43 - Entrer dans la cour des grands

Ecrit par Owali

***Marie-Claire***


J’ouvrais les yeux et me retournait de son côté en tendant ma main quand ils tombèrent sur des draps vides. Je me redressai sur les coudes et aperçu de la lumière venant de la salle de bain. J’avisais l’heure sur mon téléphone, il était à peine 7heures. Je me laissai tomber sur mon lit comme une masse et tirai la couverture sur moi pour m’y emmitoufler. Avec le rattrapage de taille qu’on avait eu à faire, ça ne faisait même pas 2h qu’on s’était couché. Il était hors de question que je me lève, j’avais bien trop mal au corps pour ça.

Bzzz Bzzz

Mon téléphone venait de vibrer sur ma table de chevet. Je le pris avant de me recouvrir rapidement jusqu’à la tête pour ne pas que mon corps reste trop longtemps en contact avec l’extérieur.

>> Coucou Ya MC, alors ça à marché ? Vous vous êtes réconciliés ?

< Comme sur des roulettes ma puce ! Milles merci on est vraiment passé tout prêt.

>> Super ! Bon maintenant il faut tenir le rythme hein. En tout cas suffisamment longtemps pour qu’il redevienne accro et qu’il soit plus enclin à supporter tes caprices.

< Lol non c’est bon j’ai compris la leçon, il m’a bien montré qui est l’homme entre lui et moi cette nuit, si tu vois ce que je veux dire…

>> Eh !!! Comment je ne vais pas voir ?!? Que bien oh ! Attends c’est quand même mon frère hein ! Tu a cru quoi ?! On ne blague avec ses choses dans notre famille hein, tu crois que l’autre rigolo la ne veut pas me quitter malgré tout ce qu’il va chercher dehors la pourquoi ? C’est qu’il a vu le corrigé chez miss Kaya !

< Ah ah ah ! tu es trop folle. Mais il faudra que tu me racontes un peu ton histoire avec ton gars la. Votre relation a l’air un peu bizarre. Il trompe mais ça n’a pas l’air de te déranger.

>> Qui a dit que ça ne me dérange bien ? Bien sur que ça me dérange mais je connais mon type et je sais que même s’il lui arrive d’aller voir ailleur c’est moi qu’il aime en définitive. Il me respecte Ya MC, il fait ses choses discrètement mais c’est parce que moi-même j’ai les yeux ouverts que je sais ça. Mais bon, on va bien parler de ça ne t’inquiète, Adam et moi c’est toute une histoire.

< Ok bon, je vais me coucher, je suis fatiguée.

>> Ah ça ! La nuit la à été longue hein ! hihihi

< Même pas, on n’a pas vu le temps passer !

>> Vraiment ! Mais la où tu m’as fatigué le frère, il ne va pas travailler aujourd’hui ?

< Si je crois, il est à la douche la…

>> Oh ! Et tu dors encore ?!? Va lui faire le petit-déjeuner gué !

< Hein ? Mais j’ai encore sommeil moi pfff

>> Quel sommeil et puis tu m’envois les messages depuis là ? Pardon Ya MC il ne faut pas déjà gater ton image, va t’occuper de mon frere. Bisous

Pfff…dur de jouer la parfaite épouse…


Il venait d’éteindre l’interrupteur de la salle de bain. 

Allez, courage ! 1…2…3. Je retirai d’un coup sec la couverture et me levai d’un bon du lit. Il entrait dans la chambre au même moment.

-Oh ! Mais qu’est-ce que tu fais debout ? J’espère que je ne t’ai pas réveillé avec le bruit de…

- Pas du tout mon cœur.

Je me dirigeai vers lui et l’embrassai langoureusement en passant mes mains de part et d’autre de son cou. Il y répondit, fit glisser ses mains le long de ma colonne vertébrale avant de tenir fermement mes fesses dans chacune de ses mains. Hum visiblement nous n'étions pas rassasié l'un de l'autre. Je commençais à gémir et à onduler contre son torse.

-Huumm princesse, je dois aller au boulot la…je ne peux…je ne peux…aahhhh sssshhhttt

Je venais de glisser ma main sous sa serviette et commençai à caresser son membre qui grossissai à mesure que je le parcourais. Il essayait de me repousser en reculant mais à chaque pas en arrière, j’avançais. Lorsqu’il se retrouva contre la porte, je m’accroupi et voyant ce que je m'apprêtai à faire, il se mit à caresser mes cheveux.

