9. Révélations douloureuses

Ecrit par SSS

******Brad*******

Je suis à mon fameux rendez-vous. En apparence, ce club a l'air normal quoique un peu glauque. J'y suis depuis près de 15 minutes déjà sans voir l'ombre d'un quelconque Samuel DAN et ça commence à m'énerver. J'ai commandé un verre de whisky pour ne pas attirer l'attention mais je ne peux pas le boire étant en plein service.

  • Monsieur Harold GAYA?

C'est le faux nom que j'ai donné à DAN pour ma couverture. Je me retourne et je tombe sur un monsieur maigre au visage austère et tatoué de partout qui me sourit.

  • Moi: Vous êtes Samuel DAN? 

  • Oui: En personne. Heureux de vous rencontrer M. GAYA. Et désolé pour le retard, j'avais encore mille affaires à gérer. Pour ce qui est de notre affaire, on ne peut pas en parler ici. Veuillez me suivre s'il vous plaît.

Nous descendons dans le sous-sol de la salle. Il y a pleins de portes numérotées comme dans un hôtel de luxe. Il m'installe dans l'une des pièces qui s'avère être une vaste chambre luxueuse tout confort.

  • Lui: Ça vous plaît ? Nous veillons toujours au confort de nos clients. 

  • Moi: Ça se voit…

  • Lui: Laissez-moi vous présenter notre catalogue de jeunes biches, sélectionnées spécialement pour vous.

Il ouvre un grand album rempli de photos de jeunes filles portant chacune une brève indication: nom de "fonction", taille, poids etc… et petites particularités physiques, vergetures ou grain de beauté sur la fesse gauche par exemple. En feuilletant les pages, je tombe sur une photo de Jessica ANOYA, la fille de la deuxième vidéo avec EBAHO. Je la choisis sans hésiter. Samuel sort de la chambre et revient trente minutes plus tard avec une jeune fille longiligne et excessivement maquillée, la petite Jessica alias "Fine Douceur" d'après l'indication.

  • Sam: Je vous la laisse. Ne vous inquiétez pas, elle est très docile et bien dressée. N'est-ce pas Douceur?

  • Euh… oui monsieur.

  • Sam: Bien, joli toutou. Monsieur GAYA, avez vous besoin d'autres choses en particulier ? Nous avons du champagne, du vin… 

  • Moi: Ça ira, merci.

Me voilà seul avec la jeune fille. La pauvre… la peur dégouline littéralement de ses yeux.

  • Elle: Mon chou, s'efforce t-elle de dire, veux-tu que je me déshabille lentement ou es-tu plutôt du genre à le faire tout habillé? Ou encore…

  • Moi: Alors primo: tu es nulle en séduction, et deusio, je ne veux rien faire avec toi. Je suis le chef de la police.

Elle fait un pas vers l'arrière et avance une main vers la poignée de la porte.

  • Moi: Non Jessica, ne t'inquiètes pas, je suis là pour t'aider ainsi que toutes les jeunes filles séquestrées ici. Vous allez sortir d'ici saines et sauves. Mais il faut que tu m'aides pour cela. Tu es bien Jessica ANNOYA, n'est-ce pas ?

Elle fait oui de la tête.

  • Moi: D'accord. Tu peux m'indiquer exactement où se trouvent tes camarades? Des agents de police attendent au dehors pour vous sortir d'ici.

Elle hésite un instant mais finit par me donner les indications nécessaires. Je fais signe à Céline et je lui donne des instructions sur le déroulement des opérations. 

En moins de 30 minutes, le sous-sol est envahit par les forces de police armées jusqu'aux dents et pas moins d'une centaine de jeunes filles mineures sont retrouvées ainsi que des personnalités importantes du pays venus se payer leur services. Samuel DAN se fait arrêter sur le champ. Cette fois ci je me chargerai personnellement de son cas pour qu'il pourrisse en prison. 

J'emmène sans plus tarder Jessica au poste de police pour l'interroger. 


