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Ecrit par kony ariane

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Il m’a  cédé le passage et je me suis enfermée dans la salle de bain. Je suis revenue entièrement nue, j’ai ouvert ma commode et pris une nuisette que j’ai enfilé. La veilleuse était allumée. Dans le miroir, je voyais bien comment il me regardait. Il déteste que je lui tienne tête.

Contre toute attente, au lieu d’aller me mettre de l’autre  côté du lit, je suis venu vers son côté. Je l’ai  embrassé. Il a répondu à mon baiser sans plus.  J’ai mordillé ses oreilles et j’y ai mis ma langue. Il ne résistera pas. Il m’a  empoigné par la taille et m’a retourné sur la moitié inférieure du lit. Il m’a  prise d’un coup. J’ai senti passé, la frustration du rejet, l’audace que j’ai eu en sortant et bien évidemment le fait que Christophe m’ait raccompagné. 

Je l’ai laissé se défouler comme un lion en cage et quand il eu terminé, je revins vers lui pour ma revanche. J’allais  lui faire l’amour  comme jamais. Je m’apprêtais à le marquer pour toujours.

J’ai parcouru chaque millimètre de son corps. Il était à ma merci. C’est  ce jour là que j’ai compris le pouvoir du sexe. Georges cet homme fort et puissant n’avait  aucune volonté. Il était entièrement sous mon emprise. Il me suppliait de pouvoir me prendre, mais il en était hors de question. Il me fallait le marquer. 

Après plus de quarante minutes de supplices, je suis montée sur lui pour une chevauchée endiablée. Le Goliath est tombé, sous l’assaut de David ce petit être pas si insignifiant que ça. Les dieux du sexe eux même seront d’accord  avec moi que ce n’est  pas une partie de jambes en l’air de plus. Ça été la partie de jambes en l’air de sa vie.   J’entends  toute la tribune crier et m’ovationner. Il lui a fallu plus d’une dizaine de minutes pour se remettre de ses émotions.  

Après un passage bref dans la salle de bain, j’ai enfilé un peignoir de soie, transparent et je suis sortie de la chambre. Il doit être pas loin de sept heures. Je lui ai fait le petit déjeuner, que je lui ai apporté au lit. Hier il n’a pas touché au repas que j’avais fait et je n’ai pas vu d’emballage de nourriture commandée.

-Tiens Georges, tu devrais manger un peu

-Georges ? Je n’ai pas droit à un nom plus mielleux ?  Merci mon amour. Tu t’es révélée une amante aussi surprenante que merveilleuse. J’ai adoré et en même temps ça me fait un peu peur. Je veux dire, où as-tu appris tout ça ?

-mon chéri, j’essayais juste d’imprimer à chaque parcelle de ton corps l’amour que j’ai pour toi. C’est vrai que je suis tombé sur un documentaire dernièrement qui parlait des principes du plaisir…J’ignorais  en avoir appris autant

-tu as été fabuleuse, je t’aime  tellement si tu savais

-je t’aime  aussi. Mange avant que ton téléphone ne se mette à sonner.

-oui il sonnera c’est certain mais sache que je passe la journée avec toi. Rien que toi et moi.

Voilà ce que j’appelle  une journée dominicale. Elle a été parfaite. C’est davantage motivée que j’ai  commencé ma semaine de travail. Toute la journée, j’ai  reçu des messages du genre ; « tu inondes mes pensées » , « je t’aime », « appelle moi quand tu veux.. »

J’allais prendre mes affaires pour rentrer chez moi, lorsque ma secrétaire m’a  fait savoir que j’avais  de la visite.

Je m’étais  mise debout devant mon bureau. Même s’il venait à s’asseoir, je me tiendrai devant lui debout et pour me parler, il devra lever la tête.

-Bonsoir Madame, merci de me recevoir

-Monsieur, bonsoir. Que puis-je pour vous ?

--j’ai  été indélicat la dernière fois où nous nous sommes parlé et je tenais sincèrement à m’excuser. Je ne savais pas que s’était  vous.

