11 La rencontre
Ecrit par Lari93
Une semaine plus tard
Nous sommes bien arrivés à
Dakar.
Ariel et Marianne nous ont
reçu dans leur demeure.
Elle très grande et accueil
toute la troupe que nous avons ramené d’Abidjan.
Ils sont tous deux
médecins et ont construit leurs propre clinique.
Malgré leurs charges de
travail à l’hôpital, ils trouvent toujours un créneau pour être avec nous ensemble
ou à tour de rôle et arrive même à nous faire visiter Dakar.
Les enfants sont comme des
fous.
Ils adorent leurs vacances
et apprenne à tous se connaître.
Je dirais qu’ils vivent
leur « best life ».
J’ignorais que Hicham avait
autant d’énergie.
Avec ses cousins, c’est
devenu une autre personne.
Mon bébé se joue les
grands garçons (rire) incroyable.
Et même qu’il veut prendre
tout seul son bain.
Il refuse de dormir avec
moi et préfère être avec tout les autres enfants dans la même chambre.
Votre enfant là !!
Une fois qu’on est hors de
la maison, il part dans tous les sens et salut tout monde.
Hier, Nous étions à l’île
de Gorée.
Une magnifique île chargée
d’histoire.
Mais votre fils là s’est
éloigné de nous pour se retrouver avec des touristes irlandais.
Je dis bien irlandais !!!
Comme s’il comprenais anglais,
il était tout souriant au milieu de leurs bavardages.
J’étais tellement énervé
que j’ai crié sur lui pour la première fois.
Il est resté droit dans
ses baskets jusqu’à notre retour à la maison.
J’avais même envie de
rentrer sur Abidjan.
Sophie et Ida m’ont calmé.
J’avais l’impression d’être
une mère qui ne prend pas soins de son enfant.
En six jours cet enfant
m’a montré de toutes les couleurs.
Et dire qu’il nous reste
encore plusieurs jours à passer ici.
Quand j’ai expliqué à Axel,
il n’a fait que se moquer de moi.
Aussi depuis notre
arrivée, On ne fait que me faire draguer à longueur de journée surtout Thierno,
un ami de mon frère qu’on connais tous.
Ils sont ami depuis
l’université sauf que Thierno lui est informaticien et monte actuellement sa
propre structure de sécurité informatique sur Dakar.
Déjà qu’Abidjan c’est
insupportable de gérer les prétendants, ici je dois faire bonne figure car je
suis à l’étranger me rappel sans cesse Sophie.
Cet après-midi Marianne
nous conduit à un air de jeux non loin de la cathédrale de Dakar.
C’est hyper bien.
Jouer avec ses gamins en
les surveillants nous à tous ramené en enfance.
Puis nous sommes ensuite
aller chez Regis.
Les enfants assis sont
tous ensemble avec la nounou de Marianne, elle les surveille ou du moins elle
essaie.
Ce qui nous laisse le
temps d’échanger entre Femmes.
Nous nous sommes assis pas
très loin avec une bonne vue sur le petit groupe.
Ida : Eva tu devrais
accepter l’invitation de Thierno, juste pour faire plaisir à Ariel.
Moi : Je n’ai pas
envie de faire plaisir Ida.
Marianne : Eva, Thierno
est un Ga super.
Il est beau et nous le
connaissons tous.
Tu sais depuis nos
dernières vacances à Abidjan, il n’a pas cessé de parler de toi et ceux malgré
le fait que tu sois encore marié avec Patrick à cette époque.
Il était tellement heureux
quand il a su que tu venais à Dakar.
Lui il y est depuis peu,
son divorce a été finalement prononcé.
Il n’est plus avec son allemande
(Mais comme je m’en fiche, elles vont me lâcher à la fin).
Sophie : Hier au
dîner, il n’avait que les yeux pour toi en plus c’est un beau morceau (rire) Eva.
Tu aurais dû accepter son invitation.
Moi : Je ne suis pas
venu me mettre en couple ici mesdames (dis-je agacé).
Sophie : Marianne
Appelle Thierno s’il te plait.
(Je la regarde, elle veut
faire quoi Sophie) Demain tu iras, tu ne vas rien pas mourir.
En plus, ce n’est pas
comme si tu es une petite vierge (rire). Sors et amuse-toi.
Marianne : Allo salamaléikoum
Thierno, Nanga Def ?
(Non je rêve elle a
vraiment appelé Thierno ?)
Lui : ………………………….
Marianne : Mangi fi rekk.
Lui : …………………………
Marianne : (rire) Ok
Thierno, je te passe Eva. (Elle me tend le téléphone, que je prends à contre cœur).
Moi : Bonjour Thierno
(Je ne sais quoi dire).
Thierno : Bonjour Eva,
je suis heureux que tu m’appel. J’espère que c’est pour accepter mon invitation
de ce soir ?
Moi : Hummm (Je les regarde,
elles me font de signes. Les idiotes pensais-je. Je suis prise au piège.) Oui
ça me changera de la compagnie de ses vielles filles très ennuyeuses (rire, je
vois leurs visages changer).
Ida : Non mais
attend ?? Tu vois ça So !! Finis de parler.
Thierno : A ce que j’entends,
elles ne sont pas contentes.
Et je crois qu’en vrai c’est
à elle que je dois ton changement d’avis.
Moi : Tout à fait.
