A chacun sa femme

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 18 : A chacun sa femme
***Darius ALAMBI***
J’ai suivit les dernières infos avant d’éteindre la télévision, de vérifier si toutes les portes sont fermées et de rejoindre ma femme en chambre.
Moi (m’asseyant sur le lit): Je pensais que tu dormais déjà
Ingrid : Humm
Moi : Ingrid elle n’est plus la petite fille d’avant
Ingrid : Pourquoi tu encourages toujours les conneries de tes enfants ?
Moi : Mais quelle connerie? 
Ingrid : Tu ne peux pas encourager le fait que ta fille se mette à nouveau dans les problèmes.
Moi : de quels problèmes parles-tu, le fait qu’il ait un fils avec une autre femme ?
Ingrid : pour toi ce n’est pas un problème ? 
Moi : Si elle est heureuse, je ne vois pas le mal.
Ingrid : Je ne peux pas permettre ça, et tu sais très bien ce que je pense de ça. On dirait que tu as oublié ce qui c’était passé
Moi : ce qui c’était passé est passé. Et aujourd’hui Daphnée a murie. Tu n’as même pas pris la peine de le rencontrer.
Ingrid : Je n’ai pas besoin ; Je ne veux pas. Et tu n’as pas intérêt à le recevoir.
Moi : Je vais le faire pour ma fille. Je la vois heureuse et je crois que c’est ce qui est important pour le moment. 
Ingrid : Il n’est pas question Darius Je dis non. 
Moi : Ingrid pourquoi n’essaies tu pas de comprendre. Tu ne le connais même pas. Il n’est pas marié, et il veut faire de ta fille sa femme, tu devrais être heureuse, même si ce n’est pas suffisant, au moins Daphnée respire le bonheur, ça se voit de loin. Et ce bonheur, moi je l’ai lu sur son visage ce soir. S’il rend ma fille heureuse, je ne vois pas où est le mal. Et tu dois l’accepter. 
Ingrid : j’ai peur pour elle, et si les choses ne sont pas comme tu le penses.
Moi : C’est pour cela qu’on doit le rencontrer et connaitre ses réelles intentions envers notre fille.
Ingrid : Je ne suis pas d’accord avec toi Darius
Moi (bisous sur le front) : Si, tu es d’accord et tu vas me baisser ta garde
Ce n’ai pas que je tolère tout ce que font mes enfants mais je n’ai pas envie de les voir souffrir. Daphnée est fragile et même si elle ne le laisse pas paraître, je la connais, elle est passé par un événement douloureux c’est pour ça qu' Ingrid veux la protéger à tout bout de champs. Mais il faut qu’elle sache que c’est la vie et si Daph tombe, elle doit pourvoir se relever. Ce sont ses expériences qui nous forment et nous durcissent dans la vie. C’est exprès que je l’ai laissé s’éloigner de nous pour qu’elle puisse voler de ses propres ailes. Je la fait suivre sans que personne ne le sache, même pas ma femme. Je sais où elle vit et avec qui, c’est ma fille et je dois avoir un œil sur elle ; je fais tout dans l’ombre. Cet homme, je le connais, je sais qu’il est architecte j’ai toutes les informations sur lui. Qu’est ce que vous croyez, quel parent laisserait son enfant dans la nature comme ça. J'usqu'e là, je ne trouve rien d'anormal chez le type. C'est pour ça que je ne trouve pas du mal à ce que ma fille le fréquente. C’est le jour où il va déraillé que je vais surgir de l'ombre car personne ne s’amusera avec mes enfants. Ma famille m’est précieuse. 
Je me suis rendu dans la salle de bain me brosser avant de venir rejoindre ma femme sous la couette.
***Agnès*** (Mère de Suzanne)
Pensez ce que vous voulez de moi, je m’en fous. Je me sens coupable de la situation que traverse ma fille et je suis la seule à pouvoir réparer le mal car c’est un peu à cause de mon comportement. Donc s’il faut que je trempe pour arranger la situation, je le ferai. Oui je touche aux feuilles et ceci, depuis le jour où j'ai découvert que mon mari voyait une autre femme. 
