31: Our little secret
Ecrit par Gioia
***Elikem Perla Xena Akueson***
-Papounet? Je dis choquée quand j’entends sa voix à travers l’intercom
Tony: tu m’ouvres?
Elikem: oh pardon, je dis en me pressant puis descends après avoir appuyé sur le bouton
On se croise quand il sort de l’ascenseur
Tony: qu’est ce que tu fais encore dans ton pyjama?
Elikem: Oh...heuh j’étais au lit en fait
Tony: à seize heures? Il rétorque sceptique
Elikem: on est samedi
Tony: et tu dors toute la journée toi?
Elikem: j’ai....j’étais fatiguée, je réponds gênée quand les souvenirs de la veille remplissent mon esprit et je me rappelle que mon père aurait pu nous trouver en plein ébats vu que Ray m’a demandé s’il pouvait passer me voir aujourd’hui. Offre qu’heureusement parce que son ton était rempli de gourmandise quand il me parlait et bien que j’ai tout autant envie, mon entrejambe chauffe encore.
Il passe le bras autour de mon épaule et nous entrons dans mon appartement. Romelio que j’avais complètement oublié sur mon sofa, lève la tête à cause du bruit que nous faisons et là l’incompréhensible survient. Papounet avance en deux enjambées et tombe sur lui en le tenant par le col. Je bondis sur son dos.
Tony: je vais te faire passer l’envie de toucher ma fille petit scélérat!
Elikem: Mais enfin arrête. Qu’est...ce....
Tony: Perla laisse moi lui apprendre la vie! Il crie tout en fermant les mains sur le cou de Romelio qui essaie de se dégager
Elikem: Mais.....rhooo....je fais essoufflée tout en me débattant avec lui....enfin il dormait papa!
Tony: donc il se permet de dormir ici après en plus?! Un mécréant de première!
Les mouvements me font tomber à la renverse. Je me relève pour essayer de m’interposer mais en l’espace d’une minute c’est papa qui finit sur ma moquette et geint de douleur tout en tenant son genou dans ses mains
Elio: ca va pas non? J’aurais pu te faire pire tonton! Il dit sur un ton bourru
Elikem: aide moi à le révéler Elio s’il te....
Tony: que cette crapule ne me.....
***Antoine Akueson***
Elikem: maintenant ça suffit hein! Elle tonne ce qui me fait tiquer. Je n’ai pas une minute pour répondre qu’elle continue. Déjà que c’est toi qui a attaqué un type tranquillement couché tu ne vas pas non plus l’insulter. Remercie le de ne pas t’avoir explosé les couilles au passage
Tony: non m....aie aie aie, je geins pendant qu’ils me redressent tous les deux et me font asseoir. Ce voyou m’a sacrément démonté le genou. Pourtant je peux être son père. Aucun respect.
Elio: je vais chez moi, il lance sur un ton courroucé
Elikem: oh atte....., elle commence mais ne finit pas qu’il est déjà parti. Elle se retourne vers moi et me lance un regard lourd d’accusation. Tu peux m’expliquer ce qui t’a pris?
Tony: s’il te plaît.....mon genou....un massage?
Elle soupire tout haut, s’en va puis revient avec un baume.
Elikem: tu vas me sentir.
Tony: douce....
Le reste finit en grincements tant elle appuie sur mon genou. D’où lui vient cette poigne c’est ce que je me demande. J’ai failli lâcher quelques larmes tellement elle était rude.
Elikem: c’est bon? elle demande hargneuse
Tony: c’est avec cette rage que je t’étirais les muscles quand tu en avais besoin?
Elikem: c’est comme ça que moi je sais faire. Alors tu t’expliques?
Tony: expliquer quoi?
Elikem: ça te prend tous les jours de sauter sur le cou des gens? elle demande avec agacement
Tony: ce n’est que ce qu’il mérite pour t’avoir touché
Elikem: Mais bon Dieu il ne m’a pas touché!
Tony: tu baisses d’un ton! Je gronde aussi
Elle se lève d’un coup et va dans sa chambre bien que je lui somme de revenir sur le champ.
L’ambiance est restée tendue jusqu’à au dimanche. Je ne pouvais poser une question sans qu’elle me réponde avec impertinence. Le lundi matin a commencé sur la même note.
Elikem: quoi? Elle demande quand je tiens sa main pour la stopper
Tony: tu trouves ça normal de traiter avec si peu d’égard ton vieux père?
Elikem: je t’ai laissé mon lit et dormais sur un matelas gonflable. Avant que tu ne le dises oui tu avais décliné mon offre et j’ai insisté donc je ne suis pas entrain de me plaindre mais plutôt te dire que je ne me sens coupable de rien donc ton apitoiement ne marchera pas. Celui qui est en faute c’est toi. Tu m’as m’embrouillé avec mon ami et j’attends que tu agisses comme un adulte.
Tony: je n’aurais jamais tort quand il s’agit de protéger l’honneur de ma fille. Ce garçon t’embobine tellement que tu ne vois pas qu’il se cache derrière le prétexte de l’amitié pour coucher avec toi sans s’engager. Et n’ose pas le défendre!
Elikem: non Mais tu en as des bonnes. Tu l’as vu à poil en entrant ici? Dans ton monde les amitiés de sexe différent c’est une utopie?
Tony: c’est exactement ce que je disais! Tu es déjà pris dans son piège. Je ne veux plus que tu le vois.
Elikem: et comment tu vas m’en empêcher? en me jetant sur ton dos pour qu’on retourne à Paris?
Tony: ne me tente pas!
Elikem: Romelio est et sera toujours mon ami! Tu ne pourras rien y changer et je te jure que si tu le touches encore, sa mère aura un rapport complet.
Tony: Perla....., je fais choqué face à sa détermination
Elikem: Tu connais tata Hana n’est ce pas? Tu sais ce qu’elle devient quand il s’agit de sa famille donc je te laisse méditer dessus le temps que j’aille en cours.
