6. Il est où le bonheur ?
Ecrit par Brenne-junella
Je suis assise sur mon banc,quand tantine hurle mon prénom depuis le salon.
Je vais la trouver,elle est debout et très énervée,il y'a aussi Bibiche et Joly.
Moi : oui tantine
Tantine : donc tu n'as pas remis mon argent?
Moi : tantine,je t'ai dis que je n'avais pas ton argent.
Tantine : donc mon argent a disparu? Mwinda je vais te faire du mal
Moi : Ya ruddy!
Tantine : tu appelles ruddy pourquoi ?
Moi : c'est avec lui
Ya Joly : quoi? Tu n'as pas honte de mentir
Moi : Ya Joly je ne mens pas,vous n'avez qu'à appeler Ya ruddy.
Tantine : fermes ta sale bouche,mes enfants ne volent pas.
Moi : si vous me croyez pas alors allons dans la chambre de Ya ruddy.
Ya Joly : toi,tu n'as plus peur hein ?
Je passe devant tantine,sans prêter attention aux appels de Ya Joly et sa mère et vais vers la chambre de ruddy.
J'ouvre la porte sans cogner,ruddy avait de l'argent dans la main quand il me voit, il s'empresse de mettre ça dans sa poche.
Moi : tu caches quoi ?
Ruddy : depuis quand tu entres sans frapper
Moi : tantine est là et demande son argent
Ruddy : mwinda sors!
Tantine et Joly viennent me trouver dans la chambre de ruddy.
Ruddy : maman mwinda entre sans frapper.
Moi : Ya ruddy,sors ce que tu as dans la poche.
Tantine : ruddy tu as quoi dans ta poche ?
Ruddy : c'est l'argent que papa m'a remis.
Moi : tonton t'as remis combien?
Ruddy semble chercher une bonne excuse,je m'avance vers son armoire,je vois une boîte au fond de son linge.
Ruddy vient se mettre devant moi pour m'empêcher de prendre la boîte.On s'affronte du regard, je peux tout accepter mais il ne faut pas qu'on m'accuse pour une chose que je n'ai pas faite.
Ruddy : mwinda, je risque de te frapper.
Moi : il y'a quoi dans la boîte ?
Ruddy : ça ne te regarde pas.
Moi : Ya ruddy je sais que c'est toi qui a l'argent de tantine.
Ruddy : je n'ai pas son argent.
Tantine : vous commencez à me fatiguer,ruddy ouvre la boite.
Ruddy : mais...
Moi : tu as dit ne pas avoir son argent alors ouvres.
Ruddy ne bouge plus,tantine se déplace elle même et vient prendre la boîte.Quand elle l'ouvre,elle pousse un cri de surprise.
Tantine ( froissant les sourcils ) : ruddy ça c'est quoi ??
Elle tourne la boîte vers ruddy, d'où je suis je peux voir qu'il y'a beaucoup d'argent et des cigarettes ou du moins je crois que c'est des cigarettes, à part si c'est autre chose qu'il fume venant de lui ça m'étonnerai pas.
Ruddy : ce n'est pas à moi... C'est pour un ami.
Tantine : et c'est quel ami ça ??
Ruddy : ...
Tantine : donc tu fréquente maintenant des voyous. Et tout cet argent d'où ça sort ?
Ruddy : ...
Tantine : donc c'est toi qui avais mon argent ?
Ruddy me lance des regards noirs mais je m'en moque, je lui avais dit de rendre l'argent mais il n'a pas voulu. Il me croyait peut être pas capable de le dénoncer.
Tantine vient de gifler ruddy,puis s'en suit d'autres coups.C'est la première fois que j'assiste à ça,d'habitude c'est moi qui reçois les coups et ce que je vois me fait trop plaisir et je me retiens pas de rire,Joly me regarde comme ci elle voulait m'avaler.
Je sors de là de bonne humeur,ça c'est une belle journée.
