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Ecrit par LaReineDuCrime
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Y aller où ne pas y aller tel est la question ,Après tout je ne connais pas cet homme, peut-être qu'il s'agit d'un ami à Sidy qui essaie de me piéger, peut-être même que Sidy sait tout ,immédiatement l'angoisse, me gagne,si il sait ,je suis morte. Mais comment être sûre de ce qu'il me dit ? Après ces quelques mots échangés il est directement parti de son côté ,rabattant sa capuche sur la tête, j'ai tenté de me rattraper ,savoir qui il est . Mais c'était peine perdue ,alors résignée j'ai décidé de rentrer.
À mon retour rien n'avait changé, il n'y avait rien d'anormal, Sidy était toujours allonger ,sur ce canapé, une bière à la main ,regardant une émission débile à la télé, parfois ,je me demande même ,si il comprends ce qu'il regarde ,à force de boire et de prendre de la drogue toute la journée ,ses neurones doivent être grillées depuis un bon bout de temps.
Sûrement gêné par mon regard ,il me fixe à son tour avant de se lécher les lèvres et de me faire un clin d'oeil, si j'avais pu prendre mes jambes à mon cou ,je l'aurais fait . Quelques jours plus tard ,la routine s'était installée dans ma vie ,il n'y avait rien de bien trépident ,Sidy restait Sidy et moi je restais Inaya. Mais le fait de ne jamais rien faire, et cette pression constante commençait à me peser ,peu a peu je tombais dans une dépression.
J'étais fatiguée,en colère, je ne comprends pas pourquoi me suis-je laisser entraîner là dedans,j'aurai dû refuser ce mariage ,faire comprendre à ma mère ce que Malik m'a fait n'était pas de ma faute . J'aurai du me battre pour mes droits ,mais au lieu de cela ,j'ai encaissé sans rien dire ,et depuis cinq mois j'encaisse .
Les coups et les viols étaient de plus en plus fréquents,et lorsqu'il ne faisait rien ,c'est par ce qu'il était beaucoup trop saoul ,pour pouvoir tenir debout,les seuls moments de repits que j'avais c'était lorsqu'il buvait tellement qu'il oubliait qui il était. Il prenait aussi de la cocaïne, alors pour être tranquille ,j'ai commencé à mettre des somnifères dans ses bouteilles d'alcool.
Les somnifères mélangés à la drogue et à l'alcool peuvent être fatal ,mais à ce moment-là, la santé de Sidy ne comptait plus . Je n'avais pas peur de le tuer ,au fond de moi ,j'espérais même me lever un matin ,et le voir étaler sur le tapis ,pris d'une overdose, mais il avait la peau dur ,il résistait ,et tous les matins il me regardait avec ce sourire narquois,comme pour me dire "tu vois je suis encore là, tu arriveras pas à te débarrasser de moi ".
Mais,un autre problème faisait son apparation ,je n'avais plus mes règles depuis un bon bout de temps ,pas besoin d'être médecin pour savoir que j'étais enceinte, j'en étais persuadé ,mon corps changeait ,mes envies ,mes humeurs aussi ,bientôt Sidy allait le remarquer. Alors j'ai attendu qu'il soit sobre pour le lui annoncer. J'aurai peut-être du le faire le jour où il était complètement ailleurs ,mais je voulais qu'il soit en plein possession de toutes ses facultés mentales ,après, tout il est quand même le père de ce bébé, et rien qu'en y pensant j'en ai la nausée, il était entrain de fouiller ses papiers à la recherche de je ne sais quoi .
Depuis quelques temps son comportement avait changé il était se plus en plus sobre ,je pensais quil était déjà en progrès, mais sobre ou non ,Sidy restait le même être maléfique, narcissique, pervers et complètement fou . Je me rappelle de ce jour où il m'avait demandé s'il était "normal ",ce jour-là je n'ai pas pu répondre car moi même ,je ne sais pas si je le suis .
Je me suis donc dirigée vers lui avec une certaine appréhension, je ne voulais pas de ce bébé ,mais je ne voulais pas le reconnaître, j'avais peur que cet enfant soit démoniaque comme Sidy ,alors un soir je m'étais donner un violent coup dans le ventre en espérant qu'il parte comme il est venu mais hélas il était solide très solide ...
-Sidy!
-Quoi?Tu vois pas que je suis occupé !?
-Ifaut que je te parle
-Non dégage où je te baise
- Je suis enceinte
Il n'a pas eu de réaction, puis il a froncer les sourcils, et n'a rien dit pendant un long moment ,il a commencé à tourné en rond dans l'appartement avant de s'assoir sur le canapé.
-Tu vas avorter
-Non Sidy c'est un être vivant comme nous deux
-Tu vas avorter tu es folle ? Je ne t'aime pas je ne veux pas de bâtard avec toi
Avorter ,quel acte cruel, à présent j'étais devant le fait et je ne pouvais plus reculer ,mais je ne me rendrais pas dans un hôpital pour avorter . Mais j'avais oublié que Sidy restait Sidy et qu'il n'avait pas à m'emmèner à l'hôpital pour me faire avorter .
Le lendemain en me réveillant, Sidy était debout devant le lit, entrain de me fixer ,je peux vous garantir qu'il n'y a rien de plus effrayant sur terre que de se réveiller et voir un fou vous regarder avec des envies de meutres . Doucement je me suis redressée avant de voir la porte s'ouvrir à nouveau ,cette fois-ci c'est une femme qui est entrée elle m'étais totalement inconnue . Elle était blanche ,paraissait assez âgée, et avait un fort accent des pays de l'est en voulant me lever j'ai très vite était coupé dans mon élan, et c'est à cet instant que j'ai compris que j'étais attachée ,la femme s'est approchée de moi elle portait un masque de protection. J'ai compris pourquoi cette femme était là, Sidy voulait régler ce "problème " au plus vite .
Ils se sont tous les deux approchés de moi ,Sidy m'a bâillonné et la femme s'est occupée de me déshabiller, je tentais de bouger ,de faire du bruit ,d'alerter mes voisins ,mais le quartier dans lequel nous vivons était peuplé des gens comme Sidy ,personne ne devait me venir en aide.
La douleur était atroce ,j'ai cru mourir à plusieurs reprises ,j'ai perdu énormément de sang, je me sentais fiévreuse et très faible, puis je me suis évanoui . A mon réveil j'étais seule ,attachée sur le lit ,le drap couvert de sang ,j'avais mal au vagin ,je saignais beaucoup ,Sidy m'avait détaché un bras et avait posé une bassine d'eau ainsi que mes dolipranes sur ma table de chevet.
Quelques jours après, je me sentais toujours aussi mal ,le sang continuait à affluer ,Sidy ne venait que le soir, me déposer un morceau de pain et un verre d'eau, que je ne touchais pas ,je me sentais faible ,partir, ma situation ne le touchait guerre c'est ce jour-là que j'ai compris que cet homme etait tellement cruel et qu'il devait se faire interner.
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