13. L'amour

Ecrit par Brenne-junella

13. L'amour


*** Dounia ***


Je suis à trois semaines de mon mariage tout ou presque tout est prêt, je finalise juste les dernières retouches de ma robe. C’est un vrai chef d’œuvre, elle a été dessinée et faite sur mesure pour que ce jour soit le plus beau !

Dire que Jules-Yoann a fait les choses à moitié serait mentir, monsieur a mis les grands plats dans les petits j’ai juste hâte de dire oui afin qu’on soit unis pour la vie


- Cette fois c’est parfait ! m’exclame-je 

Je regarde mon reflet sur le grand miroir et la robe me sied à merveille, c’est la 3e fois qu’on la retouche car j’ai pris du poids ce qui est normale dans mon état.


J’espère ne plus t’accompagner ici. Enonce Khelissa

Cesse de te plaindre, je te rendrais ça pour ton mariage

Ça et encore plus.

Laisse-moi retirer ma robe et on y va. Lance-je en me dirigeant vers la salle d’essayage


Une fois changée je rejoins Kheli et on s’en va, alors qu’on pousse la porte d’entrée pour sortir je croise Luce. Elle s’arrête et retire ses lunettes de soleil


Bonjour Dounia. commence t-elle

Ah ça, je suis surprise je ne savais pas qu’elle connaissait mon prénom


Ah ça, tu connais même son prénom. Signifie Kheli

Elle ignore ce que dit Khelissa et me fixe :

Félicitation pour votre mariage. 

Merci 

Je vous souhaite le meilleur, prends bien soin de Jules-yoann

Pour prendre soin de lui elle n’a pas besoin de tes conseils, ma chérie. Dit Kheli


Cette fille peut souvent se comporter comme une vraie folle des fois. Luce lui lance un sourire avant de nous dépasser et entrer dans la boutique, drôle de coïncidences qu’elle fréquente ce magasin


Tu es une vraie folle. Reproche-je

Mais quoi, elle te donne des conseils pourquoi ? qui lui a dit que tu en avais besoin ?

Pardon allons-y

Je la tire par le bras, elle est bien intéressante cette fille !

Après avoir passé l’après-midi avec Khelissa je suis rentrée épuisée, alors que je suis allongée sur le canapé à attendre jules des coups se font entendre à la porte c’est donc avec un grand mal que je tire des pieds pour aller ouvrir.


Ah Dani ! fais-je en ouvrant

Salut Dounia, comment ça va ?

Pas trop mal, mais entre. Dis-je en me mettant sur le côté

Il entre et je ferme la porte, il ne bouge pas et me fixe ce qui m’intrigue

Ca va ?

Oui…non

Qu’est ce que tu as ?

Il faut qu’on parle sérieusement

Assieds-toi

Non, je suis bien là.

Ok

Dounia on se connait depuis n’est ce pas ?

Oui. Réponde-je un peu perdue

Et de toi à moi tu t’es toujours doutée de mes sentiments pour toi

Euh...Dani…

Laisse-moi finir stp. M’interrompt-il

Je me tais et l’écoute

Je suis amoureux de toi depuis qu’on se connait, quand tu t’es mise avec Alex je n’ai rien tenté, j’ai gardé mon mal être en silence à chaque fois que je vous voyais en semble, je priais secrètement pour que vous vous séparez  et là tu l’as quitté pour te mettre ou plutôt te remettre avec ce Jules et vous allez même vous marier ! (sourire triste) il a de la chance

Dani, je t’ai toujours vu…

Comme un ami je sais, ne le dis pas

Je suis désolée

Moi aussi, je t’aurais rendu heureuse même si je ne suis pas aussi riche que lui

Ne dis pas ça tu me connais très bien

Oui, je suis venu te souhaiter d’avoir un mariage heureux et te faire mes adieux

Comment ça ?

Je pars Douni

Où ?

