Partie 11 :

***Prince***

--Quelques heures plus tôt--

- Allo, Prince je te dérange?

- Bonjour Lola, non pas du tout. Je viens juste de sortir de la mairie

 - Ah okay. Et alors? Ca s'est bien passé?

 - Ben écoute oui plutôt.  Les futurs époux ce sont dits oui comme prévus, l'émotion était au rendez-vous donc tout va bien.

 - Ah super! Encore désolée de t'avoir planté, je n'ai vraiment pas eu le choix.

 - Pas de soucis, je comprends.

 - Alors tu fais quoi maintenant?

 - Ben la ils sont en train de prendre les photos. J'attends un peu avant de me rendre au château pour la suite.

 - J'aurais tellement voulu être avec toi, je ne suis jamais entrée dans un château. Pff je suis trop dégoûtée!

 - Tu finis à quelle heure?

 - Ben à 19h, c'est mort pour la soirée aussi.

 - Pourquoi ? Je peux passer te chercher et en s'arrangeant bien on pourra être à l'heure pour le dîner.

 - Heu...ben heu, oui ok on peut faire ça.

 « Ah! Prince vient ici s'il te plaît »

 - Okay ça marche. Ecoute je dois te laisser, on se dit à tout à l'heure.

 - A tout à l'heure.

Aude venait de m'appeler pour que je vienne faire une photo avec le couple et comme par hasard MC était aussi de la partie. Dans sa mini robe bustier fleurie elle était belle à damner un saint.Je dû faire preuve d'un sang-froid extraordinaire pour ne pas me faire démasquer. 

Chat échaudé craint l'eau froide.

 Après m’être fait rabroué plus d'une fois, j'étais désormais prudent. Et puis de toute façon, j’avais besoin de tout, sauf de me prendre la tête en ce moment.C'était d'ailleurs pour ça que Lola était tombée à pic sans le savoir.

Inconsciemment, la conversation que j’avais eu avec Le Pilote m’avait piquée au vif et l’épisode avec Lola avait fait resurgir en moi des sensations trop longtemps oubliées.

Maintenant j’avais faim !

Je partais de la logique selon laquelle, alors que j'était affamé pourquoi devrais-je continuer à me battre à forcer le cadenas qui bloque le congélateur alors que j'ai une assiette pleine de nourriture juste sous mon nez. J'avais même pensé la revoir avant ce week-end mais nos emploi du temps respectifs ne nous le permirent pas. 

Nous en étions alors restés à  notre rencard de ce jour. Malheureusement ayant dû faire un remplacement au pied levé à son boulot, elle n'avait pas pu m'accompagner ce matin.

Qu'à cela ne tienne, ce soir on sera ensemble et on finira ce qu'on a commencé.

Les bras croisés, adossé sur ma voiture, j'attendais que les premières voitures démarrent pour suivre le cortège quand Marie Claire vint à ma rencontre.

 - Re-bonjour Prince

 - Marie Claire, répondis-je simplement en hochant légèrement ma tête.

 - Heu, je...je voulais savoir si tu avais de la place dans ta voiture pour que je puisse me joindre à toi pour aller au château 

 J'haussais les sourcils de surprise. 

 A ben ça alors! Quelle mouche l’a piqué aujourd'hui ?

 - Heu...tu veux dire que tu veux monter dans ma voiture, à moi?!? Répondis-je un peu sans réfléchir 

 Elle se triturait les mains et regardais ses pieds un peu honteuse et nerveuse, ce qui me mis un peu mal à l'aise à mon tour.

 - oui...je...je suis désolée pour mon mauvais comportement de la dernière fois. 

 Wow! Marie Claire qui s'excuse? ! Si on m'avait dit que j'assisterai à une telle scène un jour j'aurais mis une forte somme sur la table en pariant le contraire. 

 - Ton mauvais comportement de la dernière fois? Repris-je l'air de ne pas saisir son propos

 - Ben oui, tu sais le jour où j'ai dormi chez toi, enfin...tu vois. 

 - Ah pour ça! Okay excuses acceptés. Pas de soucis, on y va quand tu veux.

 - Merci!  Fit elle avec un grand sourire qui illumina son visage.

