12. Les remords

Ecrit par Brenne-junella


*** Fifame ***




En arrivant devant le portail Mr Gabriel se gare et ne bouge plus il respire différemment je le sais parce que je suis assise devant près de lui il fixe droit devant lui et en suivant son regard je tombe sur une femme debout devant le portail.


Voyant qu’il ne bouge pas je prends les devants et descend de la voiture je vais ouvrir la portière aux enfants. La femme s’avance vers nous et j’ai le temps de la détaillée, elle est de taille normale très brune, elle est très belle avec une belle silhouette.



- Bonjour mes bébés ! lance t-elle une fois près des enfants

- Marie ! crie Mr Gabriel



La femme sursaute en même temps que moi, Mr Gabriel contourne rapidement la voiture et rejoint la dame, ils se font face



- Bonjour Gab

- Que fais-tu ici ?

- Je suis venue voir mes enfants



Ah c’est donc elle la maman qui a laissé ses enfants, à présent je perçois la ressemblance avec Edan, il a hérité du teint de sa maman car Mr Gab n’est pas aussi clair.



- Tes enfants ? 


Il est prit d’un rire nerveux


- Oui Gabriel à part si tu les connais une autre mère que moi

- Tu as cessé d’être leur mère le jour où tu les  abandonné

- Ça ne s’est pas passé comme ça, tu as refusé que je les emmène avec moi

- Et tu voulais que je te laisse emmener mes enfants ?



Ils se crient dessus et Maude apeurée s’agrippe à mes jambes, les enfants n’ont pas a  à assister à ça alors je prends leur mains et l’ai conduis à l’intérieur. On va dans ma chambre 



- Voilà on va attendre papa ici

- Pourquoi papa se fâche contre maman ?

- Mon chéri c’est une histoire de grands

- Maman est revenue nous chercher je suis content.



Tu as l’air d’être le seul à qui ça fait plaisir car ton père semble plus qu’en colère.


Je suis bien curieuse de savoir ce qui se passe dehors mais je ne peux pas laisser les enfants et assister à une querelle entre mari et femme, d’ailleurs ont-ils divorcés ou se sont-ils juste séparés ? 


Des coups sont frappés à ma porte avant qu’elle s’ouvre sur Mr Gabriel



- Papa maman est venu nous chercher ?

- Votre mère ne vous emmènera nulle part

- Mais je veux…

- Edan ! gronde t-il



Edan se tait, Mr Gab s’avance et prend Maude dans ses bras il la porte et avant de sortir il se tourne vers moi



- Que ça soit bien clair, cette femme ne doit en aucun cas entrer dans cette maison encore moins approcher mes enfant. Fait-il en colère

- Oui Mr.




*** Alexandre ***




Je rentre de la salle de sport et j’attends un taxi quand de l’autre côté j’aperçois Dounia encore plus ravissante qu’il y a quelques mois. Je me souviens que la première chose qui m’a attiré chez elle c’est sa simplicité elle est belle sans être extravagante.


Mais je remarque qu’elle est plus radieuse, je ne peux repousser mon envie d’aller lui parler alors je traverse en courant et l’interpelle, elle me fait face et je remarque qu’elle ne s’attendait pas à me voir elle a du mal à cacher sa gène.



- Alex !

- Salut Douni

- Salut

- Alors comment vas-tu 

- Je vais bien merci et toi ?

- Pas trop mal, tu es très radieuse

- Merci fait elle en ramenant la mèche de cheveux qui lui gène le visage en arrière, en suivant son geste je remarque une belle bague sur son doigt

- Tu t’es fiancée ?


Elle regarde son doigte avant de me répondre :


- Oui il y a peu

- Félicitation et je peux savoir qui a eu cette chance ?

- Tu ne le connais pas

- C’est celui pour qui tu m’as laissé ?

- Alex stp. Commence t-elle honteuse

- Non, je suis passé à autre chose t’inquiète 

- Je fais des courses…je vais devoir y aller

- Ok, j’ai été très content de te revoir Douni

- Moi aussi, au-revoir



Elle me tourne le dos et disparait très vite. Je me sens un peu mal je crois bien que la nouvelle de son mariage me met mal à l’aise, je m’étais finalement attaché à elle plus que je ne le pensais.


