4
Ecrit par Larissa92
Une semaine. Une semaine qu’elle avait signé ce maudit contrat. Une semaine qu’elle avait aménagé dans la maison de Maleek A Bonapriso elle avait cru qu’il vivait aussi la mais avait vite déchanté en se rendant compte que c’était juste une maison secondaire. Une maison ou il entretenait ses putes elle avait trouvé des dessous affriolent et une robe ultra indécente dans l’armoire d’une des chambres en voulant choisir la chambre qu’elle allait occuper. Comme elle ne voulait pas toucher ces choses, elle avait fini par prendre la chambre principale. Depuis, il était venu la deux nuit. La première nuit, elle avait cru qu’il venait pour qu’elle honore son contrat mais 1h plus tard, une femme avec des formes a la Kim Kardashian était arrivé avec des plats a emporter d’un restaurant huppé. C’était à peine s’il avait fait les présentations. Ils s’étaient installés tous les deux a table mangeant et discutant gaiement sans lui accorder la moindre attention elle qui cuisinait a quelques minutes de la puis étaient montés après qu’il ait débarrassé. Si elle avait étouffé le sentiment de jalousie qui pointait son nez, elle n’avait pas pu s’empêcher de pleurer de douleur en entendant les gémissements de cette femme traversant le mur qui séparait sa chambre a la leur. Maleek était vraiment décidé a la traiter comme une moins que rien à l’humilie plus qu’il ne l’avait fait en couchant avec Monica. Le matin, ses yeux étaient bouffis heureusement, elle ne les croisa pas et fila à l’aéroport récupérer ses affaires ses affaires. Elle en avait grand besoin. Les valises qu’elle avait pris avec elle ne contenaient en grande partie que les cadeaux pour Darcy, maman Mag et papa Paulin. S’habiller class avait le don de lui donner un peu plus confiance en elle ce dont elle avait grand besoin ces jours-ci. Apres l’épisode de la Kim Kardashian ratée, ce fut au tour de celle D’Adriana Lima ratée. Elle les avait surpris dans le salon les jambes interminables de la cruche autour de la taille de Maleek qui la culbutait contre le mur en rentrant du travail. Maleek lui avait jeté un regard neutre avant de continuer sa besogne alors que les cris de la fille se faisait entendre dans toute la maison. Elle était tout simplement montée se changer et prendre une douche avait mis des bouchons d’oreilles et s’était couchée. Aujourd’hui comme depuis quelques semaines, Ida passait la prendre pour la déposer au boulot car c’était sur son chemin et la voiture que monsieur Mbah avait commandé pour elle ne devait être livré que le lendemain. Car oui monsieur avait insisté pour l’entretenir comme : « la poule de luxe que tu as toujours été » avait-il dit. Résultat, sa Range Rover blanche 2017 arrivait demain. Elle eut un sourire satisfait devant l’image que lui renvoyait le miroir. Les klaxons retentirent dehors au moment ou elle attrapait son sac Hermès vintage en peau de croco hérité de sa maman. Elle trouva Ida dans sa voiture. Celle-ci ôta ses lunettes de soleil et la regarda comme si elle ne l’avait jamais vu.
- Tu veux mourir Mel ?
- Euh… Bonjour à toi aussi Rachida
- Mel Maleek ne va pas tolérer cette tenue. Tu es folle ?
- S’il te plait démarre on va quitter ici. Il n’est écrit nulle part dans le contrat que je ne dois pas m’habiller comme je veux. S’il peut baiser des femmes sous mes yeux j’ai bien le droit de m’habiller comme bon me semble.
- Ah mais tu es jalouse en fait ! S’exclama Ida.
Sa sœur la fusilla du regard elle leva les mains en signe de paix avant de mettre le contact et démarrer.
- Je ne suis pas jalouse je me sens juste humiliée
- Ah et c’est juste pour ca que tu es habillée comme si tu allais a un défilé de mode ?
- Ida je te jure que je vais te gifler avant de sortir de cette voiture. C’est hier que j’ai finis de classer mes affaires c’est pour ça sinon tu sais que j’ai toujours attaché de l’importance a mon look.
- Hum. Dit simplement sa sœur.
- Rachida !
- Quoi ? Je pense que tu veux le pousser a bout comme il est entrain de le faire avec toi et je trouve que c’est une mauvaise idée. Une très mauvaise idée.
Elle ne dit plus rien jusqu’à ce qu’elle la dépose devant le bâtiment ou se trouvait les bureaux de Publicis. Quand elle entra dans la réception, Sonia la réceptionniste la regarda la bouche grandement ouverte.
- Encore un peu et ta mâchoire va toucher le sol Sonia. Lui dit Mel d’un ton amusé.
- Ah mais madame c’est que vous êtes très belle ce matin. Je veux dire vous êtes toujours belle mais ce matin…je veux dire que j’aime votre tenu.
- Merci Sonia. Dit-elle avant de s’engouffrer dans l’ascenseur.
