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Ecrit par kony ariane

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Il se présente et il le regarde. Ton interlocuteur s’est présenté et a dit être mon père. Toi qui es tu ? J’aurais  aimé pourvoir dire ça, mais je me parlais.

-C’est mon ami Georges et lui c’est  Roger, mon père

La surprise dans le regard de Georges est grande. Mon père se tient devant lui et lui s’imaginait un rival.

   Le père de ta maîtresse se tient devant toi, mais   tu es incapable de dire qui tu espour moi.

    -c’est ungrand ami à moi…

--mes sincères excuses. Je ne voulais pas vous déranger. J’ignorais  qu’elle  attendait de la visite

-ne vous inquiétez pas pour moi. Je ne vais pas tarder.

-non Roger reste. Je vais parler avec Georges à côté et je reviens.

 

Il a paru gêné que je l’appelle  RogerdevantGeorges. J’ai  pris ce dernier par la main et je l’ai entraîné dans la cuisine.

--Roger ? Tu appelles ton père Roger ?

--oui c’est compliqué.

-et c’est ton père ?

-je te croyais plus malin que ça… demande à ton chef des renseignements…

-Arrête s’il te plaît

-tu aurais décroché mes appels que tu aurais su qu’il  passerait. Tu es dernièrement très difficile à joindre

-mon amour ça ne te ressemble pas, ne change pas aujourd’hui. Les histoires c’est pour les mégères.

-Ça ne me fait pas rire.

-tu ne m’as même pas embrassé. Il reste longtemps ?

-tu viens de lui demander de rester.

-je reviens dans une heure. Il faut que nous ayons une discussion sérieuse.

 

En partant, il a salué Roger et s’en est allé.

-il m’a l’air gentil.

-il l’est oui. Je ne vais pas tourner autour du pot. Je suis sa maîtresse

-je sais, je l’ai compris. Je ne suis pas là pour te juger. Je ne pourrai me le permettre. Il aurait fallu que je sois un exemple pour toi d’abord…

-super alors. J’ai fait un repas. J’ignore  si tu as faim.

-non ça va. J’ai commencé un régime

-je vais de surprise en surprise là.

-je t’ai  apporté ceci. C’est une broche qui appartenait à ta grand-mère . Je devais te la remettre depuis…

-merci.

La broche est magnifique. Ça ressemble bien à ma grand-mère. Elle adorait les bijoux.

Il m’a  fait une bise sur la tempe et est parti. Je me suis souvenu avoir déjà vu ce bijou sur une photo.

J’ai  sorti la boîte de souvenirs et effectivement, j’ai trouvé la photo. Elle m’avait  dit que c’était  son plus précieux bijou.

Ça m’a plongée dans les souvenirs avec ma grand-mère. Elle me manque terriblement.  J’étais dans mes pensées quand Georges est revenu.

-ca va ?

-oui, la famille tu sais ce que c’est …

-ton père… je ne m’y attendais pas. Enfin je veux dire… tu m’as laissé perplexe. Tu l’appelles  par son prénom ? Pourquoi ? C’est ton père. C’est  quoi ces comportements  d’enfant gâté là ? C’est  un manque de respect total. Tu m’as mis mal à l’aise et je n’ai pas du tout apprécié. Et je suis ton ami ? Ça veut dire quoi à la fin ? Nous n’allons  pas revenir à chaque fois là-dessus. Je suis ton homme merde à la fin.

Il avait haussé le ton, il venait de me réprimander comme si j’étais  son enfant.

-Premièrement je l’appelle comme je veux, c’est Roger et c’est  tout. De quel droit me dis tu comment je dois me comporter avec lui ? Tu sais quoi de notre histoire ?  Deuxièmement, tu dis être mon homme et je dois davantage me cacher parce que tu te présentes pour les présidentiels. Excuse moi si j’ai  appliqué à la lettre les consignes de ton mal poli de protocole et tu lui diras à l’avenir que si moi Rita RODRIGUEZ je t’appelle, qu’il s’abstienne  de décrocher et qu’il ne me donne plus jamais de leçon de morale.

 

J’en avais moi-même  ras le cul. Son chef du protocole est un homme hautin et peu courtois.