Thierno : Je leur
dirais merci quand, je passerai te prendre ce soir.
20h c’est bon pour toi
?
Moi : 20h c’est bon.
On se dit à tout à l’heure.
Thierno : Oui bye,
bisou Eva (silence). Hummm Passe-moi Marianne s’il te plait.
Moi : Ok (je remets
le téléphone à Marianne).
Ils ont parlé un peu en
Wolof avant qu’elle ne raccroche.
Marianne : Il voulait
savoir le type d’endroits que tu pourrais aimer ici à DAKAR.
Je lui ai dit que tu aimes
les endroits calme, discret, chic et très classe.
Mais cela ne t’empêche pas
de te mêler à la folle (rire).
Le connaissant, je sens
que tu vas passer une belle soirée.
Moi : Ok (Je souris).
Ida : Celle qui ne
voulait pas sortir, qui nous traitais de vieilles filles est entrain de sourire
ici.
Moi : N’oublie pas
que je suis ton ainée madame.
Sophie : Apparemment
Hicham s’est trouvé une mamie ? Regarde-le.
(L’enfant ci, il est assis
tranquille sur les pieds d’une dame d’un certain âge entrain de papoter. Une inconnue,
mais là il est très tactile et câlins comme avec ma mère).
C’est une très belle dame
noire de teint dans un grand boubou riche et ça se voit que l’air du temps n’a
pas altéré sa beauté.
Marianne : Ah C’est Madame
Diallo !
Elle est avec ses petits-enfants,
ils viennent souvent à la clinique.
C’est l’une des riches
familles de Dakar.
Elle est ivoirienne et son
mari Sénégalo Guinéen je crois.
C’est une femme gentille
et très sympathique.
Moi je ne sais pas pourquoi,
Mais je ressens une forte envie d’aller lui retirer mon enfant.
Je me lève brusquement et je
vais vers eux.
Une fois à leur niveau,
Hicham me regarde et vu me tête, je sais qu’il a compris.
Il descend automatiquement
des pieds de la dame, qui me regarde à son tour, en reversant sa glace sur sa
chemise.
Il va m’entendre
aujourd’hui cet enfant.
Moi : Bonjour madame
(avec un faux sourire), je suis désolé que mon fils vous importune.
Elle : (le visage
rayonnant) Non il est très gentil, il m’a fait penser à mon fils quand il avait
le même âge.
En plus, il on le même
prénom Hicham.
(J’ai senti mon cœur
battre très rapidement, mais je souris pour garder la face. Non je ne crois pas
que ce soit possible, je me refuse à cette idée. En plus, nous sommes au Sénégal
et non à Abidjan. Je me fais un vilain film dans la tête.)
Votre accent ? Madame
vous êtes ivoirienne ?
Moi : Oui, c’est
mademoiselle.
(Je prends des mouchoirs
juste à côté d’elle et commence à nettoyer mon fils. En le faisant, je lève sa
chemise laissant apparaître son ventre avec sa tache de naissance.
Je sens son regard un peu
trop insistant sur le corps de mon enfant)
Madame désolée, mais nous
allons devoir vous laisser.
Mon cœur dit au revoir à
la Dame.
Hicham : A voir (au
revoir) Tata.
Elle : Au revoir
Hicham. Puis-je lui faire un bisou s’il vous plait ?
(En me regardant, je fais
oui de la tête. Elle lui fait un baiser sur le front avec tellement de douceur,
que je suis intriguée. Mon fils aussi le lui rends avec un beau sourire.
On aurait dit deux
anciennes connaissances qui se sont retrouvées.
Je soulève Hicham et nous
rejoignons les autres, je sens toujours le regard de cette Dame sur nous.)
Moi : Les filles, il
faut qu’on rentre.
Ida : Mais ils n’ont
pas encore fini (désignant les enfants).
Moi : alors, j’irais
seul avec Hicham.
Sophie : Bon on va y
allez. Marianne s’il te plait tu peux régler ?
Marianne : Ok j’y
vais (en se levant).
Sophie : Que s’est-il
passé Eva ?
Moi : Je ne sais pas
mais cette Femme ne me rassure pas.
Mon cœur n’est pas
tranquille ici.
Sophie : Ok, calme-toi.
Marianne règle la note et s’arrête
un moment devant la Dame pour échanger avant de nous retrouver.
Marianne : (une fois
dans la voiture) Après les salutations à madame Diallo, elle s’excuse auprès de
toi si ses actions avec Hicham ont eu à te déranger.
Elle veut juste que tu
sache qu’elle adore les enfants et qu’elle ne lui ferait jamais de mal.
Moi : Ok, dit lui la
prochaine fois que vous vous verrez que je n’ai pas pris ses actions en mal (je
suis gêné du coup).
Marianne : Ok.
Nous sommes rentrés à la
maison.
Une fois dans ma chambre,
J’ai serré mon enfant dans mes bras comme si j’avais peur qu’on me le prenne.
Hicham : Maman Ti
pleure ?
Moi : Non mon cœur,
je suis heureuse.
Je pleure de joie. (Est
qu’il me comprend même. Je lui souris pour le montrer que tout va bien)
J’ai même plus eu la force
de le gronder.
Il a fini par s’endormi
dans mes bras.
Je l’ allongé sur le lit,
car je devais me préparer, Thierno dois passer me prendre tout à l’heure.