32. Lâcher prise

Ecrit par Brenne-junella

Chapitre 32 : Prise de conscience


*** Madame Wora ***


Ces cinq derniers mois ont été un véritable enfer pour moi, cette Khelissa a bien décidé de pourrir ma vie. D’abord elle me monte contre mon fils, Ensuite elle me pique mon entreprise oui, j’ai du lui vendre mes part de l’entreprise pour ne pas avoir à payer une grosse somme en amande pour la plainte qu’elle avait déposé contre moi.


Et comme-ci ce n’était pas suffisant pour elle, elle s’arrange pour faire revenir le batard que j’ai tellement voulu éloigné de nous.


Après un long moment d’absence je reviens dans notre entreprise, je me demande comment cette femme gère ce bien que mon défunt mari a tellement eut de mal à faire prospérer.


Je m’en doutais, à peine je franchi l’entrée que je constate un laisser allé, les employés sont regroupés à rigoler devant je ne sais pas quelle bêtises, je vais de ce pas leur prendre l’objet de leur distraction.


-On vous paye pour travailler pas pour ce... (je baisse mes yeux sur l’écran)


Quel horreur, mais c’est moi ! Une vidéo mde moi en plein ébat. Je marche rapidement vers mon bureau, du moins le bureau que je suis contrainte d’occuper. Je tremble de partout, comment ont-ils eu ça ? Qui a vu ça ? Je suis morte de honte, je ne pourrais plus mettre un pied dehors après tout ça.


Je vais m’asseoir pour essayer de me calmer mais des coups sont frappés à la porte, je reprends contenance et donne la permission à la personne d’entrer.


-Madame, il y’ a une réunion et ils n’attendent plus que vous 


-Une réunion ? mais je n’ai pas été informé. J’arrive


Elle sort et ferme la porte derrière elle, j’inspire très fort avant de daigner sortir, en marchant vers la salle de réunion je sens les regards sur moi et pire les murmures, je suis sur que cette vidéo a déjà fait le tour et je suis le sujet de leur moquerie.


Je franchi la porte de la salle de réunion, tout le monde est présent et me fixe à mon entrée, je prends place dans le siège vide.


-On attendait plus que vous ! s’exclame Khelissa


Je lui lance un regard très sombre, mais elle me répond avec un sourire malicieux.


-Bien, je vous ai réuni ici pour vous faire part des nouvelles modifications qu’il y’ aura au sein de l’entreprise


-De quoi s’agit-il encore cette fois ?


-Des modifications ? souligne Charles


-Oui, il s’avère que récemment j’ai pris connaissance de quelques détails qui m’ont troublés


-On t’écoute. Dis-je


-Il s’avère que cet entreprise n’appartienne pas à madame Wora (me fixant), du moins pas à la bonne madame Wora


Mon cœur manque un battement, je commence à suffoquer. Elle n’a pas osé, non pas ça


*** Charles ***


-Tu veux bien être plus claire stp.


-J’en viens. Fait-elle en se calant confortablement


-On ne pourrait pas en parler en privé. Demande maman mal à l’aise


-Pourquoi en privé ? chaque actionnaire a le droit de connaitre la vérité


-Khelissa, stp. Supplie maman


Je suis vraiment perdu, khelissa affiche un air de satisfaction et maman est a deux doigt de faire un mal aise


-Alors je disais que nous avons en face de nous un imposteur, la véritable madame Wora se trouve à Johannesburg 


-Quoi ? M’offusque-je


-Eh bien oui, l’épouse du défunt Paul Wora est à Johannesburg. Celle qui est en face de nous n’était que sa maîtresse.


Je regarde maman et elle est pâle, elle respire étrangement. Elle se lève pour s’en aller mais elle s’effondre aussitôt sous mes yeux.


Je me précipite sur elle et aidé par d’autres personnes on l’a conduit dans son bureau, elle respire mais semble avoir fait un mal aise.


*** khelissa *** 


Comme je jubile ! C’est fou le plaisir que ça me fait de l’avoir mise à nu ainsi, elle peut à présent savoir ce que ça fait d’être humilié ainsi et traité comme une trainée.


