12-Le Dîner

Ecrit par Lari93

Il est 19h40

Et mon reflet dans le miroir me plait.

J’ai mis une robe blanche prêt du corps épousant parfaitement mes courbes et qui se trouve a mis chemin entre ma cuisse et mes genoux.

J’attache mes cheveux en arrière en forme en queue de cheval, avec de longues et fines boucles d’oreilles.

Le tout chausser d’escarpin noir Fendi avec le sac de la même marque.

Franchement, il y a longtemps que je me suis habillé de la sorte pour un rencard.

Je le fais généralement pour moi-même.

Je suis toujours coquette mais pas pour sortir avec des mecs actuellement.

Même si je sais que j’attire les regards.

Et Thierno est mon premier vrai rencard je dirais.

Les autres fois c’était des sorties avec Axel et Muriel où ils en profitaient pour me présenter des Gas.

Quand je descends Thierno est déjà là, en train de discuter avec les autres.

C’est un bel homme, en plus sa tunique bleu marine lui donne plus charme.

Son regard est posé sur moi, je me sens toute petite.

Moi : (une fois à son niveau) Bonsoir Thierno.

Thierno : Bonsoir Eva. (En un baiser sur la main que je lui suis tendu) Tu es magnifique, je sais que je ferais des envieux ce soir.

Moi : Merci.

Ariel : Attends, on existe nous ? En plus, je n’ai pas autorisé cette sortie.

Sophie : Ariel, notre Papa est resté à Abidjan inh (nous avons tous éclaté de rire). Thierno prend soins de ma petite sœur ce soir.

Et dans cette maison, il n’y a pas de couvre-feu.

Moi : Hééé Sophie. J’ai un petit bonhomme là-haut qui m’attend.

Thierno : Bien sûr, il verra sa maman avant de dormir, Merci Sophie.

Mon ami m’autorise tu ?

Ariel : Es-je le choix (rire) ? Sache que ma sœur passe avant tout, alors prends en soins. Et ramène là moi vite.

Thierno : Ok, le vite que toi et moi connaissons ?

Ariel : Tout à fait (rire). Allez Bonne soirée à vous.

Moi : Merci Monsieur Loba . Thierno ! (Me prends par le bras et nous sortons)

C’est en silence que nous garons devant un restaurant.

C’est un restaurant luxueux je crois.

Akimiaa, C’est le nom que j’ai lu une fois à l’intérieur.

L’endroit est beau.

Une table nous était déjà réservée.

Il y avait plusieurs clients.

Une chose que j’ai remarqué c’est qu’il fessait de l’acoustique.

J’adore ce genre d’endroit.

Thierno me tire la chaise, je m’assoie avant qu’il ne prenne place.

Il est galant.

Il est en face de moi et me regarde sans rien dire.

Moi : (en baissant la tête) Thierno c’est gênant ?? dis-je pour briser le silence.

Thierno : Désolé Eva, c’est trop beau de te regarder. Tu es divinement belle.

Moi : (Je lui souris. Si j’étais très clair de peau, je serais toutes rouge) il faut qu’on parle sinon à cette allure tu risques de me regarder toute la soirée (il se met à rire et je fais pareil).

Thierno : J’adorerais.

Moi : Non tu n’es pas sérieux (il rit de plus belle. Il a une très belle dentition).

Bon alors quoi de beau Thierno ?

Thierno : Oh, tout va bien car ce soir, je suis en face de la plus belle femme que j’ai connu durant cette dernière décennie.

Comment se passe ta première semaine à Dakar ?

Moi : C’est une ville magnifique, rempli d’histoire. Aussi, Je la trouve apaisante. Et je dois dire que j’adore le coté rustique de cette capitale.

Thierno : Mais, Abidjan à sa réputation d’être le plus doux au monde.

Moi : Bien sûr, tout bon ivoirien te dira que même Paris connait (rire).

En plus, pour avoir fait un peu Abidjan peux-tu dire le contraire ?

Mais chaque ville du continent a un charme particulier qui fait d’elle un endroit magnifique et particulier.

Thierno : J’avoue que vous êtes un peuple fou et qu’on ne peut pas s’ennuyer avec vous. Même dans les difficultés vous gardez la banane, et transformez le dramatique en sujet de joie.

Mais surtout, il ne faut pas vous chercher, vous avez trop la bouche.

Moi : (Rire) les ivoiriens m’aime pas se laisser faire, c’est tout.

J’adore trop ma ville, mais je dois dire que Dakar n’est pas en reste.

C’est aussi une très belle ville et je pourrais aisément m’y installer.

En plus, vous valoriser tellement bien votre culture, que vous forcez le respect.

Thierno : En tant que représentant des sénégalais, je te dis merci ma belle ivoirienne.

(J’ai rigolé encore)

Nous avons dîner et les mets étaient délicieux.

Thierno m’a trop fait rire durant le repas.

Moi : Thierno, pas que je n’aime pas cet endroit, bien au contraire c’est super.

Mais vu que je suis en mode touriste, j’espère que tu ne feras connaître des endroits où l’on mange des plats typiquement sénégalais fait de manière traditionnelle ? (Il sourit de toute ses dents)

Thierno : Déjà, je suis super ravie car je viens d’avoir l’assurance d’un second rencard. Et rassure-toi, je te ferais connaître tout Dakar ma belle.

