14.
Ecrit par natacha
Et revoilà le week-end ! Vive le vendredi soir ! Une semaine s’était passée depuis ma petite crise. Je me sentais vraiment coupable par rapport à ça mais Al a su m’apaiser. C’est vraiment un amour ce mec. Et dire que c’est mon homme à moi toute seule. J’ai l’impression que je suis déjà en train de tomber amoureuse de lui et ça m’effraie un peu. Ça va trop vite. Mais en même temps je n’arrive pas à contrôler ce que je ressens. Quand il n’est pas avec moi il me manque et quand il est à coté je ressens le besoin de le toucher et d’être dans ses bras. Moi qui ne suis pas à la base de nature tactile dans mes relations, ce besoin que je ressens d’être toujours à son contact me surprend.
Il vient toujours à la pause pour manger et le soir il dine avec moi avant de rentrer. On avait établi notre petite routine et j’étais à l’aise avec ça. Ce soir j’avais fait un bouillon de pommes. J’espère qu’il va aimer. Apparemment il aime toujours ce que je prépare et il aime aussi que je le serve quand on est à table. Lol. Je suis contente qu’il apprécie les attentions que j’ai envers lui. Je regarde l’heure, il ne devrait plus tarder maintenant. Je descends les escaliers quand je le vois passer la porte de l’appart.
Moi : Woézon (bonne arrivée).
Alan : yoo ! Akpé (merci)
Même si Al ne parlait pas très bien le mina il le comprenait quand même. Et l’accent avec lequel il s’exprimait était juste trop drôle !
Il s’approcha de moi et m’embrassa. Je kiffe trop ses baisers. Ce n’est qu’après que je remarque son sac de sport.
Moi : Tu dors ici ?
Alan : oui bébé ! Ou tu veux me chasser ?
Moi : Mais non !
Youpiii ! Je vais passer toute la soirée dans les bras de mon chéri !
Alan : Alors je t’ai manqué ? dit-il en me faisant un câlin
Moi : même pas un peu ! dis-je en rigolant
Il me lança un regard qui voulait dire ‘’tu te mens à toi-même’’. J’ai souri avant de lancer :
Moi : Bon va te laver les mains. On passe à table.
Alan : Ok chef !
Il revient et on s’installa. Le diner se passa dans la bonne humeur. On fit la vaisselle ensemble et on s’installa ensemble dans le canapé pour regarder la télé. Alan était allongé et moi j’étais allongée sur lui.
Alan : Bébé…
Moi : Oui…
Alan : Dis-moi…
Il fait une petite pause avant de continuer : pourquoi mon père et toi êtes aussi proches ?
Je me suis légèrement crispée entre ses bras. Je ne m’attendais pas à cette question. Je sais que je lui dois une explication mais c’est assez difficile d’en parler. Mais autant mieux en parler maintenant et passer à autre chose.
Je me dégage de ses bras et m’assois pour lui faire face. Il me regardait sans rien dire et attendait que je parle
Moi : Ne me coupe pas tant que je n’aurai pas terminer
Alan : ok bébé.
Je pris une profonde inspiration et me mis à lui raconter toute l’histoire que vous connaissez déjà avec Franck et l’intervention de tonton Mat. Je l’ai senti se crisper quand j’ai commencé par raconter la partie ou je recevais les coups. Quand je finis de raconter il resta silencieux
Moi : Al…
Il me prit dans ses bras et me rallongea sur lui
Alan : Je suis désolé que t’ai eu à vivre ce genre d’expérience bébé. Et ce Franck ?
Moi : Il a été condamné à 10ans de prison.
Alan : Je suppose que mon père t’a beaucoup aidé à aller mieux après.
Moi : oui. Il était le seul qui réussissait à calmer mes crises d’angoisse. Et quand par la suite j’ai eu des problèmes dans mes rares relations c’était à lui que je me confiais.
Alan : je suis désolé d’avoir réveillé ses mauvais souvenirs bébé.
Moi : Bizarrement ça m’a fait du bien de me confier à toi.
Alan : C’est vrai ?
Moi : Oui chou.
Il me fit un bisou sur le front.
Alan : ravi de le savoir.
Moi : Tu n’as jamais mis les pieds à Lomé ?
Alan : Si. Pourquoi ?
Moi : je trouve bizarre de ne t’avoir jamais vu pendant les vacances quand tonton rentrait.
Alan : on rentrait quand on était petit. Mais par la suite quand on a eu le choix on n’a plus voulu.
Moi : ah ok.
Alan : au fait demain Sandrine voulait qu’on aille en boite. Ça te dit ?
Moi : oui je suis chaude !
Alan : Ben ouais ! Je vois ça !
Son regard se faisait assez insistant sur mon corps. Je secoue la tête assez amusée et lui mis une petite frappe sur la poitrine. Il attrapa mes mains et m’embrassa.
Alan : donc demain ça sera restaurant puis boite.
Moi : ok bébé. On monte ?
Alan : Allons-y !
On monta à l’étage on prit notre douche à tour de rôle et on se mit au lit. J’avais la tête posée sur son torse et sa main entourait ma taille.
Alan : Dis-moi bébé…
Il fait une petite pause avant d’ajouter : Tu es toujours vierge ?
