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Ecrit par Nobody

- Par les pouvoirs qui me sont conférés je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée

Sarah battit des paupières puis elle vit Alaric s'avancer lentement vers elle. Comme dans un rêve ses lèvres se posaient délicatement sur les siennes. Ce moment ne dura néanmoins pas longtemps. Ils fallaient qu'ils passent par là pour faire plaisir aux invités et ne pas trahir leur couverture.

Quand elle pensait au fait qu'il y avait encore deux jours elle pensait qu'elle pourrirait en prison, un sourire éclaira son visage.

Tout s'était passé super vite. Elle s'en rappelait encore aujourd'hui

*Flashback*

Sarah était encore en train de tourner en rond quand l'officier revient pour essayer de lui faire avouer avoir commis le meurtre. Elle n'avait absolument pas pris la parole pour lui dire quoi que ce soit.

Il fallait qu'elle trouve un moyen pour se sortir d'ici. Même si elle ne voulait pas le faire pour elle,ce qui n'était pas le cas,elle devait le faire pour Alaric qui n'a pas demandé a se retrouver dans ce pétrin a cause d'elle.

Il fallait qu'elle pense rationnellement. La sangsue était un humain' comme elle,il n'avait pas dû penser a tout!

Peut-être qu'ils trouveraient des preuves chez le défunt pouvant les innocenter. Quelque chose qui prouverait que quelqu'un d'autre était rentré et que c'était ce quelqu'un d'autre qui avait commis ce crime.

Preuves ? Une minute ! Preuves ?

Sarah se frappa brutalement la tête ce qui eut pour effet de réveiller une migraine qu'elle croyait disparu. Mais comment elle avait pu être autant stupide ? Comment avait-elle fait pour ne pas y avoir pensé plus tôt ?

- Mais putain que je suis bête ! Vraiment je mérite des gifles moi la se dit-elle

Elle se mit a crier pour qu'un officier se rapproche d'elle,ce qui ne tarda d'ailleurs pas.

- Eh mais vous, vous allez faire moins de bruits, nous ne sommes pas sur une place publique ni au marché alors vous la fermez et rester calme si vous ne voulez pas aggraver votre cas.

- Je ne vais rien aggraver du tout. Je veux que vous me faisiez sortir d'ici tout de suite.

- Et moi je veux devenir Barack Obama. Tout n'est pas possible ma petite sachez le.

- Ce n'est pas mon problème si vous avez envie de devenir Obama, ce que moi je vous dis c'est que je dois sortir d'ici.

- Vous êtes complètement folle ma foi

Il se tournait déjà pour partir quand Sarah s'écria

- J'ai quelque chose a vous montrer.

Cette phrase eut pour effet de l'arrêter dans son élan mais l'instant d'après,il se remettait en marche. Mais cela ne freina pas Sarah qui renchérit

- Je vous en prie, il faut que nous retournions sur la scène de crime. Je vous jure que je n'essaie pas de vous faire perdre votre temps. Je suis innocente vous ne le voyez donc pas ?

Cette fois il se retourna et détailla Sarah d'un air particulièrement perdu. Il devait sûrement croire qu'elle avait perdu la raison mais cela ne la dérangeait nullement. Elle tenait enfin le moyen de s'innocenter.

- Je vous en prie. Pendant que vous nous gardiez ici,les vrais responsables sont dehors en train de faire leur vie comme si de rien était. Vous commettez la une très grande erreur.

- Eh bien mademoiselle que teniez-vous tant à nous montrer ?

- Je ne peux malheureusement pas vous le dire avant d'arriver sur les lieux. Comprenez moi s'il vous plait, quelqu'un m'a tendu un piège, a effacé toutes les preuves, a même demandé au bijoutier de démentir nos propos. Alors je ne voudrais pas divulguer ma dernière carte et prendre le risque de la voir brûler.

Après un certain temps à certainement mesurer le pour et le contre, il finit par prendre la parole

- Attendez une minute je vais voir ce que je peux faire

Oui en même temps elle n'avait nul part où aller, elle allait forcément l'attendre.

Des minutes après il revient et sans un mot il ouvrit la porte de la cellule.

- Allons-y

- Attendez s'il vous plait

- Quoi encore ?

- Je ne veux pas que mon avocat soit au courant s'il vous plait

- Et pourquoi cela ? De toutes les façons personne n'avait pensé à le faire alors suivez-moi

Elle le suivit avec plaisir.

Une fois devant la porte de cette maison, elle prit une grande inspiration.

Elle emboîta le pas a un officier qui ouvrit la porte. Il n'y avait pas de ruban jaune qui entourait la maison comme dans les séries policières la.

- Maintenant pouvez-vous nous dire exactement ce que nous cherchons?

- Regardez la haut

Sarah lui montra deux angles.

- Il y a des caméras de surveillance dans cette pièce

- Bingo s'exclama Sarah toute frétillante d'impatience

- Et on peut savoir où sont les contrôles ?

- Bah ça je ne sais pas,je n'ai pas eu l'occasion de faire le tout du propriétaire. Mais allez-y, vous pouvez fouiller la maison jusqu'à tomber dessus.

Méfiant, l'officier s'avança et ouvrit une porte au fond. Du premier coup!

Il était tombé dans une pièce rempli d'ordi et autres trucs informatiques qu'elle n'arrivait pas à capter.

- Benoît viens voir une minute.

Le concerné s'avança vers l'agent pendant que le troisième avait un oeil sur elle.

Le corps avait déjà été emporté,il devait sûrement être à l'hôpital pour leurs analyses la.

Perdu dans ses pensées,elle n'entendit pas l'agent en charge de l'opération lui demander de s'approcher. Il dû le répéter une troisième fois  avant qu'elle ne le saisisse.

D'un pas lent elle se rapprocha de lui et suivit la direction qui lui montrait. Ses yeux se posèrent sur l'écran qu'il était en train de lui montrer.

Dessus on la voyait échanger avec l'homme et Alaric puis quelques instants après, sortir de la maison.

Le Benoît manoeuvra sur le clavier et avança de quelques minutes.

- Là là reviens en arrière

Il revient en arrière comme demandé et un sourire apparut sur les lèvres de Sarah. Sur l'écran on voyait deux hommes sans cagoules en plus, rentrés et attaqué le malheureux homme. Il essayait de se défendre quand l'un d'eux lui planta le couteau en plein coeur. Après cela ils l'avaient trainé et mis sur une chaise puis ils ont pris la clé des champs.

Avec un sourire victorieux, Sarah croisa ses bras et fixa les agents

- Alors je vous l'avait dit non


Au service de l'enne...