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Ecrit par Loraine valérie
Chapitre 12
Au réveil,
Alémia se retrouva dans les bras de Jason, le sommeil les avait emportés. Elle
se leva alors puis après avoir passé son peignoir se dirigea vers la douche. L’eau
coulait, cependant ses pensées étaient ailleurs. Deux fois en 24h… où était passée
cette femme classe et sure d’elle ? La femme inébranlable. Ce corps si
bien sculpté de son amant l’avait fait fondre en moins de deux. Alors qu’elle
avait les yeux fermés et les pensées ailleurs, elle sentit des bras autour de
sa taille et cette érection collée contre ses fesses lui était à présent
familière. Elle fit alors l’effort de se ressaisir et ouvrit les yeux. Elle
dégagea les bras de Jason el lui fit face. Face à son air sérieux, l’homme posa
un baiser chaste sur sa bouche et lui souffla à l’oreille :
-
Pas
maintenant s’il te plait
-
Surprise
qu’il puisse aussitôt deviner sa pensée, Alémia répliqua : il le faut
pourtant
-
Mais
moi je ne veux pas parler ma tigresse…
-
Arrête
de me donner ces surnoms comme si…
-
Oui
comme si quoi ? comme si nous n’avions pas fait l’amour passionnément ?
comme si tu n’étais pas la seule femme à m’avoir tant mis à bloc ? comme
si la toute suite tu ne mouillais pas en imaginant des choses salaces qu’on
peut bien faire dans cette immense douche…
-
…
-
Allez
dis-moi ma tigresse, comme si… ? il dit cela en enfonçant un doigt en
elle…
-
Ja-Jason…
-
Oui
ma belle, Dis-moi d’arrêter si tu n’aimes pas…
-
Continue
s’il te plait, fais-moi jouir
Jason reçut
cela comme un déclic tant attendu. Il la doigta alors avec plus de douceur
avant d’envoyer sa langue rejoindre le manège de son doigt. La jeune femme jouit
quelques minutes plus tard, il se releva puis l’embrassa tendrement.
-
Je
sais que tu es une femme d’ordre, qui veut tout contrôler, qui cherche une
raison à tout, qui veut tout régler mais je te le demande s’il te plait, n’en
parlons pas maintenant. Nous le ferons, nous trouverons bien une excuse pour
fuir ce qui se passe entre nous mais que ce soit plus tard, parce que là, je ne
peux tout simplement pas
-
Ok.
Répondit Alémia d’une voix à peine audible et la tête baissée
-
Regarde-moi
ma tigresse, fit Jason en soulevant son menton tout doucement
-
…
-
Plus
jamais ne baisse les yeux, c’est cette tête haute plaine d’assurance qui force
mon respect alors laisse-moi te lire à
travers ses yeux de biche
-
…
-
Je
ne te ferai aucun mal, tant que toi et Mia êtes sous ma responsabilité, je vous promets de donner
chair pour vous protéger. Si tu en as marre de laisser aller les choses sans
explications viens me voir et on en parlera
-
C’est
compris.
-
A
présent, je sais qu’en toi, se cache une femme folle, prête à toute folie alors
sois libre de tout mouvement, je veux connaitre la vraie Alémia JHONSON et je
te promets que si tu veux, cela restera entre les murs de ce château
-
Ok
Mr KAYENDE. Maintenant que vous avez fini vos beaux discours, mon diminutif me
manque, je peux aller la chercher ?
-
Je
peux venir ?
-
Non
tout mais pas ça. Te laisser entrer là, c’est te donner la dernière goutte de
moi et pour l’instant je suis prête à te voir tout explorer de moi sauf ça
-
C’est
à ton rythme alors ma tigresse
Ils se font
un baiser langoureux comme les amoureux puis après une douche rapide, ils
sortirent de là. Alémia passa une des robes de sa mère très ample laissant
deviner ses formes. Elle rassembla ses cheveux en queue de cheval puis une fois
les pieds dans les sandales, se mit en route. Jason était resté au balcon, figé
les pensées ailleurs. Il se mit alors à converser avec sa conscience :
-
Que
suis-je en train de faire ?
