15. La vie ne tient qu'à un fil

Ecrit par Brenne-junella

Chapitre 15 : La vie ne tient qu’à un fil


*** Fifame ***


J’émerge peu à peu jusqu’à ouvrir les yeux, je suis dans ma chambre en me redressant je me rends compte que je me suis endormie toute habillée. Je n’ai pas eu le temps de passer mon pyjama, maintenant que j’y pense je ne me rappelle pas d’être venu dans ma chambre ni de m’être coucher.


Hier après qu’on ai dansé avec Mr Gabriel j'ai regagné notre table et je n’osais plus le regarder, j’avais honte de m'être laisser aller avec lui, je crois qu’il a compris vu qu’il est resté aussi silencieux que moi à m'observer les couples qui étaient restés danser sur la piste.


Fatiguée par toutes ses émotions mais surtout cette longue journée, je lui ai proposé qu’on rentre ce qu’il a accepté. Sur la route on a parlé brièvement puis je me suis sentie trop fatiguée vu la distance j’ai fini par m’assoupir pour me réveiller que maintenant.

Immédiatement je cherche mon téléphone pour voir l’heure qu’il fait et je me rends compte qu’il est 8 heures.


- Hein ? constate-je


Je me redresse sur mes jambes et sors de ma chambre, en me dirigeant au salon j’entends du bruit à la cuisine j’y vais et surprend Mr Gabriel en train de faire le petit-déj avec les enfants. Ils sont de dos et ne m’ont pas encore vu


- Mais non papa, tu dois mettre le sel comme Fifa le fait. Reproche Edan

- Je n’en ai pas mis ?

- Hum hum. Fait Maude en secouant négativement la tête

- J’étais pourtant sûr de l’avoir mis

- Ce ne sera pas aussi bon que celui de Fifa


Je vois que Mr Gabriel ne s’en sort pas en cuisine bien qu’il soit assisté par les enfants. Je décide de mettre fin au supplice


- Bonjour ! lance-je


Ils se retournent, les enfants viennent m’embrasser pendant que Mr Gabriel s’essuie les mains avec un torchon.


- Vous faites quoi ?

- JOYEUX ANNIVERSAIRE !! hurle Edan

- …


Je regarde Mr Gabriel surprise, c’est bien mon anniversaire aujourd’hui mais comment l’ont-ils su, je l’avais moi-même oublié


- Merci mes chéris, mais qui vous l’a dit ?

- Papa.


Il comprend que je me pose des questions 


- C’est votre amie kheli, je crois bien qui me l’a dit hier

- Khelissa ! soupire-je

- Merci, (aux enfants) que faites-vous ? 

- Le petit déjeuner, mais papa ne sait pas faire les œufs comme toi


Je lève les yeux vers Mr Gabriel qui parait gêné et se racle la gorge


- Edan, mais si et même que je cuisine mieux que Fifame

- Pardon Mr Gabriel, je me suis endormie plus qu’il ne le fallait

- Non, j’ai bien compris qu’après cette longue journée vous aviez besoin de repos

- Merci, laissez-moi juste aller me débarbouiller et je viens finir le petit-déjeuner

- Non ça va je sais quand même faire des œufs et le reste, aller faire votre toilette

- D’accord (aux enfants) je fais vite.


Je cours à la douche, l’eau sur mon corps me réveille pleinement et me donne la force pour cette nouvelle journée, je vais passer des vêtements puis une fois présentable je les rejoints au salon assis à table.


Ils avaient finis de préparer le déjeuner et étaient installé à m’attendre, je pris place entre les enfants et on pu commencer


- (aux petits) je ne pensais pas vous voir si tôt

- Papa est venu nous chercher le matin et il a dit que pour ton anniversaire on doit te faire une surprise et il a commandé…


- Edan tu vas finir par faire capoter la mission

- Quelle mission. Interroge- je perdue

- C’est une surprise. Réplique Edan


On prend le petit-déjeuner dans une bonne ambiance et c’est plutôt bon Mr Gabriel ne cuisine pas si mal. Après manger les enfants aide à débarrasser, je suis sur le point de faire la vaisselle quand Mr Gab m’interrompt


- Que faites-vous ?

- La vaisselle

- Non, vous êtes assignée à ne rien faire

- Comment ça ?

- C’est votre anniversaire et pour aujourd’hui reposez vous

- Mais…

- C’est un ordre. Dit-il fermement.

