32- BONHEUR?
Ecrit par Loraine valérie
***on like on commente svp***
L’inconnue du restaurant
Chapitre 32
Corélia
Je me regarde dans le miroir et tout ce qui me vient à
l’esprit c’est ma vie il y’a tout juste un an et quelques mois. Jamais je
n’aurais cru être ici, habillée en robe blanche prête à me faire passer la
bague au doigt par l’homme que j’aime. Je sais que vous ne comprenez rien. Cela
fait exactement un an et demi que Pat est mort. Ce jour à mon réveil, j’ai fait
une dépression sévère durant des semaines et grâce à l’amour de tous ces anges
qui m’entourent j’ai pu me relever. Ma force a été Angélica ma fille. Oui j’ai
accouchée d’une jolie fille il y’a neuf mois de cela. Son père a décidé de lui
donner Angelica et je crois que nous savons tous pourquoi, cela a marqué le
début d’une nouvelle ère de ma vie et de la sienne aussi. Ils sont tous gaga
d’elle, moi, y compris. Rachel ne cesse de dire qu’elle a une vraie rivale là.
Un mois après sa naissance, nos fiançailles à moi et axel se
sont déroulés, et aujourd’hui c’est notre mariage. Je suis la plus heureuse de
toute la terre. Ma famille est la meilleure et même si j’aurais voulu avoir
d’autres personnes à mes côtés comme maman, papa et Pat… je m’en veux tellement.
-
Maman
très zolieeee
-
Merci
ma puce, dis-je en prenant la petite Oni dans mes bras.
Elle a atterri chez moi à mon retour de l’hôpital. Ce jour,
j’ai failli replonger dans ma dépression en voyant cette fille. La fille de
ménage avait entendu quelqu’un sonner à la porte et en ouvrant ma petite nièce
était à la porte, son pouce dans la bouche, et un sac au dos. Il n’y avait
personne d’autre et on lui avait laissé une lettre dans la main. Je l’ai gardé
cette lettre et axel l’a prise en photo comme ça à la porte disant qu’on ne
sait jamais. Cette lettre venait d’Anne qui m’accusait de tout ce qui est
arrivé à Pat et même sa mort. Elle disait même qu’elle me laisse la petite, son
nom lui rappellerait assez de choses. Je donne de l’amour à ce petit ange depuis
un an maintenant et elle me le rend si bien. Le soir ou elle a commencé par
m’appeler maman j’ai coulé les larmes. Elle a fêté ses 3 ans la semaine
dernière et est toute mignonne.
-
Wawww
je veux aussi un câlin, dit Rachel en entrant dans la chambre
-
Tu
n’es pas trop grande pour ça toi ?
Et là, je vous parle de mon petit cœur. En un an et demi, nos
relations ont tellement évolué. Elle fait souvent les va et vient entre le Togo
et la France. Un jour après une séance de shopping je lui ai demandé qui voulait-elle
que je sois pour elle ? Et sa réponse ce jour m’a fait couler des larmes.
Elle m’avait dit : « pour moi, une mère c’est cette femme
qui est capable d’être ta meilleure amie, ta sœur, ta correctrice et des fois
elle sera pour toi une ennemie à cause des règles qu’elle imposera pour ton
bien mais pour elle, cela ne diminuera en rien cet amour plus immense que le
monde qu’elle a pour toi. Pour moi une mère ce n’est pas forcément celle qui
t’a porté neuf mois en son sein mais c’est cette femme qui laissera toujours sa
porte ouverte pour toi, à n’importe quelle heure, celle qui est prête à quitter
ce monde avant toi. Cette femme aux multiples facettes. Alors pour moi tu seras
tout selon les circonstances, une sœur, une meilleure amie, une cousine et une
maman si tu le veux bien. »
J’ai coulé des larmes à la fin de ses paroles et au fil des
années, ces mots ont pris un sens dans ma vie. Aujourd’hui j’ai trois
filles : mon ainée RACHEL qui a 20ans à présent, ONI qui a 3ans et ANGELICA de
neuf mois » oui ce sont mes filles à moi et je suis à prête être
celle qu’il faudra dès que la situation se présentera.