Je suis sûre de savoir avec qui elle compte se marier et Luce ne sera pas heureuse d’apprendre ça. Depuis sa séparation avec son pigéon de Jules-Yoann elle loue un appartement et elle  a dû se chercher un boulot pour subvenir elle-même à ses besoins chose qui l’énerve

Je lui ai donné RDV chez moi le temps que j’y sois elle sera déjà là



**** 



- Je peux savoir ce qui était si urgent pour que tu me fasses venir sous cette chaleur ?

- Assieds-toi car tu ne supporteras pas la nouvelle

- Vas droit au but stp

- Ok, j’ai croisé Dounia aujourd’hui

- Et ?

- Elle va se marier avec ton scarabée de Jules-Yoann

- Hum ! soupire t-elle en s’asseyant près de moi

- Tu n’es pas surprise ?

- Non, parce que je m’y attendais et je savais que c’est ce qui aurait suivi après notre séparation 

- Tu ne vas pas essayer de t’interposer ?

- À quoi bon s’il m’a larguée la veille de notre mariage il ne reviendra pas vers moi

- Tu es sûr que ça va ?

- Je vais parfaitement bien Alex, maintenant que je suis là je veux bien que tu m’aide à décompresser. Fait-elle en baladant ses mains sur mon corps




*** Khelissa ***




Je suis un peu nerveuse ce qui m’arrive très rarement, je suis dans la voiture de Charles il descend et vient m’ouvrir la portière il me tend sa main et je fais l’effort d’y poser la mienne il referme la portière et nous conduit à l’intérieur une fois la porte ouverte

Le salon est pareil que dans mes souvenirs, je me revois encore ici le soir où je me suis laissé emporter par mes sentiments




- Tu te souviens du salon ?

- Oui. Fais-je doucement



Il se met à rire et je sais ce qui l’amuse tellement alors je lui donne une tape à l’épaule


- Désolé mais je te revois ce soir et (rires)

- Si tu m’as emmené pour te moquer je préfère partir

- Non, j’arrête



Il m’attire à lui et me regarde intensément, ce qui me fait baisser les yeux, je sais ce qu’il veut faire et ça me rend nerveuse. Il lève ma tête avec son index je replonge mes yeux dans les siens et en le sentant se rapprocher je ferme instinctivement les yeux, il ne faut pas plus d’une seconde pour que je sente ses lèvres sur les miennes.


C’est notre deuxième baiser et je ne sais pas comment y répondre alors je fais comme je vois souvent à la télé j’ouvre légèrement ma bouche et je sens qu’il retient ma lèvre inferieur entre ses lèvres et fait des légers mouvements c’est agréable mais je ne bouge pas.


Il met fin au baiser et colle son front contre le mien



- Je le sens que tu es novice à tous ça, mais t’inquiète je vais t’apprendre tout ce que tu as besoin de savoir



Un peu honteuse mais surtout parce que je ressens la chair de poule je me dégage  et vais m’asseoir sur le divan.


Il rigole en disparaissant dans le couloir, je reste à observer le salon l’autre fois j’étais bien trop nerveuse pour prêter attention à la décoration. Il y a une photo accroché au mur je me lève pour bien observer et c’est la photo d’une femme, elle est très belle je devine que c’est sa défunte femme puisqu’il n’a pas de sœur et que ce n’est pas sa mère.



- J’espère que ça ne te dérange pas. Susurre t-il dans mo oreille



Je sursaute un peu je ne l’ai pas entendu venir, il a passé sa main sur ma taille et je ressens sa respiration dans mon cou j’ai encore la chair de poule et un léger frisson


- Je te fais frissonner 

- Oui. Fais-je en me dégageant

- C’est normale tu sais, ça veut dire que tu n’es pas impassible

- Arrête avec tes grands mots stp.

- Très bien, je vais nous faire à manger pendant que toi tu te mets à l’aise.



Il va dans la cuisine je remarque qu’il s’est changé, il a insisté des jours pour que j’accepte enfin de venir chez lui et avec tous ce que je ressens quand il est proche de moi je crois bien que c’était une mauvaise idée de venir seule chez lui.


J’espère qu’il ne tentera rien car je ne suis pas en mesure de lui donner ce qu’il attend de moi.


- Ouille ! 


