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Ecrit par kony ariane
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J’ai
rendu les clés de la maison que je louais. Trop de souvenirs. J’ai demandé à
mon gardien de prendre poste à la maison familiale. Il est avec moi depuis cinq
ans et a toujours été correct.
J’ai
décidé d’aller de l’avant. Comme on dit si c’est écrit eh bien il ne pourrait
en être autrement.
J’ai
parlé à papa du glacier et il s’est proposé de m’aider dans la gestion car avec
mon travail à la banque je n’ai pas
beaucoup de temps.
J’ai
reçu un mail de Claudia où elle me demande pardon pour sa mère. Je n’y ai pas
répondu. Je ne lui en veux pas, mais je préfère rester loin d’elle pour le moment.
***
Encore une réunion mystérieuse…
-Jacob
avez-vous trouvé quelque chose ?
--oui,
mais je vous préviens c’est du lourd
-je
verrai par moi-même
-…
comme vous le dites c’est du lourd. Vous
êtes certain que tout y est ?
-Absolument
-très
bien, continuez à creuser. Lorsque je frapperai, je ne veux aucune surprise
-bien.
Puis je vous donner mon avis ?
-faites,
-ça
risque de détruire du monde
-on
ne récolte que ce que l’on sème
n’est-ce pas ?
-…
-votre
virement est fait. Et rassurez vous ce que je promets je le fais.
-je
n’en doute pas.
Je
reçois tous les jours des fleurs au bureau. C’est signé ‘’moi’’. Je ne cherche
même pas c’est Georges. Ça fait trois mois que j’ai mis un terme à notre
relation. C’est dur, c’est horriblement dur et ça fait mal.
Christophe
et sa bande organisent une énième sortie et il m’a tellement dérangé que j’ai
fini par céder.
Je
me suis fait une nouvelle coupe de cheveux pour ma nouvelle vie. J’ai troqué
mes lunettes contre des lentilles de contact. Question habilement j’ai toujours
été au top. Ce soir je me suis faite très sexy. J’ai décidé de m’amuser.
Je
lui ai demandé de venir me chercher, je pourrai boire sans retenue. Je ne vais
pas me saouler mais je vais boire.
À
part Christophe, moi et Jacques des contentieux qui sommes de la banque, les
autres étaient des amis à eux.
Nous
sommes allées dans un restaurant assez sympa. La nourriture y était très bonne.
Lorsque nous avons terminés, nous avons atterri dans un club privé appartenant
à un des amis de Christophe.
Je
ne m’en revenais pas. C’est une maison avec un vaste jardin et tout au fond il
y a une bâtisse banale, mais l’intérieur
est époustouflant.
Nous
avons été conduits dans un carré VIP en haut. Je me suis installée à côté de
Christophe. Nous avons toute suite été servis.
-ce
soir c’est champagne à volonté. Venait
de dire Jean Luc un compatriote à Christophe. Lui est Directeur d’une compagnie
d’assurance. J’ignore si ceux sont
réellement leurs épouses mais ils les ont présenté comme telles.
-aucun
deux n’est marié sauf jean Luc a
renchéri Christophe à mon oreille.
Je
n’allais pas restée assise. Je me suis levée pour danser. Christophe m’a rejoint,
jusqu’au moment des slows.
-Chris
si tu ne réussis pas à la marquer là c’est mort.
-Jean
Luc va te faire foutre
Christophe
voulu que nous retournions nous asseoir mais j’ai voulu continuer à danser.
Il
m’a prise dans ses bras et nous avons entamé un langoureux slow. J’aimais la manière avec laquelle il me tenait. C’était un mélange de délicatesse et de fermeté. Il
sentait tellement bon, qu’à un moment je me suis laissé porter. Il me fait
tellement penser à Georges. Il est sérieux, mais il sait s’amuser. Il est
drôle, courtois et malgré sa position est très humble. Il aurait été parfait
pour moi. Si seulement je pouvais me laisser aller…
C’est
à ce moment qu’il a porté sa tête dans mon cou. Je sentais sa respiration
chaude.
-tu
es magnifique
-merci,
tu n’es pas mal toi aussi
-tu
ne me plais plus tu sais, tu me rends fou. Dernièrement tu es triste.
J’ignore pourquoi. Tu vaux la peine que
j’attende. Je saurais être patient.
Il
m’a caressé cinq seconde le creux du dos et m'a serré davantage contre lui.
Lorsque
la sélection fut terminée, il me posa un baiser sur la tempe.
-excuse
moi je vais me repoudrer le nez.
-
laisse-moi te montrer le chemin.
Il
m’a prise par la main et m’y a conduite
-je
t’attends là
-non
vas y je reviens vite
-…
-file
je ne serai pas longue
Il
m’a donné chaud. C’est la première fois
que je ressens un truc comme ça pour un autre homme. Je me sens désirée par lui
et ça me plaît.
Lorsque
j’eus terminée et que je suis sortie des
toilettes pour femme, il était là. Il m’a lancé un magnifique sourire que je
lui ai rendu. Il m’a à nouveau prise par la main et nous allions rejoindre les
autres lorsque j’ai vu cette scène qui m’a figée. Georges était là assis avec
je ne sais qui. Vraisemblablement elle était là pour lui. Nos regards se sont
croisés et il a eu comme un mouvement, il a semblé repousser la femme.
-tu
le connais ?
-qui
ne le connais pas…
Des
personnes dansaient sur notre chemin, alors Christophe m’a prise par la taille,
me rapprochant de lui pour pas que je me
fasse bousculer. Georges a eu la mimique lorsqu’il est contrarié. Il a serré la mâchoire.
J’ai
continué ma soirée. J’étais là pour
m’amuser après tout. À quatre heures j’ai demandé à Christophe de me ramener.
J’ai embrassé tout le monde et nous sommes partis. Il m’a ramené à la maison.
-tu
as quelque chose de prévu demain ?
-pas
vraiment, je vais faire des courses dans la matinée
-je
pourrais passer te chercher, histoire de te faire découvrir mon univers
-…
-je
veux apprendre à te connaître. Mon passé n’est
pas élogieux, mais depuis que j’ai posé les yeux sur toi j’ai fait le
ménage et je me tiens à carreaux parce que c’est toi que je veux.
-tu
vas finir par me mettre mal à l’aise
-surtout
pas s’il te plaît. Ok j’arrête de jouer l’amoureux transi. Tu es d’accord pour demain ?
-c’est d’accord.
Encore
son sourire ravageur.
-tu
pourras dire à Jean Luc que les slows ont payés
-désolé
-ne
le sois pas c’est mignon quand tu es embarrassé
Il
est descendu m’ouvrir la portière et à
attendu que le portail se referme sur moi avant de démarrer.
J’ai été réveillée le lendemain à sept heures par
le gardien. , J’ai dormi à peine deux heures.
-oui,
que se passe-t-il ?
-monsieur
est là depuis que vous êtes rentrée. Là il a demandé à vous voir
-papa ?
-non
madame, monsieur votre monsieur, votre mari
-mon
quoi ? Il lui a pris le téléphone des mains ;
-tu
me rejoins où je nous donne en spectacle.