33. La victoire de l'amour

Ecrit par Brenne-junella





*7 ans plus tard*




*** Fifame ***




-Maude, chérie passe moi le bol au dessus


Elle arrête de couper les légumes, prend le bol et me le donne. Aujourd’hui c’est un jour de réjouissance pour notre famille, Edan revient après 3 longues années sans le voir. Sa formation est achevée il a eut son bac avec mention, je suis fière de lui et de Maude mes enfants ont su nous rendre heureux.




Ces 7 dernières années ont été assez difficiles; d’abord le départ de Edan il nous a fallut du temps pour se faire à ce changement. Ensuite, le retour de Marie elle est venue faire du bruit quand elle a su que Gab avait envoyé son fils suivre une formation à l’armée.


Elle a essayé de se rapprocher de Maude mais ça n’a pas été facile d’ailleurs jusqu’à présent elles ont du mal à échanger comme une vraie mère et sa fille. Enfin, il y a moi et Gab... j’ai essayé, j’ai prié j’ai espéré avoir un enfant de lui, être moi aussi mère à mon tour mais sans succès.


Nous avons essayez des trucs traditionnels, modernes mais rien n’y fit je ne tombais jamais enceinte, j’ai finalement laissé tomber et je concentre tous mon amour à mes enfants et mon mari qui malgré cet handicap m’a toujours soutenu et témoigné son amour inconditionnel.




-Maman il est là ! crie Maude depuis le salon


J’essuie mes mains avec le torchon avant de me précipiter au salon, mon cœur se rempli de joie quand je vois en face de moi mon petit poussin... que dis-je mon coq, mon poussin est devenu un homme, il a déjà 20 ans. Trois ans sans le voir et le voici métamorphoser, il est aussi grand que son père aussi beau et ils ont la même carrure il est juste beau.




Il pose son sac par terre et vient me prendre dans ses bras, je ne peux m’empêcher d’avoir des larmes


-Bonjour maman fifa.


-Mon petit poussin a grandit


-Oui ! à présent il est un homme. Réplique fièrement Gab


-Et moi alors ? Tu ne vas pas embrasser ta mère ? lance Marie




Elle est aussi présente, Gab ne voulait pas qu’elle assiste au repas mais j’ai insisté car c’est sa mère et elle doit être présente. Edan s’avance vers elle et l’enlace. Puis il va vers sa petite sœur qu’il pince par les deux joues, elle s’offusque et lui donne une petite tape à l’épaule




-Eh je ne suis plus un bébé


-Mais si, tu crois que pace que tu as un peu grandi tu es une femme


-Maman ! réplique Maude en me fixant la mine boudeuse


-Ils m’arrachent un sourire


-Bon on passe à table ? demande Edan


-Toujours aussi gourmand mon cœur. Dis-je 


Avec Maude on dresse la table puis on s’installe, Edan nous raconte comment a été son dernière année et son père lui pose quelques questions




-À présent que tu as fini tu pourras me remplacer je me fais déjà vieux. 


-Non papa, je compte poursuivre mes études


-Quoi ? s’exclame Gab


-Oui, j’ai postulé pour un concours d’étude et ma candidature a été accepté j’irai au Maroc


-À peine rentré tu comptes t’en aller encore. Fais-je triste


-Oui maman fifa, mais cette fois c’est la dernière


-Je pense qu’on va en reparler. Dit Gab


-Papa, j’ai déjà tout envoyé les cours débute dans deux mois


-Comment peux-tu prendre une décision si importante sans m’en parler. S’énerve Gab


Edan le fixe et lui tient tête sans cligner des yeux


-Je ne suis plus un gamin à qui on dit quoi faire, j’ai grandi et je suis le seul maître de vie à présent et tu devrais être fier que ton fils aspire à faire des études supérieures.


-Oui mais...


-Gab, c’est un moment de joie, il vient de rentrer on en reparle après stp. Le suppliais-je


Il soupire et se remet à manger. Le reste du repas se fait sous une atmosphère plutôt lourde, le repas fini je débarrasse aidé par Maude et Edan. Gab s’est retiré et Marie après avoir dit merci est parti




-Laisses-moi faire la vaisselle MauMau


-Avec plaisir. Réplique Maude en cédant sa place


-Quoi ? mais non, tu ne va pas laisser ton frère faire la vaisselle


-Mais maman, lui-même l’a proposé


-Hum !


