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Ecrit par kony ariane
CHAP.
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Franchement
ils ont tous applaudi, s’en était ridicule.
-personne
ne te croira
-les
preuves parlent d’elles même et ta marionnette de sœur en ce moment même est ligotée
quelque part tout comme toi. Sois en certaine elle parlera. Elle n’a pas ta
force à toi. La bonne preuve, tu diriges sa vie jusqu’à ses enfants. Ceci dit
en passant ton neveu est un vrai idiot. Revenons à ce qui nous intéresse. Tu
sais où sont Roger et ton enfant ?
-rien
à foutre, moi je suis née pour briller. J’ai la vie que je mérite. Lui ce
n’est qu’un pauvre bon à rien. Il doit encore traîner
dans un ghetto.
-Dis
moi c’est lui là ?
Je
lui montre une photo de papa d'il y a vingt sept ans,
-tiens
très chère, voilà à quoi il ressemble.
-impossible
-tu
connais les constructions GUEZ ? Évidemment que tu connais. Tu leur a même
confié des travaux. C’est leur fils unique. Ce n’était pas un vaurien. Il n’était pas miséreux. La
bonne preuve il n'a jamais eu à vraiment travailler qu’il est toujours aussi
riche sinon plus. Comment je le
sais ? Devine…
-tu
racontes n’importe quoi
-je
gagnerai quoi à le faire ? Marquons une pause. Tu voulais me tuer de tes
propres mains. Je suis prête. Tu me tues ou c’est moi qui le fais. Je te préviens,
je prendrai mon temps parce que les monstres comme toi c’est comme du bon vin
ça se déguste. Détachez là.
Je
ne suis pas bagarreuse loin de là mais j’ai appris à me défendre.
Ils
l’ont détachée et elle s’est avancée vers moi comme un tigre blessé. Moi je ne perds
pas mon temps.
Premier
coup sein gauche j’ai toujours voulu faire ça. Elle est déstabilisée. Je vois
bien qu’elle a eu un choc. Elle n’est
pas du genre à abandonner. Elle veut se Jeter sur moi. Je décale et elle se
prend un coup sur la tête toute seule. Lorsque je me suis retournée, je l’ai
attrapé par les cheveux et j’ai cogné une fois de plus sa tête contre la table.
Elle s’est effondrée. Je n’en avais pas terminé avec elle. Je me suis mise sur
elle et j’ai frappé de toutes mes forces, encore et encore.
-Madame
je crois que ça suffit,
Il
m’a soulevé. J’étais comme en transe. Elle gémissait comme un enfant battu.
-Monstre,
tu n’es qu’un monstre. Tu me prenais
pour les petites VILO ? Moi je sais me défendre. Tu as vu, je ne compte
pas sur le président pour me sortir de là et laisse moi te dire une chose. Georges,
il est à moi. Tu as pris l’homme d’une
autre que tu as tué. Moi je n’aurai pas
à le faire. Tu as toi-même creusé ta
tombe. Tu vas le payer cher. Quand il saura que tu as tenté de tuer ces enfants,
il te le fera payer crois moi.
-ces
enfants ?
-tu
peux encore parler ? Donc tu vas pouvoir rire. Ton Roger c’est mon père, félicitations maman, ta fille a
réparé tes injustices. Georges sera avec la femme qu’il mérite moi.
-non
tu te joues de moi.
-tu
peux ouvrir au moins un œil pour voir qui m’appelle ?
Je
décroche et met le haut parleur.
-mon
amour, où êtes-vous les enfants et toi ? Vous êtes en danger. Je ne me le
pardonnerai pas s’il devait vous arriver quelque chose
-tout
est sous contrôle, nous sommes en sécurité maintenant
-dis
moi où vous êtes j’envoie une escorte.
-je
te rappelle mon cœur.
Une
fois le téléphone raccroché, je demande au chef de ma sécurité d’appeler pour voir où les autres en sont. Comme prédit,
sa sœur à tout balancé. Elle a donné des détails assez sordides.
-bien
enclenchez l’étape suivante. Et d’ici
une heure prévenez la police.
Une
vidéo anonyme à été envoyé à toute la haute société dans laquelle, la sœur de Madame
la première dame raconte comment elle a assisté sans broncher aux meurtres de
la famille VILO et comment elles ont usurpé leurs identités.
De
notre côté, la police a été prévenue. Elle est arrêtée pour tentative de
meurtres contre moi et mes enfants. Elle ne faisait que vociférer des
insanités.
-madame
nous devons prendre votre déposition
Le
chef de la sécurité a appelé je ne sais qui et lui a passé l’agent de police que
j’avais en face de moi.
Il
a été convenu que je ferai ma déposition plus tard.
Après
qu’ils aient tous été embarqué, je suis
rentrée en ville avec les gardes. Les enfants étaient chez Jean Luc. Je les aiserré
fort.
-il
paraît qu’il ne faut pas se frotter à toi… je suis très fière de toi. Tu as
choisi la bonne solution. La justice fera son travail et toi tu gardes les
mains pures.
-merci
pour tout.
Lorsque
j’avais eu l’idée d’appeler Jacob BADOU pour fouiller dans la
vie de Béatrice ATRI, ma génitrice j’étais
loin de m’imaginer le monstre qu’elle
était. À part moi, elle n’a pas eu d’autres enfants biologiques. Elle n'en
voulait pas et comme paraître était son fort, elle avait adopté deux enfants
dont elle ne s’occupait qu’en public. Georges les a envoyé en pensionnât pour
leur propre bien.
Jacob
était le mieux indiqué pour m’aider. Il avait les ressources.
Lorsqu’il était venu à mon bureau, il m’avait fait une confidence que j’ai gardée pour moi.
Il m’avait dit qu’il m’était dévoué comme envers son patron car la place que
j’occupe dans la vie de ce dernier n’a
pas d’égal.
C’est
lui qui m’a orienté vers Jean Luc pour les agents de sécurité. Il paraît qu’il
est l’intermédiaire numéro unde part son
activité, il rencontre du monde et il sait comment maintenir secret tout ce qui
se passe dans le club. Son poste de directeur de société d’assurance n'est que sa couverture.
-que
vas-tu faire à présent ?
-les
enfants et moi avons besoin de faire une pause
-tu
devrais aller à Abidjan. Chris m’a dît comment tu avais apprécié la dernière
fois où vous y étiez. La maison est vide depuis un moment…
-tu
as raison
-j’organise
tout ça. Tu me diras quand tu comptes partir
J’ai
pris mes enfants et nous sommes rentrés. Avec tout ce qui se passe, Georges n’a
pas fait signe de vie. Il a sans doute besoin de digérer ce qui lui est tombé dessus.
Papa
est tout le temps derrière moi. Il a du mal à croire que sa Béatrice est une meurtrière qui a
essayé de tuer sa propre fille. Il me surveille et veut me suivre partout.
Je
lui ai proposé de venir avec nous à Abidjan. Je crois que sans ça il ne
m’aurait pas laissé partir.