-
C’est
une réunion mères-filles ici ? il ne manquerait pas quelqu’un par hasard
demande Mélanie portant Angie dans ses mains
-
Waw
mon bébé s’est réveillé
-
Et
mon câlin à moi ?
-
Trop
de jalousie en toi quoi, je plains mon frère
-
C’est
plutôt moi qui suis à plaindre
Ah Mélanie… Daniel a tout supporté avec cette femme. Les
caprices de grandes filles, Mélanie en est la championne. Elle me dit qu’elle
profite de sa jeunesse donc son mariage doit attendre. Elle a raison déjà
simple copinage, le mec est jaloux comme pas possible alors devinez un peu
après mariage.
-
Vous
êtes ma famille, je ne sais pas comment l’exprimer ce sentiment. Mais sachez
qu’en me levant le matin à part mon mari c’est à vous que je pense, à votre
bien être. Vous m’en avez tant donné et vous continuez de le faire y compris
toi Mel. Je casserais la figure de toute personne qui dira que nous sommes
amies. Tu es ma sœur jumelle et point. Tu me connais mieux que moi-même, je
serai où si tu n’avais pas été dans ma vie ? je l’ignore mais je ne
remercierai assez le ciel de t’avoir mis sur ma route…
-
Arrête
je vais gâcher mon maquillage
Nous n’avons pas pu nous en empêcher. Les larmes ont commencé
par couler d’eux même. C’est dans cette position que maman nous a retrouvé.
Cette femme est exactement la mère qu’a décrite Rachel, elle ne m’a pas porté
pendant neuf mois mais elle a fait plus que ça dans ma vie.
-
Que
je suis morte ou quoi ? c’est quoi ces larmes de grandes filles ?
-
Eh
la vieille! ça s’appelle de l’émotion
-
Ça
tombe bien, parce que je ne compte pas quitter de sitôt ce monde
-
Je
m’en doutais, il faut te supporter pendant longtemps encore… trop d’émotions
quoi
-
Epargnes
moi tes gros français là et dis à l’enfant de quelqu’un de venir déposer la
dote
-
Rien
ne presse maman
-
Je
vais taper sur ta bouche hein Mel.
-
C’est
bon je me tais
-
Voilà
qui est mieux. Et toi Oni ? tu veux donner crise à quelqu’un ?
l’enfant des gens t’attends à l’autel et des sueurs perlent déjà son front, il
a peur que tu te sois défilé
-
Ce
n’est même pas possible. Mon père beau gosse comme ça, tu le jettes tu vas en
trouver où encore ?
-
Tchippp…
que ton père là, c’est Georges Clooney
-
Mais
il t’a rendu maboule
-
Eh
maman, toi aussi ?
-
Oui
je vois tout ici oOo…. Allez tout le monde s’arrange le visage, on y va.
Donne-moi ma petite fille
-
Prends
là hein
-
On
y va j’ai dit non ?
-
Ok
chef
Axel
Je ne tiens plus en place, oui je l’avoue j’ai la trouille.
La trouille qu’elle se soit défilée. Tous les mecs sont de mon côté
c’est-à-dire Daniel, benjamin et Arnold, le mari de Deborah. Elle n’a pas pu être
parmi nous car elle est en mission en Syrie. Nous prions tous qu’elle nous
revienne saine et sauve. Ils n’ont pas cessé de se moquer de moi. Je respire un
grand coup une énième fois et voilà la porte qui s’ouvre sur ma belle-mère
portant mon bébé : DEROY Ayomidé Angélica. Ayomidé en yoruba
signifie « la joie est revenue », Corélia l’a choisi disant que cet
enfant a ramené la joie dans sa vie et je suis bien d’accord.