( quelques jours plu tard )
L'atmosphère à la maison est tendu depuis le jour où tantine a découvert que ruddy volait son argent et fumait.Tonton essaye de le défendre mais ça finit par des discutes entre eux.
Tonton : tout ça c'est de ta faute,tu ne sais même pas être une bonne mère pour tes enfants.
Tantine : donc si TON fils devient délinquant c'est de ma faute ?
Tonton : tu n'as su que les gâter au lieu de les éduquer.
Tantine : je suis supposé les éduquer seule ? Toi tu étais où hein? Tu ne passe ton temps que dans les bars et tu me parle d'éducation.
Depuis ils s'évitaient comme chien et chat. Quant à ruddy depuis sa bastonnade il se tient à carreau.Ya Joly et Bibiche m'en veulent elles me toisent constamment.
Je ne m'en préoccupait pas. Ces derniers jours l'envie de m'en aller d'ici me prenf tellement.J'ai envie de quitter cette maison et aller loin,mais où je n'ai aucune idée.
Je sais juste que je vais m'en aller...
Aujourd'hui,je pense fortement à Godé, qu'est ce qu'elle devient?
Je me rappelle du nom de son quartier à kin... Mais oui,j'irai chez Godé.
C'est décidé, demain je pars d'ici je vais retrouver Godé.Ça fait six ans,six longue années. Elle a du changer,va t-elle me reconnaître ?
C'est sur cette pensée que je m'endors.
Le matin je fais mes corvées comme d'habitude,je vais déposer Manassé avant de se quitter je l'embrassetrès fort.
Je l'aime tellement et c'est la seule personne que je regretterai.En rentrant je ne trouve personne alors j'en profite pour ranger mes affaires et déterrer l'argent que j'avais caché.
En fermant le portail,je suis triste je me demande si je fais le bon choix.
Moi (à moi même) : mwinda,tu ne peux pas rester dans cette maison tu n'es pas heureuse.
Me parler à moi même suffit à me redonner du courage et je continue mon chemin.
Je prends le bus le trajet est assez long alors je m'assoupis plein d'appréhensions en tête.En descendant du bus je suis plus que jamais déterminée.
Rien n'a changé la capitale edt comme je l'avait laissée,le transport était toujours si difficile.Je réussis à arrêter une moto, après avoir indiqué où j'allai il m'y emmene.
Je n'étais jamais montée sur une moto j'avais peur de tomber alors je m'accrochai de toute mes forces au conducteur.Après un long trajet fort en émotions,j'arrive enfin.
Après avoir réglé le transport je descends. La parcelle n'a pas vraiment changé.
C'est une cour commune,je vais cogner à la porte qui je me souviens était celle du studio où vivaient Godé et sa famille.
Je n'ai pas de réponse, j'insiste encore jusqu'à ce que une femme âgée du studio voisin sortit.
La dame : tu veux quoi ?
Moi : bonjour tantine,je cherche Godé.
La dame : ils ne vivent plus ici depuis.
Mon visage se décompose,j'ai fait ce chemin croyant la trouver,c'était mon seul espoir. À présent que vais je faire ?
Moi : ça fait longtemps?
La dame : oui un mois après son mariage son père est mort et ils ont du déménager. Ça doit faire trois ans déjà
Oh mon Dieu pauvre Godé, mais moi je fais comment ?
Moi : vous ne savez pas où ils sont allez ?
La dame : non ils n'ont pas dit.
Moi : vous n'avez pas son numéro ?
Elle hocha la tête négativement, le ciel me tombe sur la tête,je sais plus où aller.Je ne peux pas retourner chez tantine,mais je ne connais personne ici à la capitale,que faire?
Je marche perdu dans mes pensée je suis si malheureuse.Donc j'ai fait le déplacement pour rien.
Perdu dans mes pensées au moment de traverser je ne vois pas la voiture qui fonçait sur moi.
Quand je m'en rends compte c'est trop tard...
Je me suis retrouvée allongée par terre,je ne sens plus mon corps.