Charles s’est tout de suite précipité au chevet de sa mère, elle a bien besoin de réconfort après de telle révélations, le pauvre Charles cette fois je le plain. Il vouait une confiance aveugle à sa mère sans savoir que c’était une manipulatrice et une femme frivole sans vergogne.


En menant mon enquête j’ai découvert que le père de Charles était un homme marié avec une autre femme et la très puissante madame Wora n’était enfaite que sa maîtresse tout ce temps et à la mort de monsieur Wora elle a manigancé pour garder l’entreprise et se faire passer pour la seule et unique Madame Wora, toute la vie de Charles était basée sur le mensonge


Je rentre à la maison, pour célébrer cette petite victoire. Je surprends Raphael en plein discussion téléphonique hier on s’est laissé sur un mauvais pied et je veux bien lui demander pardon pour tous ces mots crus


-Le prochain vol svp.


-…


-Demain ce serait parfait, merci mademoiselle


À peine il raccroche que je me rapproche


-Le prochain vol ?


-Salut khelissa


-Tu comptes t’en aller ?


-Oui, je rentre en côte d’ivoire d’où je n’aurais jamais dû partir


-Mais pourquoi Raph


-J’ai pris conscience que je perdais mon temps ici, et puis ta vengeance évolue bien, tu n’as plus besoin de moi


-Mais non, j’ai besoin de toi ; pour hier stp pardonne moi


-Ce n’est pas pour hier


-Raph stp ne prend pas une décision si vite on peut en parler avant


-Et pour se dire quoi, tu te demandes ce que moi je ressens quand je te vois avec ce type ? quand je vois comment tu le regarde, quand il te touche...


-Raph ?


-OUI ? oui khelissa je suis amoureux de toi et ça depuis très longtemps mais tu étais bien trop occupée à te venger que tu ne t’en es pas rendu compte.


-…


-Je préfère m’en aller, je ne veux pas être de trop sur le tableau. Conclue t-il en s’en allant


Je reste complètement sonnée je ne m’étais jamais douté que Raphael avait cessé de me voir comme une amie, je vais me poser sur le canapé. Moi qui voulais qu’on célèbre ma victoire c’est raté.


-Madame un monsieur demande à vous voir


-Il a donné son nom ?


-«  c’est moi Khelissa ». annonce Charles


Alors que la servante disparait Charles me fait face furieux


-Jusqu’où es-tu prête à aller ?


-Sois plus clair tu veux ?


-Tu avais besoin d’exposer ma mère ainsi ? elle a fait un mal aise et ça aurait pu être pire


-Pire ? tu sais ce qui a été pire ? que je perde ma dignité, on m’a incarcérée pour des fausse accusations j’ai perdu ma mère trop tôt ça c’est le pire.


-Et quoi tu veux rendre justice ?


-Je veux juste faire éclater la vérité


-Ta vengeance va te conduire à ta perte.


Il s’en va. Qu’ils ne s’attendent pas à ce que je baisse les bras si vite, cette femme m’a fait beaucoup trop de mal à moi et à ma mère. Quand je repense à elle je me laisse tomber dans le canapé, ma mère, cette femme forte qui s’est toujours battue pour moi, je m’étais promis de lui sortir de la misère, de lui offrir une belle vie. Je sens mes yeux s’humidifier, non il ne faut pas que je pleure


*** Charles ****


Je rejoins ma voiture complètement hors de moi, j’ai essayé de la comprendre mais elle a poussé sa vengeance trop loin, maman a fait un mal aise sous mes yeux et je ne peux pas l’excuser pour ça, il s’agissait de notre vie privée comment a-t-elle pu exposer notre vie ici.


Je suis une fois de plus déçu par ma mère je n’aurais jamais imaginé que mon père avait une autre famille et pire que je sois l’illégitime. Elle aurait dû venir me voir et pas nous exposer.


Mon téléphone sonne, je le sors de ma poche


-Oui


-Bonjour, je suis le médecin qui s’occupe de votre mère


-Il y a un problème avec ma mère ?


-Oui, je ne devrais pas vous en parler mais je ne vois pas d’autres alternatives. Votre mère a fait une série d’examen il y a de cela trois mois et nous avons constaté la présence d’un cancer


-Quoi ? vous me dites que ma mère a le cancer ? m’outre-je


-Oui, le cancer du sein nous pouvons toutefois essayer de vaincre cette maladie mais elle ne se montre pas coopérante


-Elle ne veut pas se faire soigner ?


