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Ecrit par Annabelle Sara

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Il était 7 H 10, j’étais dans le taxi qui devait récupérer Elise à la clinique, elle m’avait demandé de ne pas garer devant mais plus loin au carrefour. Ce genre de subterfuge ne faisait vraiment pas partie de mes habitudes parce que moi je détestais les cachoteries et les jeux de dupes mais là, je devais l’avouer je n’avais pas trop de choix.

Elle est fiancée, et surement à son boulot tout le monde connait son futur mari, il serait donc impensable pour elle que j’aille la récupérer devant la clinique à sa sortie de garde. 

Alors j’avais demandé à mon taxi personnel de s’arrêter un carrefour plus loin avant d’appeler la belle Elise.

Moi : Allô ! Bonjour ma belle, comment était ta nuit j’espère que tu as eu le temps de te reposer…

Elise : Salut ! Oh tu sais on se repose peu pendant une garde il faut toujours s’assurer que les malade sous sa responsabilité se porte au mieux !

Moi : Et comme je t’imagine très consciencieuse tu ne prends pas ton boulot à la légère !

Elise : Pas du tout ! Mais si tu t’inquiète pour mon état physique ce matin laisses moi te rassurer, je suis assez reposée comme ça ! J’ai l’énergie d’une jeune gazelle !

Moi : Et quelle gazelle ! Ok nous sommes au carrefour comme tu me l’as indiqué…

Elise : Nous ?

Moi : Oui…

Elise : Toi et qui ?

Moi : Heu… Je ne conduis pas ma belle, donc je n’ai pas de véhicule mais comme je ne peux pas voler sur un tapis comme Aladin je dois au moins prendre une course pour venir te chercher !

Elise : Tu es dans un taxi ?

Moi : Oui !

Elle éclata de rire avant de me répondre.

Elise : D’accord je serais là dans quelques minutes, je suis déjà sortie… Il est au moins jaune le taxi ?

Là c’est moi qui riais.

Moi : Tu ne peux pas le rater je t’assure !

Elise : Okay !

Elle ne le rata pas une fois au carrefour elle repéra le seul taxi garer à un angle du carrefour et se dirigea droit vers nous. Sans réfléchir je suis sorti du véhicule pour accueillir cette beauté qui hantait mon cerveau depuis un moment déjà.

Une fois à ma hauteur sans même que je ne cherche à l’enlacer, elle se lova contre moi, entourant ma taille de ses petits bras, elle était plus petite que dans mon souvenir mais je sentais une tel force en elle que la voir me prendre ainsi dans ses bras fit fondre une part de moi.

Je me suis légèrement baissé pour lui rendre son doux câlin et déposer un baisé sur sa joue.

Elle sourit et leva les yeux vers moi.

Elise : Tu es vraiment grand ! Tu aurais pu prendre ce fichu papier hygiénique sans que je n’aie besoin de faire tout ce sport l’autre jour !

Elle arrivait à me faire rire avec des choses aussi simple et inattendue que je me demandais déjà qui séduisait qui ici ?

Moi : Je voulais te voir faire ce sport ma belle !

Elise : je me dis aussi !

Moi : Allez ! Entre !

Je tenais la portière pendant qu’elle s’exécutait, elle salua le chauffeur par un chaleureux bonjour en se débarrassant du sac à dos designer avec un tissu wax identique à celui qu’elle avait attaché ses cheveux naturels, qu’elle portait comme une couronne.

Elise : Alors c’est lui ton chauffeur ?

Moi : Ouais !

Elise : Pourquoi tu ne sais pas conduire ?

Moi : Si je sais !

Elise : alors c’est quoi l’histoire ?

Elle parla en se rapprochant de moi, entremêlant ses jambes aux miennes. J’aimais cet esprit simple avec lequel elle abordait notre situation, ou relation particulière ! Comme si elle savait exactement ce que j’attendais d’elle et ne cherchait pas à jouer une comédie saugrenue pour arriver à ses fins.

Moi : Disons que je ne supporte pas la pression que la conduite impose à mes nerfs ! Je ne peux pas réfléchir calmement lorsque je conduis…

Elise : Les gens disent pourtant que conduire booste le taux d’adrénaline dans l’organisme, je m’attendais à ce que tu sois un fou du volant !

Moi : Avec le boulot que je fais crois moi, mon taux d’adrénaline est toujours à son niveau le plus élevé. Et puis je n’ai pas besoin de passer une demi-heure à me faufiler entre les chauffards et les nids de poules de Yaoundé quand je pourrais me faufiler ailleurs !

Son regard s’assombrit un instant, elle avait compris mon sous-entendu. J’aimais lorsque mes partenaires savaient jouer au même petit jeu que moi

Elise : On va où ?

J’aimais encore plus sa façon d’être direct.

Moi : Si je te laissais le loisir de choisir ?

Elle me sourit et se pencha vers notre chauffeur pour lui donner notre destination. Il démarra et pendant que nous étions en train de discuter tranquillement quand notre taxi se gara devant le Hilton.

Elle me sourit 

Elise : Surprit ? 