-Princesse…non…je dois vraiment y aller…je vais…sshhhtt…je vais être en retard…ooohhh Shit ! Putain t’es trop bonne ! Huummm vas y ! Oui comme ça…

Je le lapai en suivant le rythme qu’il m’imposait avec la queue de cheval qu’il avait avec mes cheveux. 

-Grrrr…oh oui !!! C’est bon ça…hummm

Je ne le controlais plus, et lui non plus d’ailleurs ne se controlait plus. Il se lachait complètement avec ma bouche et j’adorai ça.

-Putain…je vais venir…hhummm

- Vas y !..

- Non, je ne veux pas…pas comme..oohh merde ! Ggggrrrr

Il déversa toute sa semence dans ma bouche que j’avais gardée fermé pour mieux le pomper. C’était la première fois qu’il faisait ça ! 

Euurrkkkk !!!

Lorsque qu’il eut son dernier soubresaut et qu’il se retira de ma bouche, je me sentis un peu conne ne sachant pas trop quoi faire de ce liquide acide dans ma bouche.

-Désolé…

Je n’eu pas le temps de l’écouter d’avantage, car une profonde nausée s’empara de moi. J’arrivai dans les toilettes juste à temps pour y deverser le contenu de mon estomac. Alors entre le sperme et le saka saka de la veille, je vous épargne les détails, ce n’était vraiment pas beau à voir !


‘Toc toc’


-Princesse ? Ca va ?

-…

-Princesse, je vais rentrer…

-Non ! non…ça va…

-Tu es sur ?

-Ben puisque je te le dis. C’est bon, va t’habiller j’arrive.

-Ok…désolé…fit-il confus

Cinq minutes plus tard je sortis et allai me brosser les dents avant d’aller faire le petit déjeuner sans repasser par la chambre. Il me rejoignit dans la cuisine au moment ou je retirai mon deuxième œuf au plat de la plaque. Arrivant dans mon dos, il passa ses mains autour de ma taille et me fit des bisous dans le cou. Je passai ma main à l’arrière et caressai l’arrière de sa tête

-Ça va ? Lui demandai-je

-Hum hum…et toi ? Me répondit-il d’une voix étouffée dans mon cou

- Ça va mon cœur, on passe à table vite fait.

Il arrêta ses bisous, me retourna pour que je sois face à lui, et en me tenant par les hanches tout contre lui, me regarda profondément avec tendresse avant de dire :

-Merci d’être la…

-Je serai toujours la…même quand tu ne voudras plus de moi, tu devras composer avec ma personne. Car maintenant que je t’ai tout donné, tu vas devoir te faire à l’idée que je ne sortirai plus de ta vie.

- Loin de moi l’idée de t’éloigner. J’espère juste que tu te souviendras de cette promesse que tu viens de me faire.

-Je m’en souviendrai. Et je veux que tu me fasses aussi une promesse…

-Laquelle ?

-Je ne sais pas, celle que tu veux ?

-Ok…heu…je te promets de toujours manger avec appétit tous tes plats !

-Ah ah ah ! Tu es nul, lancai-je en lui donnant une tape à l’épaule. Ca ne compte pas ça !

-Ben quoi ? tu m’as dit de choisir non ?

-Ouai mais promet moi un vrai truc, fis-je d’une voix de petite fille

- Ok… Je te promet de ne jamais rien faire qui compromette ton bonheur. Je te promet de faire tout ce qui sera en mon pouvoir pour faire de toi la femme la plus comblée de la terre.


Mon cœur enfla de joie à ces mots ! Que demander de plus ?

Sans que je ne me rende compte, des larmes se mirent à perler le long de mes joues.

-Hey…pourquoi tu pleures ? Fit-il en essuyant mon visage. Si ça ne te va pas comme promesse je peux trouver autre chose hein, pas la peine de te mettre dans ces états ?!? 

- Ah ah ah…Snif…tu es trop bête…snif. Je suis émue c’est tout…ta promesse me va très bien.

- Ah ! ouf j’étais déjà inquiet. Bon on va le prendre ce petit déjeuner ?