Et sur ça elle est partie. La confusion et colère s’emparent de moi? Se peut-il qu’Hana ait évoquée notre passé à ma fille? Oui ça ne peut être que ça. Ce n’est que pour ça que Perla m’a parlé comme si j’étais un boulet. La honte me prend aussitôt la gorge. Belle et Hana; je regrette amèrement de les avoir croisé.
Toute la journée j’ai pensé à une façon de me défendre des possibles accusations qu’Hana et Belle ont probablement déversé chez mon enfant. Cette histoire me travaillait tellement les méninges que j’ai failli rater le pain de viande et la purée de pommes de terre à l’ail que je faisais pour le dîner.
Au moins Perla semblait de meilleure humeur quand elle est rentrée. Et l’amélioration a continué durant le dîner. J’en ai donc profité pour faire ce que j’aurais dû depuis un moment.
Tony: tu as du temps pour écouter ton vieux papounet?
Elikem: Ca sera long? J’ai une pile de devoirs à finir tout à l’heure.
Tony: je ferais court. Dans la vie d’un homme ce que je m’apprête à faire n’est pas facile mon ange mais tu dois l’entendre pour apprendre de mes erreurs. Tu vois j’ai grandi dans un environnement difficile et malsain. Comme tu sais, ta tante Ciara et moi avons des mères différentes parce que mon père fut jusqu’à la fin de ses jours un féru des aventures. Ayant énormément côtoyé la misère, je n’ai pas vraiment profité de ma jeunesse comme on dit. À quinze ans je devais déjà travailler pour bâtir mon avenir. Je suis arrivé ici en France par mon unique effort. Mes premières années n’ont été remplies que de dur labeur. Pendant que mes congénères faisaient des sorties avec leurs copines je devais enchaîner les petits boulots sans relâche. Donc quand j’ai finalement eu accès à un peu d’aisance, j’ai essayé de me rattraper sur la vie en profitant au maximum. Et c’est comme ça que j’ai connu la mère de Romelio puis la tienne. Je sais que par mon discours j’ai l’air de me dédouaner mais je suis bien conscient crois moi du tort que j’ai causé aux femmes que j’ai croisé, à commencer par tata Lou. Donc ne pense pas que je raconte des bobards quand je te dis qu’il te faut te méfier de ce garçon Romelio. Les hommes n’ont pas été créé pour être amis avec les femmes. Il y’a toujours mais je dis bien toujours un motif derrière. Tu me comprends?
Elikem: oui. Tu ne veux pas que je souffre comme tu as fait souffrir tata Lou, maman et maintenant je vois aussi que tata Hana était dans le lot
Tony: tu...elle ne..n’a rien dit? bégayai-je
Elikem: oh...je vois tu te confessais croyant que j’étais au courant. Non et je doute que son fils sache sinon tu aurais reçu pire qu’un coup au genou. Bref passons. Ce n’est pas que tu as l’air mais tu penses vraiment te dédouaner sinon pourquoi ne souligner que les moments difficiles de ta vie et finir par cette conclusion? Tu avais rencontré tata Lou non? Ce n’était pas un moment joyeux? Vous étiez amoureux non? Pourquoi ça ne te suffisait pas?
Tony: ......
Elikem: je vais te dire moi pourquoi. C’est parce que tu es sorti certes de ton environnement néfaste mais tu as gardé les mêmes défauts que ton père. Tu parles de lui en des termes peu élogieux mais tu n’es pas si différent. En tant qu’avocat tu sais que la plupart des gens ont souvent leurs raisons pour expliquer le pourquoi et comment ils en sont arrivés à transgresser la loi. Pourtant ses raisons même si elles sont compréhensibles des fois ne sont pas suffisantes pour leur éviter des sanctions. Donc je peux comprendre et même avoir compassion pour ce jeune homme qui avait tellement de difficultés en grandissant que sa mentalité de revanchard lui a dit qu’il devait récupérer le temps perdu. Mais en même temps je m’en fous un peu de tes raisons parce que je suis ici dans cette vie par tes actions et celles de maman. Donc je fais avec et j’ai pas à me plaindre. En ce qui concerne mon amitié, je te dirai simplement que ce qui s’y passe ne regarde que moi. Et si ta crainte c’est que j’écope de ton karma devine quoi, je vais juste en écoper. Tu ne pourras rien faire pour y changer. Ni toi, ni moi et encore moins maman. Je vais le subir et c’est comme ça.
Tony: ne...dis pas...des choses négatives ma puce...c’est pas...bien
Elikem: lol, tu te crois dans un monde licornes? Tu crois que tata Lou avait pensé une seconde que son mari la tromperait? Tu crois que maman avait une seule fois pensé en te croisant que tu étais marié? Elles ont eu quoi comme pensées négatives elles pour que tu me dises que c’est ça qui les a mis sur ton chemin?
Tony: ton cas sera différent. Tu....je veille sur toi. Je ne laisserai rien t’arriver. S’il te plaît ne soit pas fataliste
Elikem: j’espère que rien ne m’arrivera parce que crois moi que l’idée de tomber sur un salopard ne m’enchante guère. Mais ce que tu appelles la fatalité, je l’appelle le réalisme. Je pries de ne pas tomber sur des comme ton toi d’avant mais la vérité c’est qu’il y’en a encore en masse ici bas. J’entends et lis des choses dessus. Et ce ne sont pas des gens non protégés ou qui ne prient pas seulement qui les rencontrent. Donc si ça doit arriver ça se fera et c’est tout. Je peux y aller ou tu as encore à dire?