*****Imani******

Les yeux de Lucette sont injectés de sang. Et pour cause.

Elle m'a fait une révélation terrible aujourd'hui. J'en ai encore les mains moites, tellement je suis dépassée.

Depuis le matin, je suis assise sur le sol de la cellule, à me vider de mes larmes pour calmer la douleur et la rage qui ont pris naissance dans mon coeur. Je m'attendais à tout sauf à ça...

……. Quelques heures plus tôt…..

  • Moi: Je t'écoute.

  • Elle: Promets-moi de ne surtout pas m'interrompre d'accord ? 

  • Moi: Euh OK, marché conclu. Allez, cause.

  • Elle: OK... 

Elle prend une grande inspiration.

  • Je suis née dans une famille pauvre d'un ghetto moisi de la capitale. Mon père était un dealer de bas étage très violent et ma mère, femme au foyer, était loin d'être une lumière, donc très naïve et facilement manipulable. J'avais un grand frère qui est mort écrasé par un camion à 14ans. Il n'y avait souvent pas grand chose à manger à la maison donc je mendiais beaucoup pour survivre. J'ai été éduquée par la rue, à la dure et dans la douleur. Les premières règles que j'ai dû gérer seule, les premiers flirts, l'harcelement aussi.La vie était ainsi jusqu'à mes 15 ans. Tout ça me fatiguait, j'en avais marre, j'aspirais à une autre vie. 

Elle se tait le temps d'un instant, comme perdue dans ses souvenirs.

  • Un soir où j'étais couchée sur le sol de la pièce qui me servait de chambre, reprend t-elle dans un souffle, j'ai senti de puissantes mains s'emparer de moi. C'était mon père à moitié nu, il voulait abuser de moi. Heureusement, j'ai réussi à le repousser et j'ai fui de la maison. C'est ce jour là que j'ai quitté ma piole de façon définitive. J'ai erré pendant deux semaines dans la rue sans savoir où aller, mangeant ce que je trouvais et dormant sous les ponts jusqu'à ce que je tombe sur Samuel DAN, un proxénète qui m'a proposé de… vendre mes charmes. Je n'avais pas trop le choix, j'avais faim et besoin d'un toit. Comme j'étais vierge, mon corps a été mis aux enchères pour des clients VIP, de riches personnalités en tout genre. Celui qui l'a finalement remporté a déboursé une somme colossale pour m'avoir, disant qu'il était envoûté par ma peau ébène. Cet homme n'était ni plus ni moins que l'un des hommes les plus riches de ce pays: Évariste Okoyo EBAHO alias le Buffalo.

  • Moi: Quoi??? Mon père???

  • Elle: Oui. Il adore les adolescentes, c'est un vice qu'il s'efforce de cacher au monde en montrant sa famille comme étant la plus parfaite. Il était un client fidèle de DAN à l'époque.

  • Moi: Le lascar! Ça ne m'étonne même pas. Je savais qu'il cachait ce genre de secret. Et ensuite?

  • Elle: Après m'avoir dépucelé, il n'a plus voulu qu'un autre homme me touche. Il m'a donc acheté chez Dan, loué un petit appartement où il venait me voir régulièrement. J'étais une esclave donc je n'avais pas beaucoup le choix. C'était un sadique, dégueulasse, qui me faisait des choses dont je ne peux même pas faire mention maintenant. Ça a duré près de 2 ans.

  • Moi: Mais pourquoi tu ne t'es pas enfui??

  • Elle: J'étais enfermée tout le temps! J'étais surveillé 24h/24 tous les jours. Et même si je m'enfuyais, où serais-je allée? Je n'avais plus aucun autre repère. Au moins avec lui, j'avais à manger, un toit, de très beaux vêtements, bref un semblant de vie de rêve. 

La pauvre! Ai-je le droit de la juger? Moi j'ai toujours vécu dans le confort et le luxe.