Wow! Qu'elle arrête ça tout de suite, mon cœur n'est pas en béton armé.

Nous primes donc la route et le trajet se passa plutôt bien dans l’ensemble. Arrivés au Château, pris dans l’ambiance du lieu je mis dans le rôle d’un Prince galant, et vu que j’avais réussi à la détendre elle se prêta au jeu. On passa un bon moment chargé en émotion et c’est un peu malgré moi que je dû partir en début d’après-midi, car Marcus avait besoin de sa voiture pour faire quelques courses pour sa soirée. Sur le chemin de retour je me posais mille et une question sur son changement d’attitude à mon égard. 

J’avais peur de mal interpréter ses petites attentions. Après tous, nous étions désormais amis, peut-être qu’enfin elle s’était décidé à s’ouvrir un peu plus. 

En tout cas, c’était très plaisant de la découvrir sans sa carapace. Mon intuition ne m’avait pas trompé, maintenant que je découvrais enfin son vrai visage, elle me plaisait encore plus.

Prince, Prince, Prince il faut que tu passes à autre chose !  

=-=

Elle commençait à se retourner plus fréquemment, signe qu’elle allait bientôt se réveiller.

Ça tombe bien on est presqu’ arrivé.

J’étais aller la récupérer sur son lieu de travail pour qu’elle ait suffisamment de temps pour se préparer chez elle. Elle avait revêtu une longue robe noir avec un décolleté de malade qui mettait en valeur sa jolie petite poitrine. 

Mais épuisée par sa longue journée, elle n’avait tenu longtemps avant de s’ endormir peu après que j’ai démarré en direction de la soirée.

- Hum…

- Ça va ? Tu t’es bien reposé lui demandais-je en en lançant un rapide coup d’œil dans sa direction.

- Hum…ça va un peu mieux, répondit-elle en s’étirant. On est encore loin ?

- Non, non. Il nous reste à peine…5 min, répondis-je en regardant ce que m’indiquait le GPS

- Ah oui ?!? Oh la la désolée je ne pensais pas m’endormir aussi longtemps.

- Il n’y a pas de mal, tu étais fatiguée ça peu se comprendre.

- Ouai , non mais quand même ça ne se fait pas. Il faut que je me fasse pardonner !

- Je te dis que ce n’est pas…mais ! Qu’est-ce que tu fais ?

Elle venait de poser sa main sur ma cuisse et la remontais lentement vers mon…

- Arrête s’il te plait ! C’est dangereux, je suis au volant, lui répondis-je en bloquant sa main.

- Mais, il faut que je me fasse pardonner. J’ai été très méchante de m’endormir comme ça…fit-elle en s’approchant encore plus de moi, pour me mordre le lobe de l’oreille cette fois. Le frisson qui me parcourut me fit dévier de ma trajectoire. 

Heureusement qu’il n’y avait pas de voiture en face, autrement c’était la collision assurée.

- Putain Lola, arrête tes conneries on peut se tuer la !

Elle ne répondit pas, et continuai à mordiller et me lécher le cou en ronronnant comme une chatte en chaleur. C’est avec toute les peines du monde que je réussi à me garer sur le parking du château sans cogner de voiture. Dès que je coupai le contact, elle se précipita à califourchon sur moi et commença à déboutonner ma chemise en continuant à m’embrasser de plus belle.

- Lo…Lola, pas ici…arrête…

J’essayai de la repousser mais c’était peine perdu. Elle réussit à ouvrir complètement ma chemise et se mit à me lécher les tétons. C’en était trop pour moi, elle venait de trouver mon point faible.

 En un rien de temps je baissai le dossier de mon siège pour nous donner plus de latitude et je pris possession de ses seins que je me mis à mordiller à tour de rôle. Bientôt nous n’étions plus que gémissement et grognement tellement la tension était à son comble. Je glissai un doigt dans son intimité. Elle était complètement en nage. J’introduisis sans ménagement deux autres doigts, surprise d’avoir été prise aussi brusquement elle laissa s’échapper un profond grognement. Je commençais à faire des mouvements de va et vient en elle avec mes doigts et son corps suivait la danse quand, une lumière de lampe torche vint nous éblouir un bref instant. Pendant que je me figeai honteux d’avoir été pris la main dans le sac par un inconnu, Lola elle, imperturbable continuait son mouvement comme si de rien n’était.