Rooooh ! Pourquoi il veut savoir ? ça change quoi chez lui si je suis toujours vierge ou pas ? bref mieux je lui réponds en même temps.
Moi : oui. Et toi ?
Une quinte de toux suivi ma réponse
Alan : ok. Et Non pour ta question dit-il avec un sourire en coin.
Akié c’est tout ? Ma virginité ne mérite qu’un simple « ok » ?? Tsuips !
Il me fit un bisou et me souhaita bonne nuit ! C’est sûr que j’allais bien dormir. Je me sens toujours bien quand je suis dans ses bras. C’est sur ses pensées roses que je m’endormis.
**************************** Alan **************************
Quand j’ouvris les yeux Gemma était toujours endormie dans mes bras. J’avais bien remarqué qu’elle aimait bien être dans mes bras. Et moi aussi j’aime ça donc c’est gagnant-gagnant !
Quand elle m’a raconté son histoire j’étais tellement en colère. Je ne peux pas comprendre comment on puisse aimer violenter une femme. Et savoir que ma Gemma a dû passer par un truc pareil me fait mal. Mais je suis content qu’elle s’en soit sortie. Et dire qu’elle est vierge ! Waooo ! je la regarde et je ne peux m’empêcher de sourire. Je serai son premier ! parole d’Alan ! hihihi si elle a gardé sa virginité jusqu’à présent, ce n’est surement pas pour la perdre comme ça et je sais que je devrais être très patient avec elle.
Elle commence à s’agiter un peu dans mes bras. Elle va bientôt ouvrir les yeux. 5,4,3,2,1… Elle ouvre les yeux puis les referme. lol.
Moi : bonjour bébé
Gemma : bonjour chou.
Je lui fais un bisou sur le front
Moi : bien dormi ?
Gemma : oui et toi ?
Moi : moi aussi.
On quitta le lit et pris nos douches à tour de rôle et descendit pour le petit déjeuner.
Gemma : tu veux manger quoi chou ?
Moi : ce que tu veux.
Elle fit alors une omelette au fromage et jambon avec café pour moi et chocolat chaud pour elle.
On était en train de jouer aux cartes quand mon téléphone se mit à sonner. C’était Jenny…pffff. Je pense qu’il est temps que je bloque son numéro. Qu’est-ce qu’elle ne comprend pas dans la phrase « c’est fini entre nous » ? Gemma me regardait en plissant légèrement les yeux. Quand elle fait ça c’est qu’elle est en train de réfléchir. Qu’est-ce qu’elle est encore en train de s’imaginer ?
Gemma : C’est qui ?
Moi : jenny
Gemma : hum. C’est à toi de jouer.
Moi : Ok
J’aimerais bien qu’elle apprenne à me parler de ses craintes. Que ce soit par rapport à nous ou pas. Je ne veux pas qu’elle accumule les trucs et qu’elle finisse par exploser après.
A midi Sandrine nous avait apporté le déjeuner. Maman avait fait des lasagnes et avait demander à Sandrine de nous en apporter et cette dernière était venu avec des affaires pour ne plus être obligée de rentrer se préparer pour ce soir.
On s’est remis à jouer avec Sandrine. Mais les 2 filles étaient de très mauvaises perdantes. La prochaine fois je vais éviter de jouer avec elles. Surtout Gemma !
On passa un après-midi assez relax. Je partis après m’apprêter à la maison avant de revenir les chercher vu qu’on allait diner dehors avant d’aller en boite.
Quand j’entre dans l’appartement je les entends parler au salon. Oh Miracle ! elles sont prêtes à l’heure. Gemma était debout un verre d’eau à la main et me faisait dos. Je pus profiter ainsi à loisir de l’image que renvoyait son fessier à travers cette robe moulante. Je ne suis pas un pervers en herbe. J’apprécie juste le superbe corps de ma femme. Et honnêtement je ne savais pas qu’elle pouvait oser ce genre de style vestimentaire. Mais je suis agréablement surpris. Elle se retourna puis me fit un sourire. Ce rouge à lèvre qu’elle a mis est vraiment un appel au péché. En fait tout son corps est un appel au péché. Elle est canon ma nana.
Les amis je vous aime bien mais je préfère profiter de ma soirée avec ma femme.
************************* Elliot Chabi **********************
Quelle journée épuisante. J’ai hâte de rentrer retrouver ma femme pour avoir un massage. Je me fais déjà vieux apparemment. Mais avant j’ai encore un appel à passer. J’ai eu vent qu’il y avait une personne qui s’intéressait de très près à mes entreprises ces derniers temps. Je lance l’appel et il décroche à la troisième sonnerie.
Moi : Allo
…….. : Allo Elliot. Ça fait longtemps.
Moi : Cristophe ce n’est pas un appel de courtoisie.
Cristophe : je m’en doutais. Tu veux quoi ?
Moi : Reste loin de mes affaires et de Gemma. Je ne vais pas me répéter.
Cristophe : Sinon quoi ?
Moi : tente quelque chose et tu verras.
Clic ! Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre. Bon il faut que je règle son cas définitivement. J’ai cru qu’il s’était calmé mais apparemment non. Il faut que j’agisse maintenant. Mais pour l’heure je pars rejoindre d’abord ma petite famille.
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