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Ecrit par Nobody

Battant successivement des paupières, elle émergea de son profond sommeil.

Tout de suite elle fut secouru par de violents frissons.

- Attends mais cest une putain de blague la!

Elle se mit a hurler, hurler de toutes ses forces. Elle hurlait a se faire mal à la gorge,hurlait a se déchirer les cordes vocales.

Comment pouvait-il oser ? Comment il a pu !

Elle ne savait pas s'il avait demandé formellement à ce qu'on lui ôte ses vêtements mais c'était exactement ce qu'ils avaient fait ces putains de bâtards !!! Elle se retrouvait en sous-vêtements. Mais c'est quoi ces conneries ?

Elle analysa les alentours. Elle était dans une chambre assez simple dans l'ensemble. Son regard se posa sur l'horloge qui attachait 10 heures. Ne sachant combien de temps elle était restée inconsciente elle se demandait s'il était 10heures du soir ou 10heures du matin. Elle parlerait beaucoup plus sur la première supposition.

Chassant ces idées futiles,elle se leva complètement de l'amas de mousse qui servait de lit. Fallait dire que c'était aussi inconfortable que de marcher sur des talons aigus de plus de 20 centimètres. Enfin elle parlait pour elle.

Une question s'interposa dans son esprit. Comment elles faisaient ces femmes qui passaient toute une journée sur ces machins ? Mais c'est de la torture !

- Sincèrement Sarah c'est le moment de penser a des..talons ? se sermona-t-elle

Ramassant un vieux tissu par terre son attention fut attirée par une petite boite qui se trouvait la.

Une fois redressée et emmitouflé autour de ce pagne,elle se dirigea vers la boite qu'elle ouvrit sur ces gardes.

La pression sur ses épaules se relâcha quand elle découvrit ce qu'il y avait dedans. En effet,cette boite comportait des bijoux constitués essentiellement de bagues et de chevalières. Cela dit,il y avait pour hommes et femmes.

Quelle idée de laisser ça dans la même pièce qu'elle voyons ! Elle ne reconnaissait certes pas la matière mais ça devait coûter énormément cher !

Elle se saisit d'une bague qui attirait son attention. Elle était d'une simplicité telle qu'elle paraissait sans valeur. Mais pour Sarah c'était justement cette simplicité qui la rendait unique. Elle n'était pas a sa place dans cette boite la,au milieu des bagues plus extravagantes les unes que les autres.

Elle la passa a son annulaire et avec grande surprise,elle découvrit qu'elle était exactement a sa taille.

En contemplant le rendu de la bague sur sa main,elle n'entendit pas la porte d'entrée s'ouvrit jusqu'à ce qu'une voix l'interrompe dans son moment de rêverie.

- Je savais bien que ta curiosité te pousserait a y jeter un regard.

Elle tourna brusquement sa tête vers la porte et le découvrit là les bras croisés, un sourire narquois aux lèvres. Il la regardait avec une telle intensité qu'elle se demandait s'il n'était pas en train de lire en elle.

Sans crier gare, il s'élança vers la jeune fille qui en puissant un petit cri,eut un mouvement de recul.

Tout aussi curieusement, elle se baissa a sa hauteur et prit entre ces mains les doigts fins de la jeune fille. Elle était paralysée, elle n'osait pas un seul geste beaucoup trop pétrifiée pour réfléchir correctement.

- J'étais sûr que tu choisirais celle-ci

A ces mots, elle enleva brutalement sa main et se recula promptement.

La sangsue poussa un soupir et se releva.

- Tu peux la garder tu sais.

Sarah l'enleva et le lui lança a la figure

- Vous pouvez vous la mettre où je pense hurla-t-elle hystérique

- Voyons Sarah ne sois pas vulgaire. Ça ne te va pas du tout. Allez viens, je veux voir cette bague a ton annulaire.

- Plutôt mourir que...

Elle s'interrompit en voyant la lueur qui venait de traverser son regard. Elle déglutit péniblement alors que son visage se fermait. Il avait l'air contrarié ce diable et quelque part ça lui faisait plaisir. Bien sûr elle craignait pour sa vie mais elle se réjouissait de le pousser a bout

- Sarah ne me fais donc pas répéter,je ne suis pas réputé pour être patient j'en ai bien peur.

Il se tut et laissa passer quelques instants de silence. Silence qui brisa bien trop vite au goût de la jeune fille.

- Allez viens la chercher. Non tu sais quoi? Viens que je te la mette

Un hoquet échappa a la jeune fille alors que ces mots s'aventuraient dans sa boîte crânienne. Mais quel culot! Pour qui il se prenait ce monstre ? Il présentait un calme apparent alors qu'elle était au bord de la crise,et ça ça l'énervait plus que tout.

- Je crois que tu n'as pas encore compris Sarah, et c'est bien dommage. Cette bague la tu vas la mettre parce que tu l'as choisis. Dès le moment où tu l'as touché tu avais perdu toute liberté. Faut que tu te fasses a cette idée. Tu m'appartiens Sarah


Au service de l'enne...