Un groupe de personne approchent pour savoir ce qui se passe, je sais pas si c'est le choc mais je vois des gens parler ou du moins remuer les lèvres mais aucun son ne sortait.
Je n'entends plus rien,un homme vient me soulever et me fait entrer dans une voiture.
Je veux parler mais aucun son ne sort de ma bouche.Je me sent faible et mes paupières deviennent lourdes,je veux résister mais je ne peux pas...
(...)
Oh mon Dieu,la pauvre petite. Je ne l'ai même pas vu pourtant je regardais droit devant moi.
Je l'ai vu qu'au dernier moment et j'eus juste le temps de freiner.Je sorti totalement paniquée de la voiture,elle est allongée les yeux ouverts mais ne bouge pas.
Très vite un attroupement se forme
- Elle est morte ?
- peut être qu'elle est juste sous le choc
- mais madame emmenez la à l'hôpital.
Moi : oui,svp aidez moi à la porter.
Un homme vient et la porte dans la voiture,je me mets rapidement au volant et on va directement à ma clinique.
Elle est reçu aussitôt arrivée pendant ce temps je vais prendre de l'air pour me remettre de mes émotions.
L'infirmière : madame,elle s'est réveillée.
Moi : elle n'a rien ?
L'infirmière : non, juste quelques égratignures.
Moi : merci.
L'infirmière part je pousse un soupir de soulagement avant de me diriger vers sa chambre.
Je frappe à la porte avant d'entrer. Elle est allongée.Maintenant que je la regarde de plus près,je crois que je connais ce visage.
Moi : bonjour,ça va ? Tu te sens bien ?
Elle hocha juste sa tête positivement.
Moi : c'est moi qui t'ai renversé avec ma voiture. Avant de traverser on prend soin de regarder
Elle ( d'une voix timide ) : pardon madame.
Moi : non, c'est moi qui te demande pardon j'aurais pu te tuer. Au faite il faut qu'on prévienne tes parents.
Elle semble apeurée,
Moi : tu n'as pas le numéro de tes parents ?
Elle : je vis avec ma tante mais je n'ai pas son numéro.
Moi : comment ça, on fait comment pour l' avertir. Elle doit être inquiète
Elle : ...
Moi : c'est quoi ton prénom ?
Elle : mwinda,madame
Mwinda...mwinda... Ce prénom me dis quelque chose,je sais que je l'ai déjà entendu. Mais où ?
Ah oui,ça me revient,c'est la petite qui avait perdu sa grand-mère au Bas-Congo.
( Mwinda )
La dame : mwinda! Tu te souviens de moi ?
Moi : non
Elle : je suis le docteur qui c'était occupé de ta grand-mère.
A y regarder de plus près,je me souviens maintenant d'elle.elle a légèrement changé mais oui c'est bien elle.
Moi : c'est vrai.
Elle : alors Mwinda,que faisais tu au milieu de la route ? Je te croyais toujours à Moanda
Moi : je cherchais quelqu'un.
Elle : ici à la capitale ?
Moi : oui.
Elle : je me souviens que j'étais passée voir comment tu allais mais on m'avait informé que tu avais voyagé.
Moi : oui,j'étais partir vivre avec ma tante.
Elle : en parlant de ta tante il va falloir que je l'appelle.
Moi : non,je vais rentrer moi même.
Elle : comment ça toi même. Bien sur que non.on fera ceci,je te laisse te reposer ensuite je réviens et je t'accompagne chez toi OK?
Comment ça me raccompagner chez moi,non je sais même pas où j'irai.
Moi : euh... Ma tante n'est pas à la capitale
Elle : elle est en voyage ?
Moi : non,elle vit au Bandundu.
Elle : mais tu as dit vivre avec elle,alors tu fais quoi Ici ?
Moi : je suis venu voir une autre tante.
Elle : tu as le numéro de l'autre tante ?
Moi : non,madame
Elle : et alors on fait comment ?