  • Elle: Et puis tout a basculé. Je n'en pouvais plus. Je ne supportais plus les mains de Évariste sur moi, ses baisers, son corps, son parfum. Je ne voulais plus de cette vie. J'ai alors commencé à être plus farouche avec Évariste. Je refusais certains de ses actes dégoûtants de façon ferme. Un jour, je l'ai même assommé avec un vase (pouffant de rire) et il a fini à la clinique. Il a dû trouvé une mensonge en béton à dire à sa femme pour justifier cela. Ça ne lui a pas beaucoup plu… Il a dit au garde qui me surveillait… de me tuer.

  • Moi: Non j'y crois pas ! Te tuer??? Oh mon Dieu, un pédophile et un assassin!

  • Elle: Oui, me tuer. Le garde m'a drogué et emmené dans une brousse où, au lieu de me tuer sur le champ, il m'a violé et battu pendant des heures et laissé pour morte. Je sentais déjà la mort s'approcher... Je ne sais pas combien de temps j'ai passé là en léthargie. Plus tard, je me suis réveillée dans un lit d'hôpital. Des inconnus m'y avait emmené. Comme si mes malheurs ne suffisaient pas, le docteur m'a annoncé que… j'attendais un enfant. J'étais complètement au fond du gouffre. Comment allais-je m'en sortir toute seule avec un enfant à 16ans??? 

Une larme dévala sa joue et elle se tut l'espace d'un instant.

  • Ceux qui m'ont retrouvé dans la brousse ont payé mes frais d'hôpital mais je me suis retrouvé de nouveau à la rue. Je me suis débrouillée pour trouver un job de plongeuse dans un maquis paumé, travail contre lequel on me permettait de dormir dans une chambre inachevé et d'avoir au moins le pain quotidien. Ça a duré durant toute ma grossesse. J'ai fini par accoucher d'une petite fille magnifique. Je l'aimais tellement mais je n'avais rien pour prendre soin d'elle. J'avais peur d'avertir Évariste parce-qu'il allait chercher à nous faire du mal. J'ai donc réfléchi à comment faire pour que au moins une d'entre nous s'en sorte. 

  • Moi: Qu'est-ce que tu as fait? Dis-je la gorge nouée.

  • Elle: Je me suis arrangée pour déposer le bébé devant le portail de la famille EBAHO tout en priant que tout se passe bien. Heureusement, elle l'a pris et ne l'a plus jamais quitté… Elle a pris soin d'elle, l'a élevé et…

À cet instant, mon cerveau comprend déjà mais refuse d'admettre l'évidence.

  • Elle: ...et en a fait la magnifique jeune femme que j'ai devant moi actuellement.

  • Moi: Non. Non ne me dis pas ça.

  • Elle: Je suis ta mère chérie…

  • Moi: Non tais toi, tu divagues Lucette! Tu ne peux pas être… ma mère s'appelle Agnès... Agnès EBAHO...

  • Elle: Je suis vraiment désolée mon cœur, je n'avais pas le choix! Tu serais morte si tu étais restée avec moi.

Elle essaie de me toucher mais je la repousse. Mon esprit s'embrouille et j'ai la sensation que le sol s'ouvre sous mes pieds. J'étouffe…

  • Elle: Ma chérie calme toi, tu ne vas pas bien…

  • Moi: Ne me touche pas… tu ne peux pas être… non… pourquoi…

Je tombe dans les pommes.

……. Dans le présent……..

C'est pour cela que je ne leur ressemble pas ! C'est pour ça que Évariste ne m'aime pas ! Il sait que je suis sa bâtarde donc il me méprise. 

Pourquoi moi? Qu'ai-je fait pour mériter celà ? 

  • Lucette: Chérie…

  • Moi: Toi ne me parle pas ! Tu es comme eux, tu ne m'aimes pas donc tu m'as abandonné !