-Ça ne me dérange pas, en plus je veux aider


-Bon moi je vais me poser derrière svp, que personne ne me dérange ! j’ai besoin de calme pour jouer à la guitare


-Compte sur moi pour venir te déranger dès que je finis. 


-Maude lui lance un regard noir avant de partir. J’observe Edan, il est très concentré dans ce qu’il fait




-Edan, mon chéri tu as bien réfléchis pour le Maroc ?


-Oui, je suis sûr de prendre la bonne décision, j’en ai pour 3 ou 5 ans au plus. J’ai des ambitions et je vais les réaliser cette fois papa n’a pas son mot à dire


-Tu en veux toujours à ton père pour cette histoire ?


-Il m’a envoyé de force dans un endroit où je n’avais aucun repère, ça été très difficile pour moi, j’ai du subir de moqueries et avoir un nouveau style de vie


-Il pensait bien faire tu sais


-Peut-être mais cette fois c’est moi qui choisis !


-Je vois que tu tiens de lui


-Ah non, je suis bien mieux que lui en tout ! rigole t-il






Je vais rejoindre Gab dans la chambre, il est allongé droit comme un i, il fixe le plafond. Quand il est comme ça c’est que quelque chose le tracasse




-Gab ?


-Oui. Répond t-il sans bouger


-Qu’est ce qui te dérange ?


-Edan me donne encore du fil à retordre


-Cette fois ce n’est plus le petit garçon insouciant que nous avons en face de nous mais un jeune homme qui veut réaliser ces rêves. Tu l’as orienté mais à présent il veut voler de lui-même. En tant que son père tu dois certes donner ton avis mais respecter son choix, ne laisse pas une affaire de fierté t’éloigner de ton fils


Il me fixe et se redresse




-Viens par là. Fait-il en tapotant la place près de lui


-Oui. Dis-je en m’avançant 


-Tu sais que je t’aime ? 


-Non, dis le moi


-Je t’aime ma belle Fifame, pour ton altruisme, ta gentillesse et pour tes bon conseils, tu es une femme formidable, t’avoir a changer ma vie


-Hum, je t’aime aussi mon major Payne !


-On s’en va dans un éclat de rire à n’en plus finir.


-Allons retrouver nos enfants. Propose-je en me levant


Les enfants, du moins nos grand enfants sont assis l’un près de l’autre à rigoler les voir ainsi me rempli de joie, je suis fière de ce que j’ai accompli, moi qui me lamentais tout le temps me voici comblée d’un homme qui m’aime et de deux merveilleux enfants qui ne sont pas de moi mais qui m’aiment tout comme.


Je retiens que la vie m’a mise plus bas que terre mais j’ai fais confiance à l’amour et il a su le remporter.




*** Khelissa***




-Mon amour que fais-tu. Susurre t-il en m’enlaçant par derrière


-Je réponds au message de Fifame (lui montrant la tablette) regarde la photo qu’elle vient de m’envoyer, ils sont beaux n’est-ce pas ?


-Oui


-Elle a fondé sa famille après avoir traversé des moments très difficile avec cet autre imbécile


-Et toi ? que dis-tu qu’on fonde notre famille à nous ?


-Je te vois venir Raph ! rie-je en posant la tablette


-Je suis sérieux, je veux qu’on se marie qu’on ait nos enfants, j’en veux 5


-Quoi ? m’offusque-je


-Mais oui, en bon africain je veux une grande famille


-Moi je n’en veux que 3


-C’est négociable.


-Ta demande en mariage est sans (réfléchissant) sans romantisme, j’attendais mieux de toi tu sais


-Vraiment ? Suis-moi. Fait-il en me prenant par la main






J’étais assise au jardin à profiter du soleil, il m’attire jusque dans notre chambre et quand il pousse la porte mes yeux brillent de surprise. Il a rempli la chambre de pétales de rose blanches le lit, au sol il a dessiné un petit cœur à l’intérieur duquel il y’a une petite boite. 