C’est pas important, je ne supporterais pas de te voir avec lui car une fois mariée vous serez ensemble pour toujours

Mais…

Je meurs d’envie de faire une chose depuis très longtemps


En moins du temps il brise la distance entre nous, le temps que je comprenne il pose ses lèvres sur les miennes. La surprise passée je le repousse violemment


Dani !

Tu peux te mettre en colère, peu importe au moins je garderai ce souvenir. Au-revoir Dounia


Il me dépasse, en ouvrant la porte on voit Jules-Yoann qui était sur le point d’ouvrir la porte, du coup je me sens pas très bien. Ils s’affrontent du regard avant que Dani le dépasse et s’en va. Jules me rejoint


Il faisait quoi ici ?

Il est venu me dire au-revoir il s’en va. informe-je en m’essuyant le visage avec mes mains

Juste ça ?

Il me fixe l’air de vouloir me sonder pour éviter son regard je retourne m’asseoir au canapé


Tu as l’air bizarre qu’est ce qui s’est passé ?

Il m’a avoué ses sentiments et l’entendre de sa bouche m’a chamboulée

Pourquoi tu ressens quelque chose pour lui ?

Figures-toi que oui, il a été mon ami pendant longtemps.

Justement, je n’ai jamais cru en l’amitié mixte

Hum. Soupire-je lasse

Je ne suis pas venu pour qu’on se discute, dans peu de temps tu seras madame Ondo-Obiang et là aucun homme n’aura le droit de t’approcher

Parce que tu comptes me garder prisonnière ?

Oui, pourquoi pas

Je lui lance un regard qui lui arrache un sourire, il me rejoint dans le canapé et m’attire à lui, je le serre fort dans mes bras, ça m’attriste que Dani s’en aille ainsi, je l’aimais bien moi.


***Fifame ***


Votre maman ne devrait plus tarder 

Oui. se réjouit Edan

Il est bien heureux depuis que leur mère est de retour, en parlant d’elle je ne l’aime pas trop. On n’échange pas mais je ne comprends pas pourquoi le courant ne passe pas.

Ça va faire des semaines qu’elle se bat pour pouvoir voir « ses enfants » il y a eu une réunion familiale pour que Mr Gabriel accepte enfin de l’autoriser cette visite il s’est lassé des crises d’Edan, il n’y a que Maude qui n’exprime pas ce qu’elle ressent je ne sais pas si le retour de sa mère la réjouit autant que son frère.


Papa est où ?

Il est sorti Edan

J’entends des coups au portail, ça doit être cette femme, je veux aller ouvrir mais je suis devancée par Edan qui court dehors alors je l’attends au salon. Il ne faut pas longtemps pour que je la vois franchir la porte main dans la main avec Edan


Bonjour Madame. Entame-je

Bonjour. Fait-elle du bout des lèvres

Ma chérie tu ne viens pas m’embrasser. Dit-elle à Maude

Maude est près de moi et ne bouge pas elle la regarde comme une parfaite étrangère ce qui n’est pas faux. Elle avance en sa direction alors Maude se cramponne à moi

Tu ne viens pas dire bonjour à maman ?

Où est mon mari ? me demande t-elle

Monsieur s’est déplacé

Ok, je vois que la maison a légèrement changée, Gaby a toujours son gout pour le noir. Dit-elle en s’asseyant

Elle me fixe un moment, elle me regarde de haut en bas avant de reprendre la parole : 

Vous travaillez ici depuis combien de temps

Ça va faire deux ans

Les enfants ont l’air de beaucoup vous aimer

Oui, je les aime aussi

Mais ce ne sont pas les vôtres !

Elle me laisse sans voix, si Khelissa avait été là elle lui aurait répondu «  une mère ça n’abandonne pas ses enfants !»

Que ça soit clair, je suis revenue récupérer mes enfants, mon foyer et mon mari

C’est compris Madame

Servez –moi à boire

Je la regarde un moment et devant mon immobilité elle ajoute

À boire !