  • Elle: Ah bon? Tu aurais préféré mourir de froid au dehors ? Ou tout au mieux, finir dans un ghetto minable où tu serais morte dans de sales conditions ??? Sais-tu combien de temps j'ai dormi dans la rue, traîné ça et là pour avoir seulement un repas par jour ? J'ai dû encore me prostituer, vendre de la drogue, des bibelots, j'ai fait tout et n'importe quoi pour survivre ! Tu n'aurais pas pu résister !

  • Moi: Mais tu es une femme influente aujourd'hui !

  • Elle: Je suis en prison! L'influence dont tu parles, je l'ai acquise dans la souffrance totale, une souffrance que tu ne peux imaginer ! Je n'aurais pas pu si tu étais avec moi et tu ne t'en serai pas sorti non plus ! J'ai fait en sorte que nous vivions toutes les deux alors sois moins ingrate! Je t'aimais trop pour te voir mourir. Le fautif dans tout ça, c'est Évariste ! C'est lui qui a cause de sa méchanceté nous a fait autant de mal. 

C'est le trop plein d'émotions. Je m'effondre totalement sur le sol. Elle s'approche de moi et me serre dans ses bras.

  • Moi: … il ne m'a jamais aimé Lucette…

  • Elle: Raison de plus pour se venger. Évariste nous a pris notre amour propre, notre dignité, alors on doit lui faire de même. On doit lui faire voir de toutes les couleurs. Tout doit lui être pris, absolument tout.

  • Moi: D'ici? On est enfermées.

  • Elle: Oh pour ça, ne t'inquiètes pas. Je sortirai d'ici là et je m'arrangerai pour que tu me suive. Fais moi juste confiance. On ne sera plus jamais séparées mon cœur, je ferai tout pour rattraper le temps perdu. Je te rendrais riche et puissante et aucun homme ne pourra nous marcher dessus.

  • Moi: D'accord, ce sera un plaisir de te suivre. Maman.

Ce mot sonne différemment à présent. Évariste EBAHO, hum! Je me chargerais personnellement de te faire passer ton pénis en travers de la gorge. Il va regretter ce qu'il nous a fait, j'en fais la promesse solennelle.

……. Une semaine plus tard…….

  *******Nikita********

Ça fait une semaine que Terry est sur ce lit d'hôpital, les yeux fermés et le corps plein de bandages et de tubes. L'accident qu'il a subi était assez grave et a causé la mort de plusieurs de ses gardes mais heureusement lui n'a pas eu grand chose. Les médecins ont dû l'opérer mais maintenant les choses se sont arrangées. Je suis à son chevet, ma main sur la sienne. Je passe pratiquement toutes mes journées ici. Jamais je n'aurais cru ressentir autant de peur. Mon pauvre mari… L'idée qu'il meurt m'a parut difficile voir impossible à concevoir.

Je me suis arrangée pour garder la presse en dehors de l'hôpital pour ne pas augmenter notre angoisse. Les hautes personnalités ne font qu' appeler pour prendre des nouvelles si bien que ça en devient stressant.

Les minutes passent comme des heures mais je tiens le coup. J'ai tellement regardé son visage que j'en ai mémorisé tout les infimes traits: les petites rides sur son front, son nez épaté de vrai africain, ses lèvres charnues et…

  • Diana… mon amour…

Ses yeux s'entrouvrent légèrement. Dieu merci, il se réveille !

  • Moi: Chéri ça va ?Oh Dieu merci tu te réveille enfin.

  • Lui: Diana… ma chérie…

  • Moi: Non c'est Nikita. Bébé calme toi. Je vais appeler le médecin.

Il m'agrippe le bras fermement.

  • Lui: Attend… Mes gardes… où sont-ils???

  • Moi: Je suis vraiment désolée chéri. Ils sont… la majorité a perdu la vie.

  • Lui: Combien ???

  • Moi: Chéri ce n'est pas…

  • Lui: Combien de gardes sont morts???

  • Moi: 4. Malheureusement, le chauffeur aussi… n'a pas survécu. Je suis vraiment désolée chéri.

