38.

Ecrit par natacha

Cette voix ! c’est celle de….

Moi : Alan !

Dites-moi que je rêve !

Alan : non tu ne rêves pas.

J’ai pensé à haute voix ?!

Moi : mais…

Je regarde autour de moi et je vois la famille au complet ainsi que tonton Mat et Sandrine. Tout le monde était super bien habillé.

Je reporte mon regard sur Alan qui était tout beau dans son smoking.

On se mangeait littéralement des yeux. Il est tellement beau. Son regard si intense sur moi me faisait me sentir comme la huitième merveille du monde. Son regard me faisait oublier tout ce qui était autour de nous, tout ce qui n’était pas nous.

Il s’approche et me prend les mains…

Alan : tu es sublime…

Moi : merci…

Alan : tu l’es tellement que tu me fais perdre mes moyens.

J’eu un sourire gêné.

Alan : bébé… quand on a commencé par discuter sur facebook j’étais loin de me douter que nos familles étaient si liées et qu’aujourd’hui j’en serai là. Fou amoureux de toi, de ton sourire, de ta joie de vivre, de ta personnalité et aussi incapable de me projeter dans l’avenir, sans toi à mes côtés pour me compléter et être cette côte, cette aide que Dieu avait donné à l’homme. Tu sais je pourrais longtemps rester là à parler de toutes ces choses chez toi qui me font t’apprécier, te respecter, t’admirer et surtout t’aimer. Car oui je t’aime. J’aime ta timidité parfois excessive, j’aime ton comportement de petite fille parfois, j’aime ta « tetutesse », j’aime te voir sourire pour tout et pour rien, et te voir aussi bouder et démarrer au quart de tour à mes blagues de mauvais gout parfois. Je ne pourrais pas mieux choisir ma compagne de vie. Tu es une femme forte, douce, généreuse avec un grand cœur. Tu m’as donné ma chance et je l’ai gâché une fois. Mais tu ne m’as pas laissé tomber. Tu m’as pardonné et m’a donné la possibilité d’être un homme meilleur pour toi.

Inutile de dire que mes yeux étaient devenus des sources intarissables de larmes depuis le depuis de son discours.

Il sort une petite boite de sa poche et se met à genoux devant moi en l’ouvrant.

Dites-moi que je suis en train de rêver. Que je vais me réveiller d’un moment à l’autre.

 Alan : Aujourd’hui devant nos proches, je te demande de me faire l’honneur de m’épouser.

Moi :….

Je le regardais toujours sans rien dire… j’étais comme en état de choc. Je suis tellement surprise par tout ça. Dire que je m’y attendais serait un beau mensonge.

Je l’aime tellement cet homme à genoux devant moi, qui commence visiblement par montrer des signes d’inquiétude devant mon silence. La paix et la sérénité que j’éprouvais en toute circonstance aux cotés de cet homme ne pouvait me pousser qu’à répondre une seule chose.

Moi : oui…

J’avais à peine chuchoter tellement j’avais la gorge nouée.

Alice : on a rien entendu ooooh !

Je pris une profonde inspiration…

Moi : Mille fois OUUUUUUUUUUUIIIIIIIIII !

Tout le monde se mit à rire et à applaudir.

Alan me met la bague au doigt avant de prendre mes lèvres pour un langoureux baiser. Ce fut le raclement de gorge des parents qui y mit fin. Puis ce fut une longue série de félicitations de la part de tout le monde.

Mon cœur était en fête.

J’entraine Alan un peu à l’écart et me loge dans ses bras.

Moi : j’ai l’impression de vivre un rêve. Tu me fais vivre un merveilleux rêve.

Alan :…

Moi : je t’aime.

Il m’éloigna de lui pour me regarder dans les yeux.

Alan : c’est la première fois tu me le dis.

Moi : c’est la première fois tu me le disais aussi ce soir.

Alan : c’est vrai.

Moi : tu me rends heureuse chou.

Alan : toi aussi tu me rends infiniment heureux ma puce.

On fut interrompu par Alice.

Alice : Eh les amoureux ! on vous réclame. Gemma mum veut te parler.

Moi : ok.

Quand Alice s’éloigna on se fit un dernier smack avant de se mélanger aux autres.

Je me dirige vers maman et lui fit un câlin de dos.

Moi : tu me cherchais.

Mum : ah oui !

Moi :…

Mum : demain tu iras essayer des habits avec Alice et Amanda.

Moi : pourquoi ?

Mum : ta cérémonie de dot est dans une semaine.

Moi : Quoi ??!!

Mum : Surprise !

Moi :…

Mum : Alan a parlé avec ton père depuis un moment déjà. Tu penses qu’il vous a rassemblé pourquoi ? bref… comprends juste que ta dot est dans une semaine.

Je détourne la tête et cherche Alan du regard. Il était en pleine conversation avec Johan et Alexandre

Comme s’il avait senti mon regard sur lui il tourna la tête dans ma direction, me fait un sourire et un clin d’œil avant de reporter son attention sur mes frangins.

Mon homme me comblait.

Je reporte mon attention sur mum et lui fait mon plus beau sourire.

Je vis Amanda du coin de l’œil qui discutait gaiement avec Alice et Mathilda. J’étais malgré tout contente qu’elle soit là, même si c’était toujours froid entre nous.

Tout le monde semblait bien s’amuser et c’était tant mieux. Le reste de la soirée se déroula super bien.

 

Le lendemain maman nous réveilla tôt parce qu’on devait faire les courses. Et notre tournée commençait d’abord par les essayages chez le couturier.

On embarqua dans la voiture avec Mathilde, Alice , Amanda et maman au volant. La bonne humeur était au rendez-vous.

La séance d’essayage se passa bien. J’étais contente des modèles choisis et à part quelques petites retouches c’était top.

Ensuite on se dirigea vers le grand marché de Lomé pour voir une amie à maman qui y tenait une boutique où elle vendait des pagnes wax.

On y passa au moins 2h de temps avant de se diriger à nouveau vers la voiture pour une nouvelle destination qui m’était encore inconnue.

On marchait en file indienne et j’essayais de mon mieux d’éviter les bousculades de certains passants quand mon téléphone se mit à sonner. Je souris direct en voyant le nom qui s’affichait.

Moi : Allo

Alan : tu souris même avant de décrocher. Je ne savais pas que je te faisais autant d’effet.

Je tourne la tête dans tous les sens mais ne le vit pas.

Moi : tu es où bébé ?

Alan : Continue par avancer. Tu me verras bientôt.

Moi : ok.

Alan : sinon ça va ?

Moi : si on ne considère pas la longue journée qui m’attend je pourrais dire oui.

Alan : ça va aller mon bébé.

Je suis sur le point de lui répondre quand je bute contre Amanda qui marchait devant moi.

Il y avait un homme noir grand et costaud à l’allure bizarre qui la retenait et lui bloquait le passage.

L’inconnu leva le regard sur moi et sourit. Je trouvais l’homme-là louche. La manière dont il nous regardait ne me plaisait pas.

Inconnu : de la part de votre oncle.

Dès que j’entendis cette phrase j’eu juste le réflexe de pousser Amanda de côté et de recevoir le coup de poignard qui lui était destiné.

Je baisse le regard vers le poignard planté dans mon abdomen avant de lever le regard vers le visage paniqué d’Amanda. Je m’agrippe à elle un instant avant de m’effondrer de douleur.

J’ai tellement mal…

 

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