Tony: je....je....non, je dis la mort dans l’âme
Elle se lève avec les plats qu’elle lave et va s’enfermer dans sa chambre. Je quitte le lendemain la mort toujours dans l’âme. Je ne peux pas me résoudre à accepter que ma princesse soit utilisée comme un vulgaire objet. Elle mérite d’être aimée, adorée et cajolée. J’ai d’abord fait signe à mon ami qui m’avait fait les tisanes pour lui demander conseil et si possible qu’il me fasse un mélange plus fort pour tenir tous les salauds loin d’elle. J’ai envoyé 300.000 Cfa au pays pour ça. Ensuite j’ai appelé Belle pour faire ce que j’aurais dû depuis un moment.
Belle: Bonsoir comment ça va?
Tony: mal et toi?
Belle: bien ici. Tu es malade?
Tony: non je suis bien portant. J’appelle pour Perla. Je lui raconte l’intégralité de mon échange avec notre fille avant de poursuivre avec la réelle raison de mon appel. Je sais que j’ai merdé des années plutôt en te mentant sur mon statut marital. Je n’ai aucune excuse mais à cause de notre fille s’il te plaît pardonne moi. Elle n’a pas à souffrir par ma faute.
Belle: j’ai déjà oublié Antoine tu peux te calmer et Elikem ne souffrira pas.
Tony: tu es sûr? S’il te plaît c’est sérieux et....
Belle: il s’agit quand même de ma fille. Tu crois que je veux la voir en peine?
Tony: non ne te fâche pas. Je ne sous-entendais pas ça. C’est juste qu’elle....elle parlait avec tellement de résignation que j’ai peur
Belle: c’est juste la nature d’Elikem. Depuis ado elle a à la bouche cette expression d’espérer le meilleur tout en s’attendant au pire donc ne prend pas trop à cœur ce qu’elle a dit.
Tony: o....ok.
Belle: je vais te laisser pour l’appeler.
Tony: s’il te plaît oui et reviens moi si possible
Belle: sans faute, merci de m’avoir prévenue
Nous raccrochons sur ça. J’essaie Hana aussi mais ça ne passe pas. En plus il y’a Aurore. Il faut que je redemande encore pardon à Lou.
***Romelio Tchaa Bemba***
Quand je dis qu’Elikem c’est une personne étrange je n’exagère pas. Moi je ne veux même pas imaginer qu’une goutte de malheur puisse m’arriver bien que mon oncle m’ait dit que la vie ici bas est belle mais remplie de peines. Je ne vois pas l’utilité de plomber mon moral en me disant que le mal peut arriver mais Elikem ce n’est pas ça oh. Non seulement elle le dit sans crainte, mais la voilà qui se dispute avec tata Belle parce que cette dernière lui dit juste d’arrêter de dire ce genre de choses sur elle.
Elio: toi je vais te dire combien de fois que la langue a le pouvoir de vie ou de mort? je dis quand elle raccroche
Elikem: tout le monde mourra. C’est le sort de tout être vivant
Elio: et c’est reparti pour un tour de cynisme. L’humain ne peut pas profiter de la vie quand ta gueule de char d’assaut est dans les parages.
Elikem: non mais mon respect est où? Tu vois ta face de dromadaire toi?
Elio: attend le dromadaire arrive, je dis et court chez moi pour chercher le nécessaire. Je lui tombe dessus et badigeonne son front d’huile bénite
Elikem: mais.....! Elle crie en luttant avec moi
Elio: reste tranquille hooo. Il faut que je masse bien ce front pour que les idées noires sortent de là. Dieu de Jacob, change la bouche comme le char qui torpille les sentiments du beau avec les phrases laides quand il dit des belles choses, je dis en passant l’huile sur sa bouche. Ah même le nez aussi, il respire les....merrrrdeee!!! Je grince de douleur à cause du coup qu’elle m’a donné aux couilles. Tu avais dit que ce métier serait dange.....merde sorcière de sorcière. Tu me gâtes ça que je te fais les petites sœurs comment? je dis tout en me roulant par terre pour trouver une position confortable
Elikem: tchrrr regarde comment mon visage brille? elle dit devant son miroir. Prie pour ta gueule qu’un bouton ne sorte pas.
Quelques minutes plus tard, je suis couché sur son lit les jambes écartées entrain de récupérer de mes tribulations.
Elio: il faut me ramener un bloc de glaçon enroulé dans un torchon pardon.
Elikem: pfff ne descend pas de mon lit hein, elle dit tout en se mettant un masque au visage
Elio: tu es quel genre de futur médecin toi pour refuser non assistance à personne qui souffre?
Elikem: je t’aurais dit que la prochaine fois tu réfléchiras à deux fois mais on sait tous les deux que ton cerveau est en vacances depuis Mathusalem
Elio: it is well hein. Mon frère Paul m’avait déjà révélé des années plutôt que la grâce me suffira donc garde même ton glaçon. Sinon j’étais sérieux hein, j’espère que tu ne vomis pas le réalisme sur le beau à chaque tournant de rue.
Elikem: avec le nombre de fois que tu m’as fatigué les oreilles de ne même pas oser, je vais lui faire ça pourquoi?
Elio: on sait quoi avec toi? Je t’ai en tout cas dis moi. L’amour est supposé chambouler, faire rêver et brouiller le cerveau en bien là. N’essaie pas de fuir le processus normal. Laisse le cousin vivre sa chose à fond et te montrer ça.
Elikem: vraiment faut te refâcher. J’avais la paix au moins.
Elio: arrête de faire semblant, j’ai entendu depuis mon étage les pleurs de ton cœur et je suis venu pour te calmer
Elikem: pfff qu’est ce qu’il ne faut pas entendre
Elio: hey! Mais tu fais quoi? Je demande quand elle déboutonne sa chemise
Elikem: je vais mette mon peignoir
Elio: j’ai dit quoi sur les nouvelles règles?
Elikem: tu me saoules avec tes règles, elle dit et ôte son pull.