Ce fut ensuite le tour des demoiselles d’honneur, Mélanie et Rachel.
Je serai éternellement reconnaissante à Mel pour tout ce qu’elle a fait dans la
vie de mon petit cœur, Oni a raison de dire qu’elle est sa jumelle pas son
amie. Elle est admirable cette fille. A ses côtés, se tenait Rachel
mon trésor à moi. Elle a grandi ma fille et essai de voler de ses
propres ailes, je l’ai proposé un stage dans ma boite mais non, madame en a
cherché ailleurs pour bien se faire malmener comme quoi elle veut faire ses
preuves.
Alors qu’elles étaient à l’autel, se fit le tour de ma petite
ONI
qui jetait les fleurs et évidement elle a captivé l’attention. C’est une boule
d’énergie cette petite et je l’adore autant que mes filles. J’ai prévu de la
faire porter mon nom comme les autres et une fois le mariage terminé
j’engagerai les démarches. Nous avons discuté ma femme et moi et son nom
sera : DEROY Oni Lucie.
En entendant le solfège nuptial, tout le monde se lève. Elle
était là. Ma femme à moi. Celle qui a réveillé des sentiments éteints en moi,
celle pour qui que je serai prêt à vendre ma fortune, cette femme qui de ses
yeux arrivent à parler à mon cœur, c’est ma vie. Elle avance avec toute la grâce
du monde et là, je sais que j’ai de la chance de l’avoir. Une fois à mon
niveau, elle me sourit, un sourire que je lui rends avec amour. Le prêtre
commence son discours et mon esprit ne revient qu’au moment de la question
fatidique. Apres nos consentements mutuelles, on nous demande de nous
embrasser, ce que nous nous empressons de faire au point d’oublier tout le
reste. Il a fallu que Rachel et Mélanie crient pour qu’on se détache l’un de
l’autre.
-
Ton
nom vient de changer ma cher, vous êtes à partir d’aujourd’hui Mme DEROY ONI
CORELIA
-
Et
qu’est-ce que cela implique Mr DEROY ?
-
Beaucoup
de chose, répondis-je en mallassent discrètement ces fesses
-
AXEL!
-
Je
ne me presse pas, nous avons toute la nuit et encore une longue nuit de miel.
Tu m’as sevré trois mois durant Mme
-
C’est
normal monsieur
-
Alors
prépare-toi à me rembourser ma femme
-
On
verra bien
-
Merci
de m’avoir choisi
-
I
choose you and nobody. I’m ready to do that choice every day
of my life. You are and you will be always my choice.
-
Thanks you darling, you are my world
and I love you so much.
Nous nous sommes serrés dans les bras puis s’en suit un autre
baiser après lequel il y’a eu la séance des photos avant la réception.
Quelque part à l’est du pays.
-
Oui
allo ?
-
Comment
tu vas ?
-
Directement
au but
-
Ils
viennent de se marier
-
Eh
bien, qu’ils profitent ça ne durera pas longtemps ce bonheur.
Je raccroche et tire sur ma cigarette. Que cette famille
profite bien du calme avant la tempête, l’image d’une famille unie, calme et
joyeuse. On verra combien de temps cela va durer. J’ai commencé par l’ainé
alors qu’ils s’apprêtent à passer à leur tour au feu, à la grillade…
FIN
Auteur :
Première partie terminée. Je balance l’épilogue dans quelques
heures. La fin doit vous dire quelques choses. Eh oui c’est un décor planté
pour un deuxième tome en ligne ! Alors donnez-moi des forces, likez
commentez…bisous. Les mots de Rachel étaient pour souhaiter à toutes femmes me
lisant BONNE FETES DES MERES, car même si vous êtes pour le moment jeune fille,
vous finirez par un jour avoir les vôtres… on vous aime mamans !!!