- Ne t’arrête pas s’il te plait, j’y suis presque.

J’étais complètement refroidis mais je poursuivis tout de même jusqu’à ce qu’elle assouvisse complètement son envie. 

Elle voulait me faire une gâterie à son tour mais je la coupai dans son élan car l’heure était déjà très avancée.

Le temps de nous nettoyer et nous étions sur la route pour assister à la soirée. Juste avant de rentrer dans la salle, elle me prit la main et y glissa…son string en me faisant un clin d’œil.

Mais je suis tombé sur quoi la?

J’eu à peine le temps de le mettre dans ma poche que l’hôtesse venait déjà à notre rencontre. Elle nous installa sur une table où il n’y avait personne et qui était un peu isolée des autres. 

J’ai trouvé ça un peu bizarre, Marie-Claire m’avait affirmé qu’elle me placerait à une bonne table. Mais bon, vu l’humeur coquine de Lola ce n’était pas plus mal. Impossible d’avoir une discussion normale avec elle, tout était rapporté au sexe. Je commençais à m’inquiéter. J’espère que je ne suis pas tombé sur une nympho. J’étais en manque certes mais, je savais encore me tenir. 

L’entrée venait d’être servit quand elle apparut, toute de rouge vêtu. Elle marchait avec une élégance impressionnante. La tête droite, une démarche de top model, mes yeux avaient du mal à se décoller d’elle. Lola le remarqua.

- Qu’est-ce que tu as à la regarder comme ça ?

- Hein ?!? 

- Pourquoi tu la regarde avec autant d’insistance ? Je suis la pour quoi moi si tu mates les autres filles ?

- Mais…mais je ne la matais pas ! Me défendais-je mal. C’est la sœur de la mariée, je regardais où elle allait pour lui demandé de nous trouver une meilleure place.

- On est très bien ici ! Mange maintenant s’il te plait mon chéri, il te faut prendre des forces pour tout à l’heure.

Wow…une jalouse en plus ! Eh ben…ça promet tout ça.

Deux chaises avaient été disposés au centre de la salle et Marie-Claire prit le micro pour inviter les mariés à s’y installer. 

Les lumières de salle s’éteignirent et le mur du fond de la pièce fit office d’écran sur lequel était projeté un montage vidéo. 

On y vit comment chacun des mariés vivait avant de se connaitre.. C’était très drôle de voir les têtes qu’ils avaient dans  leur enfance et leur adolescence. Marie-claire raconta ensuite leur première rencontre au cours de Salsa où elle avait traîné quasiment de force. Ensuite ce fut le tour du meilleure ami de Yves de faire son témoignage. C’est marrant je trouvais qu’il y avait beaucoup de similitude avec mon histoire avec Marie-Claire. 

Peut être que c’est parce qu’Aude se sentait redevable à l’égard de sa sœur qu’elle se sentais obligé de lui renvoyer l’appareil…

- Pfff je m’ennuie ! C’est quand qu’ils nous apportent le plat de résistance ? se plaignait Lola

- Ben l’animation n’est même pas finie, je suppose que ce sera à la fin qu’on nous servira la suite. Un peu de patience.

- Hummm. Elle sortie son téléphone de son sac et se mis à pianoter dessus alors que je commençais à me demander si c’était une bonne idée de l’emmener ici. Elle ne savait définitivement pas se comporter en public.

L’animation s’acheva sous une salve d’applaudissement et les larmes des mariés et peu après on nous servis le plat.

-Je ne mange pas le poisson, il est possible d’avoir de la viande à la place, demanda Lola au serveur.

- Désolé mademoiselle nous n’avons rien d’autre.

- Pfff vous pouvez récupérer votre assiette alors, je n’en veux pas.

- Mais enfin Lola, tu peux quand même manger l’accompagnement.

- Non Prince, je suis allergique, n’insiste pas s’il te plait.