Je me lève et vais voir, il m’a assuré qu’il savait cuisiner mais j’en doute un peu. Il tient son doigt de sa main libre je crois qu’il s’est brûlé.



- Ça va ?

- Oui, je me suis un peu brûlé

- La bouche cadeau tu ne sais pas cuisiner

- Quoi ? je me suis juste brûlé ce qui est normale en cuisine

- Dis plutôt que tu as besoin d’aide

- C’est plutôt toi qui ne supporte pas d’être loin de moi et toutes les excuses sont bonnes pour être dans la même pièce que moi



Je piaffe en regagnant ma place au salon, j’allume la télé et me mets à zapper les chaînes à la recherche d’un bon programme pour passer le temps jusqu’à ce que le grand chef finisse



- Alors tu vois que c’était bon

- Pas tellement il manquait du sel !

- Tu es une menteuse.



On a fini de manger et je fais la vaisselle, c’est la moindre des choses après ce bon repas qu’il a fait pour nous et je l’avoue il  sait cuisiner peut-être un peu mieux que moi 



- Voilà on a fini maintenant allons se reposer devant la télé

- Je préfère rentrer

- Non tu plaisante ! on s’est mis d’accord pour que je te raccompagne à 18 heures et dommage pour toi il n’est que 15 heures



Je ne trouve pus d’excuses, je savais bien que je n’aurais jamais dû accepter de venir ici toute seule.


Face à mon immobilité il me tire par la main vers le canapé. Il s’assoit et une jambe sur le canapé tandis que l’autre est posé au sol il désigne la place entre ses jambes et j’hésite un moment avant de m’asseoir, je suis contre son torse et je peux sentir sa poitrine se lever à chaque inspiration 


- Sois sûr que si je voulais te faire quelques chose je l’aurai fait depuis, je sais que tu es…novice et je ne vais pas te brusquer. Glisse t-il dans mon oreille

- Je ne suis pas trop à l’aise

- Pourquoi ?

- Regarde comme nous sommes assis Charles. Fais-je en me dégageant



Il est plus rapide que moi et me retient par la taille, il se baisse légèrement et pose son menton sur mon épaule droite


- Tu devrais commencer à t’habituer, je suis très câlin 

- Hein ?


Il rit avant passer sa main droite sous mon chemisier et me caresser le dos et au contact de sa main je frissonne je ne comprends pas les réactions de mon corps



- Tu frissonne beaucoup (bisous dans le cou) est-ce parce que tu es sensible à mes caresses

- Charles …

- Chut ! fait-il en se dégageant



Il fait une manœuvre pour se positionner face à moi il me fixe mais j’ai du ma à décrire son regard il pose ses lèvres sur moi comme tout à l’heure je le laisse m’embrasser sans bouger mais cette fois il passe sa main sous ma jupe pour caresser ma cuisse je me laisse aller à ses touchées qui ne me déplaise pas

Je décide d’essayer d’apprendre et j’ouvre légèrement ma bouche et fais comme lui 


il exerce une légère pression sur mon corps me poussant à m’allonger je sens son corps sur moi, il laisse mes lèvre et pose de légers baiser dans mon cou et sa main remonte ma jupe à l’aide de son genou il essaye d’écarter mes jambes.


Me sentant perdre le contrôle je le repousse vivement.



- Non Charles

- Pourquoi ? tu as peur ?

- Oui, je n’ai jamais…

- Je sais excuses moi je n’aurais pas dû y aller si vite, juste que tu es irrésistible

- Alors raccompagne-moi

- Mais…

- Si tu ne me raccompagne pas je prends un taxi

- Non, ça va allons-y



Il se lève alors je fais de même il va prendre ces clés de voitures puis en s’en va. 



*** Jules Yoann ***




- Qu’est ce que tu portes en ce moment ?

- J’ai un débardeur et un pagne

- Hum, je viens tout de suite ! laisse la porte ouverte et surtout n’aies aucun vêtement

- Jules ! s’exclame t-elle

- J’aime quand tu prononce mon nom en gémissant

- Tu es fou.

- De désir, bon je viens tout de suite.



Je raccroche mon portable et le remets dans la poche de ma veste, j’ai fini avec du retard car je voyais avec l’organisateur du mariage quelques modifications.