-Ouvres la boite


-C’est ce que je crois ?


-Je ne sais pas, je ne lis pas dans tes pensées.


Je vais prendre la boite et en l’ouvrant j’y découvre une bague en or avec une belle émeraude elle est juste trop belle




-Cette fois c’est assez romantique pour sa majesté ?


-Non, tu n’as encore rien demandé




Il rigole, soupire puis pose un genou par terre et me fixe avec son air le plus sérieux, il s’en va ans un long monologue où il me décrit à quel point m’avoir rencontré à été une bénédiction, à quel point il m’aime et les plans d’avenir qu’il a pour nous deux. Quand il fini je le regarde sans rien dire, je le regarde l’air d’hésiter






-Raph euh (me grattant la tête) je ne sais pas si je dois dire oui


-Quoi ? mais pourquoi


-Parce que tu as fait une si longue demande en mariage que ( eclatant de rire) oui je le veux


Il se relève et me donne une petite gifle avant de me passer la bague au doigt




-Je vais tout de suite montrer ma bague aux filles !


-KHELISSA ! crie t-il derrière moi






Je cours chercher mon portable pour faire une conférence téléphonique et partager mon bonheur avec mes deux sœurs, ces sœurs avec qui j’ai partagé des moments très difficiles mais aussi heureux.


J’ai un sourire quand mes yeux se posent sur une photo de moi et Raph lors de notre voyage sur la côte, je suis si heureuse dans ses bras.


Qui l’aurait dit, moi cette fille misérable d’avéa me voici aujourd’hui dans la peau d’une femme d’affaires heureuse épanoui et amoureuse.


J’ai vécu des moments très misérables, j’ai connu la vraie misère, la tristesse, l’humiliation et la solitude.




L’épisode Charles est à présent loin derrière moi, j’ai failli laisser passer mon bonheur. Ces épreuves m’ont détruites, elles m’ont forgées et m’ont endurcies, j’ai été longtemps aigri, rempli de haine mais l’amour a su redonner un autre tournant à ma vie et je retiens que l’amour il n’y a que ça qui gagne, l’amour m’a sauvé.




Ping !




Un message de Zita, elle m’a envoyé une photo d’elle et sa petite famille, elle semble très heureuse avec Alex, cet Alex je ne l’aime pas trop mais s’il fait le bonheur de mon mie ça me va. À travers Zita j’ai appris la mort de Madame Wora, je ne dirais pas que je me suis réjouis mais la nouvelle m’a laissé indifférente, cette femme n’a rien fait pour changer elle est resté égale à elle-même, j’ai eu de la tristesse pour Charles, je sais à quel point perdre sa mère peut être difficile




-Madame Kouassi ?


-Quoi ? comment m’as-tu appelé ?


-Madame Kouassi. répète t-il


-Ça sonne trop bien monsieur Kouasssi !


Il s’empare de mes lèvre pour un baiser dont lui seul à le secret, il réussit toujours à me donner des frissons et éveille en moi des choses jusque là inconnues.




*** Kenaya ***




Je suis à présent une femme accomplie du point de vue professionnel, j’ai su parvenir à réaliser mes rêves avec l’aide de ma sœur et surtout de ma petite bénédiction, ma force de toujours me battre pour faire mieux chaque jour.




Je ne suis plus la petite Keke pas sûr d’elle, à présent je suis une femme complète et une maman idéale pour mon trésor, mon monde je l’ai voulu autour de ma fille, je n’ai pas oublié Daniel combien même j’ai essayé mais je l’ai toujours dans la peau.


-Maman, j’ai laissé mon doudou dans la chambre


-Ok, je vais te le chercher ne bouge pas.


Je cours prendre son doudou, sans lui elle ne dort pas la nuit et si elle ne l’a pas, Daniel devra passer le récupérerait ce soir je ne serais pas là. Je profite du fait que Dounia passe le week-end avec son père pour sortir m’amuser un peu, je veux moi aussi me donner une chance d’être heureuse




-Le voici. Dis-je en le lui donnant


Je boucle sa ceinture puis prends place au volant de ma belle Touareg, une fois chez Daniel, je porte Dounia jusqu’à l’entrée où je la pose pour sonner, la porte s’ouvre sur la campagne de Daniel




-Bonsoir, je suis venue déposer Dounia comme prévu


-Bonsoir Kenaya. (à Dounia) coucou ma puce, tu es très jolie !