« Vous n’avez  pas à l’appeler  à chaque fois que l’envie vous prend. Il le fera quand il le voudra » m’a-t-il dit avant de me raccrocher au nez.

-il t’a dit ça ?

--ne sois pas surpris, il n’a fait qu’user du pouvoir que tu lui as donné. Je ne suis pas une de celles qui sont attirées par le miel. Le miel je l’ai moi-même. Ton argent je m’en fou.Il se permet de me juger et de me moraliser parce que toi Georges, toi, tu n’as pas su me valoriser. Je ne suis pas d’humeur à me disputer car j’ai eu suffisamment de surprise pour aujourd’hui.

-Et si on se calmait un peu ?

-je suis très calme. Je t’ai dit ce que j’avais  à dire. Je ne t’attendais pas aujourd’hui. Je dois me préparer car je dois boire un verre avec des collègues.

-Pardon ?

J’ai ôté ma robe, pour me diriger dans la salle de bain. J’étais sous la douche lorsque je l’ai senti derrière moi.  Il m’a retourné. Mes larmes coulaient, pas pour une raison en particulier. C’était  un ramassis d’émotions.

-je suis désolé pour ce que t’a dit mon protocole…je vais régler ça.

-tu as intérêt parce que si ça se reproduit, je viendrai à ton siège de campagne lui dire les quatre vérités.

Je n’avais aucune envie de revenir sur ce point.  J’ai essayé de me retourner pour continuer ma douche mais il m’a  bloqué. Il était tout dur. Il m’a embrassé. J’ai répondu à son baisé. Quand il a voulu aller plus loin je l’ai  arrêté.

-excuse moi mais pas ce soir

L’expression sur son visage était mitigée. J’ai  vite fait de finir et je suis sorti. Je crois qu’il lui fallait se remettre de ce refus. C’est la première fois que je me refuse à lui de cette façon.

Je venais de finir mon maquillage, j’étais  en sous vêtements quand il est enfin sorti de la salle de bain.

-tu sors ?

-je crois t’avoir  dit que je suis attendue. Je vais boire un verre avec des collègues.

Je me suis habillée, puis parfumée. Il était allongé dans le lit en plein espionnage. Je me suis regardée dans la glace et j'ai secoué la tête, puis j’ai retiré mon bas de sous-vêtements que j’ai posé sur le lit.

-bon je vais y aller. On s’appelle

-Tu vas où au juste ?

-tu n’as pas de soucis d’audition  à ce que je sache.

-tu sors en boîte ou je ne sais où, avec qui et madame retire sa culotte, en plus de cette tenue aguicheuse ?

-je vais au « BLUES » avec des collègues de la banque et cette robe c’est toi qui me l’as offerte. J’ai retiré ma culotte car ça marque et ce n’est pas beau.

Je lui ai lancé un bisou volant et je suis parti.

La soirée était vraiment bien. Passer du temps avec eux hors du cadre professionnel était une bonne idée. Ils sont vraiment sympathiques. Le Directeur Général est celui qui m’a vraiment surprise. C’est un pitre. J’ai ri toute la soirée. Il est complètement une tout autre personne à la banque. Je suis finalement restée jusqu’à  la fin de la soirée. Il était trois heures lorsque je suis rentrée.

J’ai  été surprise de voir que la voiture de Georges était encore dans le garage ? Il n’est donc pas rentré chez lui. J’imagine  qu’il serait endormi. Dès que j’ai franchis l’entrée, j’ai ôté mes talons pour ne pas le déranger.

-tu es chez toi tu sais, pas besoins de raser les murs

-je ne les rase pas. Je croyais que tu dormais, je ne voulais pas te réveiller.

-c’était qui dans la voiture ?

-la voiture ? Ah oui Christophe, Christophe YUKI le Responsable de la banque. Il n’est pas loin d’ici, il voulait s’assurer  que je rentre bien avant de rentrer chez lui. Bon tout ça tu le sais non ?

-…

-j’espère  que ton chauffeur a aimé la soirée parce  que moi oui. Je peux prendre une douche maintenant ?

   
L' Amour Au Grand Jo...