-D’accord 


Je vais rejoindre les enfants au salon et j’essaye de tirer des informations à Edan sur cette fameuse « mission » 


- Ne dis pas que c’est moi, papa a dit qu’on va aller t’acheter un gâteau et des cadeaux. Chuchote t-il


Vraiment ? Ca me touche qu’il se donne tant de mal c’est très gentil de sa part. J’entends mon téléphone sonner, c’est un appel de Dounia


- Très joyeux anniversaire ma fifa d’amour

- Tu t’en ai souvenu. Dis-je émue

- Mais oui, ce n’est pas parce que je suis en lune de miel que je vais oublier ton jour

- Merci chérie, comment se passe ta lune de miel

- Bien là nous sommes à l’aéroport, bientôt on embarque

- N’oublies pas de me ramener des souvenirs

- Sans faute, encore joyeux anniversaire et gaffe toi bien de sucrerie

- Ah ah très drôle.


Elle rit avant de raccrocher, quelques temps après c’est un appel de Khelissa puis celui de ma mère elle me fait pleurer en me souhaitant un joyeux anniversaire. J’aurai aimé être avec ma famille pour ce jour spécial.


- Vous pleurez de joie ? 


Je n’ai pas remarqué la présence de Mr Gabriel, j’essuie mes larmes


- Un peu

- Pardon je ne voulais pas écouter mais j’ai entendu que vous parliez avec votre mère

- Oui

- Si votre famille vous manque vous pouvez très bien allez les rejoindre et fêter avec eux

- Non, ils ne m’attendent pas .Exprime-je triste

- Ça vous dit une petite ballade ? 

- Pourquoi pas ?


Je vais passer une tenue plus présentable et on sort tout aqà les quatre, Mr nous emmène dans une pâtisse étérie et alors qu’on est installé il va passer la commande pour nous il revient quelques minutes plus tard avec un gâteau en main, Edan me l’avait déjà dit mais je n’y croyais pas trop. 


J’ouvre grandement la bouche, il pose le gâteau et avec les enfants ils me chantent « joyeux anniversaire ». Les quelques clients autour nous regardent et c’est un peu gênant, je sens mes joues se mouiller ils ont réussi à me faire pleurer.

C’est trop beau, je crois bien qu’aujourd’hui est de loin ma plus belle journée d’anniversaire.


*** Luce ***


Une fois dans le restaurant je le cherche des yeux et je le vois lever son verre, je me dirige vers lui et une fois à sa hauteur il se lève pour me tirer la chaise, toujours aussi galant j’aime les hommes qui savent se montrer attentionné.


- Bonjour corbeau.Énonce-je en m’asseyant

- Luce ! toujours en beauté tu ne changes pas si ce n’est que tu t’embelli d’avantage


Il reprend son siège, corbeau n’est pas son vrai prénom en faite je ne connais pas son vrai prénom je l’ai toujours appelé ainsi d’ailleurs tout le monde l’appelle ainsi.


- Et toi tu es toujours aussi beau et si sombre.

- Je dois faire honneur à mon nom

- Ton appel m’a surpris, que viens-tu faire au Gabon

- J’y suis pour affaires et j’ai pensé à mon amie de longue date


- Je suis bien heureuse de te revoir ça fait quoi 4-5 ans ?


Un serveur vient prendre ma commande puis s’en va


- 5 ans ! je pensais te trouver mariée

- J’étais sur le point de le faire mais je me suis fait couper l’herbe sous le pied

- Comment ?

- Une idiote sortie de nul part m’a arraché ma mine de diamant, ils se sont mariés hier et doivent être déjà en lune de miel au Mexique

- Voila qui est fâcheux.

- Je souhaiterais tellement qu’elle disparaisse

- Attention à ce que tu souhaite


Le serveur revient avec mon verre et en levant la tête pour observer le restaurant je reconnais un visage, après avoir regardé avec insistance je me rends compte que c’est bien lui. Je m’excuse auprès de Corbeau et vais saluer Charles il est assis avec sa mère, la grande madame Hélène Wora, une femme très influente


- Bonjour. Lance-je à leur niveau


Ils sont plus que surpris de me voir, Charles semble content mais ce n’est pas de même pour sa mère qui ne cache pas son mécontentement


- Lulu ! quelle belle surprise. Fait-il en se levant 

- C’est vraiment une surprise Charly

- Tu es rentré depuis ?

- Quelques mois.

- Et c’est par hasard qu’on se revoit ?

- Oui. (à sa mère) bonjour Madame

- Bonjour. Marmonne t-elle

- Tu te joins à nous ?

- Je suis déjà accompagné, mais passes moi ton numéro qu’on remette ça

- Bien sûr.


Pendant qu’il fouille sa veste pour chercher surement son contact je souris à sa mère qui me lance des éclairs avec ses yeux. Charles me tend sa carte, je vois qu’il  a progressé c’est très intéressant et surtout très bon à savoir.