Quand j’ai découvert l’infidélité de Fabrice mon ex mari, je me suis révoltée, et une amie m'a montré le chemin. J’ai utilisé les feuilles sur lui, mais c’était trop tard, il s’était déjà envolé pour la France avant que mes produits ne prennent effet mais je n’ai pas arrêté, je me suis chargée de cette femme qui m’a volé mon mari, à distance. Jamais elle ne pourra lui donner un enfant. Un héritier c'est ce que voulait Fabrice. Et quand cette femme est tombée enceinte, il planifiait l'épouser dans mon dos. Je l'ai découvert comment ? Je suis tombée sur un résultat d'analyse par hasard. J’avais eu la rage en voyant ça. J'ai mené mes enquêtes et ça m'a conduit vers cette femme. Que peut d'autre faire une femme brisée par la déception, je me suis simplement venger d’elle. Au bout d'un mois, elle perdit la grossesse et je me suis assurée que jamais elle ne portera une grossesse . 
Je n’en peux plus de voir ma fille en détresse. Je lui ai menti, mon amie n’a fait aucun produit sur sa fille, c’est juste pour convaincre Suzanne je sais qu’elle est trop têtue. Et tel que je lui ai parlé là maintenant, elle finira pas utiliser le produit. Mon fournisseur m’a dit qu’elle ne devrait pas poser son regard sur d’autres hommes à part Aldrich afin que ça puisse marcher. Si je parle de poser regard, c'est-à-dire voir un autre homme autrement, et nourrir des sentiments. Bon cela n’arrivera pas, je suis certaine. 
Ma mission est de la convaincre et tout doucement je vais y arriver. 
Je suis divorcer de Fabrice, Il m’a laissé cette maison et d’autres terrains. Avec un compte en banque rempli on s’étaient mariés sous la séparation des biens. Etant sa femme, j’ai acquis beaucoup sinon comment pensez vous qu’une femme divorcée puisse vivre dans ce luxe depuis tout ce temps. J’ai connu d’autres hommes, nous entretenons des relations, je suis une femme et même si je suis âgé,je prends du plaisir de temps en temps pour mon bien être et rien d’autre. Si je voulais, c’est en un claquement de doigt que j’aurai l’homme que je veux. Mais non je me sens libre comme ça.
***Orlando***
Le lendemain j’ai fait un message à Sandra en lui donnant rendez vous, elle a choisit le coin elle-même m’envoyant l’adresse par whatsaap. Quand je suis sorti du bureau je suis directement allé me garer au restaurant. J’étais là avant elle, j’ai prit place et j’ai commandé un Sprite en sirotant tranquillement, mon téléphone en main. Elle est apparue peu de temps après avec des lunettes de soleil aux visages et un voile sur la tête. 
Elle s’est assise en face de moi en enlevant ses lunettes. Je peux voir sa lèvres inferieure enflée et un oeil au beurre noir. Preuve que Cindy ne l’a pas du tout raté.
Moi : tu prends quoi ?
Sandra : Une bière bien fraiche.
J’ai fait signe au serveur qui m’avait servit
Moi (la regardant): Je suis désolée.
Sandra : tu sais que ta femme est folle ?
J’ai sorti une enveloppe de la poche en la posant devant elle.
Moi : Tiens se sont des sous, tu pourras te soigner avec 
Sandra (prenant l’enveloppe): Je porterai quand même plainte, j’ai les traces sur le corps tu vois toi-même ?
Moi (soupire) : j’ai vu Sandra et je suis désolée
Sandra : je vais quand même porter plainte.
Je voulais reprendre parole quand le serveur est revenu poser sa bouteille de bière bien fraiche et un verre en face d’elle.
Moi : le total ? 
Serveur : Juste deux mil monsieur
Je lui ai tendu un billet de deux mil FCFA et j’ai attendu qu’il soit loin avant de reprendre.
Moi : Je tenais aussi à te dire que j’aimerais que tout s’arrête là.
Sandra : Quoi ? Non ne me dit pas qu’elle t’a menacé ?
Moi : ma femme ne m’a pas menacé mais c’est pour le bien de tous. Cette histoire n’aurai du jamais commencer, mais là il faut que tout s’arrête.
Sandra : Orlando je t’aime
Moi : Si je dois choisir entre ma femme et toi, je n'hésiterai pas à prendre ma femme
Sandra : Ta femme, ta femme, tu n’as que ça à la bouche
Moi : et ça ne changera pas. J’ai été clair avec toi depuis le début. D’ailleurs c’est toi qui es venu vers moi et tout ceci est de ta faute.
Sandra : Et c’est pour cela tu veux qu’on arrête ?
Moi : crois moi c’est la meilleure solution
Sandra : Orlando tu me plais c’est pour ça je suis venue vers toi.
