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Ecrit par Nobody

Malgré le sourire rassurant de Sarah,Alaric n'arriva pas a décolèrer. Il ne savait vraiment pas ce qu'il faisait au chevet de Sarah. Il était inquiet ? Et alors? Était-ce une raison suffisante pour qu'il essaye de prendre la place qu'il lui ai du ? Assurément non!

En dépit du fait que Sarah ne semble pas lui en vouloir,il se reprochait le fait que la première personne qu'elle ai vu après s'être réveillée soit Aaron. Elle devait croire qu'il avait mieux à faire que de s'inquiéter pour elle ce qui était tout a fait faux. Encore une fois il se maudit de s'être laissé emporter dans les bras de Morphée. Mais que pouvait-il ? Ces bras étaient diaboliquement tentant et toute personne dotée d'une raison ne pouvait que succomber à cette tentation la.

Bien que conscient que le fait de rester là planté comme une statuette n'était pas la chose a faire dans cette situation,il ne réussit pas à être ferme et ordonner à ses jambes de se mouvoir. Il aurait fallu qu'il s'avance vers elle et qu'il essaye de marquer son territoire. Il devait montrer à Aaron que c'était lui l'homme de Sarah et non lui mais contrairement a ces résolutions,il resta figé en se contentant de regarder la scène qui se déroulait devant ses yeux.

Lorsqu'il vit Sarah froncer les sourcils, il se dit qu'il se prêt à donner toute sa fortune pour savoir ce qui venait de lui traverser par l'esprit. Venait-elle de se rendre compte qu'il était l'enfant de celui qui avait attenté à sa vie ? Ce serait une raison suffisamment valable à son changement apparent d'humeur.

Impuissant il la vit détourner son regard pour le poser sur Aaron qui n'était nullement gêné par la présence des deux autres mâles. Bien au contraire il semblait même ravi qu'Alaric ne fasse aucun geste pour mettre fin a ce moment avec Sarah.

Bon sang ! Qu'est-ce qui lui arrive ? Il devait réagir et pourtant comme si une force le clouait sur place,il n'arriva ni à bouger ni à dire un seul mot.

Lorsque Aaron posa sa main sur le front de Sarah pour ensuite la glisser sur son avant-bras, sa colère se décupla. A cet instant il imaginait ses mains lui procurer les caresses que lui même lui avait procuré lors de leur ébats. Il imaginait cette main glissé lentement sur la peau satinée de Sarah, glissée encore plus pour se retrouver nicher au creux de ses reins. Mais lorsqu'il visionna les doigts d'Aaron au coeur même de la féminité de Sarah le déclic fut opérationnel.

Ainsi il s'avança vers eux bien décidé à envoyer Aaron paitre.

Ses sourcils se fronçaient à leur tour alors qu'il avançait et que Sarah ne lui accordait aucun regard. Au contraire,elle semblait boire les paroles qu'Aaron ne manquait pas de lui susurrer. Il ne manquait plus que ça! Elle l'ignorait a présent? Au profil d'Aaron en plus !

C'était trop qu'il ne pouvait supporter. Passant ses mains dans ses cheveux en désordre il se retira en trombe de la chambre sous l'oeil probablement surpris de Daniel. Il devinait aisément qu'Aaron devait jubiler interieurement mais même le fait de visionner son sourire moqueur n'arrivait pas à lui faire raison et le pousser a retourner dans la chambre auprès de Sarah.

La porte qui s'ouvrit et se referma n'attira même pas son attention. Ignorant celui qui venait de sortir,il se dirigea vers une salle de bain qu'il avait vu lorsqu'il sortait de l'endroit où il s'était reposé.

Il ouvrit la porte et la referma brusquement ignorant délibérément qu'il était dans un hôpital et que les bruits de ce genre,n'était pas très bénéfique pour les occupants de ces lieu. Mais comme toujours quand il était en colère,il n'arrivait pas à penser rationnellement.

Alors qu'il se passait de l'eau sur le visage la porte s'ouvrit et il devina immédiatement qui était le nouvel arrivé.

- Oui tu as raison,je pense que l'eau te fera beaucoup de bien'. En espérant qu'elle te remette les idées en place surtout et que tu te rendes compte que tu es vraiment le pire con que j'ai jamais vu. Quel salopard tu fais Alaric !

Ces mots furent certainement les mots de trop pour Alaric et sans se contrôler,il empoigna Daniel par le col.