-indélicat dites vous ? Je dirais injurieux moi

-cela ne se reproduira pas

-j’espère  bien.

-si je puis me permettre, vous avez beaucoup de caractère, je vois maintenant pourquoi mon patron est si attaché à vous.Vous inspirez la confiance et vous avez ce côté mystérieux dont il faut se méfier. Je tâcherai de m’en souvenir.

-bien puisque tout est dit, je ne vous retiens pas. J’étais  moi-même  sur le point de partir

-une dernière chose éssayons de collaborer ensemble pour son bien

-Monsieur Jacob BADOU, à bientôt donc.

Le chef du protocole de mon cher et tendre. J’imagine que ça dû lui coûter  de faire cette démarche. C’est un homme fier.

J’envoie  un message à Georges avant de quitter le bureau « disponible ? ». Il me répond qu’il le sera dans deux heures, car il vient d’entrer  dans une réunion.

En sortant de mon bureau, je croise Christophe qui lui aussi veut emprunter l’ascenseur.

-Rita ! Je suis content de tomber sur toi. Ça va bonne journée ?

-Bonsoir M…

--on s’appelle  par nos prénoms s’il  te plaît.

-oui excuse moi, Christophe.

Il fait signe avec ses pouces comme quoi j’ai tout bon.

-la journée n’a  pas été de tout repos, je n’ai même pas eu le temps de déjeuner.

-oui je connais ça

- joins-toi à moi, je vais manger un bout avant d’être  piégé chez moi.

-comment ça ?

Il subit des violences conjugales ou quoi ?

-Ma spécialité ce sont les pâtes, les placards en sont pleins et je n’en peux plus. Donc je dois manger en ville avant d’être  contraint de cuisiner encore des pâtes.

J’ai éclaté de rire. Moi j’étais  parti dans un délire.

-tu es davantage magnifique quand tu ris.

Son compliment m’a  un peu mise mal à l’aise. J’ai répondu merci toujours en riant. On dit que les hommes trop rigoureux au boulot sont des chiffes moles chez eux.

-tu te joins à moi ?

-oui pourquoi pas j’ai moi-même faim.

-Ce n’est  pas loin de la banque, tu montes avec moi en voiture et je te ramène récupérer la tienne après ou si tu veux tu peux la prendre

-non c’est  bon je viens avec toi.

Sa voiture sent bon son parfum, il écoute du Blues, pas mal. Il est propre sur lui j’aime bien. J’ai vérifié sa main, il n’est apparemment pas marié, ce qui m’a encore fait sourire. L’idée  qu’il  puisse être un homme battu…

-tu me dis ce qui te fait rire et sourire ?

-non, non

- dis-moi

Lorsque je lui ai raconté, il a mis les feux de détresse et s’est stoppé net en pleine circulation. Il riait et avait cette manie de se  taper dans les mains.

-c’est pas possible. Tu as une sacrée imagination

-c’est toi-même qui a parlé de piège.

Nous avons discuté pendant des heures. Il est vraiment très intéressant et a le contact très facile. Nous avions terminé le repas depuis bien longtemps. Lorsque nous nous décidons à y aller enfin. Je constate qu’il est pratiquement vingt et une heure. Nous avons parlé pendant trois heures ? Il m’a ramené à ma voiture et m’a suivi comme la dernière fois. Devant chez moi je lui ai fait signe de la main, en lui souhaitant une bonne soirée.

J’allais  rentrer dans ma chambre lorsque j’ai sursauté.

-tu m’as fait peur et je n’ai pas vu ta voiture non plus

-il est venu m’embrasser  tendrement. Bonsoir mon amour, tu m’as manqué

-bonsoir mon cœur, tu m’as manqué aussi. J’ignorais  que tu viendrais ce soir

-j’avais envie de te voir

-t’as mangé ? Je prends une douche et je te fais quelque chose ?

-toi tu ne manges pas ?

-je viens de dîner avec Christophe, enfin le Directeur

-ok, moi ça va je n’ai pas faim. Viens plutôt par ici que je goûte à autre chose.

   
L' Amour Au Grand Jo...