-Non, je vous appelle pour que vous puissiez lui faire entendre raison


-Merci Dr 


Je reste sonné un moment, maman ? Le cancer ? Mon Dieu c’est un choc pour moi, elle le sait depuis trois mois et elle ne m’a rien dit. 


J’ai un sourire triste, je ne sais plus à quand remonte la dernier fois que je suis allé lui rendre visite. J’ai laissé la colère me guider, elle n’a pas fait de bon choix mais elle reste ma mère.


***


Je me gare devant le portail, je me souviens de la dernière fois que j’ai quitté cette maison. Je descends et en me voyant la servante m’indique que maman est dans sa chambre, elle est allongée et fixe le plafond.


Elle sent ma présence et se tourne vers moi, elle se redresse, je me précipite pour qu’elle n’ait pas d’effort à faire


-Restes allongée maman


-Charly, tu es venu ?


-Oui, tu te sens mieux ?


-Oui, cette Khelissa s’arrêtera que quand je serais morte


-Ne parles pas de mort


-Je ne dis que la vérité


-Pourquoi tu ne m’as jamais parlé de l’autre famille de papa


-Pardon mon chéri, tu voyais ton père comme ton idole et je ne voulais pas que tu sois frustré, ton père nous aimait et il ne t’a jamais fait sentir illégitime. je te l’ai caché pour te préserver


-J’ai eu ton médecin, il m’a dit pour ...


-Pourquoi, je ne voulais pas que tu le sache


-Pourquoi, et je ne veux rien entendre tu vas commencer ton traitement, j’ai perdu mon père et je ne veux pas te perdre maman


Elle me regarde aux bords des larmes, je l’en veut toujours mais une mère on en a qu’une.


-Je te laisse te reposer, je repasse ce soir. Fais-je en lui déposant un baiser sur le front


*** kenaya ***


Dès qu’il franchit la porte il marque un temps d’arrêt devant son sac qui est posé à l’entrée


-C’est quoi ce sac ? demande t-il


-C’est ton sac


-Et ? j’ai peur de ne pas comprendre


-Tu t’en vas Daniel !


-Quoi ? 


-Oui, je ne peux plus supporter ton manque de respect, tu ne m’aime pas, je ne peux pas m’accrocher ainsi au point de perdre ma dignité. Vois-tu je mérite mieux


-Tu me fous à la porte ?


-Je te sors de ma vie


-Tu as pensé à notre fille ?


-Oh oui, je le fais pour elle, pour elle j’ai le droit d’être heureuse. J’ai bien trop supporté tes infidélités, j’ai gardé le silence trop longtemps, j’ai trop versé des larmes la nuit avant de me coucher


-Mais Keke (se rapprochant) on devrait en parler


-Non, je ne vais pas faire machine arrière. Le plus étrange c’est que je ne t’en veux pas, je t’ai forcé la main j’en ai conscience alors je te libère.


-Mais notre fille ?


-Tu pourras exercer ton rôle de papa.


Il me regarde, me prend Dounia des bras, dès qu’elle voit son père elle lui tend les bras. Il la porte et lui fait un bisou sur le front avant de me la rendre, il prend son sac et s’en va sans se retourner


Il n’a pas essayé de me faire changer d’avis, il ne m’a jamais aimé ! j’ai mal en ce moment, je serre ma fille fort dans mes bras, à présent c’est pour elle que je me bats, je suis lasse de devoir toujours supporter son comportement. Il y’a quelques mois il s’est mis à me tromper et il ne se cachait pas pour répondre aux messages ou appels il découchait à n’en plus finir.


J’ai eu du mal à me décider mais j’ai choisis de dire non !


*** Raphael ***


Je viens de placer ma valise dans le coffre de la voiture, je m’apprête à m’installer dans le véhicule quand khelissa m’interpelle. Je m’arrête et lui fait face, elle se rapproche de moi et baisse la tête, elle ressemble à une petite fille qu’on vient de punir et ça me fait de l’effet, tous chez elle me fait de l’effet ! Je ne sais pas à quel moment j’ai cessé de la voir comme une amie


-Raphael, tu as vraiment besoin de t’en aller ?