- Bien je vais t’appeler pour qu’on se revoie car maintenant que je t’ai revu, je compte garder le contact. 


Je dis ces derniers mots en fixant sa mère qui avale son verre d’eau avec difficultés.


- J’espère bien.


Je leur souhaite une bonne journée avant de retourner auprès de Corbeau. Que le monde est petit je ne m’attendais pas à revoir Charles encore moins sa mère, je sens que les affaires reprennent.


*** Kenaya ***


J’entreprends de le réveiller avec douceur, je retire le drap et prend son sexe en main, je le caresse quelques minutes avant de le passer ma langue sur le gland j’aime ce gout. Je lèche sa verge comme un gros cornet je sens son entre jambe prendre légèrement du volume, je le sens bouger doucement signe qu’il n’est pas indifférent à ce traitement


Je le prends en entier dans ma bouche, je suis passé experte à la fellation profonde, après quelques va et vient avec ma bouche mais surtout mon jeu de langue je le sens gémir doucement, je crois bien l’avoir réveillé pour mon bonheur.


Il affiche une belle érection, ce qui me fait mouiller et m’excite très fort. Je le prends le préservatif que j’ai posé sur le lit près de moi le déchire et à l’aide de ma bouche je le lui enfile avant de m’empaler sur lui en poussant en long gémissement


Comme c’est bon de me sentir ainsi rempli, je reste quelques secondes immobile pour savourer cette sensation, je le sens bouger en moi en baissant les yeux je croisse les siens et ils traduisent son état qui est le même que le mien.


Il fait des vas et viens, pour faciliter la pénétration et pour plus de plaisir je me cambre devant, ses mains sont de part et d’autre de mes fesses et il les écarte pour aller bien au fond. C’est trop le pied je gémis comme une folle, il est à la fois doux et brutale c’est un très bon amant


Après quelques minutes de plaisir intense je le sens se raidir puis je ressens des soubresauts signe de son explosion. Je me laisse tomber contre son torse et notre respiration haletante se mêle.

Une fois que je me sens apaisée je me redresse et le regarde, il est vraiment trop beau.


- Tu as aimé ton réveil ? Murmure-je en lui faisant de légers bisous sur le torse

- Assez spécial !

- Je vais prendre une douche.


Je me redresse et quitte le lit pour la douche, après un bon bain bien intense je le rejoins dans ma chambre. Hier après la soirée nous sommes directement rentré ici, Dounia ne vit plus ici et moi je retourne la semaine prochaine donc on décidé de mettre la maison en location et stocker les meubles alors j’en profite pour prendre du bon temps.


- Je dois rendre visite à des amies

- Et moi il faut que je parte, je vais acheter un billet de train

- Tu repars déjà pour Franceville ?

- Oui  j’avais fait le déplacement pour le mariage de Dounia

- Oui bien sûr encore Dounia. marmonne-je

- Ne gâches pas l’ambiance, tu sais déjà ce que je ressens pour elle et je ne t’ai pas donné de faux espoirs.

- Tu sais quoi ? c’est mieux que tu t’en aille


Je m’énerve et ramasse ces affaires qui trainait par terre et les lui jette au visage. Dounia et encore Dounia, quand va-t-il comprendre que Dounia est à un autre homme


- Je ne voulais pas t’énerver.

- Vas t- en ! hurle-je


Il rassemble ses affaires et sors de ma chambre en caleçon. Je me laisse tomber sur le lit non je ne vais pas pleurer pour un homme qui n’en vaut pas la peine.


Oui je suis rentré avec lui et oui on a couché ensemble et cette fois ce n’était pas sous l’effet de l’alcool on était consentant.


Je sais qu’il ne m’aime pas et ne m’aimera pas comme il aime Dounia mais je ne peux m’empêcher d’être attiré vers lui, c’est un amour mal sain et il faut que je l’oublie c’est bien mieux.


*** Jules –Yoann ***


Avec Dounia on observe le couché de soleil, assis sur le sable, je suis derrière elle et elle entre mes jambes nous sommes enlacés et le moment est juste magique. Nous sommes à Tulum au Mexique, elle ne savait pas où on allait passer deux semaines je lui ai fait la surprise et elle était aux anges.


Je suis l’un des hommes le plus heureux, j’ai une femme magnifique et je vais bientôt connaitre la joie d’être père.


- Tu n’aurais pas envie d’un bon massage ? propose-je

- Si ! S’exclame –t-elle

- Alors on rentre 

- D’accord


Je me lève et l’aide à se lever, on regagne notre bungalow. Je suis aux petits soins pour elle et encore plus depuis que je sais qu’elle porte notre merveille en elle.