Je vais lui chercher son eau, et en prenant la carafe une envie de cracher dedans me tiraille mais je ne l’ai pas fait. Je lui ai servi son eau avant de la laisser au salon.

Je me suis assise à la cour arrière avec Diabolo, on s’entend déjà bien, il a fini par s’habituer à moi. Maude m’a rejoint 

Tu ne veux pas rester avec ta maman ?

Elle hoche négativement la tête

On va se balader ?

Elle souri, signe d’approbation. Je détache Diabolo et une fois prêts pour la ballade on y va, j’ai envie de me dégourdir les jambes, je suis sûr que Monsieur Gabriel n’est pas présent parce qu’il a peur d’affronter sa femme, il se la joue militaire alors que c’est un grand peureux.

Sur notre passage tout le monde nous regarde ! Avec un gros chien comme Diabolo c’est normal. Mon attention est attiréem par un couple de l’autre côte de la route à regarder de plus près, c’est Youssef je le reconnais pour avoir passé 7 longues années avec lui.

Il est avec la femme que j’avais vu chez nous…chez lui ! Elle porte un enfant dans ses bras tandis que Youssef tient la main d’un petit garçon aussi grand qu’Edan.

J’ai un horrible pincement au cœur, je me suis arrêtée d’avancer. Je suis comme dans les vapes, c’est la main de Maude qui m’aide à revenir à moi. Ils sortent du Cecado du coin et entrent dans le taxi de Youssef, je pensais être passé à autre chose je me rends compte que non, la plaie Youssef est encore ouverte et bien profonde

N’étant plus d’humeur à continuer la ballade nous sommes rentrés. La dame était toujours là à s’amuser avec Edan qui lui raconte tous ce qu’elle a manqué. Je vais me poser au calme derrière après avoir couché Maude qui baillait comme une vraie baleine et j’ai laissé libre cours à mes pleures

Il a envoyé à la poubelle 7 années sans aucun regret aucun ! Ni remords vu qu’il semble heureux dans sa nouvelle vie de papa. Si je ne m’étais pas laissé guider par mon amour démesure j’aurais gardé mes grossesses et j’aurais eu mes bébés.


Vous pleurez ?

Je sursaute et me retourne pour voir Mr Gabriel derrière moi

Non, c’est rien. Fais-je en essuyer vite mes larmes

Je ne suis pas mal voyant ! qu’est ce que vous avez, c’est Marie ?

Non ! c’est personnel

Ok. Mais vous  ne devriez pas pleurer, c’est moche une femme qui pleure je déteste

Je souris timidement, il vient s’asseoir sur le siège libre à mes côté ce qui me surprend


Je suis souvent strict mais au fond je suis une bonne personne.

Son haleine trahi son état, il a un peu trop bu ce qui m’étonne venant d’un homme aussi posé


Ça va Monsieur ?

Moi ça va mais c’est vous qui pleurez, racontez moi

Ces n’est pas important

Mais si

Un problème de cœur

Ça je connais, votre mari vous a aussi laisser sans explications avec deux enfants ?

Non.

Hum, donc tu as de la chance ! mon problème de cœur à moi a cicatricé mais il a fallu qu’on remue le couteau une nouvelle fois et à présent ça saigne encore

Je me dis qu’on ne devrait jamais laisser à une personne l’occasion de nous briser le cœur, jamais Fifame

C’est bien la première fois qu’il m’appelle par mon prénom, je le fixe il est de profil le regard dans le vide, je vois une nouvelle expression autre que celle stricte qu’il aborde tout le temps il à l’air aussi triste que moi.


Elle est partie ?

Non elle est avec Edan

C’est le seul qui est content de son retour !


Il se lève et marche vers l’interieur, nos histoires on des trait de similitudes. L’amour peut avoir un gout sucré mais aussi  amer…


*** khelissa***


J’ai les mains un peu moites et mon rythme cardiaque n’est pas normal, après avoir franchi le portail je frappe des coups à la porte après quelques minutes la porte s’ouvre sur Charly.