Moi : je peux rentrer seule.
Elle : non,kin est assez dangereux et si une autre voiture te renverse ?
Moi : ne vous dérangez pas pour moi.
Elle : c'est la moindre des chose ma puce.
On frappe à la porte,puis une infirmière entre
L'infirmiere : Dr , votre rendez-vous de midi est là.
La dame : merci,j'arrive.
L'infirmière sortet referme la porte.
La dame : bon Mwinda,je vais faire quelques consultations et je reviens. Ne bouges pas de là,
Moi : d'accord.
Elle : tu as mangé ?
Moi : oui ça va.
Elle : bon je reviens.
Elle sort,je n'au pas mangé mais pourquoi le lui dire,elle est gentille mais je ne veux pas abuser.
Tout à l'heure j'ai eu très peur,mais heureusement je n'ai rien eu,j'en profite pour observer la chambre.La chambre où je suis est assez jolie il y'a deux lit mais je suis seule,la pièce est climatisée.
Ça doit être une grande clinique. C'est pas tout mais il faut que je sache où je vais aller après.
C'est maintenant que je me rends compte que j'aurais du réfléchir avant d'agir,Godé a déménagé moi qui comptais sur elle.Je ne sais pas si je dois rentrer chez tantine,j'ai bien peur que ce ne soit la seule solution possible.
Où est mon sac? Je l'avais avec moi quand je traversai.
Non ne me dites pas que je l'ai perdu,ah mwinda la malchance te suis.
( Patricia )
Je viens de finir avec ma dernière patiente de la journée, j'enlève mes lunettes que je range dans la poche de ma blouse.
Je vais faire un tour histoire de voir comment se porte les patients hospitalisés.
Quand je finis,je vais voir mwinda. Elle est endormie, je n'ai pas bien compris l' histoire qu'elle m'a raconté.
Comment ça elle vient chez une tante à la capitale et elle ne connait le numéro de personne.
C'est embêtant parce que je dois prévenir sa famille.
Je m'apprêtais à sortir quand elle ouvre les yeux.
Moi : oh,tu ne dormais pas
Elle : non,svp vous n'auriez pas vu mon sac ?
Moi : le sac que tu avais avec toi ?
Elle : oui.
Moi : si,il est dans ma voiture.
Elle semblr soulagée. Je m'assois sur le lit en face d'elle.
Moi : mwinda, tu es sûr de m'avoir tout dis ?
Elle : ...
Moi : je veux juste t'aider, j'ai l'impression que tu me caches quelque chose
Elle : ...
Moi : tu as fais une fugue ?
Lol,elle froisse les sourcils ça doit être un grand mot pour elle.
Moi ( après un rire ) : tu t'es enfui de la maison ?
Elle ( timidement ) : oui.
Moi : pourquoi ?
Elle se met à pleurer,oh qu'est ce que j'ai dis
Moi : ça ne va pas ?
Elle ( reniflant ) : si ça va.
Moi : tu veux en parler ?
Elle : non.
Moi : d'accord. J'ai finis mon service et je m'apprête à rentrer. Mais je ne peux pas te laisser ici.
Elle : je comprends,je vais alors partir.
Moi : tu connais vraiment quelqu'un ici à la capitale ?
Elle : non
Moi : et où veux tu aller?
Elle : prendre le bus pour le Bandundu.
Moi : est ce qu'il y'a encore des bus à cette heure ?
Elle : je sais pas mais je peux toujours aller voir.
Moi : j'ai une idée, on va chez moi pour que tu te repose et demain je vais t'accompagner chez ta tante OK?
Elle : je ne veux pas vous déranger.
Moi : non,en plus je suis seule ça me fera de la compagnie.
Elle me sourit enfin. Elle se lève et après que j'ai fait un tour dans mon bureau pour déposer ma blouse on y va.
Sur le trajet elle ne parle pas et regarde juste le paysage défilé.vCette petite m'intrigue énormément elle est renfermée et semble triste.