Elio: l’esprit d’insubordination va te laisser quand? Je demande après avoir tourné le dos pour ne pas la regarder nue
Elikem: quand tu laisseras ma chambre
Elio: je suis sérieux Elikem. Tu es une fille. Une fille ne se déshabille pas devant un homme autre que son mec.
Elikem: lol on peut compter le nombre de fois que je t’ai vu à poil?
Elio: l’enfance ne compte pas et avant tu n’avais pas de mec. Je t’ai mal éduqué....aouille, je dis en tenant ma tête qu’elle venait de cogner
Elikem: imbécile que tu m’as mal éduqué
Elio: mais c’est la vérité. Comme tu n’as jamais eu de copain, je te permettais des choses exagérées.
Elikem: regarde celui qui parle, elle dit en me zieutant. C’est moi qui fait des choses exagérées quand toi tu pètes dans ma chambre quand ça te tente?
Elio: un homme propre ne garde pas son intérieur sale, on ne t’a pas appris celle là à l’école?
Elikem: pfff! Et mes hoodies alors?
Elio: on sait tous les deux que tu achètes en pensant à moi raison pour laquelle tu les prends deux fois plus grand que ta taille régulière. Mais on parlait de toi et pas moi.
Elikem: ouuuu j’aime juste avoir de l’espace dans mes hauts? C’est aussi une possibilité. Ma vie ne tourne pas autour de ta tête de pécore
Elio: ma version me plaît mieux. Et le fait que jamais tu n’as acheté du dentifrice depuis ton arrivée dans cette ville on en parle? Tes courses que tu m’envoie faire depuis que j’ai ma voiture?
Elikem: je t’aide à te rendre utile
Elio: et c’est justement ça le problème.
Elikem: que tu sois utile? Elle demande confuse
Elio: non, toute la familiarité là entre nous.
Si on se fait toutes ses petites choses, qu’est ce qu’il te restera à faire avec le beau à part grimper sur son guidon?
Elikem: genre je peux plus avoir d’ami parce que je suis en couple quoi, elle dit comme si je racontais n’importe quoi
Elio: bien sûr que non. Tu sais que ton pied c’est le mien bien qu’on ne porte pas la même pointure. Mais on doit se rééduquer un peu. Faut pas que nos petites bêtises qu’on fait juste pour s’amuser gâchent cette relation choupi que tu es entrain de construire
Elikem: lol t’a pas honte? Choupi tcho
Elio: mais c’est choupi ou pas? Tu vois pas comment ton visage s’illumine quand je mentionne le beau. Réalisme ici réalisme là mais tu es pian dedans. La fleur bleue pousse bien dans ton cœur jadis aride là. L’irrigation que le mec a dû faire. Vraiment il mérite les honneurs.
Elikem: rhooo t’es ouf, elle dit gênée après être tombée sur moi.
Elio: ne me colle pas ta face de masque sur mon T shirt.....hooo Elikem!!!! Je crie et comme des idiots on se met à se tirer chacun toutes les parties qu’on se trouve au point que je tombe du lit. c’est le produit frais des gens que tu traites comme ça? depuis ma position du sol
Elikem: lol qu’est ce qu’on aura pas entendu. Bouge toi et appelle pour la pizza
Elio: un jour, tu vas confirmer ma force de frappe, bien sûr dans tout le respect et la légalité, tu précises au tonton que j’ai rajouté la dernière phrase
Elikem: Romelio commande la pizza on va avancer, elle dit en rigolant
Elio: c’est laquelle que j’aime énormément déjà? je demande et elle lève les yeux au plafond.
Elikem: et toi tu pars quand déjà?
Elio: les vacances. Supporte un peu. Alors ma pizza favorite?
Elle m’arrache le téléphone et lance l’appel. Que le beau me permette de profiter une dernière fois.
***Mireille Sani***
Comme les gens dans les films j’ai essayé d’aller en mission de reconnaissance pour savoir à qui j’ai à faire et surtout glaner des infos sur les Wanké. Mais entrer chez cette famille c’était comme aller à la présidence. J’ai eu beau répété aux gardes que je suis la femme du député Sani, aucun ne m’accordait du temps. On ne peut même plus visiter ses voisins pourtant nous vivons tous à la caisse ici.
J’ai même failli appeler Eben mais jamais je ne tomberai si bas. Va savoir ce qu’il a raconté à cette dame pour qu’elle le traîne avec lui dans sa voiture la dernière fois. Vraiment être ministre n’est pas synonyme de classe je vois. En tout cas la première chose que Joshua me fera quand il sortira avec leur fille c’est de me vider Eben du décor.
Parlant du concerné je lui ai dit de venir me trouver en chambre pendant que ses frères étudiaient. Il entre ici avec l’air bougon comme si j’avais un gros travail à lui donner.
Mireille: assied toi et tu m’arrêtes tes soupirs énervants sur le champ
Josh: j’étais dans mon jeu maman.
Mireille: mais regarde moi ça. Tes frères étudient et tu es encore sur ce jeu de résidence?
Josh: c’est resident evil et Pascal (le dernier de famille) n’étudie pas. Il est devant la télé
Mireille: Joshua! Eh Joshua, je crie, tu vas te ressaisir quand? On te parle de toi et tu te compares à un enfant du primaire?
Josh: mais pourquoi tu cries alors que je finis toujours mes devoirs en un rien de temps?
Mireille: ton attitude de toujours faire les choses à la dernière minute là tu vas me changer ça. Ce n’est pas en finissant dans les vingtième que tu vas revenir dans les bonnes graces de ton père et encore moins avec les Wanké
Josh: les Wanké? Il demande confus
Mireille: Oui, tu connais la ministre du commerce non?
Josh: heu c’est la mère de Hadeya? Oui je la connais
Mireille: mais tu connais même le nom de sa fille et tu ne m’as pas dit? Ce sont des infos à garder pour soi ça?