Maleek n’avait pas passé la nuit dans la même maison qu’elle mais il était toujours sorti avant elle quand il le faisait donc elle était persuadée qu’il était déjà dans son bureau. Quand elle sortie de l’ascenseur, tout les regards masculins se tournèrent vers elle a chaque pas qu’elle faisait pour se rapprocher de son bureau qui était collé a celui du grand patron. Elle salua son assistante, prit ses messages et alla s’enfermer dans son bureau. Il n’y avait pas de réunion ce matin donc elle avait de grandes chances de ne pas croiser son bourreau. En tant que DA, elle devait normalement travailler en étroite collaboration avec le DG mais il avait exigé une fois de plus qu’elle ne travaille qu’avec lui. Elle était en plein dans l’étude d’un dossier quand la sonnerie de son téléphone la fit sursauter.
- Oui ?
- Dans mon bureau. Dit simplement Maleek.
Elle se leva et ouvrit la porte qui séparait leurs bureaux en se demandant ce qu’il pouvait bien lui vouloir alors qu’ils n’avait rien a traiter en commun ce matin. Elle se fabriqua une expression austère en se rapprochant de lui.
Quand Melodie passa la porte, si ça n’avait son habilité a masquer ses émotions, sa bouche se retrouverait certainement sur le sol en ce moment. En écoutant les bruits de couloirs alors qu’il revenait d’un rendez-vous a l’extérieur, il avait cru que son personnel exagérait mais en fait, ce qu’il avait entendu était un euphémisme comparé a ce qu’il avait sous les yeux. Cette femme voulait certainement sa mort. Elle était vêtu d’un tailleur pantalon noir mais la veste avait un échancré plongeant qui laissait voire la peau laiteuse de ses seins montrant clairement qu’elle n’avait pas mis de soutient gorge. Quand elle se retourna pour fermer la porte, il sentit une colère noire l’envahir. Le dos était complètement nu retenu que par une bande noire qui servait de ceinture noué par devant et le pantalon moulait parfaitement son fessier. Il se leva avec une lenteur calculée et contourna son bureau tandis qu’elle venait vers lui.
- Bonjour Maleek.
Il ne répondît pas et continua son examen. Elle avait relevé ses cheveux révélant ainsi son visage fin et ovale son maquillage sobre.
- C’est quoi cet accoutrement Melodie ? Demanda le jeune homme au bout de 2 minutes de silence.
- Je me suis habillée Maleek je ne me suis pas accoutrée.
- Rentre te changer sur le champ. On ne parle que de toi dans les couloirs depuis ce matin. Je t’ordonne de rentrer te vêtir de manière plus…appropriée.
- Approprié pour qui ? Ce n’est écris nulle part dans le contrat que je devrais m’habiller selon ton bon vouloir. Et ce n’est écrit nulle part dans le règlement de l’entreprise que ce que je porte est inappropriée. Je crois bien que la culture de cet entreprise du moins ce que j’en ai vu jusqu’à aujourd’hui n’exige pas un habillement particulier. Je ne retournerai pas me changer. Si c’est pour ca que tu m’as fait venir dans ton bureau, je vais y aller.
Quand elle eut fini sa diatribe, la colère de Maleek était à son paroxysme.
- Tu as le choix Melodie. Soit tu retournes te changer de ton plain gré soit j’utilise la manière forte. Dit-il calmement ce pendant.
- Je te l’ai dit je ne…
Avant qu’elle ait pu finir sa phrase, le bruit d’un tissu qu’on déchire se fit entendre dans la pièce. Il tira sèchement sur la veste en lambeaux et elle se retrouva au sol laissant la poitrine a l’air. Elle avait l’air d’être en état de choc son regard allant de ses seins nus a lui. Maleek regretta son geste bien trop vite car la voir ainsi l’excitait encore plus.
- Qu’est-ce qui ne va pas chez toi Maleek ?
- Il contourna son bureau sans lui répondre et appela leur assistante.
- Mademoiselle Kwemo a eut un accident et a besoin d’une nouvelle tenue. Pouvez-vous aller lui prendre une tenue de rechange s’il vous plait ? De préférence une robe droite noire merci.
- Tu n’as pas le droit de faire ca Maleek. Tu n’as pas le droit de dicter comment je dois me vêtir. Ca ne fait pas parti du contrat. Lui cria la jeune femme quand il reposa le téléphone.
Son regard se porta sur ses seins qui se soulevaient au gre de sa respiration et s’attarda sur les pointes roses qui se raidirent sous le feu de son regard. Il adorait l’effet qu’il avait sur elle même 7 ans après. Pour se donner une contenance, elle posa les mains sur ses magnifiques globes en rougissant. Elle n’avait jamais vraiment réussi a cacher ses émotions.
- Qu’est-ce que tu me veux Maleek ?
- Arrête de crier Melodie je ne suis pas ton égale. Il y a dix ans d’écart entre nous respecte ça.