-Merci. Fait-elle timidement


-Bien, Dounia tu reste sage et on se dit...


-À DIMANCHE. Repique t-elle


Je me baisse pour lui faire un gros câlin. Elle entre et moi je remonte dans ma voiture, je mets le contact quand je vois Daniel se diriger vers moi




-Salut Keke.


-Salut


-Tu t’en vas sans me dire bonjour


-Je n’ai vu que ta petite amie à mon arrivée


-Pourquoi tu ne réponds plus à mes messages et appels


-Ce n’est pas correcte ce que l’on fait Daniel


-Qu’est ce qu’on fait de pas correcte ? 


Tu te rends compte que tu fais à cette fille ce que tu m’as fait et cette fois c’est moi la briseuse de ménage, elle est enceinte


-Tu ne brise aucun ménage, nous sommes deux adultes qui se faisons du bien


-Tu sais quoi, cette vie je n’en veux plus j’ai décidé de mettre un terme à cette mascarade. Je me donne la chance d’être moi aussi heureuse avec un homme qui n’aura d’yeux que pour moi


-Ça veut dire quoi Keke ?


-Qu’il n’y a plus de Keke. Rétorque-je en démarrant




Oui, je me suis encore laissée avoir par Daniel, je n’ai pas pu résister quand il est revenu vers moi et j’ai accepté d’être la femme de l’ombre car quand il est revenu il était déjà en couple avec une autre il m’a a plusieurs fois juré qu’il allait la quitter mais je n’ai rien vu de concret ça a duré 1 an.


À présent, je me dois de ne pas seulement tourner la page mais de jeter le livre...




*** Charles *** 




Complètement repu je me laisse tomber en sueurs, je l’attire à moi et caresser son dos.


-Tu es toujours aussi performant


-Et toi toujours aussi cochonne.


La sonnerie insistante de la sonnette m’oblige à sortir du lit, je prends un bermuda à la va vite et l’enfile. J’ouvre la porte avec l’intention de clairement exprimer mo mécontentement




-Benji ?


Il entre furieux avec un sac et le jette dans le canapé




-C’est quoi ce sac ?


-Je viens m’installer avec toi


-Mais pourquoi ?


-Je ne supporte plus cette femme


-Cette femme c’est ta mère alors un peu de respect


-Ma mère ? ma mère c’est...


Le regard que je lui lance l’empêche de continuer, il s’assoit en gonflant de rage




-Qu’est ce qui s’est passé ?


-Elle m’étouffe, elle veut absolument contrôler ma vie


-Elle le fait parce qu’elle t’aime les mamans sont comme ça


-Moi je préfère rester avec toi


-Sur un coup de tête ?


-Tu es mon père nan ?


-Benji, ta mère sait où tu es ?


-Non, et je ne veux pas qu’elle sache


-Elle doit se faire du souci


-Je m’en fous.


-« bébé ? » m’interpelle Ruth depuis la chambre




Benji me lance un regard moqueur


-Ce n’est pas ce que tu crois, je reviens tout de suite on doit parler


Je vais dans la chambre m’excuser auprès de Ruth et lui demander de s’en aller, elle se fâche mais fini par se rhabiller et je la raccompagne prendre un taxi quand je reviens je trouve Benji une bière à la main en train de zappé les chaines




-ce n’est pas bien l’alcool ! Lance-je en le lui prenant 


- tu ne vas pas t’y mettre aussi, je n’ai plus 12 ans mais plus de 18 ans


- Tu as raison. Attends je vais m’en prendre une et tu me raconte pour ta mère




Je vais me prendre une bouteille au réfrigérateur et viens me poser avec mon fils. Cette idée me fait sourire, je suis devenu père du jour au lendemain ces dernières années n’ont pas été de tout repos, je ne savais pas quelle attitude avoir avec lui, mais je m’en sors plutôt bien vu que à nous voir nous sommes comme deux potes plutôt que père et fils.