Josh: mais pourquoi tu me grondes pour ça? Tu ne connais pas tous mes amis, déjà qu’elle n’est même pas mon amie Hadeya
Mireille: et pourquoi elle ne l’est pas?
Josh: mais elle se prend trop quand je la vois avec ses amies au terrain ici à la caisse.
Mireille: toi aussi c’est juste ça? Tu connais quelle belle fille qui ne se prend pas?
Josh: lol qui est belle? Avec son museau de cheval là?
Mireille: tu m’arrêtes ça de suite Joshua. C’est une belle fille et j’attends que tu te rapproches d’elle. Que tu deviennes son meilleur ami et dans deux ans tu la dragues. Tu en auras quinze. Si mes infos sont bonnes, elle aussi.
Il me regarde surpris et se met à rire bruyamment.
Josh: non mais tu délires? Moi Joshua je vais draguer ce truc?
Mireille: toi? Tu es quoi jusqu’à tu te dis toi?
Josh: wesh je suis trop beau pour elle. En plus je ne vais pas sortir avec une noire quand ma mère a un teint marron.
Mireille: mais regarde qui parle. Ton teint n’est pas noir toi?
Josh: je suis un mec. C’est mon genre qui est frais. Si encore elle avait ton teint ok. Toi ça va mais elle tu l’as vu? Noir comme tout. Jamais je ne vais me coltiner ça
Mireille: le ça que tu dis là, vient d’une famille qui a trois fois...que dis-je probablement cinq fois plus que ton père. Si on met leur fortune ici, toi et moi devrons l’escalader comme une montagne. C’est sûr ce ça que tu es entrain de faire le grand? Joshua réfléchis avec ta tête pas tes couilles.
Josh: yooo....c’est gênant. Imagine mes potes apprennent que je suis avec elle or tout le monde sait que je veux vise une métisse dans mon école. À la rigueur si elle était claire de peau ok, mais elle, non on va trop rire de moi. Je vais tomber trop bas
Mireille: han boucle là que c’est gênant. Je mange les opinions de tes ploucs que tu appelles amis? La fameuse métisse après qui tu cours elle vient de quelle famille? Qui la connaît? Elle est Wanké?
Josh: non mais elle est mille fois plus jolie.
Mireille: l’argent rend beau. Ça soit en sûr. Tu me trouves belle non?
Josh: la plus belle tu sais bien
Mireille: inhein? Tu crois que ton père m’a trouvé comme ça? Il m’a arrangé. Fais de même pour Hadeya si elle n’est pas à ton goût.
Josh: naannn ça ne le fera pas. Déjà il paraît que les femmes qui se dépigmentent sentent mauvais mais en plus un teint clair ne changerait rien sur elle. Son museau sera toujours là. Elle n’a juste rien qui accroche l’œil en fait.
Mireille: donc la montagne d’argent dont je te parle ne t’accroche pas assez mon fils? Pense à tout ce que tu pourrais t’offrir. Tout ce que ton père te refuse ici. J’ai appris qu’elle est la dernière de ses parents donc imagine comment elle sera choyée.
Il déglutit. Je peux limite entendre son cerveau réfléchir.
Josh: Axel peut s’y coller non?
Mireille: toi même tu es sérieux quand tu me dis ça? Axel qui bégaie à tout bout de champ tu le vois draguer une fille même si c’est dans deux ans?
Josh: je vais le former t’inquiète et....
Mireille: et rien. Axel n’a pas les épaules pour cette mission. Si je t’ai choisi toi c’est parce que tu as la vision comme moi. Tu sais être concentré quand il le faut. Tu es mon aîné et mérites le meilleur.
Josh: hum! Je vais quand même sortir avec ma métisse d’abord! Il dit comme si je n’ai pas à l’en dissuader
Mireille: fais ce que tu veux avec celle là. Tant que d’ici ses vingt ans Hadeya Wanké te mange dans la main je m’en fous.
Josh: bon pour bien accomplir la mission, je dois changer d’école et aller dans la sienne, commence-t-il.
Qu’est ce que j’avais dit? Mon Joshua c’est Mr Focus.
Une semaine après cette conversation, Axel m’a tiré au Ramco (supermarché) de notre quartier pour faire les courses. J’ai des domestiques pour ça mais pour une raison inconnue mon fils essaie toujours de me convaincre qu’on y aille tous les deux. Comme quoi c’est une activité rien que pour nous. Ce n’est pas que je n’aime pas mon garçon mais des fois je ne sais pas où je l’ai trouvé ce petit avec sa voix de fille. Quelqu’un marcherait sur les pieds d’axel qu’il dirait s’il te plaît tu peux enlever tes pieds, au lieu de pousser la personne comme un vrai garçon. Si ce n’était Martin que je redoute, je l’aurais déjà envoyé au village pour qu’on le forme à la dure là-bas. C’est bien à cause de son côté faible et mou que je n’ai pas pensé à lui pour Hadeya. Ça lui prendrait dix ans de bégaiement pour pouvoir demander à la fille son numéro. En tout cas sa chance c’est que les blanches aiment les hommes bêta. Comme Héloïse Il ira se chercher avec une vieille là-bas vu que c’est le pays des possibilités.
Axel: heu maman regarde, il y’a un rabais sur les yaourts Danone de papa. On devrait lui prendre
Mireille: comment tu sais qu’il y’a une baisse? C’est écrit où?
Axel: c’est pas à ce prix qu’on les vend en general.
Mireille: mais mais mais Axel, je fais dépassée, la semaine dernière tu as dit net à la bonne où trouver la gélatine quand je l’envoyais faire les courses. Maintenant tu connais même les prix? C’est comment tu veux diriger ramco?
Axel: lol même pas. Je viens voir de temps en temps quand je sors avec le chien.
Mireille: en tout cas prend alors les favoris de ton père comme tu connais là
Il envoie sa main et directement tombe sur celle d’une fille. Je lève la tête et c’est madame Wanké accompagnée de sa fille.