Son ami ne semblant pas le moins du monde surprit le laissa faire. S'il entreprenait le moindre geste ou la moindre cela risquait de dégénérer et Alaric lui en fit reconnaissant de ne pas jeter l'huile sur le feu. Néanmoins il ne se calma pas.

- Je t'interdis de me traiter de salopard Daniel dit-il en contractant la mâchoire

- Et moi tu sais ce que j'en fais de ce que tu veux ? Pas grand chose je t'assure ! Je vais te traiter de salopard aujourd'hui, demain et même dans une année si je te vois agir ainsi. Et je te conseille de reculer Alaric,tu me connais je suis très patient mais pas dans toutes les circonstances j'en ai bien peur répondit Daniel en lui lançant un regard peu amène

Alaric recula comme si les mots de son ami étaient semblable à des coups de poings.

- Bien. Maintenant écoute attentivement salopard. Tu peux me dire l'identité de celle qui est couché sur un lit dans la chambre que nous venons de déserter ? demanda-t-il d'un ton bourru

Alaric n'avait que rarement vu Daniel dans un état pareil. Ses poings serrés et sa mâchoire contractée au maximum prouvaient qu'il se retenait énormément pour ne pas le cogner comme il se doit. Et Alaric était forcé de reconnaitre qu'il le méritait bien.

- Tu me réponds lorsque je te parle Alaric. Qui était la femme couchée sur ce lit d'hôpital ?

- Ma femme bordel,fais pas comme si tu ne savais pas

- Eh bien laisse moi te dire que ton attitude n'en dit pas autant que tu as réussi a semer le doute dans mon esprit. C'est comme ça que tu traites ta femme Alaric ?

Il ne répondit rien et se passa la main dans les cheveux. Bordel qu'est-ce qui se passait ?

- C'est comme ça que tu te comportes avec ta femme qui vient de recevoir deux balles et Dieu sait comment d'ailleurs ! C'est comme ça que tu réagis quand tu retrouves ta femme alors que tu aurais pu ne plus jamais la revoir ? Hein Alaric ? Es-tu aveugle ? Même elle a été déçue par ton comportement et franchement comment lui en tenir rigueur ? Le pire dans tout ça c'est que tu ne l'a même pas remarqué,tu n'es même pas fichu de remarquer quand tu fais de la peine a ta femme.

Il se tut un moment et reprit la parole.

- Ce gars la qui était avec elle dans la chambre tu n'as pas remarqué combien' de fois il était prévenant avec elle ? Il est aussi flagrant qu'un nez au milieu de la figure que ce type est particulièrement attiré par ta femme et toi qu'est-ce que tu fais ? Tu lui laisse le champ libre. Eh bah bravo champion! Vraiment pathétique moi je te dis.

Sur ces mots il sortit de la pièce le laissant en proie avec ses réflexions. Dès que son cerveau capta le fait qu'il était seul,il se retrouva immédiatement en tête à tête avec ses remords.

Il ne connaissait pas cette manière qu'avait utilisée Daniel pour lui faire voir les choses. D'habitude il essayait d'être beaucoup plus diplomate que ça et priorisait les dialogues. Jamais encore il ne s'était emporté à tel point qu'il en vienne à lui lancer des piques aussi tranchantes,jamais. Fallait dire aussi que lui non plus ne s'était jamais emporté au point de s'en prendre physiquement à Daniel.

Il ne connaissait pas cette méthode mais force est de constater qu'elle marchait agréablement bien. Cela le fit réagit et il se rendit compte qu'il s'était comporté comme me dernier des salauds avec Sarah.

Précipitamment il quitta la pièce se demandant si Daniel avait quitté l'établissement. Il lui devait des excuses mais avant il devait voir Sarah,sa Sarah.

Devant la porte qui menait a sa tendre épouse,il poussa un soupir. Après avoir compter jusqu'à 10 en arabe, il ouvrit la porte.

Quand il ouvrit la porte il sut où se trouvait son meilleur ami qui était actuellement a la même place qu'Aaron il y avait quelques instants. Soulagement. Il se rendit également compte qu'Aaron avait débarrassé le plancher. Double soulagement.

Mais son moment de répit s'arrêta quand il avança vers Sarah.

Arrivé a ses côtés, il se rendit compte qu'elle s'était endormie ou qu'elle feignait de s'être endormie en l'ayant entendu rentrer.

Quoi qu'il en soit il devait attendre avant de lui parler et espérer qu'elle en vienne a de meilleurs sentiments.

Au service de l'enne...