20

Ecrit par Loraine valérie

                          Bonjour à tous !!! Happy New Year dans la paix et la grâce du Seigneur. Avant toutes choses, je tiens à m’excuser pour ce long silence vis-à-vis de vous. Hélas tout ne se dit pas sur les réseaux sociaux… cependant je tiens à remercier ceux et celles qui n’ont pas cessé de prendre de mes nouvelles chaque jour, que mon Dieu vous bénisse. Et ceux qui sont venus me dire en inbox qu’ils se seraient désabonnés s’ils pouvaient, sachez que les auteurs sont aussi des humains, des fois quand vous vous plaignez pour des suites, elles sont peut-être ramassé à la petite cuillère ailleurs alors souvenez-vous plutôt dans nos prières que de nous traiter ainsi.

Encore Happy New Year et merci pour la patience. Encore une dernière fois, je suis désolée. Je vous aime toujours autant.

Chapitre20

Cela faisait un mois que Jason était de retour. Il a su en quelque sorte rattrapé le temps perdu avec sa fille ce qui n’est pas le cas avec Alémia. Elle fait tout pour ne pas rester dans la même pièce que lui. A chaque fois qu’il se rendait au boulot, elle avait toujours quelque chose à faire d’assez urgent et quand elle passait prendre sa fille, la jeune femme s’enfermait à double tour dans sa chambre. Il avait décidé de lui laisser du temps, de ne pas la brusquer mais sa patience était mise à rude épreuve et tout était sur le point d’exploser. La montre face à lui accrochée au mur indiquait 4h du matin. L’insomnie est devenue son partage.

Daniella le sortit de ses pensées en prenant place à ses côtés dans le canapé. Il logeait chez cette dernière le temps de mettre de l’ordre dans sa vie. Bien évidement elle avait pris soin de raconter les dernières découvertes de sa vie à son ami.

-         Tu n’arrives pas non plus à dormir ?

-         Comment ferai-je ? Regarde nous Jay, et dire qu’il y ‘a un an de cela, nous étions des gens inébranlables, on exécutait des ordres sans poser de questions, nous étions des durs à cuire. La routine nous convenait très bien…

-         Tu as raison Dani, aujourd’hui c’est notre vie à nous que nous n’arrivons pas à balayer, je n’en peux plus. je pensais avoir aimé Elodie, je pensais même ne plus jamais aimer après elle, mais crois-moi Alémia me…

-         Alémia te mets la tête à l’envers. Tu me le dis tous les jours. Compléta la jeune femme

-         Je ne vous comprendrai jamais vous les femmes. Vous aimez tant compliquer les choses

-         C’est-à-dire ?

-         Regarde Alémia ? cette femme m’aime, je le sais je le sens à chaque fois que nous sommes proches, à chaque fois que ses yeux me regardent. Pourquoi ne pas s’asseoir et parler comme des adultes ? pour que je puisse m’expliquer, m’excuser, il faut qu’on parle.

-         Avoue que c’est difficile à avaler. J’étais là quand tu la laisser partir. Elle t’a regardé dans l’espoir que tu la retiennes, que tu dises quelque chose…

-         Mais tu sais bien que c’était impossible, je l’aurais mise en danger

-         Mais est-ce qu’elle le sait ça ?

-         Assez parler de moi. Et toi alors ? pourquoi rends tu si difficile les choses ?

-         Pardon ?

-         Mon pauvre frère Henry défile ici chaque matin, au même moment ce Duran te visite et j’ignore de quoi vous parlez si longtemps dans le jardin sans compter ta sœur qui chante à qui veut l’entendre que tu vas épouser de nouveau Duran et que vous redeviendrai une famille comme avant

-         Henry n’est qu’un ami

-         Rooohhhh !!! s’exclama Jason

-         Je sais qu’à toi, je ne peux pas mentir. Ecoutes à vrai dire, je suis perdue. J’aime bien la compagnie d’Henry, il me fait rire, me fait oublier mes soucis, je me sens bien avec lui. Mais avec Duran j’ai toujours cette impression de déjà vu dans lequel je me sens à l’aise. Je retrouve quelques bouts de moi-même…

-         Ah les femmes…

-         Pfffff tu n’y comprends rien

-         Comment veux-tu que je vous comprenne si même Dieu (soupir !) c’est mission impossible

-         Tu es méchant Jay

-         Non mais sérieux. Dieu qui fait toute chose parfaite vous donne des sourcils et vous les raser pour mettre crayon à la place. Si de là-haut il n’arrive pas à vous satisfaire, que pouvons-nous faire de plus nous les hommes ?

-         Tu es vraiment insupportable. Je ferais mieux d’aller supplier Morphée pour une heure de sommeil

-         Mais viens, il sera bientôt 6h, l’heure de la prière

-         J’ai bien dit une heure de sommeil donc réveilles moi après 1h, on pourra toujours prier, dit-elle en s’éloignant

-         Au fait, il est au final possible que tu ne me trouves pas au réveil. Je viens d’avoir une idée

-         Méfie-toi Jay, tu as vu l’heure ? où comptes-tu aller ?

-         Lancer ma dernière flèche

 

Pendant ce temps, Alémia avec sa petite fille serrée contre elle, avait les yeux grands ouverts. Elle avait beau essayer toutes les positions, rien n’est fait, impossible de dormir. Elle se leva alors du lit en jurant de toutes ses forces. Sa direction l’amena ainsi vers la cuisine où elle n’arrivait même plus à grignoter comme avant. Soudain, elle entendit frapper à sa porte avec une telle force que la frayeur s’empare d’elle.