- Que j’arrête de crier Maleek ? Je suis a moitié nue dans ton bureau parce que tu n’as pas aimé mon habillement. Ca ressemble au comportement d’un homme de 43 ans ? Tu m’as acheté pour me baiser comme tu aimes a le dire mais tu te permes de baiser des putes dans la maison ou tu m’as déposé est-ce digne d’un homme de ton âge ? Qu’est ce que tu me veux à la fin dis-moi ?
Elle s’était rapprochée de lui durant sa diatribe et sans réfléchir, il la porta la déposa sur son bureau et écrasa sa bouche sur la sienne. La surprise l’avait fait entrouvrir la bouche donc sa langue rencontra facilement la sienne. Elle ne résista pas longtemps avant de nouer les bras sur sa nuque. La sensation que lui procurait ce baiser était tellement grisante. Ses mains se posèrent sur ses seins il les massa alors que leurs langues valsaient. Elle émit un grognement quand il quitta sa bouche pour sa gorge en lui torturant les tetons. Sa bouche quitta son cou et se posa su son pouls qu’il lécha du bout de la langue elle gémît et son corps se tendit. Il mordit la naissance de ses seins en pinçant les deux bouts avant de venir les sucer tour à tour.
- Maleek…Gémît Melodie en s’agrippant au col de sa chemise.
- Dis-moi. Répondit le jeune homme en lui mordant légèrement le teton. Elle s’arqua contre lui.
Il abandonna le sein gauche pour descendre la fermeture de son pantalon avant d’insinuer la main a l’intérieur. Elle poussa son bassin plus vers lui. Quand il introduisit un doigt en elle, il failli perdre la tête tellement elle était chaude et mouillée. Combien de fois avait-il rêver de le faire durant ces 7 ans ? Il voulait l’entendre crier son nom et le supplier de la prendre. Il se mit donc a bouger son doigt en elle en la regardant
- Ouvre les yeux. Ordonna le jeune homme.
Elle les ouvrit et le désir qu’il y lu failli le perdre. Il introduisit un deuxième doigt en baissant son pantalon de l’autre main. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sorti alors, il alla plus vite. Elle se mit a gémir et a se tordre dans tous les sens.
- Regarde-moi. Ordonna-t-il une fois encore
- Maleek…soupira la jeune femme alors qu’il se perdait dans ses yeux emplis d’un désir brute.
- Je ne m’habillerais plus jamais comme ça. Répète après moi. Ordonna Maleek en lui mordillant la pointe du sein droit. Elle émit une plainte mais ne dit mot
Il la sentait au bord de l’orgasme donc il arrêta et la regarda droit dans les yeux.
- Répète ce que je viens de dire Lia. Dit-il en plaçant son doigt sur son point G. Elle trembla et le supplia du regard. Répète Lia. Dit-il en faisant une légère pression dessus. Je ne m’habillerais plus jamais comme ça.
- Je…ne m’habillerais plus…jamais comme ça. Dit-elle finalement avec peine.
Il revint prendre sa bouche et continua de la fouiller de ses doigts. Elle explosa quelques secondes plus tard en s’agrippant a sa longue barbe noire. Il la laissa se calmer jusqu’à ce qu’elle lâche sa barbe avant de s’éloigner d’elle pour l’observer. L’image qu’elle lui renvoyait lui donna envie de la prendre la tout de suite. Mais il se détourna et entra dans la douche attenante à son bureau.
Une honte sans nom assailli Melodie quand les brumes du plaisir se furent dissipées. Elle descendit de la table et remonta son string et son pantalon dont elle remonta la fermeture les mains tremblantes. Qu’était-elle censée faire maintenant ? Retourner dans son bureau torse nue ? Attendre ici que leur assistante revienne avec sa robe ? Elle avait tellement honte du regard qu’il allait poser sur elle maintenant. La situation était tellement incongrue qu’elle aurait rit si elle n’avait pas aussi honte. Elle entendit la porte de la douche s’ouvrir mais ne se retourna pas. Elle le sentit se rapprocher d’elle et se raidit la seconde d’après, elle sentit un tissu la recouvrir et baissa les yeux il avait posé sa veste a lui sur ses épaules elle sentait bon son parfum boisé. Elle resta la sans bouger au coin de son bureau elle n’avait pas la force de le regarder. Elle sentit ensuite ses bras puissant l’entourer et se mis a se débattre. Elle ne voulait pas de ça. Il avait voulu lui montrer qu’il la contrôlait il avait réussi elle ne voulait pas de cette attention. Elle lui donna des coups de coudes et la veste glissa de ses épaules mais il tint bon sans faire un son jusqu’à ce qu’elle se calme il la retourna et la serra contre son torse. Ils restèrent ainsi un bon moment avant que la porte ne s’ouvre sur leur assistante. Elle marqua un temp d’arrêt en les voyant ainsi avant d’aller poser la nouvelle tenue sur le canapé a sa gauche et de ressortir sans dire un mot.