Matthieu Esso.

Vous voulez encore que je me présente ? Eh bien soit ! Mattieu Esso le papa de votre voleur de fille d’autrui ! C’est qui le voleur ? C’est Alan. Il est en train de me voler ma fille Gemma.

Pour le moment je ne sais pas trop quoi penser de sa relation avec Gemma. Il ignore beaucoup de choses sur elle et j’attends d’avoir une conversation avec lui pour me positionner.

En attendant il est parti la raccompagner et moi je dois rappeler le papa de Gemmy qui a tenté de m’appeler. Je rejoins mon bureau avant de lancer l’appel. Elliot décroche à la troisième sonnerie

Moi : Allo Elliot

Elliot : Allo Mat. Comment tu vas ?

Moi : Je vais bien. Et toi ?

Elliot : je vais bien aussi. Alors tu as vu ta fille ?

Moi : Oui. Elle a passé la journée ici. Elle est repartie il n’y a pas longtemps.

Elliot : Ok. J’ai une faveur à te demander.

Moi : Je t’écoute Elliot.

Elliot : je voudrais que tu demandes à Gemmy de continuer avec son master à Paris.

Je suis surpris par sa demande. Qu’est-ce qui se passe encore ?

Moi : Ah bon ?! Pourquoi ?

Elliot : Ses oncles sont entrain de refaire surface. Ils essayent de mettre la main sur les entreprises de Gemmy. Tant que c’est moi qui gère encore ça peut aller. Mais dans peu ça ne sera plus le cas et je sais qu’ils s’attaqueront directement à Gemmy. Et la savoir seule là-bas en Italie ne me rassure pas du tout. Tordus comme ils sont ça ne m’étonnerait pas qu’ils soient déjà en train de préparer un sale coup. J’ai promis à Lucas de toujours prendre soin d’elle. Et tu le sais, je l’aime comme si c’était ma propre fille.

Moi : Ah je vois.

Elliot : Depuis ce malheureux incident, vous avez une relation spéciale et qu’elle t’écoutera sans trop poser de questions.

Moi : Tu le sais que je tiens beaucoup à elle et que je ferais tout pour la protéger aussi. Alors compte sur moi.

Elliot : Merci Mat. T’es plus qu’un ami. Bon Faut que je te laisse. On se rappelle après. Salut madame pour moi.

Moi : D’accord. Bye.

J’étais tellement concentré sur ma conversation que je n’ai pas remarqué que mon fils était là.

Alan : De quoi dois-tu protéger Gemma papa ? Et avec qui parlais-tu au téléphone ?

Moi : Assieds-toi Alan. Il faut qu’on parle.

Il s’approche et s’installe en face de moi.

Moi : je ne vais pas tourner autour du pot. Si tu as l’intention de t’amuser avec Gemma tu mets fin à cette relation maintenant.

Il me fixe dans les yeux avant de répondre clairement.

Alan : je n’ai pas l’intention de m’amuser avec elle papa.

Moi : Et cette scène qu’on a surpris tout à l’heure avec jenny ?

Alan : Ce n’était rien papa. C’est elle qui insiste.

Moi : C’est à toi de lui faire comprendre ses limites.

Alan : ok papa.

Moi : pour la conversation que tu as surpris tout à l’heure je ne peux pas t’en parler maintenant. Mais si tu t’engages sérieusement avec Gemmy il va falloir assumer jusqu’au bout. Elle traversera bientôt des moments très difficiles. Sa vie est en danger et son entourage avec. Mais ça elle-même ne le sait pas encore. Alors es-tu sûr de toi ?

Il réfléchit un moment et finit par répondre.

Alan : Oui papa.

J’étais content de sa réponse.

Moi : ok fils ! Je n’ai pas besoin de te préciser que cette conversation doit rester entre nous.

Alan : T’inquiète papa ! Mais dis-moi pourquoi êtes-vous aussi proches Gemma et toi ? C’est à peine si elle s’est décollée de toi durant sa visite.

Moi : Il faudra le lui demander à elle Alan.

Alan : Ok Papa. Bon je monte me préparer. Je fais une sortie avec Sandrine Et Gemma.