-Oui, il le faut


-Il le faut ?


Khelissa, je ne veux pas être là à te regarder retourner avec ce type et puis après t’avoir déclaré mon amour les choses ne seront plus comme avant entre nous


-Pourquoi tu m’as dit tout ça ?


-Parce ce que je n’arrive plus à le cacher


-Mais Raph moi je te vois…


-Comme un ami, je sais


-Stp, restes avec moi


-En tant que qui ? (levant son menton avec ma main) je ne veux plus être un simple ami, je veux plus


-Mais 


-Je ne te force en rien, je préfère partir


-J’ai besoin de toi


-Et ce que tu m’aimes ? 


-C’est trop tôt pour que je réponde, je ne veux plus penser à l’amour Raph.


-Laisses moi faire ceci


Le temps qu’elle comprenne je m’empare de ses lèvres et la plaque contre moi, je la sens frémir, je mets fin au baiser et la fixe quand elle ouvre les yeux j’y vois une lueur. Elle me rend fou


-Au revoir Khelissa, tu sais où me trouver si jamais tu changes d’avis. Conclue-je en montant dans la voiture.


*** Fifame***


-Allez Edan on s’en va ! tonne Gab


Je serre une dernière fois Edan dans mes bras, je l’embrasse très fort. Gabriel l’emmène au prytanie j’ai essayé de lui faire entendre raison mais il ne veut rien entendre, Edan est en larmes, Maude et moi aussi d’ailleurs.


-Fifame tu vas le lâcher à la fin, il ne va pas pour toujours


-Mon chéri sois fort ok ? ne pleure pas, tu es un grand garçon. Dis-je à Edan


Gabriel vient le tirer par le bras et l’emmène avec lui, Maude vient se refugier dans mes bras elle est aussi triste que moi.


*cinq mois plus tard*


*** khelissa***


J’ai réuni tout le monde dans la salle de réunion car j’ai une grande annonce à faire, j’y ai beaucoup réfléchis et je suis à présent sûr que je prends la bonne décision.


Elle se tient timidement devant la porte, je lui souris et lui fais signe d’avancer, ce qu’elle fait timidement. Elle prend place sur le siège vide, la mère de Charles l’observe avec dédain et Charles lui avec surprise.


-On t’attendait Zita. Commence-je


-Bonjour. Répond t-elle timidement


Certains y répondent, je me racle la gorge et reprends la parole :


-J’ai tenu à ce qu’il y ait cette réunion pour vous annoncer que je ne serais plus l’actionnaire majoritaire de l’entreprise, je me retire


Il y a des chuchotements, madame Wora affiche un air de satisfaction.


-Enfin tu t’es rendu compte que tu n’as pas les capacités requises pour diriger l’entreprise. Soulève Madame Wora


-Bien au contraire, je vous ai prouvé à quel point j’étais qualifiée j’ai triplé les bénéfices, (regardant l’assemblée) bien évidement le mérite vous revient à tous car sans vous on y serait pas parvenu. (désignant Zita) Mademoiselle Ayenouet ici présente sera la prochaine présidente


+Quoi ? hurle Madame Wora


-Oui, je lui lègue mes part, enfin je lègue plutôt mes part à son fils Benjamin Wora mais n’ayant pas encore atteint sa majorité elle est désignée comme sa tutrice


-Mais c’est absurde, c’est Charles qui devrait avoir ses parts


-(regardant Charles) Je ne crois pas que Charles y voit un inconvénient 


-Je suis d’accord. Admet Charles


Sa mère fulmine de rage, je mets fin à la réunion et chacun sort me laissant avec Zita qui est en larmes


-Khelissa…


Elle ne finit pas sa phrase qu’elle se jette dans mes bras en pleurs


-Tu es bien trop émotionnelle


-Oui, je sais snif, c’est que tu en fais trop pour moi


-Non, c’est plus pour moi que je le fais. Je veux me défaire de tous ce qui me maintient dans la rancune.


