Si Ayana, possédait tout pour être heureuse : une bonne carrière, une indépendance financière assez conséquente, une famille adorable et aimante, une fidèle amie depuis l’enfance, il n’en demeure pas moins que Cupidon avait toujours mal ajusté ses flèches et elle en avait fait les frais. 

Que ce soient des relations longues ou courtes, cela n’avait jamais abouti à du « sérieux » Etait-ce la faute de Cupidon ou de son caractère bien trempée ? Arrivait-elle réellement à concilier le travail et la famille ? Celle qui prenait chaque dispute de couple, ou chaque situation comme une réunion d’investisseurs, qui, se devait-elle de convaincre et imposer  son point de vue, qui au final était le plus important.

« De toute les façons, je suis heureuse toute seule, je n’ai pas besoin d’un homme pour l’être. » se disait-elle assez confiante, se regardant fièrement dans la glace. Mais pour l’heure, sa dernière rupture l’avait laissée avec tous sentiments mitigés, tous sentiments, sauf le bonheur. Il faut dire que , c’était une « longue » relation sérieuse de deux ans, il s'était  installé chez elle, et elle l’avais même présenté à ses parents. Malheureusement, le conte de fée prit fin si soudainement et si  brutalement qu'elle en avait été chamboulée. 

Ayana  avait désormais perdu ses habitudes de célibataires et peinait à se retrouver toute seule chez elle.

Tout dans sa maison semblait rappeler que sa situation avait bel et bien changé. Le travail avait donc été son moyen de consolation: elle avait décidé d’enchainer les heures supplémentaires.