Elle essayait de me piéger je le voyais, elle ne semblait pas être vénale mais elle voulait que notre aventure en vaille vraiment le coup.

Moi : Tu essayes de me décourager ?

Elle éclata de rire avant de me chevaucher carrément dans le taxi ignorant le regard inquisiteur de notre chauffeur dans le rétroviseur. Il était habitué à me voir être celui qui est entreprenant.

Elise : Apparemment ça ne marche pas !

Elle murmura contre mon oreille, elle se frottait contre moi assez pour que chaque parcelle de mon corps ait envie de ce petit corps chaud contre moi dissimulé sous des vêtements trop grand, qu’elle portait.

Moi : Tu penses que je ne connais pas à qui j’ai à faire ?

Elise : tu es prêt à dépenser autant juste pour une seule fois ? Tu es aussi généreux ?

Cette fois c’est moi qui riais.

Moi : Pourquoi compter quand on a quelque chose sans valeur entre les bras ?

Elle me fixa avant de se baisser vers moi, nos souffles se mêlèrent. Je pouvais sentirent la texture velouté de ses lèvres contre les miennes, elle jouait avec moi et j’aimais ça.

Elise : Alors pourquoi nous sommes encore ici ?

Elle glissa de l’autre coté avant d’ouvrir la portière pour sortir du taxi tandis que je donnais à mon chauffeur son dû lui rappelant que je l’appellerais pour qu’il vienne nous chercher et nous ramener.

Une fois dans le hall de l’hôtel, j’ai réservé une suite, je savais que c’était excessif, mais quelque chose me disait que j’aurais besoin de confort et d’espace avec cette jeune femme. Il nous fallait le maximum de d’exploration.

Une fois la carte magnétique de la réservation en poche nous avons pris l’ascenseur. Je la regardais tandis qu’elle s’observait dans le miroir de l’engin. Nos regards se croisèrent, l’intensité dans son regard me donna presque envie de lui sauter dessus.

Elise : a quoi tu penses ?

Moi : A tout ce que tu caches sous ce gros pull !

Elle me sourit et se retourna.

Elise : Et qu’est-ce que tu t’imagines que tu vas voir ?

Moi : Une petite merveille !

J’avais parlé en le tirant sans ménagement vers moi. La main dans ses cheveux j’avais relevé sa tête pour que ses yeux restent fixés au miens pendant que je prenais possession de sa bouche.

Moi : Un petit explosif… 

Elle répondit à mon baiser et comme je m’y attendais, c’était explosif, elle avait une telle vigueur mêlée à la douceur de son corps, je ne la tenais pas juste dans mes bras, je la portais.

Je sentais déjà la chaleur nous posséder pendant qu’on se dévorait dans l’ascenseur, aucun de nous ne voulais attendre d’être dans la suite pour se sauter dessus.

Je sentais quelque chose de particulier et de différent avec elle, il ne s’agissait pas juste de l’excitation entre nous, ni le fait que je contournais mes propres règles pour gouter à ce délice mais c’était surtout le fait que j’avais dans les bras une femme qui était encore plus entreprenante que moi.

L’ascenseur s’arrêta brusque ment à un étage, et deux clients de l’hôtel entrèrent dans l’appareil, pendant qu’elle glissait doucement pour reposer ses pieds sur le sol. Je ne voulais pas la lâcher pour éviter qu’elle ne s’étale. Elle tremblait, le pic d’adrénaline semblait redescendre. Le gars parmi les deux occupants de l’appareil me jeta un regard d’encouragement avec un léger sourire.

C’est en silence que nous avons fait le reste du trajet avec nos compagnons de route mais une fois sorti, Elise éclata de rire dans le couloir pendant que je l’entrainais vers la suite où nous attendait un majordome.

Elise : La fille a faillit s’étouffer en nous voyant !

Moi : Vu avec qui elle était je crois que c’était plus de la jalousie…

Elise : La modestie et toi ça fait deux !

J’ai congédié le majordome avant de refermer la porte.

Moi : Déshabilles toi et tu vas comprendre pourquoi je ne sais pas être modeste !

Le décor africain de luxe de la suite ne m’intéressais pas, les senteurs florales presque paradisiaques ne me titillaient pas, mais de cette petite femme qui s’effeuillait devant moi, me donnait envie de dire merci à Dieu de m’avoir donné la chance de croiser son chemin.

Elle retira son pull le balança de l’autre coté de la pièce, elle portait des vêtements grands et là je comprenais pourquoi. En dessous c’était tout autre chose ! Le corsage blanc en dessous révélait le galbe parfait de ses seins. Il était sur elle comme une seconde peau.

La voir dégrafer la braguette de son pantalon jean lui aussi trop large me poussa à déglutir. Tous ces gestes étaient calculés, elle semblait vouloir faire monter la température dans mes veines. J’étais déjà à 99° lorsqu’elle se débarrassa de son pantalon et que je pouvais constater que ce que je croyais être un simple corsage était en fait un juste au corps de dentelle qui recoupait ce corps comme jamais.