Hadeya: il est à moi. Salut Axel, elle dit toute souriante avec le pack en main
Axel: heu....ahem....je peux......
Mireille: tu peux le prendre ma jolie, coupai-je pour éviter l’embarras dans lequel Axel veut me mettre. Bonjour Madame Wanké. On s’était vu la dernière fois devant la caisse.
Raïssa: tu as fini yaya? Elle demande à sa fille comme si je ne lui parlais pas
Hadeya: il y’a la maman d’Axel qui te parle maman, la petite lui dit en la fixant. Et Joshua dit quoi? Je sens déjà qu’elle me défend. Elle sera seulement ma belle fille
Mireille: je m’excuse encore une fois pour l’esclandre que j’ai causé à notre dernière rencontre.
Raïssa: Ok.
Mireille: Nous pourrions peut-être nous rencontrer? Au restaurant? Bien sûr j’invite. Sinon chez moi, sans me vanter je suis connue pour mes prouesses en cuisine, pas vrai Axel? je me presse de dire quand elle se tourne déjà avec sa fille qui tient sa main
Axel: ahem....oui
Raïssa: et vous êtes qui déjà?
Mireille: La femme du député Sani.
Raïssa: je ne dîne pas au restaurant et ne me rends pas chez les femmes de député. Nous ne sommes pas des connaissances. Rien que des gens qui vivent dans la même résidence. À l’avenir rappelez vous-en, elle dit sur un ton rempli de dédain puis s’en va
Axel: c’était pas méchant ça par hasard maman?
Mireille: la ferme! Quand elle le disait tu n’avais rien à rétorquer et c’est maintenant que tu réponds? Toujours en retard comme une vieille montre pfff! Je lui réponds en rage puis m’en vais tandis qu’il court en arrière et me demande pardon. Oser me parler à moi Mireille sur ce ton. Avec sa mâchoire digne des statuts du mont Rushmore. J’en fais une affaire personnelle maintenant. Non seulement Joshua va sortir avec sa fille mais il va tellement la remplir de son foutre que son cerveau ne comprendra que la voix de mon fils. Une demeurée comme elle me parler à moi Mireille ainsi. Elle a fini de se faire remplir le troufion par le président. Voilà ce qui arrive quand on a les hommes à la tête d’un pays. Ils ont une ribambelle de maîtresses et elles se prennent pour le nombril de la terre. Ministre de mon cul oui.
***George Sani***
Les plans foireux comme ce que je vis actuellement me cassent trop. Enfin je croyais avoir avancé avec Jennifer quand elle a accepté de venir venir à l’avance chez moi pour qu’on descende au pays. Mais elle s’est pointée avec son amie mince qui la suit souvent. Apparemment j’avais confirmé qu’elle pouvait être de la partie. Quand je n’en ai aucune idée. Mais même avant ça, Jennifer a couru pour avertir Marianne ma meuf qu’elle arrivait sur Dakar, résultat ma copine s’est pointée la veille de l’arrivée des filles pour passer toutes ses journées ici. Je ne sais plus quel signal je dois envoyer à Jen pour qu’elle comprenne ce que je veux. Cette fille quand je lui cause j’ai l’impression qu’elle est sur mars. Tout ce dont elle sait parler ce sont ses études, ou demander si je connais des gens qui sont veulent acheter les petits pots d’amuse-gueules et confitures qu’elle fait. Il paraît qu’elle a un copain mais jamais je n’ai vu le petit chanceux. Je ne comprends juste pas comment on peut être aussi rangé qu’elle. Bien sûr j’imagine que sa maladie y ait pour beaucoup mais quand même, elle ne se lâche pas un peu? Surtout qu’elle a une de ses bouches. Dès que je l’ai vu je me suis imaginer entrain de l’embrasser et mettre ma main sur sa tête pour qu’elle descende me faire une pipe. Pfff! Marianne aussi est arrivée mais indisponible pour que je me vide parce qu’elle a ses règles. Et de toute façon elle et Jennifer sont de sortie pour acheter Dieu sait quoi. Vu la frustration de la veille je n’ai même pas répondu quand Marianne me demandait si je voulais venir avec elles.
Des fois je me demande qui m’a envoyé de sortir avec une musulmane. Déjà que je ne sais pas comment elle s’appelle Marianne quand ses parents sont tous les deux musulmans mais bon c’est une histoire pour un autre jour. Elle venait ici, dormir contre moi avec tout son corps douillet et bandant mais savait pertinemment qu’on ne pourrait pas faire plus à cause de ses règles. Et n’ose même pas lui demander si on ne peut pas gérer ça en douche. Une fois seulement que j’ai proposé, elle m’a récité des sourates à n’en plus finir.
De toute façon je me suis résigné avec Jennifer. Vu comment elle se colle à Marianne ce n’est pas sage. Je risque de gâter ma relation si je m’entête. Bouche pulpeuse ou pas.
Je peste tout haut quand on cogne et me lève du lit pour aller ouvrir. Je râlais croyant que c’était Marianne qui avait oublié la clé mais c’est la voix de Yasmine qui me revient. J’ouvre un peu surpris parce que je ne l’attendais pas. C’est juste avant hier qu’elle est partie chez une amie et apparemment elle devait rentrer le jour même mais a décidé de prolonger son séjour.
Yas: coucou ça va?
George: Ouais et toi?
Yas: tranquille. Jennifer je suis là, elle crie comme si elle est dans sa demeure.
George: Elle n’est pas là
Yas: oh, et elle ne me prévient même pas qu’elle devait sortir. Je me suis déplacée pour rien moi. Tu sais quand elle revient?