Je peux voir une colère terrible dans son regard. Il soupire pour se contenir. Je vais appeler le médecin pour qu'il l'examine. Apparemment ça va mieux et on pourra rentrer dans moins de deux semaines. Le docteur nous présente une infirmière du nom de Freeya qui sera chargée de prendre soin de Terrence jusqu'à son rétablissement total. Celle là ne m'inspire pas d'abord confiance mais j'en fais fi.

À peine 10 jours plus tard, nous rentrons à la résidence. Terry m'adressait à peine la parole pendant ces derniers jours, ce qui a rendu le séjour plus long à mes yeux. Non contente de monopoliser toute son attention, Freeya s'est installée dans l'une des chambres d'ami sur l'ordre de Terry. J'étais tellement énervée mais obligée de me faire petite, j'ai dû me taire et accepter.

Les semaines passent et je commence vraiment à me sentir comme une étrangère. Terry ne veux même pas me voir en peinture et refuse que je le vois, que je prenne soin de lui. Les seules personnes à qui il parle sont ses collaborateurs qui viennent le voir, son assistante Nola, Linda la cuisinière et bien sûr cette chose au visage couvert de peinture appelé Freeya. Cette femme passe tout son temps entre les pattes de mon mari et je soupçonne le pire entre eux. 

Il est hors de question que je reste là, passive, alors que mon époux est entrain de se faire tripoter par un pot de peinture armée de seringues ! Je dois quitter cette chambre d'ami, je dois rejoindre mon mari et être à ses côtés, quitte à subir sa mauvaise humeur.

Il est 18h, l'heure de ses médicaments. Je m'habille, me parfume et je fonce vers la chambre principale. Le coeur battant, j'ouvre la porte.

Ce que je vois me laisse figée.

Freeya presque nue, avec la bite de mon mari dans la bouche. Elle sourit en me voyant.

  • Elle : Bonsoir Madame GARBRO, dit-elle en passant un coup de langue sur le gland.

  • Moi: Sortez d'ici immédiatement !

  • Elle : Mais, Monsieur n'a pas encore pris ses médicaments. N'est-ce pas, monsieur ?

Terry reste de marbre, se contentant de ranger méticuleusement son engin dans son pantalon comme si de rien n'était.

  • Moi: Je suis médecin et son épouse de surcroît, je vais m'en charger. Vous, dégagez!

  • Elle : Il n'est pas votre patient madame !

Terry lui lança un regard qui la fait taire. Elle sort de la chambre après m'avoir bien toisé.

  • Moi: Je sais que tu n'as pas de compte à me rendre Terry mais…

  • Lui: Toujours aussi mal élevée. Tu entres avec fracas et tu fais sortir Freeya de la sorte. De quel droit ? 

  • Moi: Je n'ai encore rien fait. Je vais la renvoyer.

  • Lui: C'est mon employé. Rien ne te regarde en ce qui la concerne.

  • Moi: Tu la payes aussi pour être ta pute???

  • Lui: Surveille ton langage. Tu n'es pas la mieux placée pour parler de prostitution.

  • Moi: Terry… je suis désolée, excuse moi. Terry permet moi juste de revenir dans cette chambre, à tes côtés. Je veux pouvoir prendre soin de toi, je t'en supplie.

  • Lui: Le mieux que tu puisses faire pour que j'aille mieux, c'est de rester loin de moi. Ta présence m'indispose.

  • Moi: Terry je… 

Mes larmes tombent par cascades. Je me sens tellement humiliée.

  • Lui: Ferme la porte derrière toi en sortant.

Il ne veut vraiment pas me voir. Je me retourne pour m'en aller, submergée par mes émotions.

  • Lui: Et, écoute moi bien : si tu jettes Freeya au dehors, je ferai radier ton cher amant Bradley KAMDJI de sorte qu'il ne puisse plus jamais trouver un travail sur le sol de l'Ekavango avant sa mort. Peu importe ce que tu feras à Freeya, je ferai subir le triple à Bradley. Si tu as compris, c'est bien. Sur ce, bonne soirée à toi.

La Femme du Gouverne...