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Write by kony ariane

CHAP. 28

 

Franchement ils ont tous applaudi, s’en était ridicule.

-personne ne te croira

-les preuves parlent d’elles même et ta marionnette de sœur en ce moment même est ligotée quelque part tout comme toi. Sois en certaine elle parlera. Elle n’a pas ta force à toi. La bonne preuve, tu diriges sa vie jusqu’à ses enfants. Ceci dit en passant ton neveu est un vrai idiot. Revenons à ce qui nous intéresse. Tu sais où sont Roger et ton enfant ?

-rien à foutre, moi je suis née pour briller. J’ai la vie que je mérite. Lui ce n’est  qu’un  pauvre bon à rien. Il doit encore traîner dans un ghetto.

-Dis moi c’est lui là ?

Je lui montre une photo de papa d'il y a vingt sept ans,

-tiens très chère, voilà à quoi il ressemble.

-impossible

-tu connais les constructions GUEZ ? Évidemment que tu connais. Tu leur a même confié des travaux. C’est leur fils unique. Ce n’était  pas un vaurien. Il n’était pas miséreux. La bonne preuve il n'a jamais eu à vraiment travailler qu’il est toujours aussi riche sinon plus.  Comment je le sais ? Devine…

-tu racontes n’importe  quoi

-je gagnerai quoi à le faire ? Marquons une pause. Tu voulais me tuer de tes propres mains. Je suis prête. Tu me tues ou c’est moi qui le fais. Je te préviens, je prendrai mon temps parce que les monstres comme toi c’est comme du bon vin ça se déguste. Détachez là.

 

Je ne suis pas bagarreuse loin de là mais j’ai appris à me défendre.

Ils l’ont détachée et elle s’est avancée vers moi comme un tigre blessé. Moi je ne perds pas mon temps.

Premier coup sein gauche j’ai toujours voulu faire ça. Elle est déstabilisée. Je vois bien qu’elle  a eu un choc. Elle n’est pas du genre à abandonner. Elle veut se Jeter sur moi. Je décale et elle se prend un coup sur la tête toute seule. Lorsque je me suis retournée, je l’ai attrapé par les cheveux et j’ai cogné une fois de plus sa tête contre la table. Elle s’est effondrée. Je n’en avais pas terminé avec elle. Je me suis mise sur elle et j’ai frappé de toutes mes forces, encore et encore.

-Madame je crois que ça suffit,

Il m’a soulevé. J’étais  comme en transe.  Elle gémissait comme un enfant battu.

-Monstre, tu n’es qu’un  monstre. Tu me prenais pour les petites VILO ? Moi je sais me défendre. Tu as vu, je ne compte pas sur le président pour me sortir de là et laisse moi te dire une chose. Georges, il est à moi. Tu as pris l’homme  d’une autre que tu as tué. Moi je n’aurai  pas à le faire. Tu as toi-même  creusé ta tombe. Tu vas le payer cher. Quand il saura que tu as tenté de tuer ces enfants, il te le fera payer crois moi.

-ces enfants ?

-tu peux encore parler ? Donc tu vas pouvoir rire.  Ton Roger c’est  mon père, félicitations maman, ta fille a réparé tes injustices. Georges sera avec la femme qu’il  mérite moi.

-non tu te joues de moi.

-tu peux ouvrir au moins un œil pour voir qui m’appelle ? 

Je décroche et met le haut parleur.

-mon amour, où êtes-vous les enfants et toi ? Vous êtes en danger. Je ne me le pardonnerai pas s’il devait vous arriver quelque chose

-tout est sous contrôle, nous sommes en sécurité maintenant

-dis moi où vous êtes j’envoie une escorte.

-je te rappelle mon cœur.

Une fois le téléphone raccroché, je demande au chef de ma sécurité d’appeler  pour voir où les autres en sont. Comme prédit, sa sœur à tout balancé. Elle a donné des détails assez sordides.

-bien enclenchez l’étape  suivante. Et d’ici une heure prévenez la police.

 

Une vidéo anonyme à été envoyé à toute la haute société dans laquelle, la sœur de Madame la première dame raconte comment elle a assisté sans broncher aux meurtres de la famille VILO et comment elles ont usurpé leurs identités.

 

De notre côté, la police a été prévenue. Elle est arrêtée pour tentative de meurtres contre moi et mes enfants. Elle ne faisait que vociférer des insanités.

-madame nous devons prendre votre déposition

Le chef de la sécurité a appelé je ne sais qui et lui a passé l’agent de police que j’avais  en face de moi.

Il a été convenu que je ferai ma déposition plus tard.

Après qu’ils  aient tous été embarqué, je suis rentrée en ville avec les gardes. Les enfants étaient chez Jean Luc. Je les aiserré fort.

-il paraît qu’il ne faut pas se frotter à toi… je suis très fière de toi. Tu as choisi la bonne solution. La justice fera son travail et toi tu gardes les mains pures.

-merci pour tout.

 

Lorsque j’avais  eu l’idée  d’appeler Jacob BADOU pour fouiller dans la vie de Béatrice ATRI, ma génitrice j’étais  loin de m’imaginer le monstre qu’elle  était. À part moi, elle n’a pas eu d’autres enfants biologiques. Elle n'en voulait pas et comme paraître était son fort, elle avait adopté deux enfants dont elle ne s’occupait qu’en public. Georges les a envoyé en pensionnât pour leur propre bien.

 

Jacob était le mieux indiqué pour m’aider. Il avait les ressources.

Lorsqu’il  était venu à mon bureau, il m’avait  fait une confidence que j’ai gardée pour moi. Il m’avait  dit qu’il m’était  dévoué comme envers son patron car la place que j’occupe  dans la vie de ce dernier n’a pas d’égal.

C’est lui qui m’a orienté vers Jean Luc pour les agents de sécurité. Il paraît qu’il est l’intermédiaire  numéro unde part son activité, il rencontre du monde et il sait comment maintenir secret tout ce qui se passe dans le club. Son poste de directeur de société d’assurance  n'est que sa couverture.

-que vas-tu faire à présent ?

-les enfants et moi avons besoin de faire une pause

-tu devrais aller à Abidjan. Chris m’a dît comment tu avais apprécié la dernière fois où vous y étiez. La maison est vide depuis un moment…

-tu as raison

-j’organise tout ça. Tu me diras quand tu comptes partir

 

J’ai pris mes enfants et nous sommes rentrés. Avec tout ce qui se passe, Georges n’a pas fait signe de vie. Il a sans doute besoin de digérer ce qui lui est tombé dessus.

Papa est tout le temps derrière moi. Il a du mal à croire  que sa Béatrice est une meurtrière qui a essayé de tuer sa propre fille. Il me surveille et veut me suivre partout.

Je lui ai proposé de venir avec nous à Abidjan. Je crois que sans ça il ne m’aurait pas laissé partir. 

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