George: bah non. Appelle là pour voir. Moi je suis dans la chambre
Je m’y rends donc et quelques minutes plus tard, elle vient me dire que Jen ne décroche pas comme si moi je dois l’appeler pour elle. N’étant pas d’humeur je lui ai dit qu’elle pouvait attendre alors ou partir. Elle a demandé si j’avais du Doliprane pour des maux de tête. Je lui ai remis et elle est partie se coucher dans la chambre d’amis. J’essaie de me distraire à mon niveau mais rien ne marche. Je dois sortir ces images de ma tête et connaissant Marianne je sais déjà qu’elle et Jennifer ne vont pas rentrer de sitôt vu l’heure à laquelle elles sont parties. Je mets mes écouteurs, ouvre une page porno et je me fais du bien.
***Yasmine Seck***
Jennifer c’est vraiment pas la peine. Juste la veille elle me demandait de venir l’aider à emballer les multiples petits cadeaux qu’elle va acheter, je me pointe et madame n’est pas là. La chaleur est tellement étouffante et c’est aujourd’hui aussi que son ventilateur a trouvé comme jour pour ne pas fonctionner. Je me lève donc pour aller demander à George s’il en a un à me passer. Je toque, appelle son nom mais aucune réponse. Je toque encore et ouvre doucement pour ne pas le réveiller s’il dort. Le spectacle me cloue sur place. Je peux juste le voir debout devant sa table. À cause de l’angle, je peux voir ses fesses se contracter et surtout sa bite massive sur laquelle il fait vite aller et venir sa main. Et les choses qu’il dit mon Dieu!
George: comme ça petit chienne?
.....
George: c’est ça que tu veux hein. Tu veux que je t’en mette partout?
......
George: oh oui....fais trémousser ton boule sur moi. Très bien tu fais juste ce qu’il faut ma chienne à moi. Tu veux que je te caresse le clito c’est ça? Supplie moi pour....Grrr, il gronde et je détale.
De retour en chambre, la chaleur est montée d’un cran. Quelque chose bat et ce n’est pas juste mon cœur. Mais c’est donc cette bite massive qu’il cachait dans ses jeans réguliers. Comment l’humain pouvait savoir. Je tourne sur moi, ne sachant pas quoi faire de ma personne. Je me déshabille et sur un délire je vais laisser la porte entrouverte avant de me recoucher dans les draps.
***George Sani***
Pfff se branler c’est juste bien sur le coup mais quand tu finis tu te sens con. Enfin je me sens con, n’ayant personne vers qui me tourner pour embrasser. Je ramasse les Kleenex, monte mon jogging et mon cerveau se freine quand je vois en sortant le corps nu de Yasmine dans des draps blancs. Mais elle avait depuis des jambes aussi longues? Je ferme légèrement et en vitesse la porte pour qu’elle ne se réveille pas et m’accuse de Dieu sait quoi. Quand je dis que cette fille ne respecte rien. C’est exactement le genre que je déteste. D’abord elle crie chez moi et maintenant elle dort nue? Même s’il fait chaud on a idée d’être si à l’aise chez autrui?
Je jette les Kleenex dans la cuvette, tire la chasse et me douche. Pendant que je suis en plein dedans on cogne fort à la porte.
George: c’est qui? Je demande après avoir fermé l’eau
Yas: je veux utiliser la salle de bain
George: retiens toi un peu, j’ai presque fini
Yas: fais vite s’il te plaît
George: franchement, je n’invite plus les filles chez moi, je rouspète tout bas, me rince en vitesse et ouvre
Mon cerveau fait un retourné arrière quand son corps nu pénètre la pièce. Je suis tellement scotché que je reste juste là. Elle ouvre ma cabine tout en dandinant son petit postérieur devant mes yeux
Yas: tu n’as pas un bain de bouche ici? Ah voilà j’ai trouvé, Elle dit satisfaite, prend en un peu dans la bouche, se gargarise et crache.
George: tu...tu jo..ues à quoi? Je balbutie d’une voix déformée. L’entendre gargariser m’a fait me demander si sa gorge est profonde.
Yas: je sais pas, mais on dirait que quelqu’un aime ça, elle dit d’une voix invitante tout en coulant sur mon sexe demi dressé un regard gourmand
George: je....je....
Yas: tu....tu, elle fait amusée et se penche.
George: punaaaissseeee, je dis choqué quand en un mouvement je sens ma bite bien logée dans son œsophage
Elle bouge la tête, caresse mes boules, je ferme seulement les yeux parce que j’y crois pas. C’est vraiment entrain d’arriver là? Mais oui. Mes jambes qui frétillent ne peuvent pas être un rêve. En tout cas si c’en est un je me laisse faire. Je mets ma main sur sa tête mais elle la frappe et continue à me prendre. Quand j’ose ouvrir les yeux, elle est là, me regarde et s’applique davantage.
Yas: lève une jambe
George: Hein? Je fais perdu
Yas: met ta jambe ici, elle dit après avoir baissé la lunette des toilettes.
Je fais ce qu’elle dit un peu effrayé et crie de surprise quand je sens ses mains serrer légèrement la base de mes couilles.
George: purée tu es une dingue, je grogne
Yas: branle toi
George: Han?
Yas: allez vas-y, elle dit d’une voix encourageante
Non seulement elle lape les couilles toujours en tenant la base mais je me branle comme un malade à cause de l’euphorie. Même quand je sursaute en sentant un doigt caresser mon trou de balle, elle me tient ferme et continue le jeu. C’est pas possible que c’est à moi George que ce rêve là arrive.
George: Je vais exploser meuf....tu vas me faire.....Hoooo! Je crie de frustration quand elle arrête brusquement
Elle me présente son petit fessier, qu’elle penche vers moi après avoir posé un pied contre le mur. La position fait que je vois son minou baveux dont elle écarte les lèvres
Yas: explose ici
George: oh direct comme ça? Je veux dire ma....
Yas: ne me perd pas le temps George. Si tu as un préservatif, enfile le et besogne moi comme je mérite.