Et si vous êtes sage nous irons à saint louis c’est une magnifique ville.

Moi : Super Alors.

Thierno : Ariel m’a dit que ton mari refuse de t’accorder le divorce.

Moi : Humm, Oui il s’acharne à me garder.

Thierno : Désolé, d’avoir aborder ce sujet sans te demander (il a remarqué ma gêne) la permission.

Moi : Non !! rassure-toi on peut en parler.

Thierno : Ok, tu sais je suis passé par là.

Mon mariage a peiné durer 06 ans.

Mon cœur était ici dans le but de développer mon pays.

Et elle chez elle à Berlin.

Alors ton ex-mari ne retarder l’échéance mais il ne peut pas empêcher le Divorce.

Moi : Oui je sais mais ça fait quand même 04 ans que ça dure et ses pénibles. (Il me prend les bras)

Thierno : Tout finira par se régler. Ma grand-mère disais toujours qu’aussi fort est la tempête, le calme fini toujours par revenir. Libre, tu le seras bientôt.

(En me caressant la joue, c’était réconfortant. Thierno est un chic type.)

Nous étions dans la même posture quand subitement j’entends cette voix dans mon dos.

Non ce n’est pas possible ?

Pas ici, Non pas maintenant ?

Non ce n’est pas lui ?

Toujours Dos à la voix.

Inconnus : Bonsoir vous êtes Thierno N’DIAYE ? Ravie de vous revoir.

Thierno : Oui Bonsoir Monsieur Diallo, ravi aussi (En se levant pour le saluer).

Inconnus : Pas de formalisme avec moi, Appelez-moi Hicham. (Mon cœur venait de me lâcher)

Thierno : Super Monsieur Diallo, pardon Hicham. C’est un honneur qu’un grand chef d’entreprise comme vous vienne à moi pour me saluer.

Hicham : Non, je suis une personne accessible Thierno et je me souviens toujours des personnes comme toi qui ont des projets fabuleux pour le développement de ce pays

Thierno : Merci Hicham. Mais Je vous croyais hors du pays ?

Hicham : Oui j’ai écourté mon séjour et je ne n’ai pas modifié mon planning parce que j’en profite pour me reposer.

Thierno : Ok j’espère que j’aurais un créneau dans votre emploi du temps pour un échange.

Hicham : Oui bien sûr, contactez le lundi mon assistante pour un rendez-vous.

Thierno : Ok merci beaucoup.

Hum désolé Hicham, je ne vous ai pas présenté la merveilleuse femme qui est avec moi. Quel mal poli suis-je (Merde il était obligé de le faire tchippp)

Monsieur Diallo, Pardon Hicham je vous présente mademoiselle Eva Loba.

Je ne lève et me retourne pour lui faire face, avais-je le choix ?

 Mon Dieu , il n’a pas changé.

Moi : Enchanté (En lui tenant la main, qu’il prend et retiens).

Hicham : Moi pareillement (en plongeant ses yeux dans les miens, il me fait quoi comme ça). Thierno a raison vous êtes magnifique.

Moi : Merci (il tient toujours ma mains).

Hicham : Loba ? C’est de la cote d’ivoire ?

Thierno : Oui, Eva est ivoirienne. C’est la sœur du Pédiatre Loba, de l’hôpital saint Maria. (Mais qui lui as demandé celui-là ?)

Hicham : Super, mes neveux y vont souvent.

Vous transmettrez mes salutations à votre frère.

Je vais donc vous laisser (En relâchant ma main), je ne vais pas gâcher plus longtemps votre dîner.

Bonne soirée à vous.

Moi et Thierno : Bonne soirée.

Hicham : Ah j’oubliais mon Diner d’anniversaire est pour le samedi prochain et vous êtes tous deux invités. Et je ne veux pas de refus Thierno et Eva.

Thierno : Pas de souci. (Je ne dis rien. Hicham me regarde avec instance) Eva et moi serions là (en me regardant à son tour, mais oh celui-là) n’est pas ?

Moi : Oui ok merci.

Il s’en alla sans plus un regard pour nous.

Quand il eut disparu de notre champ de vision,j’ai demandé à rentrer.

Une fois dans la voiture Thierno prend la parole.

Thierno : Eva, s’il te plait je peux te poser une question ?

Moi : Oui, je t’écoute.

Thierno : J’aimerais savoir si tu vas bien, depuis tout à l’heure tu es bizarre.

Moi : Non tout va bien juste que j’ai envie de rentré. Thierno j’ai passé une super soirée et c’était agréable ne t’inquiète pas (Je lui souris).

Thierno : Ok ça marche.

Le chemin retour s’est fait en silence.

 Thierno m’a rapidement déposé à la maison.

Un fois dans ma chambre je me suis enfermé et pris le paquet de cigarettes au fond de ma valise pour aller m’enfermé dans la douche.

Je prends mon téléphone pour envoyer un sms

« Quand tu recevras mon message appel moi, c’est urgent »

L' épouse d'un Autre