- Coucou mon champion. Dis-je en caressant son ventre

- C’est peut-être une fille

- Je suis sûr que c’est un gars mais si c’est une fille ça ne fait aucune différence

- Bébé ?

- Oui

-  J’ai très faim, mais j’ai envie d’une pizza à la vosgienne

- Hein ? 

- Désolé 


Waouh, j’ai entendu parler des envies de femmes enceinte. Je veux bien les réaliser mais où veux tu que je trouve une pizzeria ici ? et une pizza à la vosgienne


- Laisses tomber, je prendrais autre chose

- Non, surtout pas ! mon champion veut une pizza à la vosgienne alors il aura sa pizza à la vosgienne. Fais-je en me levant

- Tu es un amour et à ton retour tu auras droit à une gâterie. Réplique t-elle sensuellement


Je baisse ses lèvre avant de prendre mon porte feuille et sortir, je vais d’abord à la réception pour avoir des informations sur une quelconque pizzeria proche. Je dois m’exprimer en anglais qui est une langue international.


Après qu’on m’ait aidé du mieux possible je me dirige vers le parking où il y a notre voiture de location. 

Je suis bousculé par un homme assez bizarre, il ne s’excuse pas et continue son chemin je l’aurai bien réprimandé mais ma belle m’attend et j’ai surtout du chemin à faire.


***


Je fais un long trajet pour chercher une pizzeria et pour rentrer à l’hôtel. Sur le trajet il y a des camions de pompiers qui roule à vive allure avec le bruit des sirènes ce qui m’intrigue c’est qu’ils vont vers l’hôtel.

Mon cœur palpite et j’accélère quand je vois la grande fumée noire dans le ciel. Une fois sur place je me précipite vers notre bungalow, il ya du monde et beaucoup de fumée.


J’ai mal au cœur quand je constate que le bungalow est en flamme il n’y a plus de toiture. 

DOUNIA !!! hurle-je en courant 


Je me sens retenu mais je me débats comme un malade pour échapper à ceux qui me retiennent je vais aller chercher Dounia putain qu’ils me lâchent. Ils m’expliquent que je ne peux pas passer mais j’en ai que faire


- LACHEZ-MOI ! MA FEMME EST A L’INTERIEUR…DOUNIA ??


Ils parlent en anglais en ce moment mon esprit est bien trop troublé pour que je réfléchisse, e tente une nouvelle fois de leur échapper mais ils me maintiennent. Je reste impuissant en larmes devant ce spectacle, les flammes ne sont plus aussi énormes ils ont réussi à éteindre le feu mais il ne reste rien du Bungalow si ce n’est que des cendres.


- Ma femme ! vous avez vu my wife ?


L’un des pompiers vient vers moi 


- I’m sorry Sir, we arrived too late everything is in ashes


Je n’écoute plus le reste, comment ça tout est en cendres


- And my wife ?


Il aborde une mine triste, qu’il ne  dise pas ce qu’il s’apprête à dire


-  I’m sorry.

- NON !


Je double leur vigilance et cours à l’intérieur, l’un des pompiers essaye de me stopper mais je l’envoie mon poing en pleine figure ils veulent me retenir mais j’entends quelqu’un leur demander de me laisser y aller.

Je tousse un peu avec toute cette fumée, tout est en poussière, toutes nos affaires mais ce n’est pas le plus important quand je m’avance je vois des pompiers porter ce que je crois être un corps calciné. 


Je me jette sur eux et les pousse, je ne saurais dire si c’est bien Dounia, je me rends à l’évidence quand je reconnais le collier autour de son cou elle ne l’a jamais quitté et sa bague au doigt.


Dounia !


Ce n’est pas vrai, ma Dounia ne peut pas être morte pas d’une façon aussi cruel, je m’en veux de ne pas avoir été là. Je pleure comme un enfant assis à même le sol, les pompiers sont sortis je veux la prendre dans mes bras mais son corps est encore chaud.


- Dounia, bébé parles moi stp. Notre amour ne peut pas finir ainsi, il a survécu à la distance on s’est perdu pour se retrouver et enfin se marier tu vas me donner un fils 


À cette annonce je pelure de plus belle je ne verrai pas mon fils, je ne saurais pas ce que ça fait d’être papa. 

MON DIEU POURQUOI ? POURQUOI ?

Je suis la revois encore il y a quelques heures, son sourire, ces mimiques. Ma Dounia non ce n’est pas elle


Dites moi que ce n’est pas elle

Elónga ya bolingo