Cette fois j’avais le souffle coupé !

Elise : Quand tu dis que je me déshabille… tu veux… que je sois toute… nue…

Il y avait un léger tremblement dans sa voix.

Moi : Non ! Je ne veux pas que tu prennes froid ! Suis-moi !

Je lui ai pris la main pour l’emmener dans la chambre, une fois à l’intérieur j’ai repérer un grand miroir, c’était tout ce don j’avais envie.

Moi : tu te posais des questions sur moi ?

Elise : Oui… mais depuis tu parles beaucoup… je ne vois encore rien !

Je l’ai laissé devant le miroir.

Moi : tu vas devoir répondre à chacune de tes questions toi-même et en te regardant dans le miroir comme ça je suis certains que tu seras honnête !

Elle allait répondre lorsque ma langue se posa à la base de son cou, lui coupant légèrement le souffle, mes deux mains prenant d’assaut son corps.

Elise : Oh Okay… d’acc...

Je ne l’écoutais plus, mais je m’activais à déguster chaque centimètre de cette peau qui me hantait depuis des jours déjà. Elle était sucrée, elle avait un goût particulier, d’habitude j’aimais mettre mes partenaire à leur aise les amener à s’offrir mais elle c’était différent.

Parce qu’elle s’est déjà offerte alors elle me pousse à relever un autre défi. 

Celle de la soumission !

Je voulais qu’elle fasse plus qu’offrir son corps là ! Je voulais qu’elle me donne le droit sur elle.

Je ne sais pas pourquoi j’avais ce besoin sachant que c’est la future femme d’un autre homme.

Mais un instinct de conquérant en moi s’était déchainé face à Elise et je voulais qu’elle m’ait sous la peau.

Alors j’ai pris possession de son corps, l’explorant plus comme si je l’élevais au rang de déesse. Ses soupirs et ses plaintes une musique d’encouragement à mes oreilles. Elles étaient dorénavant nue sous mes doigts et à proie à ma bouche, elle essaya de me dénudé aussi mais ne réussi qu’à m’enlever mon T-shirt.

Elle passa ses main sur mon torse lorsque je me suis agenouillé devant elle, je lu de la surprise dans son regard quand j’ai pris sa jambe droite pour la poser sur mon épaule, immédiatement envahit par la chaleur de sa féminité.

Moi : Je vais te soulever !

J’avais parlé en passant un bras dans son dos et l’autre sous ses fesses.

Elise : Pardon ?

Moi : A la seconde où ton pied ne touche plus le sol tu t’accroches au mur  derrière moi !

Elle n’eut pas assez de temps ni pour comprendre ni pour réfléchir encore moins pour protester, elle était déjà assise sur mes épaules, le bassin collé à mon front. Comme je m’y attendais, son goût était divin.

Toutes les mini explosions dans ma tête étaient les conséquences direct entre le goût de la cyprine de cette femme, ses mains qui se baladaient et s’accrochaient à ma tête, sa voix qui était devenue rauque et son souffle court chaque fois que je la poussais résolument vers l’extase.

A un moment je sentie son corps se tendre brusquement ensuite tout se muscle se ramollir contre moi, et le gout de sa fleur sur ma langue intrusive me poussa à arrêté de la torturer. De nous torturer parce que je n’en pouvais plus de ne pas sentir la chaleur de ce corps sous le mien.

J’ai relâché la prise de mes bras qui la stabilisait sur mes épaules et je me suis dirigé vers le lit pour l’installer.

Allongée sur le dos,  visiblement épuisée elle tendit tout de même les mains vers moi pour m’attirer alors que je finissais de me débarrasser de mon pantalon.

Moi : ça va ? Tu vas bien ? Pas trop mal aux jambes ?

Je sentis ses jambes se refermer autour de mes hanches, c’état la réponse que j’attendais.

Elise : J’en veux plus !

Moi : Ce n’était pas satisfaisant ?

Elle me sourit en caressant ma barbe mouillée par son nectar, elle m’embrassa en ondulant contre moi, une main sur mon érection palpitante.

Elise : ça l’était tellement que maintenant j’en veux encore plus…

Elle me dirigeait, avec sa main et la pointe de ses pieds repliés sur mes fesses.

Moi : t’as vraiment envie de moi ? Alors fais-toi plaisir !

Le lui avait donné un préservatif qu’elle se hâta de m’enfiler. Sentir ses doigts sur moi était une véritable décharge électrique, mais prendre possession de son corps fut encore plus électrisant. Il me fallu un moment pour comprendre que je venais de perdre la notion du temps, de l’espace.  Et ça ça ne m’était plus arrivé depuis longtemps.

J’avais dans la tête le son des gémissement d’Elise, sur mon corps je sentais les preuve de ce qui venait de se passer, sur ma bouche j’avais le goût de nos deux jouissance, mais j’étais tellement vidé que j’aurais pensé que c’était une illusion si elle n’était pas là lovée contre moi, trempée de sueur, le souffle court, le regard vitreux mais une sorte d’apaisement qui avait pris possession de nous deux. 






Le journal intime d'...