Je me retrouvai alors à manger mon plat tout seul comme un con pendant qu’elle continuait à envoyer ses texto. 

-Tu veux bien poser ton téléphone deux minutes s’il te plait. Tout à l’heure tu te plaignais du fait que je regarde d’autres filles alors que tu es la, soit vraiment la alors.

- Excuse moi. Je ne suis pas très a l’aise ici. Je ne connais personne, même pas les mariés alors ce n’est vraiment pas évident de rentrer dans leur truc.

- Je comprends mais tu pourrai au moins faire un effort…je ne sais pas on pourrait peut être parler.

- Je n’aime pas trop parler, je préfère agir, fit elle en me faisant un clin d’œil.

Ok c’est bon je lâche l’affaire, je n’arriverai à rien obtenir d’autre d’elle.

Marie-Claire re-intervint et annonça qu’elle avait besoin de 12 invités pour la prochaine animation. 

Pour me changer les idées je me portai volontaire, ce qui n’eut pas l’air de la ravir spécialement. 

Bizarre.

On nous installa chacun sur une chaise puis Marie-Claire pris la parole pour nous expliquer en quoi consisterai l’animation.

« Nous allons jouer au jeu des 12 mois. 

Je vous explique le principe. 

A l’arrêt de la musique vous irez chercher dans la salle l’objet que je vous aurai indiqué. Attention interdiction de prendre un objet que vous avez sur vous. Une chaise sera retirée dans ce temps et celui qui ne pourra pas s’asseoir se verra donc éliminé et aura un gage. Ce gage correspondra à chaque fois à quelque chose à offrir aux mariés. Et ainsi de suite jusqu'au duel final ou le gagnant recevra une récompense : Une invitation à dîner par les mariés! »

Ah j’aime bien le concept ! Allez à l’attaque !

« Alors vous êtes prêts ? Attention…alors rapportez-moi un trousseau de clés ! »

Dès que la musique s’ arrêta je couru jusqu’à ma place où Lola m’attendait déjà avec dans les mains. 

Comme je n’étais pas situé très loin de ma place, je n’eus pas trop de mal à rapporter les rouges à lèvre, stylo et autre lacet qu’il nous était demandé de rapporter. J’arrivais ainsi aisément au duel final.

« Alors je rappelle celui qui perd va devoir offrir aux mariés un sapin de Noël en décembre prochain…déguisé en père Noël, alors que celui qui gagne sera invité par les mariés à dîner dans un restaurant étoilé ! Alors soyez attentif, cette fois ci je vais vous donner le GO » 

Il faut que je gagne ! Non pas que j’ai spécialement envie d’aller à ce restaurant mais plus parce que je n’aime pas perdre. Je suis un winner moi, pas un looser !

Marie-Claire c’était placé entre nous deux.

« Alors, maintenant je voudrais que vous me rapporter…la chaussure gauche du marié ! »

Je me lançais en direction de la table du marié comme à départ de sprint quand mon pied butta sur quelque chose me faisant m’affaler complètement sur le sol. Je me retournais pour voir sur quoi j’avais trébucher quand je vis qu’il s’agissait du pied de…

Mais pourquoi elle a fait ça ? 

Je l’interrogeais du regard mais elle fit comme ci de rien était en continuant de suivre l’autre concurrent qui arrivait au niveau du marié. Je me relevai pour essayer de l’intercepter mais il était déjà trop tard, il revenait avec la paire de chaussure. 

« Félicitation à Stéphane ! Tu as mérité ta victoire. Quant à toi Prince, tu iras… »

- Il n’ira nulle part sale tricheuse ! Tu crois qu’on n’a pas vu comment tu lui as fait un croche pied ! s’écria Lola en fonçant vers Marie-Claire en furie

- Lola calme toi, ce n’est rien ! Tentais-je de la calmer en faisant barrage de mon corps

- Qu’est-ce qui n’est rien ? Pourquoi tu la défens elle t’a fais perdre ! Tricheuse vient un peu ici que je t’apprenne la vie !

- Ah ah ah fait moi rire ! Qu’est-ce que j’entends ? Prince, où est-ce que tu es allé ramasser ta chose qui se balade avec son vagin sur la main ???