Moi : Et ça ne peut plus continuer 
Sandra : Non
Moi (me levant) : prends soin de toi 
Sandra (hurlant) : ORLANDO
Je n’ai plus fait attention à ce qu’elle disait, je suis sorti du restaurant, je suis rentré dans mon véhicule, en voulant démarrer, elle est venue cogner ma vitre.
Moi (baissant la vitre) : …
Sandra : Orlando, attends s’il te plait, tu sais on a pas besoin d’arrêté tout, on peut être discret, ta femme ne saura rien cette fois ci
Moi : Sandra
Sandra : Non je ne t’appellerai que quand tu voudras, On se verra discrètement.
Moi : Sandra,
Sandra : Je te jure, on se verra que quand tu le désires.
Moi (calme) : Sandra, il n’y a pas de cachoterie entre ma femme et moi
Sandra : comment ? Tu veux me dire que c’est toi-même qui lui as parlé de… (Hurlant) tu es malade
Moi : tu attires les regards sur toi
Sandra (donnant des coups à ma voiture) : TU ES MALADE, TU N’ES QU’UN VAUT RIEN, UN IMBECILE UN FOU, VOUS ALLEZ ME LE PAYEZ
J’ai remonté la vitre de ma voiture et j’ai démarré, sans plus faire attention. J’ai supprimé son contact de mon téléphone s’en est fini avec l’épisode Sandra. Se voir en cachette, ça c’est mal connaitre Cindy, elle aurait dû être détective cette femme parce que à elle seule, elle dépasse tout les corps réunit lol. 
Je suis allé retrouver toute la bande au club. 
Moi (prenant place) : Je veux quelque chose de fort s’il vous plait
Justin (à la serveuse) : servez-lui un morinto
Moi : mettez-y des feuilles de menthe
La serveuse (jouant avec ses lèvres) : nous n’avons plus de la menthe monsieur
Moi : Et comment ça se fait ?
Elle :  c’est fini monsieur
Moi (pouffant): amenez sans alors
Elle (s’en allant) : d’accord
Justin (me regardant) : Elle est en forme
Moi (la main sur la poitrine) : j’évite les problèmes
Alex : Sandra m’a appelé ; il paraît que t’a femme l’a cogné
Justin : Elle s'est battue avec la fille ? 
Moi : elle l'a battu
Justin : Ce n’est pas vrai la pauvre
Jack (rigolant) : La guerrière ne badine pas, je m’attendais à ça.
Alex : Je me rappelle du jour où elle a jeté mes baskets par la fenêtre
Jack : Et moi mon sac heureusement que j’ai eu le reflexe de prendre mon portable sinon (rire) pitié mon Iphone d’entre temps.
Alex (Plié de rire) : Mon Dieu cette femme aurait dû faire l’armée.
Justin (mort de rire) : Elle était rentrée dans une colère noire.
Moi : Ça suffit laissé ma femme en paix.
La serveuse (posant mon verre) : votre boisson
Moi : merci
Alex : Mais je l’admire, une femme battante, brave et respectable.
Moi : et je l’aime 
Justin : Ça, je n’en doute pas
Jack : A chacun sa femme hein 
Moi (fier) : merci
C’est comme ça avec mes potes, toujours à me taquiner surtout quand il s’agit de Cindy. 
La conversation a ensuite virée au foot, l’un de nos sujets préférés. Nous avons parlé foot durant près d’une heure on a même pas vu l'heure passée jusqu'à ce que Steve et Dylan ne rejoignent la bande. 
Moi : il faut que je rentre ma femme m’attends. 
Steve (s’asseyant) : Dossa c’est comment ?
Moi : Easy mec 
Dylan : Qui te chasse ?
Moi : personne je dois renter.
Steve : Cindy ?
Moi : Même pas
Steve : Mais reste encore un peu non, il n’est que 21h
Moi : Ce n’est pas un weekend demain je serai au boulot
Dylan : Qui n’a pas boulot ici parmi nous ?
Jack : il est fidèle.
Moi : Pensez à vous caser et vous comprendrez 
Steve : Merci pour le conseil.
Jack (buvant): Ah non je ne veux pas me mettre la corde au cou.
Moi (rire): tu es bête
Steve : bien de chose à ta femme. 
Moi : merci
Justin : au revoir le guerrier
Moi (m’en allant) : tu es con
Je suis rentré rejoindre ma folle de femme [rire]. Comme quoi déjà? A chacun sa femme.

A suivre….

Forcer le destin