetant qui me ferait oublier les autres pour ne voir que toi. Je ne veux pas susciter de haine ni de jalousie : notre amour doit être une joie pour tous.


Il nous est donné le droit d’apporter la vie : consacrons la joie de cette journée et de toutes les autres au respect de la vie, la vie de tous nos frères, par-delà les frontières et leurs drapeaux, symboles de tant de guerres, faites de tant de sang, de souffrances et de larmes, par-delà les races et les couleurs.


Nous voulons que dans notre cœur chacun trouve la place et l’amour qui lui revient afin de nous aimer en chacun d’eux. »


Eh bien ! Pour quelqu’un qui ne voulait plus se marier…


Le reste de la cérémonie se passa normalement. 


Dès qu’ils finirent de se promettre mille et une chose, on pu ENFIN se jeter sur le cocktail déjeunatoire réaliser par un ami traiteur à Yves.


Après avoir pris un morceau, Prince s’excusa car il devait s’en aller avant de revenir le soir.


C’est donc avec les membres de ma famille que je passai le reste de l’âpres midi. 


Comme le château était au milieu de nulle part, nous avions pris des chambres sur place pour profiter au mieux des lieux. 


Je pu donc me reposer un petit moment avant le début de la soirée où j’aurai un rôle plus important vu que j’étais en charge de l’animation.


A 19h j’étais fin prete. 


Je ne sais pas pourquoi mais, alors que j’avais déjà choisi la tenue que je devais mettre, je changeai d’avis à la dernière minute en optant pour une tenue beaucoup plus sexy et un maquillage plus prononcé. 


Enfin, je dis que je ne sais pas pourquoi, mais bien sur que je sais pourquoi, j’ai un homme à séduire. Je n’oserais jamais faire le premier pas et vu comment je l’ai repoussé, si je n’envoie pas quelques signaux subtils, il ne fera jamais de deuxième tentative à laquelle je pourrai, cette fois peu être, répondre par l’affirmative.


Je descendis et fit le tour des postes d’animation pour m’assurer que tout était ok.


A 21h la majorité des invités était installé sur leur table respective. 


Prince n’était pas encore arrivé mais j’avais laissé les instructions pour l’installer à côté de moi. 

Même si, au vue du timing, je n’aurai pas une minute à moi avant minuit, sur ma table il y aura des gens intéressants avec qui il pourra discuter au lieu de rester seul comme sur la table que je lui avais préalablement réservée.


Les mariés allaient bientôt faire leur entrés et il me restait un dernier poste à vérifier avant; celui des artificiers.


 Je sortie pour aller à leur recherche et je traversai le parking avec une lampe torche quand des bruits attirèrent mon attention. 


J’allais en direction de ses bruits qui ressemblait à des grognements de chien quand je me rendit compte qu’il s’agissait en fait de gémissement. 


Le temps de réaliser que j'avais braqué ma lampe en direction d’une voiture qui m’était familière, trop tard ! Mes yeux étaient déjà tombé sur un Prince les yeux hagards et une fille à califourchon sur lui faisant des mouvements de haut en bas. 


Assez ! S’en est assez !


Je me dirigeai en courant vers la salle, donnai de nouvelle instruction pour qu’on lui change à nouveau de place et pris sur moi pour ne laisser transparaitre aucune émotions pendant qu’Aude et Yves faisaient leur petit show d’entrée.


https://www.youtube.com/watch?v=BzYXPUB6qk0


Malgré les énormes efforts qu’il avait fait au niveau de la danse de couple, mon beau-frère n’était vraiment pas doué pour ça. Je ne sais même pas comment Aude faisait pour le suivre, il est tellement « envahissant ». Dans l'ensemble c'était mignon et très drôle, il se déplaçait comme s'il était sur des patins à glace. 


Mais bon, ils se sont amusés et c'était le plus important.


Dès qu’ils finirent, ils allèrent s’installer pour le début du dîner et c’est ce moment que Prince et sa chose choisirent de faire leur entrée. 


Mais où est-ce qu’il est allé la ramasser celle la ?!? 

Tout est faux sur elle de la tête au pied.

 Faux cheveux, faux cils, faux ongles pffff


Les sentiments qui me traversent à ce moment sont tellement confus que je ne suis plus sur que d’une chose à présent : je ressens pour lui plus que de l’amitié. 


Hélas…il est peut être trop tard


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Record personnel battu, voyons voir si ça se reflete sur les likes krkrkr

MOKONZI