- Oui oui, bien sur. Prends le plateau, j’apporte les verres.

-Ca marche.

On mangea sur le pouce et il s’en alla au boulot. J’avais apporté des affaires pour passer tout le week-end chez lui ainsi que quelques dossiers pour bosser à distance. Mais trop fatiguée, j’allai me couché et m’endormis en une fraction de seconde avec l’odeur de konzi dans les draps.

Hum c’est trop bon l’amour !


=-=


***Prince***


‘Toc Toc’


« Monsieur Tchikaya est la monsieur» 

J’entrai dans ce bureau imposant après que la secretaire m’ait annoncé à son patron.

- Oui ! Ah Monsieur Tchikaya, entrez je vous prie.

- Bonjour Monsieur Le Blanc, c’est un honneur pour moi de vous rencontrez. Cela faisait déjà bien longtemps que j’avais espérer que nous ayons cet entrevue.

Il se leva et contourna son bureau pour me serrer la main avant de m’inviter à m’asseoir dans un petit salon placé au fond de la pièce, près d’une grande baie vitrée qui offrait une vue magnifique de la capitale. Il faut dire que du 43ème étage de la tour montparnasse on est déjà très haut par rapport à l’ensemble des battisses haussmanniennes environnantes. 

- Heu oui, en effet. Vous comprendrez que nous devions prendre tout notre temps pour être sur d’avoir à nos côtés le meilleur collaborateur.

- Oui je comprends tout à fait, répondis-je avec un large sourire en attendant la confirmation de ce que je savais déjà…

- Très bien, donc si je vous ai fait venir aujourd’hui c’est parce que je dois reconnaître que vous avez un parcourt hors du commun que j’ai tenu à féliciter. Malgré votre courte expérience dont monsieur Durand m’a touché deux mots, il semblerait que mon fils Henri ait trouvé « The impossible man » très pertinent et force de nombreuses propositions allant dans le sens du développement de la société. Des qualités que nous n’avons retrouvé chez aucun autre des candidats que nous avons rencontré. 

-Oh, vous me flattez la ! Nous avons juste eu un débat d’idée très intéressant avec Henri, de la à ce que je me démarque autant, je suis le premier surpris.

-Eh bien, vous m’envoyez tout autant surpris que vous. Surtout qu’il semblerait que vous n’ayez pas non plus laissé ma fille indifférente…fit-il en me regardant par-dessus ses lunettes.

-Ah ! heu…ben…heu…

- Allons allons, ne jouer pas les modestes. Si tous mes enfants m’assurent que vous êtes un élément à fort potentiel, je n’ai aucune raison de douter sur le fait qu’il faille que vous soyez à nos côtés au plus vite !

-Ah ! Mais écoutez ce serait avec plaisir…

Il prit un dossier posé sur la table basse en face de nous.

-Hélas, je suis au regret de vous annoncer que votre candidature n’a pas été retenue pour le poste de DSI de Paga W. Industrie.

- HEIN ?!? Comment ca !

Il me tendit le dossier avec un sourire dans le coin. Sans trop comprendre ce qu’il se passait, je me mis à parcourir ce qu’il m’avait tendu.

-Nous avons besoin de vous ailleurs…

-Mais ?! Je ne comprends rien. Qu’est-ce que cela signifie ?

- Eh bien, au vue de votre potentiel nous avons estimés que plutôt que de vous réduire à un poste de DSI, pour lequel disons nous le clairement, aussi compétent que vous soyez vous n’avez pas la carrure pour endosser cette responsabilité, nous vous proposons un poste d’associé dans la société. 

Une quinte de toux s'empara de moi.

- Excusez-moi ! Je…

- Attendez ne bougez pas.

Il se dirigeait vers son bureau et appela sa secrétaire. Quelques minutes plus tard, elle vint avec un verre d’eau. Je repris mes esprits après avoir engloutis une bonne rasade.

-Vous allez mieux ? Me demanda t-il avec un sourire à peine dissimulé.

- Oui, oui . Excusez-moi, je …je ne comprends pas.

- Et pourtant c’est très simple, comme vous en aviez parlé avec mon fils, je vous propose d’être le directeur générale de la filiale que nous comptons ouvrir en Afrique.