Je me marie très bientôt et cette fois je ne compte pas annuler en dernière minute car je suis fou de cette femme. J’éteins mon ordinateur et prends mon trousseau de clés, je suis sûr le point de me lever quand je sens une présence devant moi, en levant les yeux je vois Luce debout 


Elle est toujours aussi séduisante, je suis plus que surpris de la voir là



- Tu ne m’invite pas à entrer

- Euh…si, entres


Elle avance de sa belle démarche et prend pace face à moi


- Tu dois être surpris de me voir ici

- Oui un peu

- J’ai appris pour ton futur mariage félicitations

- Luce…

- Non, je ne suis pas venu te faire de reproches. Je suis passé à autre chose, j’ai compris qu’on était pas fait pour être ensemble

- …

- Tu es une très bonne personne Luce, je te souhaite de trouver un homme bien

- Oui, même si ce n’est pas toi



Je suis vraiment désolé pour ce que je lui ai fais, j’ai annulé notre mariage coutumier du jour au lendemain, j’imagine pas comment elle a dû l’expliquer à sa famille. Avec Dounia on se mariera directement à la marie et à l’église car elle n’a pas de famille ici et au Congo c’est juste quelques oncles mais je compte bien leur offrir des présents.



- Tu es heureux c’est ce qui compte, j’ai envie de partir loin un moment changer d’air pour t’oublier

- Où vas-tu

- Je ne sais pas encore, peut-être rentrer en France

- Si je peux faire quoi que ce soit

- Non, rien mais c’est plutôt moi qui veux faire quelque chose pour toi

- Dis-moi

- Je voudrais être l’organisatrice de votre mariage

- Tu es sûr ?

- Oui, ça ne me dérange pas et j’ai besoin d’argent pour recommencer ma vie ailleurs

- Je peux t’en donner

- Non je préfère en gagner toute seule

- Je ne crois pas que…

- Penses-y tu sais de quoi je suis capable, vous aurez le pus beau mariage

- Je dois d’abord en parler avec Dounia

- Bien-sûr ! je vais y aller passe une bonne journée. lance t-elle en se levant

- Merci. Fais-je en me levant à mon tour



Je l’accompagne jusqu’à l porte, cette femme me surprendras toujours. Malgré qu’on ce soit séparé de façon peu adéquate elle me propose ses services. Je vérifie tout avant de m’en aller à mon tour


                                          ***


- Doudou ?

- Hum ? 

- Tu dors ?

- Oui, tu m’as fatiguée Ondo-Obiang

- Je suis désolé, mais je voulais remettre ça. Susurre-je dans son oreille


Je passe ma main sur ses courbes affolantes ce qui suffit à me remettre d’à plomb, je me cale contre ses fesses mais je ne tente rien



- Ondo !

- Je n’ai rien fait

- Tu ne te fatigue pas ?

- Faut croire que non.

- Je veux dormir

- Oui je vais te laisser dormir mais je dois te parler

- Dis-moi



Je la retourne pour qu’elle me fasse face, comme elle est si belle je comprends pourquoi je suis si amoureux et ses formes ! Elle est une vraie bombe je la revois encore au collège toute négligée mais malgré ça elle m’a attirée et peu à peu elle a commencé à se faire jolie et c’est à cet instant que j’ai découvert que j’étais d’une jalousie sans nom.



- Il y a un problème ?

- Oui… je t’aime

- Ça je le savais.

- Plus sérieusement, je vu Luce aujourd’hui

- Ah bon ?

- Oui, elle est venir me féliciter pour notre mariage et me dire au-revoir

- Juste ca ?

- Elle m’a proposé ses services 

- Comment ça ?

- Elle veut organiser notre mariage

- Quoi ?

- Ça m’a aussi surpris

- Non, on a déjà un organisateur

- Je ne comptais pas accepter.

- Maintenant qu’on en parle, j’ai croisé Alex il y a quelques jours

- Et tu me le dis que maintenant ?

- J’avais oublié pardon

- Comment tu peux oublier une chose pareille

- Vous avec parez de quoi

- Just e un bonjour rapide c’est tout

- Je ne veux pus que tu lui adresse même un bonjour

- Mais…

- Pas de mais Dounia ! 

- Tu es trop jaloux

- Peut-être mais je ne veux pus

- D’accord

- Maintenant embrasse-moi



Elle secoue la tête avant de m'embrasser

Elónga ya bolingo