-Merci ma chérie


-«  khelissa ? je peux te parler un moment stp » questionne Charles


-Je vous laisse. Lance Zita en prenant son sac


Je regarde Zita s’en aller avant de porter mon attention sur Charles


-Oui Charles


-Je veux qu’on parle de nous


-Mais il n’y a  plus de nous


-Stp khelissa, laisse donc cette vengeance


-Mais je ne pense plus à me venger, j’ai finalement compris qu’en cherchant à faire du mal c’est à moi que j’en fais, j’ai décidé de pardonner et d’oublier. Je n’aurais jamais pensé le dire (léger sourire)


-Ça veut donc dire qu’on peut reprendre où on s’est arrêté (se rapprochant de moi)


-Non (le repoussant doucement), il y a longtemps que j’ai cessé de t’aimer.


Il me regarde déçu mais je suis sincère avec lui, je ne l’aime plus je m’en suis rendue compte. Je m’accrochais à des vieux souvenirs. Je prends mon sac à main et m’avance pour m’en aller


-Mais où est ce que tu vas ? 


-Réparer mon erreur. Lance-je


Je prends ma voiture, en route pour l’aéroport. J’avais déjà mon billet mon vol est dans une heure, j’ai déjà fait ma valise.


Ces deux derniers mois, je me suis rendue compte qu’il y avait un vide en moi, Raphael me manquait bien trop. Je cours le retrouver pour l’avouer mes sentiments, je veux prendre le risque.


***


C’est en soirée que j’arrive devant l’appartement de Raphael, j’ai peur de son refus et s’il m’avait oublié ? 


J’envoie ses mauvaises pensées loin et frappe à la porte, après quelques minutes elle s’ouvre sur Jenny


-Tiens donc ! lance t-elle


-Je…je veux voir Raphael


-Il est sorti nous prendre un truc à manger (sourire narquois) tu veux entrer ?


-Non, je préfère m’en aller. Conclue-je en tournant les talons


-Je lui dirai que tu es passé. Crie t-elle derrière moi


Je quitte l’appartement folle de rage, j’ai tous laissé en plomb pour venir ici et Monsieur est retourné auprès de son ex.


-Pfff, quelle idiote je fais


-« khelissa ? »


Je lève la tête, c’est Raphael qui est devant moi les mains chargées de sacs plastiques, il a changé il a pris du poids et est juste beau


-Bonjour Raphael


-Mais qu’est ce que tu fais ici ? quand est ce que tu es venu ?


-Il y’a peu, mais je retourne


-Mais pourquoi donc ? dis-moi comment tu vas


-Si tu voulais savoir réellement tu m’aurais appelé, 5 mois sans un appel ni msg ou mail


-Oui, pardon. Je voulais te laisser du temps et j’avais moi aussi besoin de temps


-Oui, du temps pour retourner avec Jenny


-Je...( il se met à rire) mais non, je l’aide juste elle traverse un moment difficile avec son mari


-Son mari ?


-Oui, elle s’est marié mais ils se sont disputer alors elle squatte mon ancien appartement, je ne vis plus ici. Je suis allé lui faire des courses car elle est enceinte et les femmes …


-C’est vrai (me cachant le visage) j’ai cru que…


-Dis-moi plutôt pourquoi tu es venu


-Pour toi ! réplique-je en le fixant


-Pour moi ? demande t-il en posant les paquets par terre


-Oui, tu me manques


-À quel point ? formule t-il en se rapprochant


-Énormément


-Et Charles ? questionne t-il en soutenant mon regard


-Il appartient à mon passé, je veux que tu sois mon présent et mon futur si tu le veux


-Tu me fais une déclaration ?


-On dirait bien


Il se baisse pour m’embrasser, j’y réponds avec plaisir. Pendant un laps de temps je suis comme transportée.


-J’espère que tu sauras être patient. Dis-je


-Je l’ai bien été tout ce temps


On sourit.


*** Luce ***


Je sus dans mon appartement, je franchis la porte de ma chambre et tombe sur les photos que j’ai accrochées sur le mur. Des photos de Jules-yoann et sa Dounia comme ils sont heureux ces deux là avec son fils.


Il y’ aussi ceux de Zita et Alex, elle à osé se mettre avec lui et elle essaye de jouer le rôle de mère parfaite auprès de ma fille


-Vous semblez bien heureux vous tous ! mais vous avez oublié que je n’ai pas encore dit mon dernier mot, je vais frapper quand vous vous y attendrez le moins. Luce est de retour !

Elónga ya bolingo