J’ouvre mon cabinet le cœur battant et sors le nécessaire. C’est fou que je commence à paniquer là mais en même temps c’est la première fois que je vais tromper vraiment Marianne. Ça m’est déjà arrivé c’est vrai de fricoter ici et là avec des bisous, pipes et caresses mais jamais au delà donc je ne me sentais pas bizarre mais je suis déjà loin. Faire demi tour devant une chatte bien apprêtée comme ça serait con. Je la pénètre de moitié en un coup et j’y vais avec la même frénésie que tout à l’heure quand je me branlais.
George: Putain ta chatte est aussi profonde que ta gorge! Je gueule
Yas: Oui! Baise moi fort
J’attrape ses nénés. Plutôt petits mais on fera avec. Je presse les bouts entre mes doigts pendant que j’entre de toute ma longueur maintenant. Elle crie comme jamais une femme n’avait crié pendant nos moments. Je sais pas pourquoi mais ça me déchaîne. Je gifle ses seins, remonte ses bras et descend sa jambe pour écraser son torse contre le mur froid
George: c’est comme ça que tu la veux?
Yas: ouiiii, Elle dit d’une voix plaintive, et pousse un peu son postérieur pour que je puisse me reculer
J’écarte ses fesses de mes mains pour me faire le chemin et voir ce que je fais surtout. Si ce n’est pas le vortex en elle c’est quoi? Elle m’encaisse seulement. Je m’agrippe à ses épaules pour faire claquer plus rapidement ses fesses quand je sens ses parois se resserrer.
George: tu vas jouir?
Yas: ouiiii ne t’arrête pas je t’en prie!
George: jamais!
Et c’est ce que je fais. Sans très peu d’arrêts jusqu’à ce qu’elle hurle des choses incompréhensibles et que je la suive en lâchant un, oui ma petite chienne.
Nous sommes essoufflés, le miroir en face de nous est remplie de buées, mon corps redescend petit à petit de l’estrade où il était et j’entends la voix de Marianne si loin. Mon regard croise le sien rempli de panique dans la glace. Je couvre instinctivement sa bouche bien que je ne sais pas quoi faire.
Marianne: bébé?
Jen: wouh je suis fatiguée.
Marianne: on a vraiment traîné hein. Mes excuses
Jen: mais non dis à George que c’est moi qui voulait tout regarder
Marianne: lol laisse tomber il ne te croira pas. Il me connaît trop bien. Bébé? Elle dit encore tout haut. J’entends des pas signe qu’elle se déplace
Yasmine agrippe ma main, je lutte par peur qu’elle crie mais finalement laisse quand son regard se fait menaçant.
Yas: répond lui. Je vais dans la baignoire, Elle chuchote
George: mais tu es folle?
Yas: arrête de paniquer comme un con et fais ce que je dis. Oh attend, elle chuchote encore et me retire mon préservatif
George: tu vas faire quoi avec?
Yas: mais tu es taré ou tu le fais exprès? Elle va tomber sur ça et te refaire le portrait en un rien de temps
***Yasmine Seck***
-oh...o...k, il dit avec un ton si affolé que j’aurais éclaté de rire dans une autre situation. Je pulvérise la pièce d’Airwick pour enlever l’odeur de sexe et me déplace pour aller dans la baignoire comme prévu.
Si on me prend ici on ne fera qu’une bouchée moi. Surtout que cette Marianne est plus en forme que Jennifer. Et je n’imagine même pas mon amie lol. La scandalisée par excellence
George: bébé je suis là, il dit en ouvrant la porte
Marianne: oh tu ne nous entendais pas?
George: hum oui. Mais la force pour répondre est où quand on m’a laissé affamé?
Marianne: lol tu es trop un comédien
Jen: c’est ma faute le beau. Je me dépêche pour te faire un truc en cuisine
Pile à ce moment je me rappelle de mes vêtements et la panique commence. Je sens même la sueur couler quand j’entends la voix de Jen dans la salle de bain. Elle pisse un coup, se rince les mains puis sort. Mon cœur sursaute après quand on tire le rideau mais heureusement ce n’est que George qui me tend mes vêtements, téléphone et chaussures
Yas: sale con j’ai failli me faire dessus, je murmure
George: fais vite, les deux sont en cuisine
Marianne: chéri tu veux quoi? Pommes de terre ou bananes plantain frites? Elle demande au loin
George: ce qui sera rapide il lui répond. Dès que tu finis de t’habiller bip moi une fois, je viens te faire sortir
Yas: ok.
Marianne: oh tu étais encore aux toilettes? Je l’entends lui demander quand il est déjà sorti
George: c’est ton couscous au lait, il ne passe pas
Marianne: pourtant je t’avais dit de ne plus y toucher hein
George: hum tu veux me contrarier davantage non. Je te rappelle que tu m’as laissé affamé.
Jen: le beau c’est bon, on a même déjà fini. Tu vas manger bientôt
Je pouffe de rire dans mon coeur. Le type paniquait tout à l’heure et regarde son jeu maintenant. Les hommes tous des cons. Je le bipe et quelques minutes plus tard il me fait sortir en prétextant sortir la poubelle aussi. Pendant ce temps je peux entendre les voix de Marianne et Jennifer depuis la chambre d’amis entrain de s’extasier sur leurs achats.
George: tu m’appelles quand tu arrives, il me dit une fois dehors
Yas: lol c’est comment tu tombes déjà amoureux?
George: pfff ne crois pas que tu as accompli quelque chose tout à l’heure. Marianne c’est la femme de ma vie.
Je rigole seulement et m’en vais. Femme de vie par ci femme de vie par là mais il n’a pas même pas cligné des yeux avant de se faufiler en moi et s’accrochait à mes hanches comme si sa vie en dépendait. Les hommes sont des êtres vraiment risibles. En tout cas pour ce qu’il avait entre les jambes et la façon dont il s’en servait le jeu en valait la chandelle.