18

Ecrit par kony ariane

.18

J’ai rendu les clés de la maison que je louais. Trop de souvenirs. J’ai demandé à mon gardien de prendre poste à la maison familiale. Il est avec moi depuis cinq ans et a toujours été correct.

J’ai décidé d’aller de l’avant. Comme on dit si c’est écrit eh bien il ne pourrait en être autrement.

 

J’ai parlé à papa du glacier et il s’est proposé de m’aider dans la gestion car avec mon travail à la banque je n’ai  pas beaucoup de temps.

J’ai reçu un mail de Claudia où elle me demande pardon pour sa mère. Je n’y ai pas répondu. Je ne lui en veux pas, mais je préfère rester loin d’elle  pour le moment.

 

*** Encore une réunion mystérieuse…

 

-Jacob avez-vous  trouvé quelque chose ?

--oui, mais je vous préviens c’est  du lourd

-je verrai par moi-même

-… comme vous le dites c’est  du lourd. Vous êtes certain que tout y est ?

-Absolument

-très bien, continuez à creuser. Lorsque je frapperai, je ne veux aucune surprise

-bien. Puis je vous donner mon avis ?

-faites,

-ça risque de détruire du monde

-on ne récolte que ce que l’on  sème n’est-ce  pas ?

-…

-votre virement est fait. Et rassurez vous ce que je promets je le fais.

-je n’en  doute pas.

 

Je reçois tous les jours des fleurs au bureau. C’est signé ‘’moi’’. Je ne cherche même pas c’est Georges. Ça fait trois mois que j’ai mis un terme à notre relation. C’est dur, c’est horriblement dur et ça fait mal.

Christophe et sa bande organisent une énième sortie et il m’a tellement dérangé que j’ai fini par céder.

Je me suis fait une nouvelle coupe de cheveux pour ma nouvelle vie. J’ai troqué mes lunettes contre des lentilles de contact. Question habilement j’ai toujours été au top. Ce soir je me suis faite très sexy. J’ai décidé de m’amuser.

Je lui ai demandé de venir me chercher, je pourrai boire sans retenue. Je ne vais pas me saouler mais je vais boire.

À part Christophe, moi et Jacques des contentieux qui sommes de la banque, les autres étaient des amis à eux.

Nous sommes allées dans un restaurant assez sympa. La nourriture y était très bonne. Lorsque nous avons terminés, nous avons atterri dans un club privé appartenant à un des amis de Christophe.

Je ne m’en revenais pas. C’est une maison avec un vaste jardin et tout au fond il y a une bâtisse banale, mais l’intérieur  est époustouflant.

Nous avons été conduits dans un carré VIP en haut. Je me suis installée à côté de Christophe. Nous avons toute suite été servis.

-ce soir c’est  champagne à volonté. Venait de dire Jean Luc un compatriote à Christophe. Lui est Directeur d’une compagnie d’assurance. J’ignore  si ceux sont réellement leurs épouses mais ils les ont présenté comme telles.

-aucun deux n’est  marié sauf jean Luc a renchéri Christophe à mon oreille.

Je n’allais pas restée assise. Je me suis levée pour danser. Christophe m’a rejoint, jusqu’au  moment des slows.

-Chris si tu ne réussis pas à la marquer là c’est mort.

-Jean Luc va te faire foutre

Christophe voulu que nous retournions nous asseoir mais j’ai voulu continuer à danser.

Il m’a prise dans ses bras et nous avons entamé un langoureux slow. J’aimais  la manière avec laquelle il me tenait. C’était  un mélange de délicatesse et de fermeté. Il sentait tellement bon, qu’à un moment je me suis laissé porter. Il me fait tellement penser à Georges. Il est sérieux, mais il sait s’amuser. Il est drôle, courtois et malgré sa position est très humble. Il aurait été parfait pour moi. Si seulement je pouvais me laisser aller…

C’est à ce moment qu’il a porté sa tête dans mon cou. Je sentais sa respiration chaude.

-tu es magnifique

-merci, tu n’es pas mal toi aussi

-tu ne me plais plus tu sais, tu me rends fou. Dernièrement tu es triste. J’ignore  pourquoi. Tu vaux la peine que j’attende. Je saurais être patient.

Il m’a caressé cinq seconde le creux du dos et m'a serré davantage contre lui.

Lorsque la sélection fut terminée, il me posa un baiser sur la tempe.

-excuse moi je vais me repoudrer le nez.

- laisse-moi te montrer le chemin.

Il m’a prise par la main et m’y a conduite

-je t’attends  là

-non vas y je reviens vite

-…

-file je ne serai pas longue

Il m’a donné chaud. C’est  la première fois que je ressens un truc comme ça pour un autre homme. Je me sens désirée par lui et ça me plaît.

Lorsque j’eus  terminée et que je suis sortie des toilettes pour femme, il était là. Il m’a lancé un magnifique sourire que je lui ai rendu. Il m’a à nouveau prise par la main et nous allions rejoindre les autres lorsque j’ai vu cette scène qui m’a figée. Georges était là assis avec je ne sais qui. Vraisemblablement elle était là pour lui. Nos regards se sont croisés et il a eu comme un mouvement, il a semblé repousser la femme.

-tu le connais ?

-qui ne le connais pas…

Des personnes dansaient sur notre chemin, alors Christophe m’a prise par la taille, me rapprochant de lui pour pas que  je me fasse bousculer. Georges a eu la mimique lorsqu’il  est contrarié. Il  a serré la mâchoire.

J’ai continué ma soirée. J’étais  là pour m’amuser après tout. À quatre heures j’ai demandé à Christophe de me ramener. J’ai embrassé tout le monde et nous sommes partis. Il m’a  ramené à la maison.

-tu as quelque chose de prévu demain ?

-pas vraiment, je vais faire des courses dans la matinée

-je pourrais passer te chercher, histoire de te faire découvrir mon univers

-…

-je veux apprendre à te connaître. Mon passé n’est  pas élogieux, mais depuis que j’ai posé les yeux sur toi j’ai fait le ménage et je me tiens à carreaux parce que c’est  toi que je veux.

-tu vas finir par me mettre mal à l’aise

-surtout pas s’il  te plaît. Ok j’arrête  de jouer l’amoureux  transi. Tu es d’accord  pour demain ?

-c’est  d’accord.

Encore son sourire ravageur.

-tu pourras dire à Jean Luc que les slows ont payés

-désolé

-ne le sois pas c’est  mignon quand tu es embarrassé

Il est descendu m’ouvrir  la portière et à attendu que le portail se referme sur moi avant de démarrer.

 

J’ai  été réveillée le lendemain à sept heures par le gardien. , J’ai dormi à peine deux heures.

-oui, que se passe-t-il ?

-monsieur est là depuis que vous êtes rentrée. Là il a demandé à vous voir

-papa ?

-non madame, monsieur votre monsieur, votre mari

-mon quoi ? Il lui a pris le téléphone des mains ;

-tu me rejoins où je nous donne en spectacle.

 
L' Amour Au Grand Jo...