- Mais, avec Henri on a évoqué le sujet vaguement. Je ne faisais que lui faire par de l’état du secteur bois dans mon pays et la nouvelle politique de l’état qui veut désormais que le bois soit transformé sur place….

-Oui justement. Nous réfléchissions depuis un certain temps à nous étendre en dehors de l’Europe. Nous avons exploré des pistes en Amérique du sud, mais comme vous pourrez le voir dans le dossier, l’Afrique est le continent qui laisse envisager des opportunités plus intéressantes. Mais bon voilà la proposition que je vous fais. Nous ne pouvons pas vous engager dans une telle aventure sans assurer vos arrières un minimum. Aussi je vois que vous n’avez fait vos études que dans une université…

-Oui. Mais en quoi cela pose t-il un problème ? Mes compétences ne…

- Laissez-moi terminer je vous prie.

- Excusez-moi.

- Bien, je disais que l’université ne prépare pas du tout les étudiants à ce qui les attends dans le monde des affaires. Pour cela, vous devez passer par la case école de commerce. Et la bas, vous découvrirez tout ce qu’il y a à connaitre, tant sur le plan professionnel qu’ humain pour, pour pouvoir vous lancer dans l’ arène suffisamment armé.

- Ok je vois. Donc je dois aller m’inscrire en école de commerce si je veux pouvoir accéder au poste c’est ça ?

-Oui et non. Nous avons besoin de vous dès aujourd’hui. Vous devez connaitre le fonctionnement de l’entreprise ainsi que sa culture pour être capable de la reproduire lorsqu’à votre tour vous devrez vous lancez. En septembre vous commencerez votre executive MBA à l’Insead, l’entreprise financera entièrement votre formation, tout est déjà arrangé dans ce sens.

- Wow ! Excusez-moi mais j’ai vraiment beaucoup de mal à réaliser tout ce que vous me proposez la…c’est …c’est trop ! Je n’en espérai pas autant. C’en est même presqu’ effrayant.

- Ne vous en fait pas, je comprends. Fit-il en regardant sa montre. Par contre je suis désolé mais je vais devoir écourter notre entrevue. 

- Oh heu…ok ok, fis-je en me levant en même temps que lui.

-Prenez votre temps pour relire toute la paperasse et on se contactera à nouveau dans les plus brefs délais pour que vous me donniez votre réponse.

- Très bien ! Merci beaucoup monsieur LeBlanc ! Fis-je en lui serrant la main avec insistance, tellement j’étais reconnaissant.

Non mais l'Insead?!? Même dans mes rêves les plus fous je n'aurai jamais imaginé acceder à cette école. INSEAD! 

C'est juste la 5 ème ecole dans le palmarès mondial des MBA. Juste après Harvard, London, Pennsylvania et Stanford! en plus si mes souvenir sont bons, parce que Marcus à voulu s'y inscrire, les frais d'inscription se situent aux alentours de 63000€ !!!

Poufff je rêve c'est sur et certain, je vais bientôt me réveiller.

Lorsque je sortis il était déjà 18 h. Nous étions le vendredi de la semaine après le magnifique week-end passé avec ma princesse. Son frère m’avait rappelé comme Aude m’avait indiqué, mais j’eu la surprise en me rendant à la convocation de ne pas le trouver mais plutôt son père. J’appelai MC car je devais passer la chercher sur son lieu de travail avant de l’accompagner chez elle. Elle décrocha à la 4 ème tonalité.

~Hey Konzi ! Répondit-elle essoufflée. Ça va ?

~Heu oui et toi ? Pourquoi tu es essoufflée ? Tu cours ?

~Non, je suis juste en train de remonter les marches des escaliers de chez moi

~Chez toi ?!? Mais comment ça ? Je devais passer te chercher non ?

~Ben j’ai fini plus tôt que prévu en fait et du coup vu que tu ne décrochais pas je me suis dis que je prendrai de l’avance en y allant direc…te…ment…

~Allo ?!? Princesse ???

~…

~Allo ??? ALLOOO ???

~…

« Tu n’as pas voulu prendre au sérieux tous les avertissements que nous t’avons envoyé. Aujourd’hui on va voir par où tu vas fuir. Fait tes prières car ta dernière heure a sonner ! » fit une voix d'homme

~ KONZIIIII !!!! AU SECOURSSS !!!!


KOUM !


MOKONZI