-Elle fouine dans mon phone, fouille mes affaires, je n’ai pas le droit de fumer ou de boire, je ne peux pas recevoir des potes ou mes copines, je ne peux rien faire


-Tes copines  tu dis ?


-Oui, je suis obligé de les emmener à l’hôtel


-On parle de combien de petites là ?


-Juste 3


-3 ! en même temps ? tu es un vrai don juan


-Faut croire que je tiens de quelqu’un


-Ah non, avant de visiter une nouvelle grotte je m’assure de ne plus rien avoir avec la précédente grotte.




On s’en va dans un éclat de rire, c’est ce que je disais, j’évite de le réprimander, je ne suis pas n’en plus trop laxiste, je sais me montrer autoritaire et lui donner des conseils mais à la différence de Zita j’évite d’être trop dur.


-Plus sérieusement, ta mère s’y prend peut-être mal mais elle te montre son amour, elle est peut-être chiante mais les mamans sont toujours trop protectrice, elle nous le montre souvent de façon mal à droite mais elles veulent juste notre bien. Tu as la chance d’avoir ta mère encore en vie alors profites en, la mienne est parti bien trop vite.




Oui, maman est morte il y a 2 ans après avoir combattu longtemps ce cancer mais malheureusement elle ne l’a pas vaincu. À présent je concentre tout mon amour à mon fils la seule personne importante qu’il me reste.






*** Zita***




-Merci de m’avoir prévenu Charles, j’étais folle d’inquiétude


-Laisses-le trois jours pour se calmer puis tu pourras lui parler


-D’accord.


-Passe une bonne soirée


-Bye






Je ne sais plus quelle attitude avoir avec Benjamin, je me suis toujours montré gentille, j’ai tout accepté venant de lui mais le comportement qu’il m’affiche ces derniers mois je ne le tolère pas, il devient encore plus rebelle et il ose emmener des filles ici en plus de consommer de l’alcool et du chanvre.


Je n’ai pas su être une bonne mère, il est bien trop tard ce n’est plus un petit garçon il est déjà majeur et libre de ces choix




-Tu as eu des nouvelles ? demande Alex en passant la porte


-Oui, il est chez son père.


-C’est déjà mieux


-Peut-être, où est Lucie ?


-Elle doit être en train de jouer dehors




Ma vie s’est rangée et je me sens heureuse, j’ai une belle petite famille et un homme bien à mes côtés. Moi cette fille qui a longtemps porté un poids, moi qui croyait que mon corps ne méritait aucune considération. J’ai bien conscience que seule je n’y serais pas parvenu je dois beaucoup à khelissa à Alex, mon fils et Lucie qui m’ont donnés la force.




Je vais voir Lucie dehors, je n’aime pas trop qu’elle joue seule dehors, je la vois près d’une voiture noire elle discute avec le conducteur mais d’où je me tiens je ne vois pas qui ça peut-être




-Lucie ! crie-je


Elle se tourne vers moi et je lui fais signe de venir, ce qu’elle fait en courant




-À qui est ce que tu parles ?


-À une tantine


-D’où est ce que tu l’as connais ? 


-Je la vois souvent à l‘école, elle est très gentille


-Rentres à l’intérieur




Je m’avance vers la voiture, je distingue clairement que c’est une femme au volant elle a un grand chapeau et des lunettes de soleil, je me baise à sa vitre




-Bonjour madame, je peux vous aider ?


Je ne crois pas (fouillant son sac à main près d’elle) ou peut-être que si (sortant une arme et la pointant sur moi) montes vite ! si tu crie je n’hésiterais pas à te tuer.






Je reste immobile de peur, c’est bel et bien une arme en face de moi, elle enlève son chapeau et retire ses lunettes, j’ouvre grandement le bouche




-Luce ?


-Surprise cousine, allez monte dépêches-toi.


Elle m’ouvre la portière et je suis contrainte de monter, je sais qu’elle peut mettre ses menaces à exécution. Elle verrouille la portière et pose l’arme en face d’elle, je suis comme paniquée j’ai peur de ce qui pourrais se passer








Elónga ya bolingo