Moi : Ok. Passez une bonne soirée !

Alan : Merci papa.

Il sorti du bureau et me laissa seul. Et si j’utilisais Alan pour convaincre Gemmy de s’installer ici ? je n’ai pas voulu mentionner pour le moment sa relation auprès d’Elliot.

 

*************************** Alan **********************************

Ma conversation avec mon père me laisse un peu pensif.  De quel danger me parlait-il ?

Je l’ai à peine trouvé ma Gemma et il est hors de question que je la perde déjà. Son air fragile me donne envie de la protéger. Je ne sais pas de quoi parlait mon père mais elle illumine ma vie depuis qu’elle y est entrée et je compte bien l’y garder.

Je prends une douche rapide et pars ensuite m’habiller. J’opte pour un look tout en noir. Je pars ensuite cogner à la porte de Sandrine qui demande 5 minutes supplémentaires. Je descends l’attendre au salon. Ces 5 minutes se sont transformés en 30min ! Décidemment on s’est passé le mot pour le look total noir quand je la vis descendre en robe longue noire talons noirs et pochette noire !

Moi : T’es belle frangine !

Sandrine : Merci Al ! T’es pas mal non plus.

Moi : Seulement pas mal ? pffff Allons-y !

On se met en route et on arrive assez rapidement chez Gemma. On entre mais il n’y avait personne en bas. Elle s’apprêtait surement encore à l’étage.

Moi : Gemma !

Gemma : Oui ! deux secondes ! Sandrine tu peux monter s’il te plait ?

Sandrine : Je viens ma bs !

Rooooh ! Qu’est-ce qu’elles vont fabriquer encore toutes les 2 là-haut ? Sandrine parti rejoindre Gemma et 15 minutes plus tard elles redescendaient ensemble. J’eu le souffle coupé en voyant ma chérie. Elle est trop belle. Que ce soit en photo ou depuis qu’elle était là je ne l’ai jamais vu en robe. Toujours en jean ou en legging. Et ce soir elle était juste magnifique dans cette robe noire qui mettait en valeur sa poitrine. En plus elle était légèrement maquillée. Je suis sûre que ça c’est l’œuvre de Sandrine. Mais le rendu était parfait.

Moi : Bébé t’es magnifique ! dis-je en lui souriant.

Elle me rendit mon sourire.

Gemma : Merci chou. Et toi t’es trop beau.

Moi : Merci bébé. Au moins quelqu’un qui ne me trouve pas seulement pas mal.

Sandrine : Pardon tes bisous doivent atterrir sur sa joue. Faut pas gâcher mon œuvre d’art.

Vraiment cette petite. Mais néanmoins je fis ce qu’elle me dit et ne fit qu’un bisou sur la joue de Gemma. On se rattrapera plus tard. On était déjà en retard donc on se mit en route.

************************** Gemma *************************

On arriva chez l’ami d’Alan, Fred. Et quand on entra dans le salon j’étais contente de ne pas m’être ‘’négligée’’ cette fois-ci. Ça allait être la honte cadeau. Toutes les filles étaient super bien habillées. Alan me présenta au maitre des lieux qui nous installa avec d’autres amis à lui. La soirée se passait plutôt bien. J’ai pendant un moment pensé que je me sentirais seule à une fête ou je ne connaissais presque personne. Mais ce ne fut pas le cas. Les amis d’Alan avaient su me mettre à l’aise et on s’amusait bien. Jusqu’à ce que je remarque la fille de ce matin qui était dans les bras d’Alan se diriger vers notre groupe. Sandrine m’avait dit que c’était Jenny l’ex d’Alan.

Même si je peux parfois être très possessive ce n’est pas mon genre de faire des histoires pour rien voilà pourquoi je n’ai fait aucun commentaire à Al par rapport à ça. Elle allait se jeter dans ses bras quand le regard d’Alan l’arrêta dans son élan. Bien !

Jenny : Bonsoir chéri.

C’est qui son chéri ici ? Pardon qu’elle aille cherche sa part ailleurs.

Alan : je te demande de ne pas manquer de respect à ma chérie ici présente en m’appelant ainsi.