Il est très beau et toujours élégant, je me demande pourquoi il s’est attardé sur moi qui suis vraiment insignifiante.


Quelle surprise ! s’exclame t-il

Bonjour 

Il se met sur le côté pour me laisser entrer, j’avance de quelques pas pour prendre courage puis je lui fais face 

Tu vas bien ? s’inquiète t-il

Oui, j’ai juste besoin d’un peu de courage pour faire ce que je m’apprête à faire.

Quoi ?

Je me rapproche de lui et l’embrasse du mieux que je peux, il se détache doucement et me regarde

Qu’est ce que tu fais ?

Je veux le faire

Faire quoi ?

Tu sais de quoi je parle, c’est déjà difficile

Tu es sûr de vouloir le faire ?

Cette fois je le veux.


Il sourit avant de me porter comme une feuille jusqu'à sa chambre, je n’ai pas le temps de m’attarder sur les détails de la pièce, il me pose tendrement sur le lit puis reprend mes lèvres dans un doux baiser.

 Je ressens sa main sur ma cuisse il me caresse doucement tout en remontant ma robe, encore heureuse que j’ai mis de nouveaux sous vêtements imaginez la honte si j’avais gardé mes vieux dessous.

Il met fin au baiser, j’ouvre les yeux et surprend son regard. Je le trouve si beau à cet instant

Tu es sûr de vouloir le faire ? je peux très bien attendre 

Charles, tais-toi et embrasse-moi.

Il sourit et reprend sa caresse pour mon plaisir.


***

Je suis allongée sur le ventre, je me suis endormie dans ses bras. C’était tellement…étrange ! Je me souviens que quand Dounia ou encore Fifame racontaient leur première fois elles avaient mentionnée une douleur lors de la pénétration c’est vrai je l’ai ressenti et j’ai même voulu hurler qu’il arrête mais Charles a été doux et à l’écoute.

Ça y est j’ai perdu ma virginité ou plutôt je l’ai offerte à un homme aimant, généreux à part la douleur je ne regrette rien.


Qu’est ce qui te fait sourire ? s’informe t-il 

Je me dis que je suis tombée sur le bon gar

Viens par là. Fait-il en m’attirant contre lui

Je pose ma tête sur son torse humide tandis qu’il me recouvre de ses bras, c’est si bien de se sentir ainsi protégée mais surtout aimée

Je viens d’avoir une idée folle

Ah oui ? 

Oui, que dis-tu d’emménager avec ta mère ici ?

Je dis que c’est une mauvaise idée

Pourquoi ?

Parce que c’est récent et je n’aime pas dépendre de quelqu’un

Nous sommes un couple et il n’y a rien de mal à ce que j’ai ma petite amie avec moi tout près

Ta petite amie ? Sourie-je

Oui, c’est ce que tu es

J’ai juste un peu du mal à m’habituer

Tu devrais et j’insiste ici vous serez à l’aise

Je vais y penser.

 

Trois jours plus tard 


Je suis à la boutique et franchement je m’ennuie grave, aujourd’hui il n’y a pas tellement de clients qu’on décide de fermer plus tôt.

Je dis au revoir à ma collègue avant de marcher un peu, une scène attire mon attention. Je vois un monsieur de l’autre côté de la route avec un attache et caisse ce n’est pas lui qui m’attire mais c’est le jeune homme à l’allure très louche derrière lui, j’ai d’abord cru qu’ils étaient ensemble mais je me rends compte que non et je suis sûr que c’est un voleur et ce Monsieur ne se rend pas compte qu’on veut le voler, le jeune homme marche très vite et veut passer à l’acte.