-
Tu
es un homme proche de la tombe, si ta maladie ne t’achève pas, ce sont tes ennemis
qui s’en chargeront d’ici peu mais non Mr s’en bat les cou^^^^. Il veut rendre
une jeune femme folle de lui pour après l’anéantir avec l’annonce de sa mort
-
Non,
je ne compte pas faire ça. On s’entend bien au lit, et je l’apprécie c’est tout
-
J’ignorais
que le verbe aimer et apprécier signifiaient la même chose
-
Pff…
va loin
Afin de
mettre fin à sa conversation, il mit de la musique depuis son ordinateur puis
se mit à casser des pompes. Il n’est pas encore à un stade élevé de sa maladie
alors il peut bien se permettre cela, pensait-il. Toute sa vie repassait sous ses
yeux tels un film. Les questions habituelles revenaient dans son esprit… c’en
était trop pour lui, une colère montait en lui, il avait besoin de cogner
quelque chose mais en levant la tête, il vit sa fille aux bras d’Alémia et ce
visage d’ange réussit à le calmer aussitôt. Il prit sa petite fille dans ses
bras et le serra fort contre lui… il n’avait besoin que de ça en ce moment…
En pleine
ville, Ella et Pam se promenaient comme deux vieilles amies d’enfance. Ella détestait
souvent ces genres de filles complices qui se nommaient meilleures amies, qui
pouvaient passer des heures ensemble mais se manquer aussitôt le dos tournée
alors elle ne donnerait pas ce nom à Pam. Elle restera une fille qu’elle
apprécie à cause de toute cette énergie qu’elle dégage, sa facilité à aborder
les gens… elle fut ramenée à la réalité lorsque Pam lui donna une tape dans le
dos :
-
Arrête
de rêvasser ma belle, j’ai faim moi
-
Ok.
On se dit à demain alors, tu rentres chez toi mangé
-
Décidément
toi, tu ne dois pas avoir de copines…
-
Pas
vraiment pourquoi ?
-
Je
te dis que j’ai faim après une promenade entre fille et quand je te dis ça, il
faut trouver un resto sympa, s’y poser, manger et reluquer les mecs entre meuf
-
Toi
et tes idées…
Elle ne
finit pas sa phrase lorsque Pam arrêta un taxi et la poussa dedans. Elle lui
dit alors de donner la destination d’un restaurant au chauffeur vu qu’elle n’en
connaissait pas… Ella secoua la tête choquée par l’audace de cette fille puis
se résigne à donner une destination au chauffeur. Elles entrèrent dans un
restaurant chic de la place et prirent une table au loin. Comme toujours, ce
fut Pam qui entama la conversation. A un moment, l’une des serveuses s’approcha
avec une bouteille de champagne qu’elle pose sur leur table :
-
Nous
n’avons pas commandé de champagne
-
C’est
de la part de votre mari, répondit la serveuse s’adressant à Ella
-
Je
ne suis pas mariée, vous devez…
-
Il
a dit qu’au cas où vous direz cela, de vous tendre ce papier.
Ella
réceptionna le bout de papier alors que la serveuse s’en allait déjà. Elle leva
la tête cherchant un visage familier mais rien. Dépassée par le suspens, Pam
retira le papier de ses mains puis le lit à haute voix : « oui, je
suis ton mari mais tu ne le sais pas encore. Nous sommes liés Ella JHONSON. »
Karl KAYENDE
-
Woeee
Ella, il faut que tu goutes ce pili pili
-
Arrête
d’être vulgaire Pam, nous sommes dans un lieu pu…
-
Aka,
le go, je n’ai pas ce temps moi… tu prends ça la dans ton con quand ? ou
tu es lesbienne ?
-
QUOI,
hurla Ella
-
Je
ne comprends pas comment un si bel homme ne te fait pas mouiller…
-
Ecoutes,
cet homme l’ignore mais son histoire n’est méconnu d’aucune fille ici à Lomé. Il
vient la bouche en cœur, il te sort le gros français, te court, te baise et te
laisse. C’est sans lendemain et moi je ne compte pas figurer parmi ses gibiers
-
Woeee,
fallait commencer par là… c’est ça nous on mange. La formation commence demain.
A présent commande pendant que je fais sauter ce champagne, j’ai faim
Malgré elle,
elle sourit à la vue d’une fille si à l’aise en tout temps et en tout lieu. Elle
eut un petit sourire puis fit signe à la serveuse qui vint prendre leur commande.
Pendant ce
temps à la résidence de monsieur KAYENDE
Le vieux
père de Jason savourait son champagne dans son bureau pensant à un autre moyen
de rendre infaillible son plan. Les incapables ont failli la première fois
alors c’est à mon tour de m’en charger à présent pensait-il. Il fit un
flashback dans sa mémoire.
Après la visite rendue à son fils Jason, il s’était
promis de le faire payer cet affront. De plus, l’idée qu’il soit si près de
cette femme qui l’a envoyé baladé malgré les opportunités qu’il lui offrait
avait augmenté sa haine. Il avait aussitôt appelé son homme de main et les
ordres ont été clairs mais les incapables sont rentrés avec échec total.
-
Monsieur,
nous avons eu un problème
-
Lequel ?
-
Nous
avons accidentellement blessé la fille, mais le père et la dame qui les
accompagnait n’ont pas été touchés
-
Et
alors ? incapables que vous êtes. Les ordres étaient clairs. Tuer Jason et
me ramener ici la fillette bien vivante. Au lieu de ça, vous blessez l’œuf d’or ?
cette fillette est la clé de tous les millions de sa grande mère que je gère
actuellement et il me la faut et je dis bien VIVANTE.