-         Qui est-ce ? Hurla la jeune femme.

-         C’est Darwin Alémia.

-         Non mais pour qui te prends-tu ? c’est arrivé à ce point ? dégage ou j’appelle la police

-         Ton gardien a déjà subi ma colère ne me pousse pas à bout toi aussi. Mia ouvre ou je défonce cette porte.

Alémia resserra son peignoir autour d’elle puis après avoir repris son souffle, elle débloqua la porte. Ce fut un Darwin en colère qui entra dans le salon. Le temps qu’elle n’ouvre sa bouche, l’homme en face avait déjà commencé par crier :

-         Alémia, qu’est ce qui t’as pris ? avec tous les hommes présents sur terre ? Jason ? Alémia, dis-moi Jason KAYENDE ? le pire ennemi de ma vie ?

-         Tu te calme Darwin. Mais pour qui tu te prends à la fin ? pour mon père ? ton pire ennemi ou je ne sais quoi ? qu’est-ce que j’en ai à foutre de ça moi ? tu m’espionnes maintenant ?

-         Crois-moi, tu diras à ce salaud qui te sert de mari que je vais le retrouver, et de mes mains je le ferai souffrir à en regretter sa venue sur terre…

-         Tu ne menaces personne chez moi

-         Tu le défends c’est ça ? où est-il actuellement d’ailleurs ? je le croyais homme, ça fait des mois qu’il se cache… qu’il vienne alors…

-         EH bien, c’est excellent alors puisque je suis à présent là, dit une voix derrière eux.

En se retournant, le visage d’Alémia s’était adoucit, comme si la peur venait de quitter son corps. Quant à Darwin, on aurait dit un mélange de surprise et d’étonnement avait pris possession de lui. Ayant deviné ses pensées, Jason poursuivit :

-         Quoi donc Mr AMENDA ? Vos gardes ? ils ont rejoint le gardien par terre. Je vous avais bien dit qu’un jour on se verra face à face, d’homme à homme, sans loi, sans gardes, sans justice pour régler nos différends, à croire que ce jour est arrivé…

-         Sale fils de p°°°. te voici alors ? JE VAIS…

-         Assez !!! cria Alémia. J’ignore quel problème vous lie, mais vous irez le régler hors de chez moi. Ramasse tes gardes à terre avant que je n’appelle la police. Je ne compte plus me répéter, j’ai dit tous les deux DEHORS !!!

-         Ma tigresse, je…

-         Ne me touche pas Jason, n’ose même pas

-         Je suis heureux que tu t’es dévoilé KAYENDE, savoir que tu es en ville me donne une telle satisfaction. si tu savais ce que je te réserve…

-         Tu sais que je suis là parce que j’en ai eu envie. Tu penses que je ne sais pas durant combien de temps tes hommes et toi m’avez cherché ? alors ce sera où et quand tu veux…

-         DEHORS j’ai dit !

Après tous ces évènements, il paraissait impossible à la jeune femme de se rendre au boulot. Elle ignorait pourquoi mais elle était soulagée du fait que sa mère ni sa sœur n’ont dormi ici ce soir.  Elle saisit son téléphone et appela la seule personne à qui elle pouvait tout dire, Anne. Cette dernière malgré l’heure rappliqua une trentaine de minute plus tard.

-         Il est exactement 6h45 JHONSON, j’espère vraiment pour toi que c’est important… elle s’arrêta aussitôt à la vue du visage de sa sœur de cœur et la prit dans ses bras

-         Raconte-moi tout ma belle

Encouragée par cette dernière, Alémia reprit courage et raconte du début à la fin, l’histoire qu’elle a vécu cette nuit.

-         Attends donc, pose ! ces deux se connaissent alors ?

-         Apparemment Anne, mais ça ce n’est pas le plus important

-         Oui je sais ma chérie.

-         Emmène-moi loin d’ici Anne, loin de tout je te le demande au nom de ce bébé en moi, éloigne moi de tout ceci Anne, demande la jeune femme en larme dans les bras de son amie

-         Mais où donc veux-tu aller Mia ? à l’orphelinat ?

-         Non quelque part où personne d’autre ne me connait. Juste toi, moi et Mia. On repartira de zéro

-         Tu es Alémia JHONSON. Tu es connue de partout. De plus, et tes enfants alors ? as-tu pensé à leur père ? veux-tu les éloigné de lui ?

-         Alors juste pour un mois Anne, le temps de réfléchir à quoi ou comment faire.

-         Je te propose ceci, pense y toute cette journée et si à la fin tu es toujours décidé, je promets de t’emmener loin d’ici, où tu voudras, ça te va ?

-         Oui ça me va

-         Mais à moi non, dit une voix derrière elles, c’était encore Jason

-         Qu’avez-vous donc à rentrer ainsi les gens aujourd’hui?

-         Alémia JHONSON, que tu ne me laisses pas partager ta vie, je suis d’accord et je comprends. Mais tu ne m’écarteras pas de la vie de mes enfants. Je suis leur père et j’ai ce droit alors soit tu restes là ou soit on bouge ensemble.

   

A SUIVRE…

Une mère pour MIA