HEIN ?!? Pourquoi elle a dit ça ???

Surpris par ce que je venais d’entendre, je relâchai légèrement Lola qui en profita pour sauter sur Marie-Claire.

Les personnes qui avaient assisté à la scène et qui s’étaient rapprochés de nous les séparèrent rapidement pour ne pas que la situation s’envenime et gâche l’ambiance.

Je pris Lola et nous sortîmes de la salle rapidement.

- Je peux savoir ce qu’il t’a pris ??? Lui demandais-je en la secouant.

- …

- Putain Lola, on est à un mariage et ce n’était qu’un jeu ! Pourquoi tu t’es senti obligé d’intervenir ?

- C’est elle ! Je ne la supporte pas, je ne sais pas il y a un truc qui ne me plait pas chez elle ! Non mais tu as entendu ce qu’elle m’a dit ?!? Non mais elle se prends pour qui celle la, pour me parler sur ce ton, s’écriait-elle à nouveau en se débattant pour essayé de retourner dans la salle.

- Maintenant CA SUFFIT ! On va y allez, je crois que ça a été une très mauvaise idée de venir ici.

- Très bien, j’en ai marre de cet endroit de toutes les façons.

Je la raccompagnai dans la voiture et retournai dans la salle pour récupérer nos affaires et m’excuser auprès des mariés qui étaient tout aussi navrés que moi. Je cherchai Marie-Claire, mais ne réussi pas à la voir dans la salle. Je me dirigeai vers les vestiaires pour récupérer nos manteaux quand j’aperçu sa robe rouge dans un coin obscure. 

Je me rapprochais lentement. Elle me faisait dos alors je me raclai la gorge pour qu'elle remarque ma présence. Elle sursauta et se retourna.

- Qu’est-ce que…qu’est-ce que tu fais la ?

- Je…je voulais m’excusez…

- T’excusez pour quoi au juste ? De n’être qu’un vaut rien ?

- Mais…pourquoi tu me dit ça ? lui répondis-je en m’approchant d’elle

- Ne me touche pas ! N’ose même pas poser tes sales mains sur moi, jamais tu m’entends !

- Mais qu’est-ce qui t’arrive ?!?

- Qu’est-ce qui m’arrive ?!? Tu veux savoir ce qu’il m’arrive ?

- Vas y ! Vas la rejoindre ! J’en ai fini avec toi

- Non mais t’es sérieuse la ? Tu penses que je suis à ton service où quoi ? Putain ! C’est bon j’en ai marre de toi ! Si tu es lunatique, il faut aller te faire soigner !  Je ne tolérerai pas une minute de plus que tu me traites comme si j’étais ta merde !

Non mais pour qui elle se prend celle la à la fin !

=-=

J’ouvris la porte de la chambre d’hôtel que j’avais réservé pour la nuit et elle y entra. Elle retira ses chaussures puis entra dans la salle de bain. Moi j’étais trop fatigué pour envisager prendre une douche alors j’ai simplement retiré mes vêtement et suis resté en boxer. Je m’allongeai sur le ventre sur le lit, ma tête faisant dos à la porte de la douche.

La chambre était dans l’obscurité et je ruminais ma colère sous les draps quand je senti une main me caresser le dos. Je n’avais pas envie de réfléchir alors je la laissais faire. 

Sans un mot, elle se mit à me masser, ce qui me fit le plus grand bien. 

Quand je me sentis complètement détendu, je me mis sur le dos et elle resta à califourchon sur moi. Je pris le temps d'admirer ses courbes avant de les frôler du bout de mes doigts. 

- Tu t'es suffisamment occupé de moi, laisse toi faire à présent, fit-elle en mettant mes doigts dans sa bouche.

OKAY! This is it! 

Elle se mit à me titiller les tétons avec sa langue puis commença à descendre vers mon nombril en faisant des petits baisers au passage. 

Arrivée au niveau de mon pubis, je voulu la relever mais elle insista pour continuer. Elle retira lentement mon boxer et quand mon sexe fut libéré elle marqua un temps d’arrêt...

Sa bouche forma un O.

Putain c'est ce que je craignais!