Moi : mwinda,ça ne vas pas tu me semble triste.
Elle : non,je réfléchis juste.
Moi : à ton âge, ce n'est pas bon de trop réfléchir.
Elle me sourit timidement,j'essaye du mieux que je peux de la faire parler jusqu'à ce que on arrive.
( Mwinda )
Elle s'arrête devant une belle maison et klaxonne, le portail s'ouvre et on entre.
Je regarde la maison qui est très jolie,elle doit avoir des moyens.
La dame ( en arrêtant le moteur ) : ça y est on est arrivé tu peux descendre.
Je descends après elle et vois le gardien qui referme le portail c'est un homme assez âgé,il s'avance vers nous
Le gardien : bonjour madame.
La dame : papa Boniface ça va ?
Le gardien : oui madame.
La dame : voici mwinda,elle va rester quelques jours avec nous.
Il me salut je réponds après je suis la dame à l'intérieur,le salon est juste trop beau.
Les meubles sont jolies et à vu d'œil ça coûté cher,elle a un grand écran plat...
Une femme sort je crois de la cuisine,elle vient nous saluer et je comprends que c'est la femme de ménage.La dame me montre une belle chambre,grande et bien rangée. Elle me demande de poser mes affaires et après si je veux je pourrai aller suivre la télé.
( Patricia )
Je l'ai laisser dans la chambre d'amis et monte me rafraîchir, quand je descend je demande à Joëlle la femme de ménage de servir le repas,je vais m'assoier devant la télé en attendant.
Quand c'est fait,je vais chercher mwinda.
Je cogne avant d'entrer,elle était assise fixant le vide
Moi : Mwinda le repas est prêt viens manger
Elle : je n'ai pas très faim
Moi ( faussement sévère ) : ah non je ne veux rien entendre tu viens manger avec moi
On alla manger,elle était gênée. Tout au long du repas elle ne disais rien.
Quand on eut finis elle se leve et débarrasse les assiettes.
Elle : où est ce que je les mets ?
Moi : à la cuisine.
Quand elle sortit de la cuisine elle se dirigeait vers la chambre.
Moi : où vas tu ?
Elle ( timidement ) : je vais dans la chambre.
Moi : tu veux pas suivre la télé ?
Elle : non,je vais allez dormir.
Moi : tu n'as pas à avoir honte,allez vient t'assoier.
Elle vient s'asseoir avec difficulté on suivait une série policière toujours en silence.
On passe près d' une heure à suivre la télé en silence et là ça devenait lourd.
( Mwinda )
Après le repas je voulais allé rester dans la chambre mais elle a insisté pour que je suive la télé avec elle.
Elle : mwinda j'ai envie de t'aider mais si tu ne me dis pas ce qui en est vraiment je pourrais pas. Il va falloir me dire ce que tu as sur le coeur.
Moi : je veux pas vous embêter avec mes problèmes.
Elle : non,tu m'embête pas.
Moi : ...
Elle : pourquoi as tu fui ?
Je prends une grande inspiration avant de me mettre à lui raconter comment tantine me traite depuis que je suis arrivée chez elle et la raison pour laquelle je suis venu à la capitale.
Tout au long de mon récit elle ne dit rien et m'écoute attentivement.
Elle : je comprends ce qui t'a motivé à fuir mais tu aurais du bien réfléchir avant de venir,tu as eu beaucoup de chance de tomber sur moi. Et si quelque chose t'étais arrivée ?
Moi : ...
Elle : on fera comme convenu,demain je prends ma journée et je te raccompagne chez ta tante,c'est ta tutrice et je suis sûr qu'elle s'inquiète pour toi.
Moi : ...
Elle : maintenant vas dormir il se fait tard.
Moi : merci,bonne nuit
J'allai dormir le coeur gros,c'est vrai que j'avais agis sans réfléchir.
Elle a raison,je n'ai plus que ma tante et je suis obligée de vivre avec elle.
Demain je retourne dans mon cauchemar...