-
Nous
vous promettons de…
Il n’avait
plus attendu le reste et avait raccroché au nez de son homme de main. Sa femme
n’a fait que lui créer de problème dans cette vie et même depuis l’au-delà,
elle continue de lui pourrir sa belle vie, quelle poisse ! Il but d’un
trait le contenu de sa flute et se cala dans son siège. Il fallait passer les
nerfs sur quelqu’un et qui de mieux que sa secrétaire du moment, elle savait s’y
prendre celle-là.
Contrairement
à l’habitude, Alémia n’avait pas fui ni la cuisine du diner ni le repas. Ils avaient
préparé ensemble et Mia avait dressé la table comme une grande ! D’après
les dires de Mlle bien sûr. Ils se tiennent la main puis après la prière fait
par Jason, ils attaquent. Ils avaient mangé dans une ambiance assez chaleureuse,
avait remarqué Alémia. Apres cela, Mia avait insisté pour qu’ils regardent un
film ensemble. Elle n’avait pas pu le finir malheureusement et s’était endormie
dans les bras d’Alémia, ce qu’elle trouva normale, ses enfants étaient des
boules de feux qui pouvaient te fatiguer en moins de deux…
-
Allez,
je te débarrasse. Je vais la porter au lit
-
Je
peux m’en charger monsieur tas de muscle, j’en ai aussi un peu
-
Lol,
c’est bon j’abandonne
Il les suit
au pas jusqu’à la chambre de sa fille où la jeune femme posa délicatement Mia
dans son lit. Elle ouvrit les yeux à moitié obligeant ainsi Alémia à s’allonger
près d’elle pour la bercer. Mi- ensommeillée, la fillette lui dit :
-
Je
peux t’appeler Maman Mia aussi comme les autres enfants ?
Alémia lança
un regard vers Jason qui se trouvait contre la porte regardant ce magnifique
tableau. Pour répondre à cette mine interrogatrice de la jeune femme, il haussa
les épaules comme pour lui dire, à toi de répondre.
-
Oui
ma puce, répondit Alémia après une brève pensée
-
Bonne
nuit maman Mia
-
Bonne
nuit princesse
Elle baisa
son front puis sortit de la chambre. Jason s’écarta la laissant ainsi fermer la
porte. Jason avait adoré voir cela, et sans qu’elle ne le sache, il les avait photographié.
Il emboita le pas à Alémia qu’il retrouva dans la cuisine.
-
Arrête
de m’observer Jason et parle
-
Comment
as-tu su que j’étais là et que je t’observais ?
-
Ton
parfum Mr, et si tu ne parles pas ce qui n’est pas de ton habitude, c’est que
tu es occupé par autre chose
-
Hum
je vois. On continue le film ?
-
Oui,
je prends des glaces et je viens.
-
Prends
en plus Mlle et mets-les dans un même pot
Elle fit
comme Jason l’avait dit et en rajoute plus. Elle se mit à côté de lui dans le
canapé puis remis en marche le film.
-
Tu
fais quoi ?
-
Ben,
on termine le film non ?
-
Tu
es sure ?
-
Oui
Jason, tu ne m’auras pas cette nuit alors arrête ce regard charmeur
-
Comme
tu voudras ma tigresse.
Ils regardèrent
le film jusqu’au moment où Jason fit glisser sa main dans les cheveux de la
jeune femme.
-
J’adore
tes cheveux, leur odeur…
-
Merci
-
J’adore
aussi le contour de tes seins aussi, la forme de tes hanches, ta chute de rein…
Il dit cela, en caressant chaque partie de son
corps qu’il mentionnait. Il plongea ensuite son doigt dans le pot de glace et
lui mit cela dans la bouche. Elle suça son doigt comme un cornet de glace
regardant Jason droit dans les yeux. Sa main était sous sa robe et il titillait
le bout de ses seins, ce qui a le don de faire frémir la jeune femme.
-
Bon,
on continue le film, dit Jason
-
Tu
as joué bidé KAYENDE, répliqua Alémia
Elle se
saisit de ses lèvres et les dévora passionnément glissant la main dans son
pantalon où la bosse commençait par se pointer. Son amant la souleva du canapé
et la posa sur la moquette par terre…
-
Je
vais te faire du bien et tu verras que je suis une meilleure option que ton
film
-
Je
ne demande qu’à voir.
A suivre…
Auteur :
encore désolée mes chéris. Ce sont les vacances et les sœurs ont débarqué. L’euphorie
m’a complètement fait oublier mon engagement mais remercions Ansah de toujours
me ramener sur les rails en inbox, il m’a déjà chauffé en MP donc svp, j’ai
retenu la leçon. Je suis là pour rattraper alors on se dit à très bientôt. Bisous
là-bas.