Elle se tourna vers moi surprise et me regarda avec dédain. Je ne la gérais pas. Ce n’est pas à moi de régler ça. Tant qu’elle ne s’en prend pas à moi je me tiendrai tranquille.

Jenny : C’est à cause de cette …

Alan : Fais attention à ce que tu vas sortir de ta bouche la coupa Alan.

Jenny : Je ne vais pas abandonner Alan. Je te laisse parce que je ne veux pas gâcher la fête de Fred.

Puis elle s’éloigna.

Alan se tourne vers moi : je suis désolé bébé.

Moi : Pourquoi ?

Alan : pour cette scène et aussi pour cet après-midi.

Moi : Est-ce que t’as encore des sentiments pour elle ?

Alan : Non bébé.

Moi : Cette situation c’est à toi de la régler. Je ne vais pas non plus supporter qu’elle fasse des scènes à chaque fois qu’elle nous verra ensemble. Mais si elle s’attaque directement à moi je ne vais pas non plus me taire.

Il me regarda un peu surpris et me souris. Il s’attendit à une scène ou quoi ?

Alan : ok bébé.

Et sans que je ne m’y attende il se pencha vers moi et m’embrassa. Il embrasse trop bien mon mec ! C’est le raclement de gorge de Sandrine qui nous sépara.

Sandrine : J’étais sûre que vous alliez déraper à un moment. Tsuips.

Alan et moi on était mort de rire

Moi : bébé tu as mon rouge à lèvre dis-je en essuyant sa bouche.

Alan : Ce n’est pas grave. Il faut marquer ton territoire dit-il en rigolant.

Le reste de la soirée devait se terminer en boite mais Sandrine et moi on n’était pas trop chaudes. Donc on décida de rentrer.

On déposa en premier Sandrine. Après que je lui ai souhaité une bonne nuit je fis une demande à Alan dont je fus moi-même la première surprise par mon audace.

Moi : Euh…Al Tu Passes la nuit à l’appart avec moi ce soir ?

Il me regardait sans répondre et je commençais à être mal à l’aise. Ou il croit que c’est pour coucher ensemble ? il ne me répondait toujours pas.

Moi : Euh ce n’est pas pour…… euh... pas pour…

Je n’arrivais pas à trouver mes mots et là il se mit à rigoler. Franchement ça l’amuse de me mettre mal à l’aise ?

Alan : Je sais bébé que ce n’est pas pour ça.

Moi : T’es pas gentil Al dis-je boudeuse.

Il me fit un bisou sur la joue.

Alan : J’arrive je vais chercher quelques affaires.

Il revient assez vite avec un sac de sport en main. On arriva très vite à l’appart.

On décide d’aller prendre une douche puis de regarder un film après. Je pars dans ma chambre et Alan dans la seconde.

Je fus plus rapide que lui donc je pars m’installer dans son lit avec mon pc pour l’attendre. Il ne savait pas que j’étais là. Et je le vis sortir tout nu de la douche. Il marqua un temps d’arrêt quand il me vit. Et moi je ne peux m’empêcher de mater son corps !! popopo ! il a un corps ma-gni-fi-que ! avec des abdos et tout ! oh my gosh ! C’est moi ou son truc là est en train de grossir sous mon regard ? C’est moi ou il commence par faire chaud ici ? c’est sûr que le chauffage là est trop élevé. Alan me regardait avec un petit sourire en coin

Alan : J’espère que tu aimes ce que tu vois.

Faut que je retrouve mes esprits.

Moi : Euh quoi ? Pardon. Je t’attends en bas.

Je dois sortir d’ici. J’étais déjà arrivé au niveau de la porte quand il m’arrêta et bloqua la porte

Alan : Où crois-tu aller comme ça ?

A ce moment je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai paniqué. J’ai cru revivre une scène du passé. J’ai crié, je me suis retournée et je lui ai mis un coup de poing ! Eh oui je prenais des cours de self défense ! Je me suis enfuie vers ma chambre et je me suis enfermée.

Oh mon Dieu qu’est-ce que je viens de faire ?

 

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