Tonton Paul ! hurle-je 

J’attire l’attention du monsieur et je traverse pour le rejoindre il me regarde perdue mais je lui souris pour être crédible, le jeune homme semble embêté

Bonjour tonton, tu as fait vite viens que je te montre où je travaille ce n’est pas si loin

Euh… commence t-il

Ne dis rien je sais que je te dois un bon jus bien glacé avec cette chaleur

Le jeune homme nous suit toujours alors je prends le monsieur par le bras et le tire vers le magasin encore heureuse qu’il est encore ouvert.

On se connait ? fait le Monsieur perplexe

Non monsieur, je m’excuse vous devez vous dire que je suis folle mais je viens de vous sauver la vie

Je vois le jeune homme passer devant la porte vitrée

Comment ça ?

Cet homme qui vient juste de passer «était sur le pont de s voler

Quoi ? 

On voit tout de suite que vous êtes novice

En fait je ne suis pas d’ici j’y suis pour affaires

Eh bien faîtes plus attention 

Je ne sais pas quoi dire

Pas besoin, attendez un peu avant de partir peut-être qu’il est encore là

 Merci, c’est quoi votre prénom ?

Khelissa

Et moi ce n’est pas Paul mais plutôt Marcel

C’est le premier nom qui m’est venu. Rie-je

Je vais appeler mon chauffeur c’est plus prudent.

Oui.

Il s’éloigne un peu pou passer son appel, j’en profite pour donner des explications à la collègue qui doit fermer le magasin.


Il sera là dans 30 min

Bien vous pouvez l’attendre ici, j’ai expliqué à ma collègue que vous ne mettrez pas du temps

Vous accepterez mon invitation pour vous remercier ?

Ah non un simple merci suffit 

J’insiste, je me rends compte que les gabonaises sont charmantes et gentilles

Oui si vous avez de la chance ; Monsieur marcel je dois y aller on m’attend

Je vois, je peux avoir votre contact ?

Malheureusement je n’ai pas de mobile, je sais c’est bizarre mais vrai

Dans ce cas voici ma carte. Réplique t-il en sortant une carte de la poche de sa veste

Merci. Dis-je en la réceptionnant

Je li son nom «  Marcel Kossou » le reste est un charabia sans importance, je lui souhaite une bonne journée avant de m’en aller, je prends un taxi  pour la maison.

Je suis assise dehors quand je me remémore la scène de tout à l’heure, je me rends compte que je suis une vraie folle, je vois Zita qui s’approche


Bonjour Khelissa

Bonjour Zita

On peu parler ?

Pourquoi pas.

Elle va chercher un banc dans la maison et vient s’asseoir près de moi.

Je m’excuse pour la dernière fois

Non t’excuses pas c’est moi qui ne devais pas me mêler de tes histoires

Tu voulais juste m’aider, tu es la seule amie que j’ai ici. Ne penses pas que je e fais par plaisir j’ai juste rapidement besoin d’argent

Je le fais pour mon fils.

Hein ?

Oui, j’ai un petit garçon de 6 ans

J’ouvre grand les yeux, je la connais depuis 7 ans et je ne l’ai jamais vu enceinte 

Je sais ce que tu te dis, tu te souviens que j’étais allé au village pour me soigner en faite j’étais allé vivre chez ma sœur et j’y ai accouché, elle a pris mon bébé

Ah ça. Fais-je triste 

Je l’entends renifler, je suis vraiment peinée pour elle

J’ai vu mon fils grandir de loin, quand j’ai voulu le reprendre avec moi  elle l’a emmené avec elle en France et je n’ai plus de ses nouvelles.

Mais pourquoi tu le lui as donné

J’avais honte

Mais de quoi des jeunes filles mères il y’en a plein

J’ai été… ( sanglot ) violée

Mon Dieu !

Pourquoi tu me dis toutes ses choses ?

Snif, pour que tu comprennes ce par quoi je suis passé

Je ne te juges pas Zita

Je veux récupérer mon garçon et je ferais tous pour y arriver

Je t'aiderais autant que je peux, c'est à ça que servent les amies.

Elónga ya bolingo